Avantage du récit des « drones russes » au dessus du Danemark : cela donne un nouveau prétexte d’arraisonner des navires transportant du pétrole russe, sur l’accusation qu’ils seraient à l’origine des vols de drones.
On imagine assez bien comment serait accueillie la saisie d’un navire d’un pays de l’OTAN par la Russie...
On sait déjà que l’OTAN-UE cherche de toutes les manières possibles d’entraver le trafic des pétroliers transportant le pétrole russe. Le truc du défaut d’assurance n’a pas marché (ces pétroliers ne pouvant plus s’assurer auprès des compagnies occidentales ‘agréées’), on crée tous les autres prétextes imaginables:
L'année dernière, 348 navires de la flotte fantôme, soit 40 % des ventes totales de pétrole de la Russie, ont quitté les ports de la Baltique, a déclaré Levi, un chiffre équivalent à un tiers du budget annuel de la défense de Moscou.
« Sans s'attaquer à la flotte fantôme, [les alliés occidentaux] permettent à la principale source de revenus de la Russie de se développer », a-t-il déclaré, ce qui « génère des dépenses militaires incroyablement élevées et croissantes pour la guerre en Ukraine ».
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« Nous constatons que … il existe des échappatoires » aux sanctions occidentales contre la Russie, a déclaré le ministre lituanien de l'Énergie, Žygimantas Vaičiūnas, à POLITICO. « C'est pourquoi les contre-mesures à la flotte fantôme contribueraient réellement à obtenir des résultats que nous ne sommes pas en mesure d'atteindre par le biais du régime de sanctions. »
Cf https://groups.google.com/g/alerte-otan/c/Q-zjOACK2cA/m/_OUleedDAQAJ
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Pétrolier fantôme russe : deux membres d'équipage en garde à vue, des militaires français à bord
[« fantôme » = qui défie le contrôle occidental ]
Des militaires français sont montés à bord du pétrolier de la flotte fantôme russe "arraisonné samedi" au large du parc éolien de Saint-Nazaire, et deux membres d'équipage sont en garde à vue. Depuis Copenhague, Emmanuel Macron a évoqué des "fautes très importantes commises" par l'équipage, tout en restant prudent sur son éventuelle implication dans un récent survol de drones au Danemark.
FRANCE
24, 1er octobre
https://www.france24.com/fr/france/20251001-p%C3%A9trolier-stationn%C3%A9-large-parc-%C3%A9olien-saint-nazaire-enqu%C3%AAte-ouverte-survols-drones-danemark
Un pétrolier de la flotte fantôme russe, immobilisé au large de Saint-Nazaire et soupçonné d'être impliqué dans un survol de drones au Danemark, a commis des "fautes très importantes", a déclaré mercredi 1er octobre Emmanuel Macron, alors que la justice française a ouvert une enquête judiciaire à son encontre.
"Il y a eu des fautes très importantes qui ont été commises par cet équipage, qui justifient d'ailleurs que la procédure soit judiciarisée aujourd'hui", a réagi le président français, sans plus de détails, en marge d'un sommet européen à Copenhague.
À la suite d'un signalement de la Marine nationale, la justice a ouvert une enquête pour "défaut de justification de la nationalité du navire/pavillon" et "refus d'obtempérer", a indiqué de son côté à l'AFP le procureur de Brest, Stéphane Kellenberger.
Des militaires français à bord
Des militaires français sont montés à bord, ont constaté mercredi après-midi des journalistes de l'AFP ayant survolé le navire. En treillis et cagoulés, ils patrouillaient sur le pont du bateau. Deux membres d'équipage ont depuis été placés en garde à vue.
Le navire a été "arraisonné samedi dernier" et une "équipe de visite est montée à bord", a précisé une source militaire à l'AFP.
Baptisé "Pushpa" ou "Boracay", le navire de 244 mètres de long, battant pavillon du Bénin, est sous sanctions européennes pour son appartenance à la flotte fantôme russe, utilisée par Moscou pour contourner les sanctions occidentales contre ses ventes de pétrole.
Il est par ailleurs soupçonné d'être impliqué dans de récents survols de mystérieux drones qui ont perturbé le trafic aérien danois, selon le site spécialisé The Maritime Executive, selon qui le navire a pu servir de "plateforme de lancement" ou comme "leurre". Interrogé sur ce point, le président français a cependant appelé à rester "très prudent".
Ces survols ont mis le Danemark, qui accueille mercredi un sommet de l'Union européenne et jeudi un sommet européen élargi, sous forte pression, de même que l'Europe confrontée à des tensions croissantes avec la Russie.
Leur origine reste jusqu'à présent inconnue, mais les autorités danoises n'ont pas tardé à incriminer la Russie, déjà accusée d'être derrière l'incursion d'une vingtaine de drones dans le ciel polonais début septembre et de trois avions de combat dans l'espace aérien estonien quelques jours plus tard.
La Russie, un "acteur très agressif" selon Emmanuel Macron
La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a plaidé pour une "réponse très forte" de l'Europe face à la "guerre hybride" menée par la Russie, au coup d'envoi du sommet de l'UE à Copenhague.
"Toute personne qui viole l'espace aérien européen est susceptible d'avoir des représailles", a renchéri Emmanuel Macron. Il faut aussi "continuer de nous équiper" militairement au niveau européen, a martelé le président français, pointant "le besoin de systèmes de préalerte très efficaces" contre les drones.
"Nous sommes dans une confrontation avec la Russie qui, depuis plusieurs années, est un acteur très agressif (...) qui multiplie les attaques cyber, qui a lancé une guerre d'agression en Ukraine, qui utilise la menace nucléaire et qui, aujourd'hui, on le voit bien, provoque dans des espaces aériens", a ajouté le chef de l'État.
Parti du port de Primorsk, près de Saint-Pétersbourg (Russie), le 20 septembre, le pétrolier devait rejoindre Vadinar, dans le nord-ouest de l'Inde, un mois plus tard.
Mais il a étrangement fait un détour pour jeter l'ancre depuis plusieurs jours à proximité du parc éolien de Saint-Nazaire, selon le site Marine Traffic.
Construit en 2007, le pétrolier suspect a changé de nom et de pavillon à de nombreuses reprises, étant alternativement immatriculé au Gabon, aux îles Marshall ou en Mongolie, selon le site Opensanctions.org.
Outre l'Union européenne, il est sous sanctions du Canada, de la Suisse, de la Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni, selon la même source.
Le président français a estimé que cette flotte fantôme, entre "600 et 1 000 bateaux" selon lui, représente des "dizaines de milliards d'euros pour le budget de la Russie et finance selon nos évaluations collectives 40 % de l'effort de guerre russe".
07
OCT
VISIOCONFÉRENCE / OUVERT / 14:00–15:30

En partenariat avec



Visioconférence organisée par l’IRIS, dans le cadre de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques (OSFME). En partenariat avec la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) du ministère des Armées, Enerdata et Cassini Conseil.
D’un passé soviétique commun aux crises énergétiques conséquentes à l’effritement du Réseau Interconnecté d’Asie Central (RIAC), l’énergie est un enjeu majeur pour le Kazakhstan, le Turkménistan, l’Ouzbékistan, le Kirghizstan et le Tadjikistan. L’inégale répartition des abondantes ressources en énergies fossiles et en eau résultent en un mélange complexe de défis et d’opportunités énergétiques dans la région. Les pays d’Asie centrale cherchent donc à sécuriser leurs approvisionnements énergétiques, décarboner leurs économies et se placer sur le marché international tout en naviguant les risques d’instabilité politique et de dépendance à la Russie et la Chine.
Thomas Cattin, Doctorant en géopolitique et cartographe, Cassini Conseil
Frédéric Jeannin, Chercheur à l’IRIS au sein de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques (OSFME), co-responsable du programme Énergie et matières premières
Zachary Pennès, Assistant de recherche à l’IRIS pour l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques (OSFME)
Sami Ramdani, Chercheur à l’IRIS au sein de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques (OSFME) , co-responsable du programme Énergie et matières premières
Alexandre Roussel, Chercheur à l’IRIS au sein du programme Énergie et matières premières
Emmanuel Hache, Directeur scientifique de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques (OSFME) et directeur de recherche à l’IRIS

Nous suivre
Nouvelles du « fantôme », qui « avait commis des fautes très importantes » selon Macron :
Arraisonnement du pétrolier de la flotte fantôme russe : le bateau et son commandant ont repris la mer
https://france3-regions.franceinfo.fr/bretagne/finistere/brest/le-petrolier-de-la-flotte-fantome-russe-reprend-sa-route-vladimir-poutine-parle-d-un-acte-de-piraterie-3227021.html
Le pétrolier de la flotte fantôme russe "Boracay", arraisonné par les autorités françaises, a repris sa route vers le canal de Suez dans la nuit de jeudi à vendredi. Le commandant et son second ont été ramenés à bord à l'issue de la garde à vue. Pour Vladimir Poutine, l'arraisonnement du Boracay relève d'un acte de "piraterie". [c’est un acte de piraterie, objectivement]
L'arraisonnement de ce navire de la flotte fantôme russe témoigne de la volonté de Paris "d'accroître la pression sur la flotte fantôme parce que ça réduit clairement la capacité de la Russie à financer son effort de guerre" en Ukraine, a fait valoir jeudi Emmanuel Macron à Copenhague, où se tenait un sommet de chefs d'État et de gouvernement européens. [aveu intéressant, rien à voir avec « les fautes très importantes » donc]
Le chef de l'État français a, dans la foulée, annoncé une réunion "dans
les prochains jours" des chefs d'état-major, "en coordination avec
l'OTAN, dans le cadre de la Coalition des volontaires" des pays prêts à
apporter des garanties de sécurité à l'Ukraine, pour "bâtir des actions
communes". D'après le président français, le commerce pétrolier imputé à
cette flotte représente "plus de 30 milliards d'euros" pour le
budget de la Russie, et permet de financer "30 à 40% de son effort de
guerre" contre l'Ukraine.
Pour le président russe Vladimir Poutine, l'arraisonnement du Boracay relève en revanche de la "piraterie". "C'est de la piraterie. Car (...) le pétrolier a été arraisonné dans les eaux neutres, sans aucun fondement. Visiblement, ils cherchaient quelque chose, des marchandises militaires, des drones ou des choses comme ça. Mais il n'y a rien de ça là-bas", a-t-il déclaré depuis Sotchi, dans le sud-ouest de la Russie, tout en disant qu'il ne "sait pas dans quelle mesure il est lié à la Russie".
(...)
De : alert...@googlegroups.com
[mailto:alert...@googlegroups.com] De la part de Bud Blumenthal
Envoyé : jeudi 2 octobre 2025 12:39
À : Alerte Otan
Objet : [alerte-otan] Re: La France arraisonne un navire
transportant du pétrole russe au large de ses côtes
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L'UE cherche à renforcer ses pouvoirs pour arraisonner les navires de la flotte fantôme (sic) russe, selon un document
Le bloc envisage également de « cibler la fourniture d'un soutien logistique aux navires de la flotte fantôme », selon un document consulté par POLITICO.
Dans certains cas, ces navires sont soupçonnés d'être des rampes de lancement pour des drones russes. | Damien Meyer/AFP via Getty Images
Jacopo
Barigazzi, Politico, 19/10
https://www.politico.eu/article/eu-seeks-boost-powers-to-board-shadow-fleet-vessels-exclusive-document-sanctions-war/
L'UE cherche à renforcer les pouvoirs du bloc pour arraisonner les navires de la flotte fantôme russe à des fins d'inspection, selon un document préparé pour la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE lundi et consulté par POLITICO.
La question des navires transportant du pétrole russe sous différents pavillons pour échapper aux sanctions de l'UE a de vastes implications pour le bloc, car ces navires contribuent non seulement à stimuler l'économie de guerre de Moscou, mais « constituent également une menace pour l'environnement et la sécurité de la navigation », selon le document de cinq pages préparé par le Service européen pour l'action extérieure, le bras diplomatique de l'UE.
Les navires de la flotte fantôme constituent également un risque pour les infrastructures critiques et « peuvent être utilisés comme plateformes pour des attaques hybrides contre le territoire de l'UE », indique le document. Dans certains cas, ces navires sont soupçonnés d'être des rampes de lancement pour des drones russes utilisés pour reconnaître des sites occidentaux critiques et perturber les aéroports civils.
Selon le document du SEAE, celui-ci a lancé ce mois-ci une discussion au niveau technique sur la base d'un projet de déclaration de l'UE et de ses États membres visant à renforcer le cadre du droit international de la mer. Cet effort « fournirait aux États membres un outil supplémentaire pour renforcer l'efficacité des mesures d'application, notamment en fournissant une base juridique pour arraisonner les navires de la flotte fantôme », indique le document.
Le projet de déclaration propose « d'éventuels accords bilatéraux entre les États du pavillon et l'UE sur les abordages préautorisés à des fins d'inspection », écrit le SEAE dans le document.
L'objectif est de finaliser le projet de déclaration d'ici la fin novembre et de l'adopter lors de la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE.
Une fois la déclaration approuvée par les États membres, la haute représentante de l'UE, Kaja Kallas, « demandera l'autorisation du Conseil pour ouvrir des négociations en vue de conclure des accords bilatéraux avec les États du pavillon identifiés », selon le document.
Les États membres de l'UE « manifestent de plus en plus une nouvelle dynamique en faveur de mesures coercitives plus énergiques pour lutter contre la flotte fantôme », selon le document, qui cite l'exemple des soldats français qui, au début du mois, ont arraisonné un pétrolier, le Boracay, soupçonné de faire partie de la flotte fantôme russe, qui se trouvait au large des côtes danoises lorsque des drones non identifiés ont contraint plusieurs aéroports à fermer temporairement et qui a également mouillé au large de la France occidentale pendant quelques jours.
L'UE « pourrait soutenir les États membres dans leurs efforts s'ils acceptent de lui accorder le droit de négocier en leur nom des accords sur les abordages préautorisés à des fins d'inspection », indique le document.
L'UE est déjà en contact avec les États du pavillon et les États côtiers prioritaires qui fournissent ou permettent un soutien logistique et des services d'avitaillement à la flotte fantôme et, entre autres mesures, elle « vise également à mobiliser ses différents outils pour fournir un soutien et des incitations aux États du pavillon afin qu'ils désimmatriculent les navires sanctionnés », selon le document du SEAE.
Le Panama, le plus grand registre maritime, « a accepté de radier les navires sanctionnés par l'UE et a récemment décidé de cesser d'enregistrer les navires de plus de 15 ans », indique le SEAE dans le document.
En ce qui concerne les sanctions supplémentaires, l'UE « continuera à proposer l'ajout de navires et d'opérateurs de l'écosystème de la flotte fantôme, tels que les assureurs et les registres de pavillon », indique le document, s'appuyant sur les mesures déjà prises dans le cadre des sanctions actuelles.
Et « les mesures supplémentaires éventuelles pourraient inclure le ciblage de la fourniture d'un soutien logistique aux navires de la flotte fantôme, tel que l'avitaillement en carburant », précise le document.
De : 'Roland Marounek'
via Alerte Otan [mailto:alert...@googlegroups.com]
Envoyé : mercredi 1 octobre 2025 23:02
À : alert...@googlegroups.com
Objet : [SPAM] [alerte-otan] La France arraisonne un navire
transportant du p étrole russe au large de ses côtes
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