Appel à contribution
Justice et politique dans le Maghreb post-révoltes arabes
Réforme, Institutions, Réconciliation
Colloque international organisé par l’IRMC et la Fondation Konrad Adenauer à Tunis les 21 et 22 avril 2017
Coordination scientifique
Eric Gobe
Calendrier
Date limite pour l’envoi des propositions : 15 février 2017
Modalités de soumission
Veuillez envoyer un résumé d’une à deux pages en anglais ou en français, accompagné d’un titre, de votre affiliation universitaire, ainsi que de vos coordonnées. Merci de transmettre votre résumé, avant le 15 février 2017, aux adresses suivantes : jbhe...@gmail.com ; go...@mmsh.univ-aix.fr
Les propositions de communications préciseront l’axe auquel elles se rattachent.
Critère de sélection : pertinence de la proposition par rapport à la démarche du colloque
Résumé de l'argumentaire
Après avoir été l’espace de l’exception autoritaire, le monde arabe est devenu, au premier semestre de 2011, celui des « révolutions ». Au leitmotiv de l’incapacité congénitale des pays arabes d’accéder aux délices démocratiques a succédé le discours sur les « printemps arabes » et l’effet de domino supposé de la « révolution tunisienne » qui, le 14 janvier 2011, avait chassé son « dictateur ». Aujourd’hui le bilan est maigre : la plupart des régimes autoritaires sont largement parvenus à museler les mouvements de protestation, Seule la Tunisie semble surnager et être engagée dans un processus de transition pactée entre les différents acteurs politiques. Dans une telle configuration, il s’agira de s’interroger sur les modalités du déploiement des relations entre la justice et le pouvoir politique ces dernières années en Algérie, au Maroc et en Tunisie, autrement dit dans des pays du Maghreb connaissant des dynamiques politiques divergentes. Pour analyser la recomposition et/ou la reproduction des rapports entre justice et politique, ce programme de recherche, s’articule autour de trois axes :
1) le premier analyse les logiques politiques qui sous-tendent la thématique réformatrice de la justice ;
2) le deuxième se focalise sur le positionnement des professions juridiques dans le fonctionnement de la justice au cours de ces dernières années ;
3) le troisième axe s’intéresse aux procès consécutifs à la chute d’un régime autoritaire, ainsi qu’à la justice dite transitionnelle en se centrant sur les ambigüités politiques véhiculées par la mise en œuvre d’une « justice de réconciliation » au Maghreb.