Le Mouvement de la paix
s’associe à la
déclaration
faite par la
FIDH (1) et
signée par la
LDH. Il attire
l’attention
sur les
éléments
principaux de
cette
déclaration
signée par de
nombreuses
organisations
de défense des
droits l’homme
en particulier
africaines :
« Après
dix-huit mois
de siège sans
interruption,
la ville
soudanaise
d’El Fasher
est tombée aux
mains des
Forces de
soutien rapide
(FSR) le 26
octobre 2025.
Des preuves de
massacres de
masse et de
nettoyage
ethnique
s’accumulent.
Une action
internationale
urgente,
décisive et
coordonnée est
nécessaire
pour protéger
les civil·es,
permettre
l’accès
humanitaire et
garantir la
responsabilité
des crimes
graves commis
à El Fasher et
dans
l’ensemble du
Soudan.
Des preuves
d’atrocités de
masse et de
nettoyage
ethnique
Dans son rapport de septembre
2025 intitulé
« Une guerre
d’atrocités »,
la Mission
d’enquête
internationale
indépendante
des Nations
unies sur le
Soudan a
conclu que les
Forces armées
soudanaises
(SAF) et les
Forces de
soutien rapide
(RSF) étaient
responsables
d’attaques
directes et à
grande échelle
contre des
civils et de
la destruction
massive
d’infrastructures
essentielles.
La Mission a
constaté que
les RSF avait
commis une
multitude de
crimes contre
l’humanité
pendant le
siège d’El
Fasher,
notamment des
meurtres, des
actes de
torture, des
viols, de
l’esclavage
sexuel, des
déplacements
forcés et des
persécutions
pour des
motifs
ethniques,
sexistes et
politiques.Le
conflit entre
les SAF et les
RSF, qui a
éclaté en
avril 2023, a
provoqué l’une
des pires
catastrophes
humanitaires
au monde. Plus
de 150 000
personnes ont
été tuées,
plus de 14
millions ont
été déplacées
et plus de 25
millions sont
confrontées à
une insécurité
alimentaire
aiguë, la
famine étant
confirmée dans
plusieurs
régions.
Appel à l’action La
communauté
internationale
a reçu des
avertissements
répétés
concernant le
risque
d’atrocités de
masse à El
Fasher tout au
long de
l’année 2025.
Malgré ces
avertissements,
les mesures
concrètes
prises pour
prévenir la
catastrophe
actuelle ont
été
insuffisantes.
Une action
internationale
urgente,
décisive et
coordonnée est
nécessaire
pour assurer
la protection
des civils et
permettre
l’accès
humanitaire.
Les auteurs
des crimes
contre
l’humanité
commis à El
Fasher et dans
tout le Soudan
seront tenus
responsables
de leurs
actes » (fin
de citation)
Le Mouvement de la paix souligne
combien le
peuple
Soudanais,
dans ses
diversités, a
exprimé, en
particulier
par la
mobilisation
de sa
jeunesse,
pendant la
période de la
transition
démocratique
2019-2021,
toutes ses
aspirations à
vivre en paix
et en
démocratie et
toutes ses
capacités à
gérer le pays.
Le Mouvement de la paix appelle
le
gouvernement
de la France
et le
président de
la République
à utiliser
tous les
leviers et
moyens en
leur
possessions
pour arrêter
ces massacres
et cette
guerre, pour
rétablir la
sécurité des
populations et
intervenir au
niveau des
Nations unies
pour mettre en
œuvre des
équilibres
durables
au-delà d’u
cesser le feu.
Parmi les actions possibles,
au-delà des
pressions
diplomatiques,
dont nous
mesurons trop
souvent les
limites,
l'intervention
des forces
d'interposition
et de
protection des
populations
civiles
doivent être
envisagées le
plus
rapidement
possible par
les Nations
unies afin
d’éviter la
poursuite
d’une guerre
interne par
procuration
qui dure.
Le Mouvement de la paix condamne
toutes les
interventions
étrangères
dans ce
conflit.
Il appelle à participer aux
actions allant
dans ce sens
et à
intervenir
auprès des
parlementaires
et des
préfectures
pour faire
valoir ces
demandes.
Le Mouvement de la
paix
Le 7 novembre 2025
- Fédération internationale des Droits de l’Homme
- Source : https://www.ldh-france.org/soudan-une-action-internationale-est-urgente-pour-empecher-de-nouvelles-atrocites-a-el-fasher/