Mercredi 17 septembre 2025
Bonjour,
Le Temps fait le point aujourd’hui sur le dossier brûlant des F-35, avec un sondage exclusif. La crise de la Genève internationale ricoche sur
l’activité de l’aéroport, qui voit le nombre de ses passagers baisser. La pression était trop forte pour Paul Bulcke. Sous le feu des critiques, le président du conseil d’administration de Nestlé jette l’éponge. Dans le canton de Vaud, c’est une police lausannoise
en crise qui a appris le départ à la retraite de son commandant Olivier Botteron.
Votre Briefing rend aussi hommage à l’icône du cinéma Robert Redford, décédé hier à l’âge de 89 ans. Enfin, dégustez «Le Goût des choses», un petit traité d’agriculture locale et durable en terres vaudoises.
📍A la une: Deux tiers des Suisses ne veulent plus ajouter un centime pour le F-35
MIGUEL J. RODRIGUEZ CARRILLO / AFP
Sondage exclusif.
L’augmentation jusqu’à hauteur de 1,3 milliard de francs du prix d’achat des 36 F-35 est jugée «inacceptable» par deux tiers des Suisses (67%), selon un sondage réalisé par l’institut Ipsos à la demande
du Temps. Seuls 16% des sondés disent s’en accommoder. Les Suisses ne sont pas seulement opposés à payer plus pour cet avion, ils sont une majorité à déclarer vouloir y renoncer. Face à l’explosion
des coûts, 45% soutiennent un retrait de l’accord avec les Etats-Unis, 35% une réduction du nombre d’appareils, 13% le maintien de l’achat et 7% ne savent pas.
Découvrir le sondage
Pourquoi c’est important. Alors que la Suisse est confrontée à une nette hausse des coûts de l’avion de combat américain et que le Conseil
fédéral reconnaît ignorer le prix final de la commande, contrairement à la promesse d’un prix fixe annoncé lors du choix de l’appareil, cette enquête d’opinion est de nature à nourrir la réflexion du parlement. La défiance envers les autorités et le processus
de sélection, comme le révèlent ses résultats, est en effet considérable.
Retard. Un audit de l’équivalent américain du Contrôle fédéral des finances indiquait déjà que le programme du F-35 cumulait les retards
de production, les surcoûts et les problèmes de qualité. Armasuisse affirmait que les premiers avions seraient bien livrés en 2027. A quelques détails près.
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