Actifs russes. Que faut-il tenter ?

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Bud Blumenthal

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Oct 25, 2025, 12:53:00 PM (12 days ago) Oct 25
to Alerte Otan
Pour la première fois, j'ai quelque chose de positif à dire à propos de Bart De Wever. S'il est vrai que j'ai toujours évité de le regarder ou de l'écouter en raison de mes préjugés, sur le sujet des « avoirs russes immobilisés » détenus en Belgique via Euro-Clear et débattus, convoités et promis pour divers projets liés au financement, à l'armement ou à la reconstruction de l'Ukraine via une décision de l'UE ou d'un autre organisme, je l'ai finalement fait.

Dans ce cas précis, qui concerne un sujet crucial, c'est-à-dire extrêmement dangereux et potentiellement catastrophique, qui a des conséquences directes pour l'État belge et peut-être aussi pour les États membres de l'Union européenne, il explique patiemment, avec clarté et fermeté, les aspects pertinents.

Ce serait une action normale de la part d'un Premier ministre compétent et honnête et de tous les titulaires de fonctions et personnes nommées dans les couloirs du pouvoir étatique et européen si nous n'étions pas si souvent soumis à des avalanches de décisions mauvaises, malhonnêtes et dangereuses ayant de graves conséquences pour l'avenir, je n'en parlerais même pas normalement.

Je suis donc surpris et reconnaissant envers notre Premier ministre d'avoir résisté à la « complète » (attention, il est toujours très déterminé à gagner contre la Russie) destruction du droit international dont nous sommes censés être de bons exemples.


Ma question est donc la suivante : après avoir regardé la présentation de De Wever, que pensez-vous de sa compréhension du dilemme ?


Que pensez-vous de ses actions pour résister aux appels à utiliser les actifs étrangers russes ou une partie de ces actifs ?

Veille-t-il sur vous, moi et nos concitoyens belges ? Ou bien ralentit-il et entrave-t-il simplement une fantastique opportunité d'apporter l'élément gagnant dans la croisade la plus morale, éthique et matérielle de notre siècle, à savoir la guerre entre les États-Unis, l'OTAN, l'UE et l'Ukraine contre la Russie ?

Merci de votre attention et de votre éventuelle contribution à cette question.

Bud Blumenthal

Franco Carminati

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Oct 26, 2025, 9:19:49 AM (11 days ago) Oct 26
to alert...@googlegroups.com
Bud,


Pour répondre à ta question, je pense qu’il faut simplement dans ce cas prendre l'intervention de Bart de Wever à la lettre. Dans ce dossier M. de Wever essaie de mieux peser les risques d’une telle opération parce que sans une analyse approfondie et un partage équitable des risques très formellement enregistré, les risques pour la Belgique seraient considérables, et qu’il porterait en cas de bévue une très lourde responsabilité en sa qualité de premier ministre.

Au final cela nous montre que beaucoup de politiciens en Europe sont peu responsables et conséquents. A faire peur !…

Mais bien sûr c’est un constat déjà tiré sur cette liste à d’autres occasions.

Et bien entendu cela ne veut pas dire que le reste de la gestion par notre gouvernement du dossier ukrainien soit satisfaisante; très loin de là !


Franco

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Roland Marounek

unread,
Oct 28, 2025, 4:21:15 AM (10 days ago) Oct 28
to alert...@googlegroups.com

Le problème est qu’il n’y a pas d’opposition de principe de sa part, il demande juste que ce soit toute l’UE et non la seule Belgique qui soit contrainte de rembourser au cas où, par extraordinaire, la Russie ne finissait pas par s’effondrer. Ça semble élémentaire, mais le refus européen est lui-même assez significatif.

En clair, l’UE veut avec les avoirs russes pouvoir prolonger la boucherie de 2 ans. Beaucoup de choses peuvent effectivement se passer en 2 ans : peut-être la Géorgie tombera enfin dans l’escarcelle de l’OTAN et ouvrira un nouveau front au Sud ? Peut-être le 47e paquet de sanction portera enfin ses fruits et la Russie capitulera. Ou bien Poutine sera renversé au profit d’un nouveau Yeltsine ?

Ou bien pas.

La question est : si les Européens style von der Leyen et consort sont si assurés de la victoire finale de « l’Ukraine » pourquoi alors n’accèdent-ils pas directement à la demande de Bart De Wever ? Cette ‘assurance’ ne serait jamais que formelle, puisque c’est sûr, ils vont gagner ! N’y croirait-ils pas ??

 

 

« Plus difficile à convaincre que Trump » : De Wever sous le feu des critiques des journaux européens

La prudence du Premier ministre sur l’utilisation des avoirs russes gelés au profit de l’Ukraine suscite une pluie de critiques dans la presse européenne, qui l’accuse de bloquer un accord pourtant jugé crucial.

Par Belga

Publié le 24/10/2025
https://www.lesoir.be/706927/article/2025-10-24/plus-difficile-convaincre-que-trump-de-wever-sous-le-feu-des-critiques-des

 

La presse internationale a réagi de manière critique envers l’attitude prudente du Premier ministre belge concernant la mobilisation des avoirs russes gelés au profit de Kiev, au centre des discussions européennes ces dernières semaines.

Jeudi, les Vingt-sept ne sont pas parvenus à s’accorder sur le projet d’utiliser ces milliards d’actifs russes pour soutenir l’Ukraine, confrontée à une invasion russe depuis plus de trois ans. La majorité des capitales européennes veulent utiliser ces avoirs russes localisés auprès d’Euroclear. Mais Bart De Wever réclame des garanties solides de ses partenaires face aux conséquences potentielles de pareille décision.

 À lire aussi Méga-prêt à l’Ukraine : Bart De Wever fait prévaloir la prudence sur les avoirs russes

Une attitude qui passe mal auprès de certains observateurs et médias européens. L’influent Politico, spécialisé sur les questions européennes, est particulièrement critique. « Comment le Belge De Wever a fait dérailler le plan ’insensé’ pour prêter 140 milliards d’euros à l’Ukraine », titre ce vendredi le site. « L’explication de son entêtement est qu’il est empêtré dans des négociations budgétaires sans résultat pour ramener les finances belges à l’équilibre », estime Politico.

Euractiv, un autre site d’informations européennes, n’est pas plus tendre : « L’Europe découvre que De Wever est plus difficile à convaincre que Trump », écrit en titre le pureplayer. « Les leaders européens se sont retrouvés jeudi en sommet, renforcés par l’idée que Donald Trump semblait enfin s’associer à eux pour en finir avec la guerre en Ukraine. (Mais c’était) finalement pour se retrouver entravés par un nationaliste flamand récalcitrant », juge le média.

 À lire aussi « C’est une confiscation ! » : Bart De Wever veut des garanties européennes sur le prêt à l’Ukraine avec des avoirs russes

Mais c’est Le Monde qui se montre le plus mordant envers l’attitude de la Belgique, comparée avec celle de… la Hongrie de Viktor Orban. « A l’exception de la très russophile Hongrie, les Vingt-Sept pensaient arriver à un accord de principe sur l’utilisation des actifs russes immobilisés sur leur sol. Las ! C’était sans compter sur la Belgique, qui a chamboulé le plan d’Antonio Costa, le président du Conseil européen, et d’Ursula von der Leyen, son homologue de la Commission », déplore le journal français.

Le Süddeutsche Zeitung pointe aussi l’entêtement belge à valider le « crédit de réparation » à l’Ukraine. « La Belgique a bloqué le plan pour utiliser les avoirs russes afin de financer un prêt de plusieurs milliards à Kiev, empêchant ainsi d’envoyer le puissant signal attendu à Moscou », se lamente le journal munichois.

Dans l’est de l’Europe, où la menace russe se fait davantage sentir, les réactions ne sont pas tendres non plus. Le journal de référence polonais Rzeczpospolita donne ainsi la parole, sous couvert d’anonymat, à un diplomate qui dénonce l’attitude de la Belgique, un pays qui a soutenu durant des années qu’Euroclear était une institution belge afin de pouvoir taxer les avoirs russes, selon lui. « Et maintenant, subitement, on nous dit que c’est une institution européenne et que ce sont tous les Etats membres qui doivent supporter les risques. » Le même article poursuit un peu plus loin : « La pression sur De Wever est d’autant plus grande que la Belgique a fourni jusqu’ici relativement peu d’aide à l’Ukraine et que ses dépenses en matière de défense sont parmi les plus faibles de l’Otan. »

 

 

De : 'Franco Carminati' via Alerte Otan [mailto:alert...@googlegroups.com]
Envoyé : dimanche 26 octobre 2025 14:17
À : alert...@googlegroups.com
Objet : Re: [alerte-otan] Actifs russes. Que faut-il tenter ?

Roland Marounek

unread,
Oct 29, 2025, 9:59:14 AM (8 days ago) Oct 29
to alert...@googlegroups.com

 « l'UE ne pense pas qu'il [De Wever] tiendra jusqu'en décembre, date à laquelle les dirigeants doivent se réunir à nouveau. » - moi non plus, avec d’aussi amicales pressions

« La Commission a minimisé les risques pour la Belgique, soulignant que les 140 milliards d'euros ne seraient remboursés à la Russie que si le Kremlin mettait fin à la guerre et versait des réparations à l'Ukraine. » Il n’est pas dans les usages que le vainqueur verse des réparations de guerre. La défaite de l’OTAN est littéralement impensable pour l’UE.

 

L'UE adopte une position intransigeante : si vous ne saisissez pas les fonds russes, ouvrez vos portefeuilles !

L'idée d'un emprunt européen commun est rejetée par la plupart des gouvernements de l'Union. C'est pourquoi la Commission s'en sert comme moyen de pression pour les amener à approuver l'utilisation des actifs de Moscou en faveur de l'Ukraine.

Par Bjarke Smith-Meyer, Gregorio Sorgi, Nicholas Vinocur et Gabriel Gavin, Politico, 28 octobre
https://www.politico.eu/article/russian-assets-ukraine-loan-eurobonds/

BRUXELLES — L'UE intensifie la pression sur les gouvernements réticents à approuver le financement de l'Ukraine ravagée par la guerre, en leur indiquant que s'ils ne contraignent pas la Russie à payer la facture, ils devront le faire eux-mêmes.

La Commission européenne est parfaitement consciente que son plan B — un emprunt commun de l'UE connu sous le nom d'euro-obligations — est encore moins acceptable pour financer un prêt de 140 milliards d'euros destiné à Kiev que son idée d'utiliser les avoirs gelés de l'État russe, qui a achoppé la semaine dernière. Les gouvernements historiquement hostiles aux dépenses importantes, en particulier l'Allemagne et les Pays-Bas, surnommés les « frugaux », redoutent la perspective d'alourdir la dette des contribuables. Les nations dépensières, en particulier la France et l'Italie, sont trop endettées pour en assumer davantage.

Mais c'est justement là le problème. Les responsables européens parient que la Belgique, qui détient la quasi-totalité des actifs et a exprimé des inquiétudes quant à la légitimité de leur saisie, ainsi que d'autres pays qui ont soulevé des objections de manière plus discrète, seront convaincus par la perspective de l'alternative de l'emprunt commun, qu'ils considèrent depuis longtemps comme toxique.

« Le manque de discipline budgétaire [dans certains pays de l'UE] est tel que je ne pense pas que les euro-obligations seront acceptées, en tout cas pas par les pays frugaux au cours des dix prochaines années », a déclaré Karel Lannoo, directeur général du Centre for European Policy Studies, un think tank influent basé à Bruxelles. C'est pourquoi l'utilisation des avoirs russes gelés semble être la seule option envisageable. « 140 milliards d'euros, c'est une somme considérable et nous devons l'utiliser. Nous devons montrer que nous n'avons pas peur. »

Les gouvernements européens et la Banque centrale européenne se sont peu à peu ralliés à l'idée d'utiliser les avoirs russes saisis pour financer les 140 milliards d'euros. Au départ, ils étaient réticents, considérant que s'emparer de l'argent d'un autre pays, aussi répréhensible que soit son comportement, était juridiquement et moralement discutable. Cependant, les besoins urgents de l'Ukraine et l'approche incertaine de Washington ont fait converger les esprits.

Lors du sommet des dirigeants de l'UE la semaine dernière, le Belge Bart De Wever a refusé de céder sur ce plan, qui nécessite le soutien des 27 gouvernements, obligeant ainsi l'Union à reporter son approbation au mois de décembre au plus tôt.

« C'est de la diplomatie »

L'UE est désormais engagée dans une course contre la montre sur deux fronts. Premièrement, l'Ukraine devrait être à court d'argent d'ici la fin du mois de mars. Deuxièmement, toute prise de décision pourrait bientôt devenir beaucoup plus difficile, car la Hongrie semble vouloir s'allier à la Tchéquie et à la Slovaquie pour former une alliance sceptique à l'égard de l'Ukraine. Il y a un sentiment que c'est maintenant ou jamais.

Cela signifie que les fonctionnaires de la Commission sont engagés dans un exercice d'équilibre délicat pour faire passer le plan d'actifs, ont déclaré trois diplomates de l'UE.

« C'est de la diplomatie », a déclaré l'un des diplomates au courant de la chorégraphie, qui a souhaité garder l'anonymat afin de pouvoir s'exprimer librement sur les plans. « Vous proposez aux gens quelque chose qu'ils ne souhaitent pas faire, afin qu'ils acceptent la solution la moins défavorable. »

Un deuxième diplomate familier de la situation s'est montré tout aussi dédaigneux à l'égard du plan B. « L'idée que les euro-obligations puissent sérieusement être envisagées est tout simplement risible », a-t-il déclaré.

Ainsi, bien que M. De Wever ait déclaré à ses homologues lors du sommet européen de la semaine dernière que la Commission avait sous-estimé la complexité de l'utilisation des actifs russes et les répercussions juridiques que cela pourrait avoir en Belgique, l'UE ne pense pas qu'il tiendra jusqu'en décembre, date à laquelle les dirigeants doivent se réunir à nouveau.

Le prêt garanti par des actifs russes « va se faire », a déclaré un responsable européen. « La question n'est pas de savoir si, mais quand. »

Renforcer le soutien

De nombreux pays européens s'opposent depuis longtemps à l'idée des euro-obligations, estimant qu'ils ne devraient pas être tenus responsables des gouvernements endettés qu'ils jugent incapables de maintenir leurs finances en ordre.

La pandémie de Covid a affaibli leur détermination, les gouvernements ayant accepté de contracter des emprunts communs pour financer un fonds de relance de 800 milliards d'euros destiné à relancer l'économie de l'Union. Depuis lors, Bruxelles a continué à mutualiser la dette de l'UE pour financer d'autres initiatives, dont récemment une série de prêts destinés à aider les capitales à obtenir des contrats militaires afin de renforcer leurs défenses contre la Russie, mais les capitales restent largement opposées à son utilisation généralisée.

Une troisième option est envisageable : l'UE pourrait se lancer dans une chasse au trésor de 25 milliards d'euros pour retrouver les actifs russes dans d'autres pays de l'Union.

Toutefois, cela prendrait probablement plus de temps que l'Ukraine n'en dispose, ce qui pourrait donner l'impression que l'Europe lève le pied.

« Le soutien à l'Ukraine et la pression sur la Russie, voilà ce qui pourrait finalement amener Poutine à la table des négociations, et c'est pourquoi il est si important que les pays européens intensifient leurs efforts », a déclaré la ministre suédoise des Affaires européennes, Jessica Rosencrantz, aux journalistes après le sommet de jeudi.

Risque collectif

La grande majorité des actifs sont sous la tutelle d'un dépositaire financier appelé Euroclear en Belgique, ce qui expose le pays à un risque financier et juridique considérable.

« La Commission a engagé des discussions intensives avec les autorités belges à ce sujet et se tient prête à fournir des éclaircissements et des garanties supplémentaires si nécessaire », a déclaré un porte-parole de la Commission. « Toute proposition s'appuiera sur le principe du partage collectif des risques. Bien que nous ne voyions aucune indication que l'approche initiale de la Commission entraînerait de nouveaux risques, nous convenons bien sûr que tout risque lié à notre future proposition devra être partagé collectivement par les États membres et non par un seul. »

La Commission a minimisé les risques pour la Belgique, soulignant que les 140 milliards d'euros ne seraient remboursés à la Russie que si le Kremlin mettait fin à la guerre et versait des réparations à l'Ukraine. La probabilité que cela se produise est si faible que l'argent ne sera probablement jamais remboursé.

Cependant, la Belgique craint que Moscou n'envoie une armée d'avocats pour récupérer son argent, d'autant plus que le pays a signé un traité bilatéral d'investissement avec la Russie en 1989.

Les responsables et diplomates interrogés pour cet article restent confiants quant à la conclusion d'un accord.

« Je m'attends vraiment à ce que le prochain Conseil européen [prévu le 18 décembre] permette enfin de progresser », a déclaré le ministre lituanien des Affaires étrangères, Kęstutis Budrys, à POLITICO.

 

 

 

De : 'Roland Marounek' via Alerte Otan [mailto:alert...@googlegroups.com]
Envoyé : mardi 28 octobre 2025 09:14
À : alert...@googlegroups.com
Objet : RE: [alerte-otan] Actifs russes. Que faut-il tenter ?

Michel Brouyaux

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Oct 29, 2025, 10:23:44 AM (8 days ago) Oct 29
to alert...@googlegroups.com
Pourquoi ne pas susciter l’envoi, par un maximum de citoyens, d’un courrier de soutien à De Wever,en l’encorageant à NE PAS CÉDER ?

Marie-Thérèse Jacot-Descombes

unread,
Oct 29, 2025, 11:17:52 AM (8 days ago) Oct 29
to Alerte Otan
Je pense aussi que la position de De Wever, en ce qui concerne la confiscation des avoirs russes,  n'est pas une position de principe. D'autre part, il est pour la poursuite du soutien à l'Ukraine et la politique antirusse de l'UE. Mais qu'il a parfaitement mesuré le danger du traquenard vers lequel ses aimables collègues de l'UE et la Commission von der Leyen  sont en train de le pousser. Et le degré zéro de solidarité auquel il peut s'attendre de leur part, en cas de pépin.  

Lire l'article publié par le Club des Juristes le 3 octobre 2025 , qui n'est pas tendre quant à ce type de projets. 

De Wever va sans doute envisager un "deal", coincé par la Commission UE, la plupart de srd pays membres, sans oublier les pays membres de la Coalition des Volontaires pour l'Ukraine. 



Franco Carminati

unread,
Oct 29, 2025, 11:18:35 AM (8 days ago) Oct 29
to alert...@googlegroups.com
Bonjour,


A la réflexion, il y a pas mal de choses qui m’échappent encore, par exemple :

  • en faisant une recherche Google avec « statuts d’Euroclear », Google signale entre autres que c’est une société anonyme et que « Elle est inscrite au registre du commerce (RCS) en tant que société commerciale étrangère. » => en quoi la Belgique a t’elle une  autorité particulière pour autoriser la « libération » les titres russes?
  • en faisant une recherche avec « actionnaires d’Euroclear », Google signale entre autres que «  Les actionnaires d'Euroclear sont divers, mais les principaux incluent des consortiums d'investisseurs, des banques, des institutions publiques et des fonds souverains, notamment Sicovam Holding, la Caisse des Dépôts et Consignations (France), la Société Fédérale de Participations et d'Investissement (SFPI) en Belgique, le New Zealand Superannuation Fund, GIC (Singapour) et Novo Holdings A/S »  => ici encore, en quoi est-ce à la Belgique d’autoriser la « libération » les titres russes (sauf peut-être pour sa partie d’actionnariat de 9,85% via la SFPI qui est en effet un outil de l’état belge)?

  • « La Commission a minimisé les risques pour la Belgique, soulignant que les 140 milliards d'euros ne seraient remboursés à la Russie que si le Kremlin mettait fin à la guerre et versait des réparations à l'Ukraine. » => si la décision est collective et dirigées vers un objectif collectif alors les risques sont à couvrir collectivement et au pro-rata de la taille des états, et si les risque sont « minimes » pour la Belgique, par le même raisonnement ils seraient tout aussi « minimes » pour l’ensemble des pays de l’UE (ou l’ensemble de pays qui alimentent cette guerre) ! => Les raisonnements avancés sont indignes d’un enfant de primaire, non ?

  • ETCETERA……...



Cette question me semble confuse et traitée dans la précipitation et le dilettantisme ! Comme de Wever le développe bien dans son intervention.
Dieu nous vienne en aide…. !  :-)

Toutes réactions bienvenues pour éclairer le sujet.

_______________________________________________________________________________________


Marie-Thérèse Jacot-Descombes

unread,
Oct 29, 2025, 12:12:12 PM (8 days ago) Oct 29
to Alerte Otan
il faudrait faire des recherches du côté du SPF Finances, qui sauf erreur est responsable de l'application des sanctions européennes et nationales, notamment l'obligation de geler les avoirs russes. Son rôle est de faire respecter le gel des fonds et d'empêcher leur mise à disposition, en collaborant avec les banques pour s'assurer de leur conformité, sous peine de sanctions sévères. Il ne transmet pas directement les avoirs gelés, qui font l'objet de décisions politiques européennes, mais assure leur immobilisation en Belgique, dixit un résumé IA. 

En tapant : "Rôle du SPF FINANCES dans le respect des sanctions UEj', 'ai trouvé ce site 

André Lacroix

unread,
Oct 29, 2025, 1:34:39 PM (8 days ago) Oct 29
to alert...@googlegroups.com
Il s'agirait en fait de voler des milliards d'euros qui appartiennent au peuple russe et qui, en droit, jouissent d'une immunité comparable à l'immunité diplomatique.  Si les pays de l'UE perpétraient ce hold-up, ça entraînerait d'ailleurs pour eux la perte de confiance d'éventuels investisseurs, hésitant désormais à leur prêter de l'argent pourtant bien nécessaire pour boucler leurs budgets.
N'y aurait-il pas une voix autorisée pour faire entendre raison à von der Leyen et consorts ? 
Personne n'a pensé à poser une question préjudicielle aux plus grands économistes, au FMI, à la Banque mondiale, etc. ?

Le 28-10-25 à 09:13, 'Roland Marounek' via Alerte Otan a écrit :

J. V. CALLER

unread,
Oct 29, 2025, 1:34:45 PM (8 days ago) Oct 29
to alert...@googlegroups.com

Mon "hotmail se refuse à vous écrire", j'utilise une deuxième adresse...


De : Vladimir Caller
Envoyé : mercredi 29 octobre 2025 17:53
À : 'alert...@googlegroups.com' <alert...@googlegroups.com>
Objet : RE: [alerte-otan] L'UE menace "Ou vous saisissez les avoirs de la Russie, ou vous payez "

 

Pour revenir sur les notes et questions de Franco et de Marion.

Oui, Euroclear est une multinational mais avec des filiales dont « Euroclear belgium », société privée, nationale, qui est la dépositaire des avoirs, publics, de l’état russe dont l’Etat belge ne peut pas être indifférent au fait, singulièrement inhabituel, du vol de ces avoirs. Ce qui le place dans un statuts « cobelligérant » en qq sorte sur le plan juridico-financier ». Certes, comme le montre Marion avec ses notes SPF finances est l’instrument d’application des sanctions contre la Russie mais pas plus que l’instrument ; le pouvoir est, encore, dans les mains de Bart de Weber ; c’est lui qui dira, ou non, à SPF de procéder.

 

Il me semble que BdW ne « défend » pas seulement l’Etat belge et son administration (d’autant plus que budget belge bénéficie fiscalement de la présence de cet argent sur son sol) mais le capital ‘image’ d’Euroclear concernant sa crédibilité et sécurité. Ce n’est pas un hasard si Mme Lagarde (BCE) a le même avis que lui sur ce dossier. Si pour le capitalisme la propriété privée est sacrée, elle l’est encore davantage si elle touche le chapitre financier. Euroclear se vante d’ailleurs, dans les premières lignes de sa déclaration de principes, du fait qu’elle (sic) « apporte de la sécurité aux marchés financiers ». « Sécurité » en danger si les dépôts russes se volatilisent.

Pas bête, BdW de demander, aux autres pays membres, engagements d’indemnisation (puisque c’est la filial belge qui est en cause) au cas des pépins pour la Belgique. Et ce, d’autant plus qu’il semble avoir des infos selon lesquels d’autres pays de l’UE seraient aussi en possession, plus discrètement, des avoir russes.  Sur le plan politique il sort gagnant aussi ; ça lui donne une petite touche de ‘résistant’.

 

De : alert...@googlegroups.com <alert...@googlegroups.com> De la part de Marie-Thérèse Jacot-Descombes
Envoyé : mercredi 29 octobre 2025 17:02
À : Alerte Otan <alert...@googlegroups.com>
Objet : Re: [alerte-otan] L'UE menace "Ou vous saisissez les avoirs de la Russie, ou vous payez "

Marie-Thérèse Jacot-Descombes

unread,
Oct 30, 2025, 2:33:49 AM (8 days ago) Oct 30
to Alerte Otan

Les 140 milliards en question sont des espèces provenant de l'arrivée à échéance des titres qui étaient déposés chez Euroclear.  Ces espèces ne génèrent pas de revenus, contrairement aux titres,  revenus sur lesquels  la Belgique prélevait un impôt. 

Il y a des avoirs russes dans d'autres états EU, mais sauf erreur leur montant est inférieur à celui fixé par l'UE pour l'application des mesures de gel des avoirs. .    

Marc Coevoet

unread,
Oct 31, 2025, 4:42:34 AM (7 days ago) Oct 31
to alert...@googlegroups.com



Si on veut juste preter de l'argent, pourquoi pas chercher une banque,
et pas essayer de "voler temporairement"?

Marc


Op 29/10/2025 om 22:19 schreef Marie-Thérèse Jacot-Descombes:
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