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PARADOXE DE JEAN EISENSTAEDT

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Pentcho Valev

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Sep 17, 2014, 10:18:14 AM9/17/14
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Bien que la théorie de l'émission de Newton soit basée sur un postulat faux ("la vitesse de la lumière varie avec la vitesse de l'émetteur"), elle prédit correctement tous les effets lumineux. De plus, sa version finale développée à la fin du XVIIIème siècle est "infiniment plus intéressante - et plus utile pédagogiquement - que le long cheminement qu'a imposé l'éther" :

http://www.librairieduconquerant.com/9782020672924-avant-einstein-relativite-lumiere-gravitation-jean-eisenstaedt/
Jean Eisenstaedt, "Avant Einstein : Relativite, Lumiere, Gravitation". Le mot de l'éditeur: "Étrangement, personne n'est jamais vraiment allé voir ce que l'on en pensait «avant», avant Einstein, avant Poincaré, avant Maxwell. Pourtant, quelques savants austères et ignorés, John Michell, Robert Blair et d'autres encore, s'y sont intéressés, de très près. Newtoniens impénitents, ces «philosophes de la nature» ont tout simplement traité la lumière comme faite de vulgaires particules matérielles : des «corpuscules lumineux». Mais ce sont gens sérieux et ils se sont basés sur leurs Classiques, Galilée, Newton et ses Principia où déjà l'on trouve des idées intéressantes. À la fin du XVIIIe siècle, au siècle des Lumières (si bien nommé en l'occurrence !), en Angleterre, en Écosse, en Prusse et même à Paris, une véritable balistique de la lumière sous-tend silencieusement la théorie de l'émission, avatar de la théorie corpusculaire de la lumière de Newton. Lus à la lumière (!) des théories aujourd'hui acceptées, les résultats ne sont pas minces : Toute une préhistoire émerge ainsi ! Une physique des rapports entre la lumière, la relativité, la gravitation... De très nombreux tests, expériences et effets aujourd'hui bien connus, peuvent s'y lire. Il s'agit de rien moins que d'une cinématique classique (galiléo-newtonienne) de la lumière, cohérente avec le principe de relativité et donc comparable par anticipation avec la cinématique einsteinienne. Il y manque bien sûr - et ce n'est pas rien ! - l'étrange loi de composition des vitesses (qui ne s'ajoutent plus si simplement) de Lorentz et l'interprétation plus tardive de Minkowski, qu'Einstein lui-même eut bien du mal à accepter. On y trouve aussi l'effet Doppler-Fizeau, découvert avec toutes ses conséquences, soixante ans avant la publication de son soi-disant inventeur ; les corps obscurs, ancêtres des trous noirs ; la déviation des rayons lumineux soumis à la gravité d'une étoile, et pour faire bonne mesure, l'effet « Einstein » de décalage des raies spectrales dans un champ de gravitation..."

http://culture.univ-lille1.fr/fileadmin/lna/lna40.pdf
Jean Eisenstaedt: "Einstein n'a pas pris le chemin, totalement oublié, de Michell, de Blair, des Principia en somme. Le contexte de découverte de la relativité ignorera le XVIIIème siècle et ses racines historiques plongent au coeur du XIXème siècle. Arago, Fresnel, Fizeau, Maxwell, Mascart, Michelson, Poincaré, Lorentz en furent les principaux acteurs et l'optique ondulatoire le cadre dans lequel ces questions sont posées. Pourtant, au plan des structures physiques, l'optique relativiste des corps en mouvement de cette fin du XVIIIème est infiniment plus intéressante - et plus utile pédagogiquement - que le long cheminement qu'a imposé l'éther."

Comment peut-on résoudre le paradoxe? Le postulat sur lequel la théorie de l'émission est basée - "la vitesse de la lumière varie avec la vitesse de l'émetteur" - est-il vraiment faux?

Pentcho Valev

Pentcho Valev

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Sep 19, 2014, 8:33:57 AM9/19/14
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Jean-Marc Lévy-Leblond lui aussi veut profiter de la théorie de l'émission de Newton:

http://www.larecherche.fr/content/recherche/article?id=10745
Jean-Marc Lévy-Leblond: "Un siècle après son émergence, la théorie de la relativité est encore bien mal comprise - et pas seulement par les profanes ! Le vocable même qui la désigne (« relativité ») est fort inadéquat. Ses énoncés courants abondent en maladresses sémantiques, et donc en confusions épistémologiques. Paradoxe majeur, cette théorie, présentée comme un sommet de la modernité scientifique, garde de nombreux traits primitifs. Or, de récentes recherches montrent éloquemment qu'un sérieux approfondissement de ses concepts et de ses formulations peut résulter du retour à ses origines, avant même Einstein. Déjà le principe de relativité se comprend mieux si on le détache de la forme nouvelle qu'il prit après Lorentz, Poincaré et Einstein, pour le ressourcer chez Galilée et Descartes. Mais surtout, l'examen de nombreux travaux des XVIIe et XVIIIe siècles, injustement oubliés, met en évidence une théorie particulaire de la lumière, en germe dans la physique newtonienne, qui ouvre des voies d'approche négligées vers la théorie moderne. Ces considérations contrebalancent utilement le point de vue ondulatoire traditionnel, et allègent ses difficultés."

Lévy-Leblond ne voit aucun danger - même si la vitesse de la lumière est variable, comme le prédisait la théorie de l'émission, il continuera à chanter, en anglais, "Divine Einstein", "Yes we all believe in relativity, relativity, relativity" et "That's the way ahah ahah we like it, ahah ahah":

http://o.castera.free.fr/pdf/Chronogeometrie.pdf
Jean-Marc Lévy-Leblond "De la relativité à la chronogéométrie ou: Pour en finir avec le "second postulat" et autres fossiles": "D'autre part, nous savons aujourd'hui que l'invariance de la vitesse de la lumière est une conséquence de la nullité de la masse du photon. Mais, empiriquement, cette masse, aussi faible soit son actuelle borne supérieure expérimentale, ne peut et ne pourra jamais être considérée avec certitude comme rigoureusement nulle. Il se pourrait même que de futures mesures mettent en évidence une masse infime, mais non-nulle, du photon ; la lumière alors n'irait plus à la "vitesse de la lumière", ou, plus précisément, la vitesse de la lumière, désormais variable, ne s'identifierait plus à la vitesse limite invariante. Les procédures opérationnelles mises en jeu par le "second postulat" deviendraient caduques ipso facto. La théorie elle-même en serait-elle invalidée ? Heureusement, il n'en est rien..."

https://www.youtube.com/watch?v=9lE-I2I4i00
DIVINE EINSTEIN. "No-one's as dee-vine as Albert Einstein not Maxwell, Curie, or Bohr! His fame went glo-bell, he won the Nobel - He should have been given four! No-one's as dee-vine as Albert Einstein, Professor with brains galore! No-one could outshine Professor Einstein! He gave us special relativity, That's always made him a hero to me! No-one's as dee-vine as Albert Einstein, Professor in overdrive!"

http://www.youtube.com/watch?v=5PkLLXhONvQ
"We all believe in relativity, relativity, relativity. Yes we all believe in relativity, relativity, relativity. Everything is relative, even simultaneity, and soon Einstein's become a de facto physics deity. 'cos we all believe in relativity, relativity, relativity. We all believe in relativity, relativity, relativity. Yes we all believe in relativity, relativity, relativity."

http://www.youtube.com/watch?v=vEyfr10lgNw
"That's the way ahah ahah we like it, ahah ahah!"

Pentcho Valev
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