Propagande … quand tu nous tiens! A l’intérieur du gouvernement invisible: Guerre, Propagande, Clinton & Trump / L’échec de la démocratie ... - SUP n° 3 à la lettre d'info de FC du 30/10/16

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Marc Jutier

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Nov 4, 2016, 9:19:14 AM11/4/16
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A l’intérieur du gouvernement invisible: Guerre, Propagande, Clinton & Trump

John PILGER


Supplément n° 3 à la lettre d'info de Fraternité Citoyenne du 30/10/16


Le journaliste américain, Edward Bernays, est souvent présenté comme l’inventeur de la propagande moderne.

Neveu de Sigmund Freud, le pionnier de la psychanalyse, Bernays a inventé le terme « relations publiques » comme un euphémisme pour désigner les manipulations et les tromperies.

En 1929, il a persuadé les féministes de promouvoir les cigarettes pour les femmes en fumant lors d’une parade à New York – un comportement considéré à l’époque comme saugrenu. Une féministe, Ruth Booth, a déclaré, « Femmes ! Allumez un nouveau flambeau de la liberté ! Luttez contre un autre tabou sexiste ! »

L’influence de Bernays s’étendait bien au-delà de la publicité. Son plus grand succès a été de convaincre le public américain de se joindre à la grande tuerie de la Première Guerre mondiale. Le secret, disait-il, était « de fabriquer le consentement » des personnes afin de les « contrôler et orienter selon notre volonté et à leur insu ».

Il décrivait cela comme « le véritable pouvoir de décision dans notre société » et l’appelait le « gouvernement invisible ».

Aujourd’hui, le gouvernement invisible n’a jamais été aussi puissant et aussi peu compris. Dans toute ma carrière de journaliste et de cinéaste, je n’ai jamais connu de propagande aussi influente sur nos vies que celle qui sévit aujourd’hui, et qui soit aussi peu contestée.

Imaginez deux villes. Les deux sont en état de siège par les forces gouvernementales de ces pays. Les deux villes sont occupées par des fanatiques, qui commettent des atrocités, comme la décapitation.

Mais il y a une différence essentielle. Dans une des deux villes, les journalistes occidentaux embarqués avec les soldats gouvernementaux décrivent ces derniers comme des libérateurs et annoncent avec enthousiasme leurs batailles et leurs frappes aériennes. Il y a des photos en première page de ces soldats héroïques faisant le V de la victoire. Il est très peu fait mention des victimes civiles.

Dans la deuxième ville – dans un pays voisin – il se passe presque exactement la même chose. Les forces gouvernementales assiègent une ville contrôlée par la même trempe de fanatiques.

La différence est que ces fanatiques sont soutenus, équipés et armés par « nous » - par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Ils ont même un centre de médias financé par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.

Une autre différence est que les soldats gouvernementaux qui assiègent cette ville sont les méchants, condamnés pour avoir agressé et bombardé la ville - ce qui est exactement ce que les bons soldats font dans la première ville.

Déroutant ? Pas vraiment. Tel est le double standard de base qui est l’essence même de la propagande. Je parle, bien sûr, du siège actuel de la ville de Mossoul par les forces gouvernementales irakiennes, soutenues par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne et le siège d’Alep par les forces gouvernementales de la Syrie, soutenues par la Russie. L’un est bon ; l’autre est mauvais.

Ce qui est rarement signalé est que les deux villes ne seraient pas occupées par des fanatiques et ravagées par la guerre si la Grande-Bretagne et les États-Unis n’avaient pas envahi l’Irak en 2003. Cette entreprise criminelle fut lancée sur la base de mensonges étonnamment semblables à la propagande qui déforme maintenant notre compréhension de la guerre en Syrie.

Sans ce battement de tambour de propagande déguisé en informations, les monstrueux Daesh, Al-Qaida, al-Nusra et tout le reste de ces bandes de djihadistes pourraient ne pas exister, et le peuple syrien ne serait pas en train de se battre pour sa survie.

Certains se souviendront peut-être de tous ces journalistes de la BBC qui en 2003 défilaient devant les caméras pour nous expliquer que l’initiative de Blair était « justifiée » pour ce qui allait devenir le crime du siècle. Les chaînes de télévision US fournissaient les mêmes justifications pour George W. Bush. Fox Newsinvita Henry Kissinger pour disserter sur les mensonges de Colin Powell.

La même année, peu après l’invasion, j’ai filmé une interview à Washington de Charles Lewis, le célèbre journaliste d’investigation. Je lui ai demandé, « Qu’est-ce qui se serait passé si les médias les plus libres du monde avaient sérieusement remis en question ce qui s’est avéré être une propagande grossière ? »

Il a répondu que si les journalistes avaient fait leur travail, « il y a de très fortes chances qui nous ne serions pas entrés en guerre contre Irak. »

Ce fut une déclaration choquante, et confirmée par d’autres journalistes célèbres à qui j’ai posé la même question - Dan Rather de CBS, David Rose du Observer et des journalistes et producteurs de la BBC, qui souhaitaient rester anonymes.

En d’autres mots, si les journalistes avaient fait leur travail, s’ils avaient contesté et enquêté sur la propagande au lieu de l’amplifier, des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants seraient encore en vie aujourd’hui, et il n’y aurait pas de Daesh et aucun siège à Alep ou à Mossoul.

Il y aurait eu aucune atrocité dans le métro de Londres le 7 Juillet 2005. Il n’y aurait eu aucune fuite de millions de réfugiés ; il n’y aurait pas de camps misérables.

Lorsque l’atrocité terroriste a eu lieu à Paris, au mois de novembre dernier, le président François Hollande a immédiatement envoyé des avions pour bombarder la Syrie - et plus de terrorisme a suivi, de façon prévisible, produit par la grandiloquence de Hollande sur la France « en guerre » et « ne montrant aucune pitié ». Que la violence de l’État et la violence djihadiste s’alimentent mutuellement est une réalité qu’aucun dirigeant national n’a le courage d’aborder.

« Lorsque la vérité est remplacée par le silence », a déclaré le dissident soviétique Yevtushenko, « le silence devient un mensonge ».

L’attaque contre l’Irak, l’attaque contre la Libye, l’attaque contre la Syrie ont eu lieu parce que les dirigeants de chacun de ces pays n’étaient pas des marionnettes de l’Occident. Le bilan en matière de droits de l’homme d’un Saddam ou d’un Kadhafi est hors de propos. Ils ont désobéi aux ordres et n’ont pas abandonné le contrôle de leur pays.

Le même sort attendait Slobodan Milosevic une fois qu’il avait refusé de signer un « accord » qui exigeait l’occupation de la Serbie et sa conversion à une économie de marché. Son peuple fut bombardé, et il fut poursuivi à La Haye. Une telle indépendance est intolérable.

Comme WikLeaks l’a révélé, ce ne fut que lorsque le dirigeant syrien Bashar al-Assad rejeta en 2009 un projet d’oléoduc qui devait traverser son pays en provenance du Qatar vers l’Europe, qu’il a été attaqué.

A partir de ce moment, la CIA a prévu de détruire le gouvernement de la Syrie avec les fanatiques jihadistes - les mêmes fanatiques qui tiennent actuellement en otage les habitants de Mossoul et des quartiers est d’Alep.

Pourquoi les médias n’en parlent pas ? L’ancien fonctionnaire du Ministère des Affaires étrangères britannique, Carne Ross, qui était responsable des sanctions opérationnelles contre l’Irak, m’a dit : « Nous fournissions aux journalistes des bribes d’informations soigneusement triées, ou nous les tenions à l’écart. Voilà comment ça fonctionnait. ».

L’allié médiéval de l’Occident, l’Arabie Saoudite - à laquelle les Etats-Unis et la Grande-Bretagne vendent des milliards de dollars d’armement - est en ce moment en train de détruire le Yémen, un pays si pauvre que, dans le meilleur des cas, la moitié des enfants souffrent de malnutrition.

Cherchez sur YouTube et vous verrez le genre de bombes massives - "nos" bombes - que les Saoudiens utilisent contre des villages de terre battue, et contre les mariages et les funérailles.

Les explosions ressemblent à de petites bombes atomiques. Ceux qui pilotent ces bombes depuis l’Arabie Saoudite travaillent côte à côte avec des officiers britanniques. Vous n’en entendrez pas parler dans les journaux télévisés du soir.

La propagande est plus efficace lorsque notre consentement est fabriqué par l’élite éduquée - Oxford, Cambridge, Harvard, Columbia - qui fait carrière à la BBC, au Guardian, New York Times, Washington Post.

Ces médias sont réputés pour être progressistes. Ils se présentent comme des gens éclairés, des tribuns progressistes de la morale ambiante. Ils sont anti-racistes, pro-féministes et pro-LGBT.

Et ils adorent la guerre.

En même temps qu’ils défendent le féminisme, ils soutiennent les guerres rapaces qui nient les droits d’innombrables femmes, dont le droit à la vie.

En 2011, la Libye, un Etat moderne, fut détruite sous prétexte que Mouammar Kadhafi était sur le point de commettre un génocide contre son propre peuple. L’information tournait en boucle ; mais il n’y avait aucune preuve. C’était un mensonge.

En réalité, la Grande-Bretagne, l’Europe et les États-Unis voulaient ce qu’ils aiment à appeler un « changement de régime » en Libye, le plus grand producteur de pétrole en Afrique. L’influence de Kadhafi sur le continent et, surtout, son indépendance était intolérable.

Il a donc été assassiné avec un couteau dans son arrière par des fanatiques, soutenus par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France. Devant une caméra, Hillary Clinton a applaudi sa mort horrible en déclarant, « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort ! »

La destruction de la Libye fut un triomphe médiatique. Tandis que l’on battait les tambours de guerre, Jonathan Freedland écrivait dans le Guardian : « Bien que les risques soient bien réels, le cas d’une intervention reste forte. »

Intervention. Un mot poli, bénin, très « Guardian », dont la signification réelle, pour la Libye, fut la mort et la destruction.

Selon ses propres dossiers, l’OTAN a lancé 9.700 « frappes aériennes » contre la Libye, dont plus d’un tiers étaient destinées à des cibles civiles. Elles comprenaient des missiles avec des ogives d’uranium. Regardez les photos des décombres à Misurata et à Syrte, et les fosses communes identifiées par la Croix-Rouge. Le rapport de l’Unicef ​​sur les enfants tués dit, « la plupart [d’entre eux] avaient moins de dix ans. » Comme conséquence directe, Syrte est devenue la capitale de l’Etat Islamique.

L’Ukraine est un autre triomphe médiatique. Des journaux libéraux respectables tels que le New York Times, le Washington Post et le Guardian, et les diffuseurs traditionnels tels que la BBC, NBC, CBS et CNN ont joué un rôle crucial dans le conditionnement de leurs téléspectateurs pour accepter une nouvelle et dangereuse guerre froide.

Tous ont déformé les événements en Ukraine pour en faire un acte maléfique de la Russie, alors qu’en réalité, le coup d’Etat en Ukraine en 2014 fut le travail des États-Unis, aidés par l’Allemagne et de l’OTAN.

Cette inversion de la réalité est tellement omniprésente que les menaces militaires de Washington envers la Russie sont passées sous silence ; tout est occulté par une campagne de dénigrement et de peur du genre de celui que j’ai connu pendant la première guerre froide. Une fois de plus, les Russkoffs viennent nous chercher des poux, dirigés par un nouveau Staline, que The Economist dépeint comme le diable.

L’occultation de la vérité sur l’Ukraine est une des opérations de censure les plus complètes que j’ai jamais vue. Les fascistes qui ont conçu le coup d’Etat à Kiev sont de la même trempe que ceux qui ont soutenu l’invasion nazie de l’Union soviétique en 1941. Alors que l’on se répand sur les craintes d’une montée de l’antisémitisme fasciste en Europe, aucun dirigeant ne mentionne les fascistes en Ukraine - sauf Vladimir Poutine, mais lui ne compte pas.

Beaucoup dans les médias occidentaux ont travaillé dur pour présenter la population russophone ethnique de l’Ukraine comme des étrangers dans leur propre pays, comme des agents de Moscou, presque jamais comme des Ukrainiens qui cherchent une fédération en Ukraine et, en tant que citoyens ukrainiens, qui résistent à un coup d’Etat orchestré depuis l’étranger contre leur gouvernement élu.

Chez les bellicistes règne pratiquement le même état d’excitation que lors d’une réunion de classe. Le batteurs de tambour du Washington Post qui incitent à la guerre contre la Russie sont les mêmes qui publiaient les mensonges sur les armes de destructions massive de Saddam Hussein.

Pour la plupart d’entre nous, la campagne présidentielle US est un spectacle de monstres, où Donald Trump tient le rôle du grand méchant. Mais Trump est détesté par ceux qui détiennent le pouvoir aux États-Unis pour des raisons qui ont peu à voir avec son comportement odieux et ses opinions. Pour le gouvernement invisible à Washington, le Trump imprévisible est un obstacle au projet de l’Amérique pour le 21e siècle, qui est de maintenir la domination des États-Unis et de soumettre la Russie, et, si possible, la Chine.

Pour les militaristes à Washington, le vrai problème avec Trump est que, dans ses moments de lucidité, il ne semble pas vouloir une guerre avec la Russie ; il veut parler avec le président russe, pas le combattre ; il dit qu’il veut parler avec le président de la Chine.

Dans le premier débat avec Hillary Clinton, Trump a promis de ne pas être le premier à utiliser des armes nucléaires dans un conflit. Il a dit : « Je ne voudrais certainement pas effectuer la première frappe. Une fois l’option nucléaire prise, c’est fini. » Les médias n’en ont pas parlé.

Le pensait-il réellement ? Qui sait ? Il se contredit souvent. Mais ce qui est clair, c’est que Trump est considéré comme une grave menace pour le statu quo entretenu par le vaste appareil de sécurité nationale qui opère aux États-Unis, quel que soit l’occupant de la Maison Blanche.

La CIA veut le voir battu. Le Pentagone veut le voir battu. Les médias veulent le voir battu. Même son propre parti veut le voir battu. Il représente une menace pour les dirigeants du monde - contrairement à Clinton, qui n’a laissé aucun doute qu’elle était prête à aller en guerre contre la Russie et la Chine, deux pays qui possèdent des armes nucléaires.

Clinton a la forme, comme elle s’en vante souvent. En effet, elle n’a plus rien à prouver. En tant que sénatrice, elle a soutenu le bain de sang en Irak. Quand s’est présentée contre Obama en 2008, elle a menacé de « totalement détruire » l’Iran. En tant que secrétaire d’Etat, elle a comploté dans la destruction des gouvernements de la Libye et du Honduras et mis en branle la provocation de la Chine.

Elle a promis de soutenir une zone d’exclusion aérienne en Syrie - une provocation directe d’une guerre avec la Russie. Clinton pourrait bien devenir le président le plus dangereux des États-Unis de mon vivant – un titre pour lequel la concurrence est rude.

Sans la moindre preuve, elle a accusé la Russie de soutenir Trump et d’avoir piraté ses e-mails. Publiés par WikiLeaks, ces e-mails nous révèlent que ce que dit Clinton en privé, dans ses discours aux riches et puissants, est le contraire de ce qu’elle dit en public.

Voilà pourquoi il est si important de faire taire et de menacer Julian Assange. En tant que dirigeant de WikiLeaks, Julian Assange connaît la vérité. Et permettez-moi de rassurer tous ceux qui sont préoccupés, il va bien, et WikiLeaks tourne à plein régime.

Aujourd’hui, la plus grande accumulation de forces dirigées par les Etats-Unis depuis la Seconde Guerre mondiale est en route - dans le Caucase et l’Europe orientale, à la frontière avec la Russie, et en Asie et dans le Pacifique, où la Chine est la cible.

Gardez cela à l’esprit lorsque le cirque de l’élection présidentielle atteindra son apogée le 8 Novembre, Si Clinton gagne, un chœur des commentateurs écervelés célébrera son couronnement comme un grand pas en avant pour les femmes. Aucun ne mentionnera les victimes de Clinton : les femmes syriennes, les femmes irakiennes, les femmes libyennes. Aucun ne mentionnera les exercices de défense civile menées en Russie. Aucun ne rappellera « les flambeaux de la liberté » d’Edward Bernays.

Un jour, le porte-parole chargé des relations avec la presse de George Bush a qualifié les médias de « facilitateurs complices ».

Venant d’un haut fonctionnaire d’une administration dont les mensonges, permis par les médias, ont provoqué tant de souffrances, cette description est un avertissement de l’histoire.

En 1946, le procureur du Tribunal de Nuremberg a déclaré au sujet des médias allemands : « Avant chaque agression majeure, ils lançaient une campagne de presse calculée pour affaiblir leurs victimes et préparer psychologiquement le peuple allemand pour une attaque. Dans le système de propagande, la presse quotidienne et la radio étaient les armes les plus importantes. »

John Pilger Follow John Pilger on twitter @johnpilger

Source : http://johnpilger.com/articles/inside-the-invisible-government-war-propaganda-clinton-trump


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Demande de parrainage pour la Primaire Citoyenne organisée par la Belle Alliance Populaire

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L’échec de la démocratie: comment les oligarques planifient de voler l’élection.

Article original de Paul Craig Roberts, publié le 28 octobre 2016 sur le site paulcraigroberts.org

- versouvaton.blogspot.fr/2016/11/lechec-de-la-democratie-comment-les.html

[...]

Qui sont les oligarques ?

  • Wall Street et les méga-banques trop grandes pour faire faillite et leur agent de la Réserve fédérale, un organisme fédéral qui a préféré sauver cinq banques plutôt que des millions de propriétaires américains en difficulté. C’est la Réserve fédérale qui a permis qu’ils soient jetés dans les toilettes. Afin de sauver les bilans des méga-banques de leur comportement irresponsable, la Fed a nié aux retraités le droit de gagner tout intérêt sur leur épargne pendant huit ans, ce qui oblige les personnes âgées à puiser dans leurs économies, laissant leurs héritiers, qui ont été mis au chômage par des entreprises délocalisant leurs emplois, sans le sou.

  • Le complexe militaro-industriel qui a dépensé des milliards de l’argent des contribuables pendant quinze ans de guerres gratuites entièrement fondées sur des mensonges pour les enrichir eux-mêmes et garder leur pouvoir.

  • Les néo-conservateurs dont l’idéologie folle d’une hégémonie mondiale américaine enfonce le peuple américain dans un conflit militaire avec la Russie et la Chine.

  • Les corporations américaines mondiales qui ont envoyé des emplois américains en Chine et en Inde et ailleurs, afin d’enrichir le 1% avec des bénéfices plus élevés en jouant sur les coûts de main-d’œuvre.

  • L’agro-business (Monsanto & Cie), les sociétés qui empoisonnent le sol, l’eau, les océans et notre nourriture avec leurs OGM, herbicides, pesticides et engrais chimiques, tout en tuant les abeilles qui pollinisent les cultures.

  • Les industries extractives autour des énergies fossiles, utilisant les mines, la fracturation hydraulique et la déforestation, qui maximisent leurs profits en détruisant l’environnement et l’approvisionnement en eau.

  • Le lobby israélien qui contrôle la politique américaine au Moyen-Orient et a commis un génocide contre les Palestiniens tout comme les États-Unis ont commis un génocide contre les Américains indigènes. Israël utilise les États-Unis pour éliminer les pays souverains qui se dressent sur son chemin.

Ce qui me convainc que l’oligarchie entend voler l’élection, c’est la grande différence entre les rapports des presstitués et les faits sur le terrain.

[…]

Pour affiner l’explication, quand l’élection sera volée, ceux qui contesteront l’élection volée seront sans relais dans les médias. Tous les rapports des médias vont dire que ce fut une victoire par défaut de Hillary pour fuir la haine anti-immigrants et la misogynie de Trump.

Et l’opinion progressiste et libérale sera soulagée et pas sur ses gardes alors que Hillary nous emmènera vers une guerre nucléaire.

Le fait que l’oligarchie entende voler l’élection du peuple américain est vérifiée par le comportement officiellement signalé des machines à voter dans un vote anticipé au Texas. Les presstitués ont déclaré que Hillary est tellement favorite que même les républicains du Texas sont d’accord pour laisser l’élection être truquée.

Si tel est le cas, pourquoi était-il nécessaire de programmer les machines de vote pour changer les votes Trump en votes Hillary ? Les électeurs qui ont noté qu’ils ont voté Trump, mais dont le vote a été enregistré Hillary se sont plaints. Les responsables des élections, clamant à l’incident technique (qui se produit toujours dans le même sens), a changé de système pour des bulletins de vote en papier. Mais qui va les compter ? Aucun «pépin» n’a transformé un vote Hillary en vote Trump, seuls les votes Trump se changent en votes Hillary.

Le film le plus brillant de notre époque était The Matrix. Ce film a montré la vie des Américains manipulés par une fausse réalité. Comme dans la vraie Amérique, il y a une prise de conscience insuffisante et pas de Neo, sauf peut-être Donald Trump, pour contester le système. Toute ma vie, j’ai essayé d’amener les Américains de tous bords, universitaires, chercheurs, journalistes, républicains, démocrates, droite, gauche, représentants des États-Unis, sénateurs américains, présidents, moghols des corporations, Américains aux cerveaux délavés et les étrangers, a sortir de la fausse réalité dans laquelle ils vivent.

Aux États-Unis, aujourd’hui, une élection présidentielle critique est en cours dans laquelle pas une seule question importante n’est évoquée par Hillary et les presstitués. C’est un échec total. La démocratie, qui était l’espoir du monde, a totalement échoué aux États-Unis d’Amérique. Trump a raison. Le peuple américain doit rétablir la responsabilité du gouvernement envers le peuple.

Paul Craig Roberts

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La France s'oppose à l'adoption par l'ONU d'une résolution d'interdiction des armes nucléaires

Bravo monsieur le Président!

Désormais, les États non nucléaires, en très grande majorité, s'apprêtent à accroître leur pression sur les puissances nucléaires en se saisissant de l'agenda du désarmement. Paul Quilès Ancien Ministre de la défense et président de IDN, Initiatives pour le Désarmement Nucléaire - huffingtonpost.fr/paulquilas/intediction-armes-nucleaires-onu/

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INSIDE THE INVISIBLE GOVERNMENT: WAR, PROPAGANDA, CLINTON & TRUMP

The American journalist, Edward Bernays, is often described as the man who invented modern propaganda.

The nephew of Sigmund Freud, the pioneer of psycho-analysis, it was Bernays who coined the term "public relations" as a euphemism for spin and its deceptions.

In 1929, he persuaded feminists to promote cigarettes for women by smoking in the New York Easter Parade - behaviour then considered outlandish. One feminist, Ruth Booth, declared, "Women! Light another torch of freedom! Fight another sex taboo!"

Bernays' influence extended far beyond advertising. His greatest success was his role in convincing the American public to join the slaughter of the First World War.  The secret, he said, was "engineering the consent" of people in order to "control and regiment [them] according to our will without their knowing about it".



He described this as "the true ruling power in our society" and called it an "invisible government".

Today, the invisible government has never been more powerful and less understood. In my career as a journalist and film-maker, I have never known propaganda to insinuate our lives and as it does now and to go unchallenged.



Imagine two cities. Both are under siege by the forces of the government of that country. Both cities are occupied by fanatics, who commit terrible atrocities, such as beheading people.

But there is a vital difference. In one siege, the government soldiers are described as liberators by Western reporters embedded with them, who enthusiastically report their battles and air strikes. There are front page pictures of these heroic soldiers giving a V-sign for victory. There is scant mention of civilian casualties.



In the second city - in another country nearby - almost exactly the same is happening. Government forces are laying siege to a city controlled by the same breed of fanatics.

The difference is that these fanatics are supported, supplied and armed by "us" - by the United States and Britain. They even have a media centre that is funded by Britain and America.

Another difference is that the government soldiers laying siege to this city are the bad guys, condemned for assaulting and bombing the city - which is exactly what the good soldiers do in the first city.



Confusing? Not really. Such is the basic double standard that is the essence of propaganda. I am referring, of course, to the current siege of the city of Mosul by the government forces of Iraq, who are backed by the United States and Britain and to the siege of Aleppo by the government forces of Syria, backed by Russia. One is good; the other is bad.



What is seldom reported is that both cities would not be occupied by fanatics and ravaged by war if Britain and the United States had not invaded Iraq in 2003. That criminal enterprise was launched on lies strikingly similar to the propaganda that now distorts our understanding of the civil war in Syria.

Without this drumbeat of propaganda dressed up as news, the monstrous ISIS and Al-Qaida and al-Nusra and the rest of the jihadist gang might not exist, and the people of Syria might not be fighting for their lives today.



Some may remember in 2003 a succession of BBC reporters turning to the camera and telling us that Blair was "vindicated" for what turned out to be the crime of the century. The US television networks produced the same validation for George W. Bush. Fox News brought on Henry Kissinger to effuse over Colin Powell's fabrications.



The same year, soon after the invasion, I filmed an interview in Washington with Charles Lewis, the renowned American investigative journalist. I asked him, "What would have happened if the freest media in the world had seriously challenged what turned out to be crude propaganda?"



He replied that if journalists had done their job, "there is a very, very good chance we would not have gone to war in Iraq".



It was a shocking statement, and one supported by other famous journalists to whom I put the same question -- Dan Rather of CBS, David Rose of the Observer and journalists and producers in the BBC, who wished to remain anonymous.



In other words, had journalists done their job, had they challenged and investigated the propaganda instead of amplifying it, hundreds of thousands of men, women and children would be alive today, and there would be no ISIS and no siege of Aleppo or Mosul.



There would have been no atrocity on the London Underground on 7th July 2005.  There would have been no flight of millions of refugees; there would be no miserable camps.



When the terrorist atrocity happened in Paris last November, President Francoise Hollande immediately sent planes to bomb Syria - and more terrorism followed, predictably, the product of Hollande's bombast about France being "at war" and "showing no mercy". That state violence and jihadist violence feed off each other is the truth that no national leader has the courage to speak.



"When the truth is replaced by silence," said the Soviet dissident Yevtushenko, "the silence is a lie."



The attack on Iraq, the attack on Libya, the attack on Syria happened because the leader in each of these countries was not a puppet of the West. The human rights record of a Saddam or a Gaddafi was irrelevant. They did not obey orders and surrender control of their country.



The same fate awaited Slobodan Milosevic once he had refused to sign an "agreement" that demanded the occupation of Serbia and its conversion to a market economy. His people were bombed, and he was prosecuted in The Hague. Independence of this kind is intolerable.



As WikLeaks has revealed, it was only when the Syrian leader Bashar al-Assad in 2009 rejected an oil pipeline, running through his country from Qatar to Europe, that he was attacked.



From that moment, the CIA planned to destroy the government of Syria with jihadist fanatics - the same fanatics currently holding the people of Mosul and eastern Aleppo hostage.



Why is this not news? The former British Foreign Office official Carne Ross, who was responsible for operating sanctions against Iraq, told me: "We would feed journalists factoids of sanitised intelligence, or we would freeze them out. That is how it worked."



The West's medieval client, Saudi Arabia - to which the US and Britain sell billions of dollars' worth of arms - is at present destroying Yemen, a country so poor that in the best of times, half the children are malnourished.



Look on YouTube and you will see the kind of massive bombs - "our" bombs - that the Saudis use against dirt-poor villages, and against weddings, and funerals.



The explosions look like small atomic bombs. The bomb aimers in Saudi Arabia work side-by-side with British officers. This fact is not on the evening news.



Propaganda is most effective when our consent is engineered by those with a fine education - Oxford, Cambridge, Harvard, Columbia -- and with careers on the BBC, the Guardian, the New York Times, the Washington Post.



These organisations are known as the liberal media. They present themselves as enlightened, progressive tribunes of the moral zeitgeist. They are anti-racist, pro-feminist and pro-LGBT.



And they love war.



While they speak up for feminism, they support rapacious wars that deny the rights of countless women, including the right to life.



In 2011, Libya, then a modern state, was destroyed on the pretext that Muammar Gaddafi was about to commit genocide on his own people.  That was the incessant news; and there was no evidence. It was a lie.



In fact, Britain, Europe and the United States wanted what they like to call "regime change" in Libya, the biggest oil producer in Africa. Gaddafi's influence in the continent and, above all, his independence were intolerable.



So he was murdered with a knife in his rear by fanatics, backed by America, Britain and France.  Hillary Clinton cheered his gruesome death for the camera, declaring, "We came, we saw, he died!"



The destruction of Libya was a media triumph. As the war drums were beaten, Jonathan Freedland wrote in the Guardian: "Though the risks are very real, the case for intervention remains strong."



Intervention - what a polite, benign, Guardian word, whose real meaning, for Libya, was death and destruction.



According to its own records, Nato launched 9,700 "strike sorties" against Libya, of which more than a third were aimed at civilian targets. They included missiles with uranium warheads. Look at the photographs of the rubble of Misurata and Sirte, and the mass graves identified by the Red Cross. The Unicef report on the children killed says, "most [of them] under the age of ten".



As a direct consequence, Sirte became the capital of ISIS. Ukraine is another media triumph. Respectable liberal newspapers such as the New York Times, the Washington Post and the Guardian, and mainstream broadcasters such as the BBC, NBC, CBS, CNN have played a critical role in conditioning their viewers to accept a new and dangerous cold war.



All have misrepresented events in Ukraine as a malign act by Russia when, in fact, the coup in Ukraine in 2014 was the work of the United States, aided by Germany and Nato.



This inversion of reality is so pervasive that Washington's military intimidation of Russia is not news; it is suppressed behind a smear and scare campaign of the kind I grew up with during the first cold war. Once again, the Ruskies are coming to get us, led by another Stalin, whom The Economist depicts as the devil.



The suppression of the truth about Ukraine is one of the most complete news blackouts I can remember. The fascists who engineered the coup in Kiev are the same breed that backed the Nazi invasion of the Soviet Union in 1941. Of all the scares about the rise of fascist anti-Semitism in Europe, no leader ever mentions the fascists in Ukraine - except Vladimir Putin, but he does not count.



Many in the Western media have worked hard to present the ethnic Russian-speaking population of Ukraine as outsiders in their own country, as agents of Moscow, almost never as Ukrainians seeking a federation within Ukraine and as Ukrainian citizens resisting a foreign-orchestrated coup against their elected government.



There is almost the joie d'esprit of a class reunion of warmongers. The drum-beaters of the Washington Post inciting war with Russia are the very same editorial writers who published the lie that Saddam Hussein had weapons of mass destruction.



To most of us, the American presidential campaign is a media freak show, in which Donald Trump is the arch villain. But Trump is loathed by those with power in the United States for reasons that have little to do with his obnoxious behaviour and opinions. To the invisible government in Washington, the unpredictable Trump is an obstacle to America's design for the 21st century.



This is to maintain the dominance of the United States and to subjugate Russia, and, if possible, China.



To the militarists in Washington, the real problem with Trump is that, in his lucid moments, he seems not to want a war with Russia; he wants to talk with the Russian president, not fight him; he says he wants to talk with the president of China.



In the first debate with Hillary Clinton, Trump promised not to be the first to introduce nuclear weapons into a conflict. He said, "I would certainly not do first strike. Once the nuclear alternative happens, it's over." That was not news.



Did he really mean it? Who knows? He often contradicts himself. But what is clear is that Trump is considered a serious threat to the status quo maintained by the vast national security machine that runs the United States, regardless of who is in the White House.



The CIA wants him beaten. The Pentagon wants him beaten. The media wants him beaten. Even his own party wants him beaten. He is a threat to the rulers of the world - unlike Clinton who has left no doubt she is prepared to go to war with nuclear-armed Russia and China.



Clinton has the form, as she often boasts. Indeed, her record is proven. As a senator, she backed the bloodbath in Iraq.  When she ran against Obama in 2008, she threatened to "totally obliterate" Iran. As Secretary of State, she colluded in the destruction of governments in Libya and Honduras and set in train the baiting of China.



She has now pledged to support a No Fly Zone in Syria - a direct provocation for war with Russia. Clinton may well become the most dangerous president of the United States in my lifetime - a distinction for which the competition is fierce.



Without a shred of evidence, she has accused Russia of supporting Trump and hacking her emails. Released by WikiLeaks, these emails tell us that what Clinton says in private, in speeches to the rich and powerful, is the opposite of what she says in public.



That is why silencing and threatening Julian Assange is so important. As the editor of WikiLeaks, Assange knows the truth. And let me assure those who are concerned, he is well, and WikiLeaks is operating on all cylinders.



Today, the greatest build-up of American-led forces since World War Two is under way - in the Caucasus and eastern Europe, on the border with Russia, and in Asia and the Pacific, where China is the target.



Keep that in mind when the presidential election circus reaches its finale on November 8th,  If the winner is Clinton, a Greek chorus of witless commentators will celebrate her coronation as a great step forward for women. None will mention Clinton's victims: the women of Syria, the women of Iraq, the women of Libya. None will mention the civil defence drills being conducted in Russia.  None will recall Edward Bernays' "torches of freedom".



George Bush's press spokesman once called the media "complicit enablers".



Coming from a senior official in an administration whose lies, enabled by the media, caused such suffering, that description is a warning from history.



In 1946, the Nuremberg Tribunal prosecutor said of the German media: "Before every major aggression, they initiated a press campaign calculated to weaken their victims and to prepare the German people psychologically for the attack. In the propaganda system, it was the daily press and the radio that were the most important weapons."


Sujet: Propagande … quand tu nous tiens! A l’intérieur du gouvernement invisible: Guerre, Propagande, Clinton & Trump / L’échec de la démocratie ... - SUP n° 3 à la lettre d'info de FC du 30/10/16

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