Cap Haïtien un mélange du sublime et de laideur
Par Jean Hervé Charles
Je suis retourné au Cap haïtien après une absence de trois ans. Mon impression c’est que le Cap est devenu un tableau ou le sublime et la laideur cohabite avec aise sans aucune pudeur. Le tas de détritus à la rue 10 ne dérange personne ni la mairie ni les centaines des passants qui négocient un passage à travers les débris.
Cependant je trouve le sublime dans les milliers d’élèves qui s’apprêtent à rentrer en classe en uniforme bien épinglé, dans les centaines de marchands d’avocats qui profiteraient de l’entreprenariat d’un Diaspora invitant Whole Food ou Trader Joe pour s’apprivoiser en organique avocat pour les délices des New Yorkais ou des Parisiens.
Pour arriver au Cap Haïtien, j’ai dû me rendre à Santiago de Calla béros DR pour voyager par bus vers Dahabon/Ouanaminthe. Traversant la frontière fut un agonie perçussant. Des dizaines d’haïtiens sans emploi s’occupent à rançonner les voyageurs avec l’appui des dominicains pour se rendre en Haïti ou pour rentrer en République Dominicaine.
Je dois avouer que mon voyage de trois heures en DR pour arriver à la frontière fut une excursion paradisiaque. Haïti et la république dominicaine sont deux nations qui partagent la même ile mais elles sont complètement différentes de l’une et l’autre.
Rien n’est organisé en Haïti, ni le transport qui est fait en autobus bien entretenu en république dominicaine contrairement en Haïti ou animaux et personnes cohabitent dans le même véhicule.
La ville du Cap Haïtien qui maintenant constitue le refuge pour les personnes qui fuient Port au Prince ou Mirebalais n’a pas d’électricité. L’eau potable est arrivée dans les maisons seulement cette semaine après 60 ans d’absence.
Je suis de l’avis que les deux villes, Cap Haïtien et Santiago devraient se jumeler pour que la municipalité de Santiago partage avec la municipalité du Cap Haïtien, la connaissance et la dextérité de diriger une cité.
Le Poli tour des deux nations doit intervenir pour finir avec l’exploitation éhontée des citoyens haïtiens à la frontière. Enfin Haïti doit se procurer un gouvernement à la hauteur de la tâche qui pourvoira à ses citoyens les moyens de subsistance pour mener une vie décente comparable à celle dont les citoyens de la Républicaine dominicaine jouissent.
Cap Haïtien un mélange du sublime et de laideur
Par Jean Hervé Charles
Je suis retourné au Cap haïtien après une absence de trois ans. Mon impression c’est que le Cap est devenu un tableau ou le sublime et la laideur cohabite avec aise sans aucune pudeur. Le tas de détritus à la rue 10 ne dérange personne ni la mairie ni les centaines des passants qui négocient un passage à travers les débris.
Cependant je trouve le sublime dans les milliers d’élèves qui s’apprêtent à rentrer en classe en uniforme bien épinglé, dans les centaines de marchands d’avocats qui profiteraient de l’entreprenariat d’un Diaspora invitant Whole Food ou Trader Joe pour s’apprivoiser en organique avocat pour les délices des New Yorkais ou des Parisiens. Je trouve le sublime dans les jeunes qui organisent tous les Jeudis le Salsa night au restaurant Lakay. (Full disclosure) Je fus le gagnant de la compétition ce soir.
Pour arriver au Cap Haïtien, j’ai dû me rendre à Santiago de Calla béros DR pour voyager par bus vers Dahabon/Ouanaminthe. Traversant la frontière fut un agonie perçussent. Des dizaines d’haïtiens sans emploi s’occupent à rançonner les voyageurs avec l’appui des dominicains pour se rendre en Haïti ou pour rentrer en République Dominicaine.