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Les legendes informatiques. Le bug de minuit et quart.

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Yann Minh

unread,
Mar 20, 1999, 3:00:00 AM3/20/99
to
Salut, tout le monde, j'ai encore une idée contributive, mais cette fois
ci je vais me contenter de la proposer dans le NG, histoire de pas
s'embarquer dans la lourdeur d'un site...s'il y en a beaucoup de bien,
on se posera la question de les mettre on-line à ce moment ;-)

Je vous propose de raconter vos légendes informatiques inédites, VRAIS
ou présentées comme telles...
Ce sont des anecdotes drôles, mystérieuses ou fantastiques, sur nos
déboires face à la haute technologie... si si si...
je suis sûr que beaucoup d'entre vous ont eu au moins une aventure
mystérieuse, spectaculaire ou drôle avec les ordinateurs ou autre
installation électronique.... ;-)

Voici la première histoire qui m'a été racontée et que j'aime beaucoup.
Je la trouve trop belle pour être vraie, quoique...

Titre : Le bug de minuit et quart.
Histoire proposée par : Yann Minh.
E-mail :Ym...@yannminh.com.
Site Web : http://www.yannminh.com
Source : Mon frère directeur technique dans un gros groupe informatique
qui l'a entendu d'un formateur en suéde.
Date: Années 80/90
Technologie : Indéterminée (Bull, Control Data, Digital ou IBM)
Lieu : Indéterminé, peut-être la Suède.

Vers la fin des années 80, un très gros site informatique organisé
autour d'une même grosse unité centrale et connecté en réseau avec le
monde entier, bug tous les dimanches entre minuit et minuit et quart.

Un premier technicien de maintenance se rend sur les lieux, et,
n'identifiant pas la raison de la panne, remplace toutes les cartes
d'alimentation et fait changer la moquette qui n'était pas antistatique.
La panne continue de se produire.

Toujours entre minuit et minuit-et-quart, l'unité centrale plante. Avec
une telle régularité, que le personnel a inscrit le bug dans la
planification : Backup des fichiers et déconnexion volontaire des
réseaux quelques minutes avant le quart d'heure fatidique.

Un ingénieur est envoyé sur le site.
Il change l'unité centrale, remonte le réseau électrique pour vérifier
s'il n'y a pas de manipulations particulières au niveau des centrales
dans cette période.
Il fait une enquête au niveau de l'armée pour vérifier si cela ne venait
pas d'une installation militaire, du genre radar ou émetteur très
puissant.
Sans succès. La panne continue.

Finalement on envoie un programmeur, et c'est lui qui trouvera la clef
du mystère.

- Il analyse la plupart des transmissions et des opérations effectuées
par l'ordinateur. Sans succès.
- Enquête auprès de la clientèle pour vérifier le type de transactions
effectuées. Sans succès.
- Il passe plusieurs week-ends à étudier les manipulations des
opérateurs. Sans succès.

Mais, à force d'observer le personnel, il remarque le passage
systématique d'un vieux veilleur de nuit manchot dans les couloirs
quelques minutes avant le bug.

Un soir, écoutant son intuition, le programmeur suit le gardien.
Le vieil homme était un retraité qui ne venait que le dimanche. Dans son
travail, il devait valider son passage dans les locaux en insérant une
clef dans des boîtiers à des heures précises.
Un de ces boîtiers était installé dans une remise obscure jouxtant la
salle informatique. Afin de libérer sa seule main valide, et pour mieux
distinguer le fameux boîtier dans la pénombre, le vieil infirme
s'éclairait d'une lampe torche magnétique qu'il plaquait contre la
cloison métallique...
La cloison métallique était le dos de l'unité centrale. C'était lui,
qui, à son insu, provoquait la panne hebdomadaire.
L'histoire ne raconte pas si on a installé de la lumière ou si on a viré
le vieil homme... à vous de choisir... ;-)

Remarque :
Je pense que l'histoire est trop belle pour être vraie. Le veilleur
manchot en particulier semble appartenir à un conte fantastique. D'autre
part je ne suis pas certain qu'un simple aimant plaqué contre une unité
centrale, même à l'époque, suffise pour provoquer une panne. Mais
l'histoire est belle... ;-)
--
ANTIPU...@yannminh.com
enlever ANTIPUB pour m'ecrire...
http://www.yannminh.com

Yann Minh

unread,
Mar 20, 1999, 3:00:00 AM3/20/99
to
Salut, tout le monde, suite des légendes informatiques.

Pour rappel, je vous propose de raconter vos légendes informatiques
inédites, VRAIES ou présentées comme telles...


Ce sont des anecdotes drôles, mystérieuses ou fantastiques, sur nos
déboires face à la haute technologie.

je suis sûr que beaucoup d'entre vous ont eu au moins une aventure

mystérieuse, spectaculaire ou drôle, avec les ordinateurs ou autre
installation électronique.... ;-)

Voici la seconde histoire qui m'a été racontée...


Titre : Le bug de huit heure du matin.
Genre : Panne mystérieuse.


Histoire proposée par : Yann Minh.
E-mail :Ym...@yannminh.com.
Site Web : http://www.yannminh.com

Source : Un directeur technique et commercial dans un gros groupe
informatique.
Date: Années 90
Technologie : Volontairement indéterminée (Bull, Control Data, Digital
ou IBM)
Lieu : Les quais de Seine à Paris.


Un gros site informatique est installé au sommet d'une des tours des
quais de Seine.

Tous les matins à 8 heure, l'unité centrale bug.
Les techniciens ne trouvent pas la panne.
On envoie les spécialistes.

À cette époque, ce groupe de constructeurs informatique, qui ne veut pas
être nommé pour des raisons commerciales, avait un département
spécialisé dans l'étude des pannes exceptionnelles : quatre ingénieurs
qu'on envoyait sur les sites lorsque le personnel technique traditionnel
n'arrivait pas à résoudre le problème.

Après un certain nombre de tests et le remplacement en vain des
équipements, un de ces supers enquêteurs remarqua que la panne se
produisait avec une régularité astronomique. Le bug se déclenchait pile
à 8 heure du matin, à la nanoseconde près.

Cette révélation vertigineuse les plongea dans une perplexité elle aussi
astronomique. Qu'est ce qui pouvait bien provoquer une panne, avec une
précision à l'échelle de l'univers ?
Et surtout à 8 heure du matin pile...

Non! je ne vais pas vous le dire comme ça, ce ne serait pas drôle... ;-)

Cherchez un peu. Cette fois-ci ce n'est pas l'agent de sécurité ou la
femme de ménage, car ils ne sont pas encore ajustés dans leurs activités
avec une précision astronomique.
Ce n'est pas le passage régulier d'un transport en commun
extra-terrestre au dessus de Paris, ou les vagues de particules lourdes
d'un quasar lointain...car l'horaire est humain, et l'erreur
informatique.

La réponse était dans la localisation géographique du site, au sommet
d'une tour des quais de seine. Pile en face de...

De quoi?

De La Tour Eiffel...

Tous les matins à 8 heure, un émetteur très puissant installé au sommet
de la tour Eiffel émet un faisceau d'onde pour remettre à l'heure des
horloges réparties sur le territoire. L'unité centrale était installée
pile dans l'axe d'émission principal de ce faisceau hertzien, légèrement
plus puissant que ceux pour lesquels le matériel informatique est
protégé...

Il a suffi de renforcer la protection de l'unité centrale contre les
émissions hertziennes pour faire disparaître la panne...


Remarques :
J'ai plusieurs doutes sur la véracité de cette histoire.
L'heure d'abord, car je ne sais pas si ce faisceau est réellement émis à
8 heure.
Et je trouve relativement suspect qu'un faisceau hertzien suffisamment
puissant pour planter des ordinateurs soit émis dans l'axe de bâtiments
abritant du personnel.
Cependant je trouve l'histoire belle, à cause des interrogations
cosmiques qu'elle suscite lorsqu'on cherche la cause de la panne... ;-)

Yann Minh

unread,
Mar 20, 1999, 3:00:00 AM3/20/99
to
Salut, tout le monde, suite des légendes informatiques.

Pour rappel, je propose de raconter vos légendes informatiques inédites,


VRAIES ou présentées comme telles...
Ce sont des anecdotes drôles, mystérieuses ou fantastiques, sur nos
déboires face à la haute technologie.
je suis sûr que beaucoup d'entre vous ont eu au moins une aventure
mystérieuse, spectaculaire ou drôle, avec les ordinateurs ou autre
installation électronique.... ;-)

Voici ma dernière histoire...

Les grands navires accostés le long des quais m'ont toujours évoqué des
armadas de vaisseaux spatiaux en partance vers leurs quêtes
intersidérales, et bien qu'elle ne comporte aucun mystère, cette
anecdote est spectaculaire et chargée de magie technologique.


Titre : Le sauvetage.
Genre : Vie et mort de l'électronique.


Histoire proposée par : Yann Minh.
E-mail :Ym...@yannminh.com.
Site Web : http://www.yannminh.com

Source : Un technicien de maintenance dans l'électronique embarquée en
Bretagne.
Date: Années 80
Technologie : Equipements électroniques et informatiques d'un chalutier
Lieu : Le port de Keroman à Lorient en Bretagne.


Cela se passe dans le port de pêche de Lorient en Bretagne, au début des
années 80.
Lorsque la marée descend, les lamaneurs, chargés de veiller à l'amarrage
des navires, doivent relâcher les bouts qui retiennent les bâtiments aux
quais.
Malheureusement un grand chalutier pour la pêche hauturière avait été
oublié.
La pauvre nef, prisonnière des filins trop serrés, s'était couchée, et
avait embarqué suffisamment d'eau pour couler sur place.
Comme résistant désespérément à son triste destin, l'énorme masse
d'acier à moitié engloutie, restait accrochée aux amarres tendues à se
rompre.
Toute la population du port, dockers, marins, mareyeurs et armateurs,
contemplait ce naufrage dérisoire à distance respectueuse, car dans une
brutale contorsion serpentine, les câbles rompus risquaient de décapiter
le téméraire.
Les liens résistèrent et l'agonie du vaisseau s'éternisa dans une
attente qui semblait ne jamais devoir finir.

Un pompier se porta volontaire. Il tronçonna les filins meurtriers et
s'en tira sain et sauf. Libéré de ses entraves, le chalutier sombra, ne
laissant émerger que le sommet de ses superstructures, symboles funestes
en ce lieu, que les marins regagnant le port feignaient ne pas voir.

Quelques jours passèrent, le temps d'amener les puissantes grues qui
extirperaient l'épave de son sépulcre marin.

L'anecdote informatique commence avec l'entrée en scène de l'assurance.
En effet la valeur des équipements de passerelle est loin d'être
négligeable, et les assureurs tenaient à ce que tout soit fait pour
sauver le maximum d'électronique embarquée.
Tant que le bâtiment était submergé, le matériel restait intact. Mais
dés qu'il retrouverait l'air libre, l'oxydation provoquée par le sel
allait ravager les composants.

Une stratégie spectaculaire fut mise en place pour sauver les milliers
de petites puces prisonnières de la passerelle engloutie, chaque minute
allait compter.
Les pompiers, leurs réservoirs remplis d'eau douce, se préparèrent à
asperger l'épave dés sa sortie des flots.
De grands bacs remplis de fréon liquide furent installés sur le quai.
Et les grues commencèrent à tracter lentement l'énorme carcasse hors des
profondeurs.
Armés de leurs outils les techniciens en maillot de bain, sautèrent sur
les bordages à peine émergés, et se ruèrent vers la passerelle sous le
jet puissant des lances à incendie.
Rapidement, mais sans précipitation, ils arrachèrent les radars, les
compas,les radios, les sonars et autres instruments de leurs logements,
pour les lancer à leurs comparses postés le long du quai. Ceux-ci
démontèrent les appareils dans les bacs de fréon, et, à l'aide de gros
pinceaux frottèrent les cartes pour les débarrasser des résidus d'eau
salée.

Ils réussirent à sauver le tiers des équipements.
L'électronique arrachée du naufrage pu reprendre sa petite vie
électrique, et les techniciens gardèrent de ces journées une belle
histoire à raconter à leurs petits enfants de l'ère informatique.


Remarques :
Cette histoire m'a été racontée il y a longtemps par un technicien
travaillant dans une société spécialisée dans l'électronique embarquée.
Je n'ai pas assisté à l'événement, et je ne suis pas certain que c'était
un chalutier pour la pêche hauturière qui sont en général
gigantesques...
A la question de "pourquoi du fréon", le technicien m'a regardé d'un air
égrillard, et m'a dit "Parce que c'est du pur"... ça n'oxyde pas ni ne
dégrade les composants électroniques...

Je sais que ce genre d'histoire aurait plutôt sa place dans un forum
électronique, mais je pense que la magie de la technologie est une
partie de l'âme de la SF... et puis il y a le plaisir d'écrire, et Fras
est un site de lecteurs qui aiment les histoires... ;-)

Anac...@wanadoo.fr

unread,
Mar 20, 1999, 3:00:00 AM3/20/99
to
Yann Minh a écrit dans le message

> À cette époque, ce groupe de constructeurs informatique, qui ne veut pas
> être nommé pour des raisons commerciales, avait un département
> spécialisé dans l'étude des pannes exceptionnelles : quatre ingénieurs
> qu'on envoyait sur les sites lorsque le personnel technique traditionnel
> n'arrivait pas à résoudre le problème.

Bah merde ! Tu sait que cela pourrait faire une série télé § ;o)))))

Anaconda

-----------== Posted via Deja News, The Discussion Network ==----------
http://www.dejanews.com/ Search, Read, Discuss, or Start Your Own

François Fasquelle

unread,
Mar 20, 1999, 3:00:00 AM3/20/99
to
Merci !

Ça, c'est une idée qui me comble d'aise !

Personnellement, il me revient une anecdote. Elle me fut contée par un
respectable enseignant en "Conception de Logiciels", dont les cheveux et la
longue barbe blanche attestent qu'il en a vu de toutes les couleurs
(étudiant,
il transportait de grands bacs de cartes perforées à travers les couloirs de
son université).

Titre : La lampe rouge
Genre : Vie quotidienne d'un enseignant
Histoire proposée par : François Fasquelle
E-mail : ffasq...@nordnet.fr
Source : Un enseignant en informatique
Nord
Date: Années 60
Technologie : Mini-ordinateur avec quelques terminaux
Lieu : Une université

Figurez vous un laboratoire d'informatique, au milieu des années soixante
Dans une salle bien ventilée, on trouve dans un coin une grosse
machine. C'est l'ordinateur unique grâce auquel une quinzaine d'étudiants
travaille tranquillement sur leur terminaux. A l'époque, bien avant
Microsoft et son sinistre DOS, mono-tâche et mono-utilisateur, le système
d'exploitation de cette machine permettait le multi-utilisateurs, le
multi-sessions et le partage de ressources.

Oh, bien sûr ! Il y avait quelques limitations... Tant qu'il s'agissait de
modification de codes sources de programmes, d'impression ou d'autres
manipulations de base, on pouvait travailler à quinze. On en arrivait déjà à
quelques complications lors des compilations. Avant d'en lancer une, on se
devait de prévenir ses collègues et de leur proposer d'aller prendre un
café. Vingt minutes plus tard, le résultat tombait : soit un listing
d'erreur de compilation dans le bac de l'imprimante, soit un message
"OK" sur son écran.

C'est alors qu'on en arrive à la partie mystérieuse.

Quand quelqu'un dans la salle annonçait "Les gars, je vais tester mon
programme !" on observait toujours le même manège. Sauvegarde des fichiers,
fin des sessions de travail, déconnexion, et regroupement des étudiants
autour du dernier terminal opérationnel. Prêt pour le test !

Le plus souvent, le programme tournait. Comme toute version en cour de
développement, cela ne marchait pas toujours comme prévu, mais cela donnait
l'impression d'être exempt d'erreur.

Mais parfois, l'écran se gelait, et une grosse lampe rouge s'allumait sur
l'ordinateur, accompagné d'un signal d'alarme. La personne la plus proche de
la machine se précipitait alors vers le disjoncteur principal et... coupait
le courant !

Il fallait alors un bon quart d'heure pour le redémarrage. Avec, parfois, la
désagréable constatation que le disque dur primitif de la machine n'avait
pas
supporté l'arrêt brutal. On devait alors ressortir les bandes magnétiques de
la veille...

L'enseignant qui raconta cette histoire à un amphi captivé nous laissa
chercher quelques minutes la raison de l'existence de cette lampe rouge, et
de la panique qu'elle provoquait.

...

A l'époque, l'électronique des ordinateurs du type de celui utilisé ici
était rudimentaire. Les composants étaient extrêmement fragiles et très peu
tolérant aux "conditions aux limites".

Qu'un programme parte en boucle infini, et il fallait rapidement que
l'enseignant "tue" la session de l'étudiant malheureux avant que son
programme n'échauffe les circuits de la machine.

Or, il existe un type particulier de boucle infinie rédhibitoire :
la tentative de division par zéro.

Le système d'exploitation était impuissant à la détecter. Et les composants
chauffaient jusqu'à la zone rouge ! D'où l'alarme lumineuse et sonore, et
l'arrêt brutal impératif. Au risque d'y perdre une journée de travail...

Mais qu'était une journée, comparé au prix de la machine ?


Yann Minh <ANTIPU...@yannminh.com> a écrit dans le message :
1doy595.1ow...@ppp2.pelsys.com...


>Salut, tout le monde, suite des légendes informatiques.
>
>Pour rappel, je propose de raconter vos légendes informatiques inédites,
>VRAIES ou présentées comme telles...
>Ce sont des anecdotes drôles, mystérieuses ou fantastiques, sur nos
>déboires face à la haute technologie.
>je suis sûr que beaucoup d'entre vous ont eu au moins une aventure
>mystérieuse, spectaculaire ou drôle, avec les ordinateurs ou autre
>installation électronique.... ;-)
>

[...]

Yannick LARVOR

unread,
Mar 20, 1999, 3:00:00 AM3/20/99
to
Anaconda a écrit :

> Yann Minh a écrit dans le message
>
> > À cette époque, ce groupe de constructeurs informatique, qui ne veut pas
> > être nommé pour des raisons commerciales, avait un département
> > spécialisé dans l'étude des pannes exceptionnelles : quatre ingénieurs
> > qu'on envoyait sur les sites lorsque le personnel technique traditionnel
> > n'arrivait pas à résoudre le problème.
>
> Bah merde ! Tu sait que cela pourrait faire une série télé § ;o)))))

Ça me rappelle « Ghostbusters » . J'imagine les quatres types
débarquer en trombe dans la salle machine avec tout un équipement
bizarroïde :-)

--
Yannick

Yann Minh

unread,
Mar 20, 1999, 3:00:00 AM3/20/99
to
Yannick LARVOR <lar...@irit.fr> wrote:

.............X-FIles Informatiques et production TV...

si si si, c'est authentique, les X-files de l'informatique... je vais
essayé d'avoir plus d'info sur cette unité de maintenance un peu
spéciale...c'est vrai que ça ferait une série amusante, mais déja que je
viens d'avoir la confirmation, via quelqu'un qui travaille pour un gros
producteur de fictions TV, que les chaînes ne sont absolument pas
réceptives à de la SF en production européenne, (trop cher, plus facile
d'acheter anglo-saxon) alors je n'envisage même pas qu'un projet de ce
type franchisse le barrage du premier sous lecteur...dans vingt ans pour
la france...peut-être... ;-)

De toutes façons je suis de plus en plus sur, quand je vois la
médiocrité de la production de séries TV traditionelles en france qu'il
ne vaut mieux pas qu'elle se mêle de faire de la SF... cela acheverait
d'assassiner le genre pour les auteurs francophones...déja les
anglos-saxons ont du mal à faire des choses intéressantes à quelques
exceptions près, alors les directeurs de programme français... à moins
de leur faire une formation intensive, avec injection de penthotal,
attachés dans un fauteuil à la orange mécanique, les yeux rivés sur des
projections condensées de Blade Runner, Alien, Brazil, Ghost in the
shell, Whelan et Royo, Quake Unreal et Doom... pendant qu'on leur
déclame du Dan Simmons du John Brunner et un peu de Bradbury en passsant
par Asimov, peut-être...

D'ailleurs j'aurai un peu tendance à dire à tous ceux qui rêvent de
réaliser de la SF en france pour la TV... laissez tomber, vous allez
trop souffrir... et vous allez vous déconsidérer définitivement auprès
des amateurs, faudra raser les murs dans les conventions...prenez un
pseudo... :-))))

En plus je trouve que ce genre de petites histoires comme les légendes
informatiques ne méritent pas forcément d'être portées à l'écran, car il
faudrait alimenter en sensationnel, ce qui dénaturerait la poésie de ces
anecdotes si dérisoires, mais tellement magiques, qui par contre se
justifient très bien en écriture...et sur un espace de diffusion
alternatif (AC-DC 50hz ;-) comme le NG, si je n'abuse pas trop de votre
patience...

à ce propos merci François pour ta "lampe rouge" presque steampunk dans
l'atmosphère évoquée... ;-)

...........Luis Royo.............
Sur les indications de Robert Belmas, je viens de m'acheter le recueil
de Luis Royo III millenium... j'adore...il réussit vraiment bien les
femmes guerrières...
Je me demande Nathalie s'il n'y a pas des Alcyons et des Nandrins
dedans... ;-)

.......Initiation à la SF............
Tiens, pour ceux qui cherchent à initier leurs copines à la SF...et
comme c'est un débat qui revient souvent, j'ai ma petite histoire
perso...
Je n'avais jamais cherché à convaincre mon amie de s'interesser au
genre, et comme nous traversons une passe quotidienne un peu difficile,
pour se changer sérieusement les idées, Cyane, vient de tomber accroc au
genre en commençant par un livre que je n'aurai jamais conseillé à un
débutant...(a part Thanatos, Les Récifs, évidemment ;-)

C'est : La nébuleuse d'andromède de Ivan Efremov...étonnant non? Je sais
il est dur à trouver, mais il parait qu'il en reste quelques exemplaires
sur les quais de Seine (c'est à Paris Laurent ;-).

Elle a enchainé sur "Les plus qu'humains" et "Cristal qui songe"...de
Sturgeon et "Des fleurs pour Algernon" qui a provoqué carrément le grand
choc...et confirmé la passion...

"Croisiére sans escale" de Brian Aldiss, a été une vraie révélation, et
c'est celui qu'elle préfère après "La nébuleuse d'andromède"... Elle a
trouvé dans "Croisière sans escale" que c'était une métaphore de
l'inconscient...que c'est un livre haletant et elle a été complètement
fascinée par la fin... faut que je le relise... je suis d'ailleur étonné
que personne n'ait essayé de le porter au cinéma...

J'ai préparé les volumes suivants : A la poursuite des Slans, Chroniques
martiennes, et les clans de la lune Alphane... faut que je prépare de la
réserve car elle se fait un livre tous les deux jours... ça doit vous
rappeller votre enfance non?

Depuis qu'elle a découvert la SF, elle n'a plus 36 ans, elle en a
12...je ne peux plus lui parler lorsqu'elle lit un livre, et elle
commence à guetter les nefs interstellaires derrière les nuages... je
sens que je vais resssortir ma navette garée dans la crypte depuis
quarante deux ans et retourner avec elle reconquérir mes empires
galactique... ;-)))

Yann qui se sent très coupable de ne pas être aller défiler pour
Altern...

nathalie labrousse

unread,
Mar 20, 1999, 3:00:00 AM3/20/99
to
On Sat, 20 Mar 1999, Yann Minh wrote:
>Pour rappel, je vous propose de raconter vos légendes informatiques
>inédites, VRAIES ou présentées comme telles...
>Ce sont des anecdotes drôles, mystérieuses ou fantastiques, sur nos
>déboires face à la haute technologie.
>je suis sûr que beaucoup d'entre vous ont eu au moins une aventure
>mystérieuse, spectaculaire ou drôle, avec les ordinateurs ou autre
>installation électronique.... ;-)

Titre : le bug du dinosaure
Genre : ondes hertziennes aux pouvoirs rugissants...
Source : anecdote véridique et personnelle
Date : 1996/1997
Technologie : jouets pour enfants et télévision
Lieu : quelque part au sud-ouest de Nantes...

Le petit Antoine avait fini par Avoir ses grands-parents, comme on dit dans
Cyteen. Il l'avait eu, son dinosaure ! Un gros dinosaure rouge dont les yeux
rouges s'illuminaient et qui rugissait férocement lorsque l'on appuyait sur le
bouton situé sous le ventre. Une petite merveille de finesse esthétique et de
haute technologie - car il en avait fallu, de la technologie, pour enregistrer
le cri des dinosaures, pensait l'enfant, fasciné, en pressant le bouton
fatidique pour le deux millième fois de la journée.

Les parents, étrangement, semblaient plus sceptiques sur les vertus du jouet en
question. Ils tenaient d'étranges discours dans lesquels revenaient fréquemment
de mystérieux vocables, comme "boules Quies", ou "supplice insupportable".
Tous les parents sont fous. Ce n'en n'était qu'une preuve supplémentaire.
L'enfant ne s'inquiétait pas outre mesure et continuait à faire rugir son
dinosaure, inlassablement.

Un jour, malheur ! le dino fut oublié dans le jardin, tandis qu'un maléfique
orage, tapi à l'horizon, guettait le moment de frapper. Le dinosaure fut le
premier touché. Battu par une pluie cinglante, noyé dans la boue qui
s'ensuivit, il perdit (à jamais pensait-on) le cri qui enchantait l'enfant. Le
petit Antoine eut beau appuyer sur le bouton, encore et encore, le malheureux
animal resta muet, aphone, aphasique.

Les parents, qui cachaient mal un sourire satisfait, consolèrent l'enfant et, à
sa demande larmoyante, placèrent le pauvre dinosaure sur le poste de télévision,
afin qu'il pût finir ses jours dignement, sous les yeux de tous. Ce fut alors
que CELA arriva...

La famille regardait la télévision, lorsque survint une scène peu compatible
avec la sensibilité exacerbée du jeune Antoine, qui n'avait alors qu'un peu
plus de trois ans. Le père prit donc la télécommande et zappa... provoquant
derechef un rugissement qui faillit tous les faire jaillir hors de leur peau.
Intrigué par ce son, que l'on ne pouvait décemment attribuer au digne
présentateur qui pérorait sur la chaine de télé, chacun tendit l'oreille,
cherchant à déterminer d'où il pouvait provenir. Rien ne se produisit. Sauf
lorsque la mère, peu satisfaite du nouveau programme, voulut zapper de
nouveau...

Il fallut un moment à la famille pour comprendre que chaque changement de
chaine faisait rugir le dinosaure pourtant aphone et privé de ses piles. Ce qui,
quand elle le comprit, donna soudain un intéret nettement plus prononcé à la
zappette incriminée. On joua beaucoup à zapper, dans les mois qui suivirent. On
en parla à un ami électricien, qui éclata de rire, avant de constater, perplexe,
que le phénomène se produisait effectivement. On constata plus tard que les
yeux ne s'allumaient que lorsque l'on zappait sur France 2 ou France 3, alors
que le rugissement, impartial, se déclenchait à tout changement de chaine.

A ce jour, le mystère reste entier. Le dinosaure a définitivement cessé de rugir
le jour où la famille a trahi les chaines hertziennes pour un abonnement à
CanalSat numérique. La qualité des programmes le satisfaisait-elle mieux ?
L'age l'avait-il blasé ou bien rendu plus indulgent à l'égard des pauvres
mammifères que nous sommes ? Toujours est-il qu'il ne fit plus entendre sa voix.
Heureusement, l'enfant avait grandi et préférait maintenant les crachements des
vrais iguanes. Le jouet fut donc rangé et oublié. Snif. Requiescat in pacem.

Morale de l'histoire : méfiez-vous des dinos. Meme quand vous croyez les avoir
réduit au silence, ils vous surveillent, ils sont là et ils phagocytent meme les
ondes pour donner de la voix... ;-))

--
--
nathalie labrousse
nlabr...@sortilege.fr.eu.org

La vie est un pari permanent que l'on refait à chaque seconde.
On le gagne en moyenne 2 522 880 000 fois.
On ne le perd qu'une fois.
C'est plutot rassurant.


Fabrice Fauconnier

unread,
Mar 20, 1999, 3:00:00 AM3/20/99
to
Salut,

J'en ai bien une aussi mais très futile.

Epoque : 1909
Lieu : je ne sais plus

Celle-ci est bien réelle puisqu'elle m'est personnellement arrivée. Il ne
s'agit pas d'un dysfonctionnement de la machine mais ....

A l'époque, je vendais et concevais des logiciels pour les paramédicaux. Un
jour j'ai reçu un appel pour une maintenance du programme que nous
diffusions. La secrétaire médicale se plaignait de comportement très étrange
de sa souris. Le bouton de sa souris ne fonctionnait pas ou très rarement.
Certes le programme fonctionnait mais la plupart du temps, il lui était
impossible de valider ses choix.

Après de nombreux tests, nous en sommes arrivés à douter de sa souris car
tout fonctionnait correctement. Nous lui avons donc demander de changer de
souris et nous lui en avons fourni une autre. Rien à faire. La souris
refusait obstinémentde cliquer !!! Nous commencions sérieusement à se
demander si les roses-croix (elle habitait au-dessus) n'y étaient pour
quelque chose jusqu'au moment où elle nous a signaler, très exaspérée, que
ce serait bien si la souris pouvait bouger AUSSI dans le même sens que sa
main !! "Cela me simplifirait grandement la vie !!!"

Eh, oui, vous avez compris : elle tenait la souris TOTALEMENT à l'envers :
le fil vers elle (ben oui, en général la queue est en bas, non , pardon,
nathalie, mais là elle était facile..). Evidemment, cela expliquait tout.
Une fois dans le bon sens, la souris fonctionna à merveille et tout rentra
dans l'ordre.

Je vous l'avias dit, c'était futile. Mais retournez votre souris et essayez
donc de la déplacer correctement et vous imaginerez notre désarroi face à
une personne qui n'avait aucun problème à déplacer sa souris en temps
réel....

A +

Fabrice


Virginie

unread,
Mar 21, 1999, 3:00:00 AM3/21/99
to

Fabrice Fauconnier a écrit dans le message <7d0q1p$2od$1...@saturne.mnet.fr>...

>Salut,
>
>J'en ai bien une aussi mais très futile.
>
>Epoque : 1909


1909, fichtre !!! C'est Retour vers le Futur ;-)))

Virginie

Virginie

unread,
Mar 21, 1999, 3:00:00 AM3/21/99
to

Yann Minh a écrit dans le message
<1doy595.1ow...@ppp2.pelsys.com>...

>Salut, tout le monde, suite des légendes informatiques.
>
>Pour rappel, je propose de raconter vos légendes informatiques inédites,

>VRAIES ou présentées comme telles...
>Ce sont des anecdotes drôles, mystérieuses ou fantastiques, sur nos
>déboires face à la haute technologie.
>je suis sûr que beaucoup d'entre vous ont eu au moins une aventure
>mystérieuse, spectaculaire ou drôle, avec les ordinateurs ou autre
>installation électronique.... ;-)


2h50, 3h43, 6h32. Mais dis donc Yann, tu dors quand ? (c'est pas qu'ça me
gène... si tes nuits blanches nous offrent de la lecture gratos !)

Virginie

Virginie

unread,
Mar 21, 1999, 3:00:00 AM3/21/99
to
Yann Minh a écrit dans le message <1doz56w.vo...@ppp2.pelsys.com>...

>
>"Croisiére sans escale" de Brian Aldiss, a été une vraie révélation, et
>c'est celui qu'elle préfère après "La nébuleuse d'andromède"... Elle a
>trouvé dans "Croisière sans escale" que c'était une métaphore de
>l'inconscient...que c'est un livre haletant et elle a été complètement
>fascinée par la fin... faut que je le relise... je suis d'ailleur étonné
>que personne n'ait essayé de le porter au cinéma...


Ah ! Croisière sans Escale... chacun y voit ce qu'il veut... Je n'ai pas vu
de métaphore de l'inconscient, mais plutôt de la prison qu'est notre petite
planète bleue par rapport à l'immensité de l'univers...

Que ceux qui ne l'ont pas lu s'arrêtent là... mais j'aimerais bien avoir
l'avis des autres !
I
I
I
I
I
I
V
La première fois que je l'ai lu, j'étais adolescente (et peut-être lisais-je
en diagonale ou sans essayer de comprendre chaque paragraphe obscur...)
Quoiqu'il en soit, je n'ai pas compris qu'ils étaient dans un vaisseau
(malgré le titre !!!) avant... l'épisode de la piscine (vous savez, la pièce
mystérieusement intitulée _piscine_, cette grande étendue d'eau... et
l'autre (je ne me souviens jamais des noms !) disant : "ça doit être ça
qu'on appelle la mer").
Lors de ma deuxième lecture, je me suis rendue compte que, dès le début, les
descriptions des lieux mentionnaient des portes, des cellules, etc.
D'autres que moi ont-ils eu cette impression de découverte (ou bien étais-je
complètement cucul... à cette époque bien sûr ;-)) ?

Virginie


M.Alexis.M

unread,
Mar 21, 1999, 3:00:00 AM3/21/99
to

Fabrice Fauconnier a écrit dans le message <7d0q1p$2od$1...@saturne.mnet.fr>...
>Je vous l'avias dit, c'était futile...

Mais fréquent. J'ai donné des cours de micro, en Afrique. Il s'agissait,
pour les élèves d'un tout premier contact avec l'ordinateur ; certains
n'avaient même jamais approché une machine à écrire. Un des élèves se
plaignait aussi que sa souris se figeait. En fait, il déplaçait l'objet sur
le bureau, mais parvenu au bord du meuble, il poursuivait le mouvement dans
le vide. :-)
Futile aussi, non ?

Je pense à deux autres histoire, vécues mais bien moins extraordinaire que
celles de Yann.

Une employée, lors d'une intervention chez un client, me fait un signe
discrètement.
- je peux vous montrer un truc ?
- Bien sûr...
- Mais soyez discrets, je ne veux pas qu'on se moque de moi !
- Ben, d'accord.

Je la suis dans son bureau et elle me fait asseoir, sur son propre siège,
devant son écran.
- ça marche pas, dit-elle.
Je regarde le micro qui semble fonctionner, sans comprendre.
- levez-vous ?
Je me lève et lui cède la place.
- Rasseyez-vous !
Je la regarde et me rassois, j'ai envie de lui demander des explications,
mais...
- C'est bizarre, ça marche pas !
- Expliquez-moi !
Elle ferme la porte, je me lève, et elle m'explique que son imprimante
éjecte une page dès qu'elle arrive ou qu'elle quitte son écran. Evidemment,
je souris et lui demande de me montrer. Elle s'assoit donc et l'imprimante
éjecte une feuille blanche. Bon. Elle se lève, idem. Je m'assois, rien, me
lève, rien. Elle s'assoit, pof ! se lève, pof.

Puis, elle me demande une explication... Merde.
On fait la même manip, mais sans asseoir, l'imprimante ne dit rien.
L'employée déchaussée, l'imprimante imprime, etc.
Je n'ai pas trouvé de raison raisonnable, mais l'employée était très
satisfaite que je constate le problème, et surtout que je l'admette sans
douter de sa raison.


L'autre histoire n'a rien de fantastique, ou bien d'une autre manière. Elle
est assez représentative de certaines entreprises poussiéreuses

Il s'agit d'un nom très connu, une marque de peinture. Périphérie nord de
Paris. On va installer un boîtier permettant à un mini IBM 36 d'utiliser une
imprimante à laser (à l'époque où ces imprimantes coûtaient 50000F pour les
moins chères). On installe, on teste, les mains dans le cambouis virtuel des
connexions bricolées entre matériels parfaitement incompatibles et conçus
pour ça, pour finalement trouver une solution. Mais pour que ça fonctionne,
il faut saisir un fichier de quelques lignes sur le mini, et envoyer ce
fichier automatiquement lors de chaque impression, à travers le boîtier. On
explique ça au gars qui gère l'IBM, LE responsable de LA machine. Je lui
tends la feuille ou j'avais écrit les codes barbares :
- Monsieur, pouvez-vous copier ce fichier sur le Mini et le placer dans un
batch d'impression bablabla...
Le gars hurle :
- Un fichier ? Vous voulez que je mette un fichier sur le 36 ?
- Ben, heu oui, juste ce fichier de quelques ligne...
- Ce fichier ? Mais j'ai déjà QUATRE fichier sur le 36 ! Et Vous voulez en
mettre un CINQUIEME ?!

Dingue, non ? Il a fallu remuer un supérieur hiérarchique qui a fait de même
à son tour, pour parvenir avec l'aide de trois ou quatre "décideurs" à
convaincre le gars qu'un cinquième fichier sur son 36 était nécessaire.

à+


-- Marc-Alexis Morelle
http://www.malexism.com/


Tatiana Reggios

unread,
Mar 21, 1999, 3:00:00 AM3/21/99
to
Yann Minh a écrit :
>
> [Le bug de minuit et quart]

> L'histoire ne raconte pas si on a installé de la lumière ou si on a
> viré le vieil homme... à vous de choisir... ;-)
>
> Remarque :
> Je pense que l'histoire est trop belle pour être vraie. Le veilleur
> manchot en particulier semble appartenir à un conte fantastique.
> D'autre part je ne suis pas certain qu'un simple aimant plaqué contre
> une unité centrale, même à l'époque, suffise pour provoquer une panne.
> Mais l'histoire est belle... ;-)

J'ai entendu quasiment la même (radio-moquette), mais avec le matin, la
cause étant une femme de ménage qui débranchait la bécane pour passer
l'aspirateur :o))

Je ne sais pas si c'est vrai, mais dans les deux cas, l'histoire est
jolie ...

Tatiana

Yann Minh

unread,
Mar 21, 1999, 3:00:00 AM3/21/99
to
Ouais!!! elles sont super vos histoires...j'adore... si si si...;-)

Yann Minh

unread,
Mar 21, 1999, 3:00:00 AM3/21/99
to
Virginie <lev...@magic.fr> wrote:

> Lors de ma deuxième lecture, je me suis rendue compte que, dès le début, les
> descriptions des lieux mentionnaient des portes, des cellules, etc.
> D'autres que moi ont-ils eu cette impression de découverte (ou bien étais-je
> complètement cucul... à cette époque bien sûr ;-)) ?

J'ai le souvenir confus que je n'ai aussi compris que tardivement dans
la lecture que c'était un vaisseau spatial, comme quoi Aldiss a très
bien maitrisé le suspens... ;-)

Sinon pour répondre à ton interrogation, Virginie sur mes horaires
tardifs, c'est juste qu'en fait je ne dors pas, je suis un avatar
virtuel hantant l'arborescence Fr... comme la voix qui hante le réseau
téléphonique des chroniques martiennes...

Laurent Lehmann

unread,
Mar 21, 1999, 3:00:00 AM3/21/99
to
On Sun, 21 Mar 1999 08:07:35 +0100, ANTIPU...@yannminh.com (Yann
Minh) wrote in message <1dp0brm.6m...@ppp2.pelsys.com> :

>Ouais!!! elles sont super vos histoires...j'adore... si si si...;-)

Allez, une autre du même niveau... Ca se passe en 91. Un comptable
veut absolument rajouter une souris sur son vieux micro sous DOS. Il
se commande sa souris tout seul comme un grand, je l'installe un
matin, en son absence. Tout va bien.

Il me téléphone dans la matinée : La souris ne marche pas. Je lui
demande de vérifier ses connections, c'est bien branché, mais ça ne
marche toujours pas. J'y jette un oeil à midi, toujours en son absence
: pas de problème.

Rebelote l'après-midi : il se plaint que ça ne fonctionne toujours
pas, et qu'il faudrait quand même que je m'occupe de son problème. Je
passe le voir : il bougeait sa souris en l'ait, verticalement, devant
son écran !

Oh, et puis l'histoire du patron de PME qui était conscient que
ses sauvegardes (sur disquette 5 1/4) étaient très importantes : il
les archivait soigneusement dans son classeur... après les avoir
perforées !

--
Laurent

Laurent Lehmann

unread,
Mar 21, 1999, 3:00:00 AM3/21/99
to
On Sun, 21 Mar 1999 00:50:31 +0100, Tatiana Reggios
<treg...@magic.fr> wrote in message <36F43447...@magic.fr> :

>J'ai entendu quasiment la même (radio-moquette), mais avec le matin, la
>cause étant une femme de ménage qui débranchait la bécane pour passer
>l'aspirateur :o))

Une vraie : un AS/400 installé dans une agence située dans le
Nord. On devait changer la verion de l'OS. Donc on prévient tout le
monde, et on s'installe pour la nuit. A 22:00, coupure totale de
courant. On se déplace aussi rapidement dans des locaux
labyrinthiques, inconnus et totalement obscurs, pour finalement
découvrir le veilleur de nuit qui avait coupé les circuits électriques
des bureaux, comme chaque nuit...

--
Laurent

Thierry Schmidlin

unread,
Mar 21, 1999, 3:00:00 AM3/21/99
to
Salut,

Allez une de plus :

Dans les années 85-86, une secrétaire reçoit un PC, une imprimante et
un superbe traitement de texte avec prévisualisation de page. Une
formation appropriée d'une semaine pour l'utilisation du tout. Après
quelques semaines d'utilisation, petit debriefing pour vérifier que
tout va bien.
- Alors Mme Machin, qu'en pensez vous ?
- Ben, c'est pas mal, on peut retrouver les dossier facilement sans
rechercher dans les archives, mais tout de même, avec la vieille
machine à écrire c'était plus rapide.
- Comment cela ?
- Avec la vieille machine, je tapais le texte, une photocopie et
c'était terminé.
- Mais maintenant vous économisez le temps de la photocopie en plus,
non ?
- Oui, mais je dois taper deux fois le texte ?
- Quoi ? Pourquoi deux fois ?
- Ben je tape le texte sur le PC, je sauvegarde avec alt-s et je
prévisualise avec alt-p et ensuite je suis bien obligé de reprendre le
texte sur la machine à écrire pour envoyer la lettre non ? Et ça,
c'est plus de boulot.
- Vous ne faites jamais alt-p pour imprimer le texte ?
- Ah bon, on peut imprimer aussi ???

(récit authentique, du pur vécu).

@+ Thierry

Laurent Lehmann wrote in message
<36f4e581...@news.club-internet.fr>...

Virginie

unread,
Mar 21, 1999, 3:00:00 AM3/21/99
to
Et bien, puisqu'on est dans les petites histoires mignonnes...

J'ai une copine qui est instit et bosse dans une banlieue... disons
défavorisée... bref, ses élèves n'avaient jamais vu un ordinateur quand elle
a décidé d'apporter son Mac en classe (et oui, ça doit faire 5 ou 6 ans
qu'on se connaît et je n'ai pas pu la convaincre de prendre un PC... y'a
vraiment des gens bornés ;-)).

Elle installe donc son ordinateur dans un coin, l'allume, étant sous Mac,
pas besoin de beaucoup d'explication... elle colle deux de ses petites
élèves appliquées dessus et va s'occuper des autres !

L'heure du repas arrive, elle expédie toute sa marmaille à la cantine et
compte utiliser la récré pour taper la leçon du lendemain.

A l'écran, tout à l'air normal ! Elle qui avait peur que ses élèves mettent
tout sans dessus dessous, la voilà rassurée... jusqu'à ce qu'elle pose les
yeux sur le clavier...
Ses deux petites élèves modèles avaient trouvé que les caractères étaient en
désordre, elles avaient tout démonté pour les remettre en ordre alphabétique
!!!

Virginie


J.Epaud

unread,
Mar 21, 1999, 3:00:00 AM3/21/99
to
Yann écrit:

>choc...et confirmé la passion...
>
>"Croisiére sans escale" de Brian Aldiss, a été une vraie révélation, et
>c'est celui qu'elle préfère après "La nébuleuse d'andromède"... Elle a
>trouvé dans "Croisière sans escale" que c'était une métaphore de
>l'inconscient...que c'est un livre haletant et elle a été complètement
>fascinée par la fin... faut que je le relise... je suis d'ailleur
étonné
>que personne n'ait essayé de le porter au cinéma...
>
>J'ai préparé les volumes suivants : A la poursuite des Slans,
Chroniques
>martiennes, et les clans de la lune Alphane... faut que je prépare de
la
>réserve car elle se fait un livre tous les deux jours... ça doit vous
>rappeller votre enfance non?
>
>
Ce que je trouve symptomatique, hélas, c'est que tu as choisis les
livres de mon enfance pour l'initier !
J-E

Yann Minh

unread,
Mar 21, 1999, 3:00:00 AM3/21/99
to
Titre : Jo, ou la revanche du technikos.
Genre : Panne informatique.

Histoire proposée par : Yann Minh.
E-mail :Ym...@yannminh.com.
Site Web : http://www.yannminh.com
Source : Un directeur général de groupe informatique, ex technicien de
maintenance.
Date: Années 80
Technologie : Indéterminée volontairement.
Lieu : Centre de recherche militaire.

Ancien drogué accroc à l'héroïne, Jo, s'était découvert une passion pour
les ordinateurs et s'était reconverti dans la maintenance informatique.
De ses années de dérives dans les paradis artificiels, il n'avait gardé
que le flegme et la lenteur d'élocution propre aux anciens junkies, mais
à part ça, rien dans son personnage ne révélait son passé tumultueux, et
il avait troqué son perfecto et ses "tiags", contre ce strict "costard
cravate" impeccable qu'il aurait renié quelques années plus tôt.

Accréditée "confidentiel défense", sa société l'avait mandaté pour qu'il
remette d'urgence en fonctionnement un gros système informatique dans un
laboratoire de recherche militaire spécialisé dans le nucléaire.
Sortant d'une réparation difficile, il était en retard de plusieurs
heures, et l'après-midi était bien entamée. Les très coûteuses machines
vendues par sa société équipaient des sites tellement "sensibles", que
la moindre panne était une catastrophe qui mettait leurs utilisateurs
dans un état proche de l'hystérie.

Une fois passé le contrôle pointilleux et presque maniaque des cerbères
de service, Il fut accueilli par un chercheur échevelé au bord de
l'apoplexie qui lui décrivit les circonstances de la panne en mangeant
la moitié de ses mots...
-" l'ordinateur s'est arrêté lorsque j'ai lancé le calcul de l'intégrale
de... "
Suivit alors une succession de formules hermétiques, que seuls quelques
rares scientifiques dans le monde auraient été capables de comprendre.
L'homme ponctuait ses réflexions de " vous comprenez?" énervés, essayant
de transmettre un peu de son inquiétude fébrile à un Jo imperturbable.

Fort de son flegme durement acquis par ses années de défonce, jo passait
les sas de sécurité en opinant de la tête machinalement, sans comprendre
un traître mot de la litanie mathématique débitée par l'atomiste irrité.
Mais le contenu global du message était limpide:le savant avait cassé le
merveilleux outil en lui demandant un mystérieux effort calculatoire qui
dépassait les capacités de la machine.

Lorsqu'ils pénétrèrent dans la pulsation froide des néons éclairant le
nodal, Il eut droit au bref instant de répit habituel: dans une forme de
respect inconsciente, le vieil homme avait baissé le ton afin de ne pas
profaner le sanctuaire du monstre informatique.

Jo s'avança dans la fraîcheur sépulcrale de la nef dédiée au nouveau
dieu des hommes.
Résigné d'avance devant l'échec évident de cette ébauche de technicien,
le chercheur désigna d'un geste las l'imposante armoire blindée de
l'unité centrale, qui trônait au centre d'un labyrinthe rectiligne de
silicone monolithique enrobé dans des cocons d'acier satiné.

Convaincu que seul un génie pourrait guérir la puissante machine de son
autisme soudain, l'illustre scientifique ruminait déjà ses
récriminations à l'égard de l'incompétence des employeurs de Jo.
Sans s'émouvoir outre mesure, Jo savait reconnaître cette agressivité à
peine dissimulée de ses clients lorsqu'ils voyaient arriver ce petit
bout de technicien, là où ils attendaient une armée d'ingénieurs.

Ses deux années de pratique de la maintenance avaient donné à Jo une
sorte de science intuitive et très pragmatique des pannes informatiques.
Pendant que le savant recommençait son babillage occulte, s'efforçant de
lui transmettre un soupçon de son incommensurable connaissance des
arcanes de la science atomique, Jo ouvrit les baies de protection, et,
d'un geste devenu machinal donna un coup de pied dans le bloc
d'alimentation.

Ce très irrévérencieux rappel à l'ordre eut pour effet immédiat de
ressusciter le super calculateur. Dans le soudain ronflement sourd des
disques magnétiques, le nodal résonna du mitraillement de dizaines de
relais activés. Le mausolée reprenait vie.

Satisfait d'avoir diagnostiqué la panne aussi vite, Jo observait
attentivement les lignes de codes défilant sur les écrans, lorsqu'il se
rendit compte que le chercheur était brutalement devenu silencieux.
L'homme se tenait derrière lui la mine défaite et l'observait avec un
mélange de stupéfaction teintée de suspicion. C'était comme si Jo était
devenu le diable incarné.
Il venait d'un simple geste anéantir les illusions du chercheur :
convaincu d'avoir vaincu la machine dans une sorte de défi
informationnel, l'ingénu savant, n'arrivait pas a admettre que ce coup
de pied dérisoire avait suffit à ranimer son rival électronique.
Le savant bredouilla quelques mots, et retourna dépité terminer la mise
au point de ses bombes atomiques.

Tout en changeant les blocs d'alimentation, Jo se sentait malgré tout un
peu coupable. Il aurait peut-être dû expliquer au vieux génie qu'en
général, ce qui tombait en panne en premier sur ce type de machine
c'était l'alimentation, et que son coup de pied n'était qu'une sorte de
diagnostique. Empirique certe, mais souvent efficace.

Remarque:
Cette histoire m'a été contée par Jo lui-même, que ce souvenir de ses
débuts dans l'informatique amuse encore. Pour l'anecdote, bien qu'ayant
arrêté ses études à seize ans, et afin de pouvoir s'inscrire dans les
stages de formation à la maintenance qui exigeaient le niveau bac plus 2
en mathématique, il avait menti sur ses diplômes et personne n'avait
vérifié. Aussitot engagé après une année d'études intensives, il a petit
à petit gravi les échelons de l'entreprise. Il est actuellement un des
principaux directeurs du groupe et vit aux états-unis. Si si si, les
contes de fée institutionnels ça existe... c'est un peu un parcours à la
Gataca, le junkie libertaire qui s'infiltre dans le système à partir
d'une supercherie... ;-)

DNA Mathieu

unread,
Mar 22, 1999, 3:00:00 AM3/22/99
to
Tatiana Reggios wrote:

> J'ai entendu quasiment la même (radio-moquette), mais avec le matin, la
> cause étant une femme de ménage qui débranchait la bécane pour passer
> l'aspirateur :o))
>

> Je ne sais pas si c'est vrai, mais dans les deux cas, l'histoire est
> jolie ...

En fait, dans la variante "aspirateur", ça me semble être une version
jolie de la méchante légende urbaine (réputée fausse, elle) du "lit
maudit".

Dans certain hôpital, les patients occupant ce lit décèdent
mystérieusement à heure fixe. Et l'on s'aperçoit après enquête que les
respirateurs et consorts asujettis au lit étaient branchés sur une prise
électrique que la femme de ménage trouvait très pratique pour passer
l'aspirateur dans le couloir voisin... après avoir débranché les
appareils médicaux!
Evidemment, on voit immédiatement combien ça ne tient pas la route (elle
est consignée et démontée sur http://www.urbanlegends.com/ )... La
variante informatique est déjà plus subtile.

<Enlever/remove 'NISPAM_NISPAM'>
-- David NA MATHIEU --

"A 8 heures du soir, toutes les grosses
"usines qui se connectaient au reseau
"faisaient aussi fluctuer le courant."
"La realite etait la:
"Peugeot faisait changer nos tempos."
(Ralf Hutter/Kraftwerk)

DNA Mathieu

unread,
Mar 22, 1999, 3:00:00 AM3/22/99
to
Yann Minh wrote:
>
> Ouais!!! elles sont super vos histoires...j'adore... si si si...;-)

Moi aussi, j'applaudis des deux mains, quelle bonne "idée contributive"
:)

Il n'y a qu'à voir la teneur de ma signature-type habituelle pour se
rendre compte à quel point je suis à même d'apprécier!=

<Enlever/remove 'NISPAM_NISPAM'>
-- David NA MATHIEU --

"A 8 heures du soir, toutes les grosses
"usines qui se connectaient au reseau
"faisaient aussi fluctuer le courant."
"La realite etait la:
"Peugeot faisait changer nos tempos."
(Ralf Hutter/Kraftwerk)

C'est pas d'la légende, ça?!? :)

Fabrice Fauconnier

unread,
Mar 22, 1999, 3:00:00 AM3/22/99
to

>
>1909, fichtre !!! C'est Retour vers le Futur ;-)))
>

Qu'est ce que tu crois, il y a avait déjà des souris à tripoter en 1909 mais
ce n'était pas les mêmes !!! Pour les sus-citées, c'est 1990 qu'il fallait
lire.

Fabrice

sf.marseille

unread,
Mar 22, 1999, 3:00:00 AM3/22/99
to
Salut,

Bien moi à vous lire je me sens tout triste dans mon coin. J'ai
l'impression d'être le vilain petit canard du groupe, a qui il n'ai jamais
rien arrivé de tel... Snif

A+ Laurent

--
Index SF (plus de 12 000 références / 2 200 auteurs)
http://www.multimania.com/lolololo/
WinSF : logiciel de gestion spécifiques à la SF (Gratuit)
avec ma base perso (Gratuit)
http://www.multimania.com/lolololo/winsf.htm
(^_^)------------------------------(^_~)

Thomas VIUTTI

unread,
Mar 22, 1999, 3:00:00 AM3/22/99
to
Il ne me parait pas impossible que la tour ait ete construit apres
l`implantation du systeme gerant ce faisceau...Yann Minh wrote:

Christophe Huguet

unread,
Mar 22, 1999, 3:00:00 AM3/22/99
to
"sf.marseille" a écrit :

>
> Salut,
>
> Bien moi à vous lire je me sens tout triste dans mon coin. J'ai
> l'impression d'être le vilain petit canard du groupe, a qui il n'ai jamais
> rien arrivé de tel... Snif

Bah rassure-toi Laurent tu n'es pas le seul à avoir une vie normal. ;o)
Mais je suis sur que tu connais d'autres légendes et faits étranges dans
d'autres domaines que l'informatique.

Amicalement,

Christophe, savant fou sachant tout (dites le vite 10 fois d'suite).
--
Pour tout comprendre sur l'affaire AlternB/Estelle :
http://altern.org/defense/faq.html

sf.marseille

unread,
Mar 22, 1999, 3:00:00 AM3/22/99
to
Salut,

Et moi j'y croyais à ton hsitoire. (^_~)

A+ Laurent

PS : Oui je sais quand on pas d'histoire a raconter on doit se la fermer,
mais bon j'aime bien taquiner le héro...(^_^)

eric Gerbier

unread,
Mar 22, 1999, 3:00:00 AM3/22/99
to
une histoire vecue, en 1986, sur un mini d'une celebre boite francaise
(chez qui les administrations etaient alors obligees d'acheter, quel que soit
les qualites et les defauts)

un jour ou tout marchait (trop :) ) bien, on se mets a lire la doc
d'administration, et on decouvre un parametre permettant de limiter la duree des
connections interactives (tres "couteuses" par rapport au batch) des usagers.

le principe etait simple :
-1 : illimite
autre : duree en heure (en 1 ou plusieurs sessions)

aussitot lu, aussitot fait ! et hop la session en cours disparait
au fait sur quel user on etait la ?
administrateur, pourquoi ?

impossible de redemarrer la machine : il fallait etre administrateur pour cela
il a fallu repartir d'une sauvegarde ...

--

Eric GERBIER

Vincent Clavien

unread,
Mar 22, 1999, 3:00:00 AM3/22/99
to
Puisqu'on en est aux histoires de dimensions plus modestes, j'acourre avec
la mienne...


Titre : La guerre d'un homme.
Genre : Bug vindicatif.
Héros : Moi. ^_-
Source : Ibid.


C'était il y a pas longtemps, quelques mois tout au plus. La nuit était bien
avancée, j'étais seul dans ma chambre, face à l'écran blafard de mon PC. Je
mettais la dernière main à un mail relativement long...

Ca y est, j'ai fini, je clique sur "Send Later" et le message va dans ma
"Boîte d'Envoi".

Je vais dans ladite boîte pour relire mon message, comme d'habitude, et je
m'aperçois qu'une de mes phrases a été coupée en son milieu par un double
retour à la ligne indésiré et pour tout dire assez malvenu. C'est très laid,
et comme je suis perfectionniste --voire maniaque--, j'ouvre à nouveau mon
mail pour corriger la chose. Hop, c'est fait, "Send Later" et je retourne
dans la Boîte d'Envoi pour terminer de le lire...

La phrase est toujours coupée en deux.

Surpris, j'ouvre une nouvelle fois ce message, je corrige une nouvelle fois
le problème, je referme le message. Sans résultat. J'ouvre à nouveau mon
message, je sélectionne toute la ligne précédant le problème et jusqu'à la
ligne suivante, j'efface le tout et je tape à nouveau la partie amputée...
Au moins c'est radical... mais ça ne marche pas : le double retour à la
ligne est toujours là.

<BGM : thème principal des X-Files...>

JE NE ME LAISSERAI PAS FAIRE !!! J'ouvre à nouveau mon message, je le coupe
entièrement et le colle dans un éditeur de texte --où je constate qu'il n'y
a aucun problème dans le texte--, je retourne sous mon logiciel de mail,
j'ouvre une fenêtre pour un NOUVEAU message, j'y recolle mon message depuis
l'éditeur de texte, je fais "Send Later"...

Eh ben non...

Mon ordinateur me hait, je ne vois pas d'autre solution --c'est d'ailleurs
l'explication que j'ai ajouté dans mon mail, en guise de plaisanterie à
l'intention de mon correspondant.

Moralité : l'informatique n'est décidément pas une science rationelle...

Yvan Le Terrible

unread,
Mar 22, 1999, 3:00:00 AM3/22/99
to
On Sat, 20 Mar 1999 03:43:00 +0100, ANTIPU...@yannminh.com (Yann
Minh) wrote:


bon, je m'y essaye
je tiens cette histoire de mon beau frère,
qui la tiens lui même d'un collègue de travail
(dans les services informatiques d'un grand fabricant d'avion
européens dont le nom des avions commence par la lettre A,
sauf ceux dont le nom commence par la lettre C, mais ceux là, les
américains n'en voulaient pas, mais la n'est pas la question, je
m'égare !!!)

Gare au grave graveur
(a dire autant de fois que vous avez flingué de CD au gravage)

Un ami : c'est marrant (euphémisme), mers copies ne marchent pas
Le Bof (que nous appelerons "le detective" dans la suite du récit : Ah
bon, fait voir ?
tac-tac-tac-tac-BIIP-tac-tac-tac-tac-BIIP-tac-tac-tac-tac-BIIP-........
à intervelle régulier (3 sec environ)
le tac tac ,c'est normal (enfin presque)
c'est le BIIP¨, signalant une erreur gravée sur le CD qui inquiéta
notre vaillant détective
après reinstallation du logiciel
puis du périphérique Plug&paye
puis ouverture du capot pour demontage et remontage de la tripaille
notre détective s'assoit, pensif et regarde le monstre éventré
remontage, re installations (on ne sait jamais - ça aurait pu
marcher?)
toujours pareil : à intervelle régulier une erreur. !

Las, notre détective s'assoit, pensif et regarde le monstre assoupi
au loin, par la fenètre, dans les champs (car notre ami habitait en
bordure de la magnifique cité de Toulouse), les petits oiseaux,...
les avions qui volent dans le ciel, ...l'aéroport,..., le radar qui
tourne,.....
Le RADAR ? qui Tourne ??? ça serait pas par hasard toutes les 3
secondes ?

-------------------
Yvan le terrible
Toulouse-France
yma...@club-internet.fr


Y.Roumazeilles

unread,
Mar 22, 1999, 3:00:00 AM3/22/99
to
People present in fr.rec.arts.sf reported orsy...@mnet.fr as splendidly
saying:

> Eh, oui, vous avez compris : elle tenait la souris TOTALEMENT à l'envers :
> le fil vers elle (ben oui, en général la queue est en bas, non , pardon,
> nathalie, mais là elle était facile..). Evidemment, cela expliquait tout.
> Une fois dans le bon sens, la souris fonctionna à merveille et tout rentra
> dans l'ordre.
Le pire c'est que ça m'est aussi arrivé une fois avec une copine à qui
j'avais vendu mon vieux 286 (et que j'essayais de dépanner par
téléphone). J'ai failli souffrir...

Yves
--
Yves Roumazeilles mail:Roumazeilles @ usa.net
27-31 rue Robert de Flers tel: +33-1.45.75.92.75
75015 PARIS, FRANCE GSM: +33-608.750.486
http://ourworld.compuserve.com/homepages/Yves_Roumazeilles/
http://roumazeilles.cjb.net/ + http://i.am/roumazeilles/

Patry Guillaume

unread,
Mar 22, 1999, 3:00:00 AM3/22/99
to
>Fabrice Fauconnier a écrit dans le message <7d0q1p$2od$1...@saturne.mnet.fr>...
>>Je vous l'avias dit, c'était futile...
>
><marc-ale...@malexism.com> wrote:
>Mais fréquent. J'ai donné des cours de micro, en Afrique. Il s'agissait,
>pour les élèves d'un tout premier contact avec l'ordinateur ; certains...
<snip>

Nous avons le eu le meme probleme que F. fauconnier. Sauf que la
personne etait desolée et pensait vraimment que c'etait elle qui etait
mauvaise, puisque tout le monde y arrivait. Elle a mis 2 heures avant
de nous demander s'il y avait un 'truc'.

un ami a Air France m'a affirme qu'un de ses collegue refusait
d'utiliser un ordinateur. Motif : lorsque ledit collegue utilise
l'ordinateur, celui ci l'observe par l'ecran. Parceque quant il quitte
le bureau, l'ordinateur met tout seul l'ecran en noir :) En plus, il
le reconnait, puisqu'il lui dit 'bonjour untel' au debut de la journee
(apres le login).

ceci dit, si onn part dans les annecdotes sur les utilisateurs, on est
mal barré.

----------------------------------------------------------------
Patry Guillaume LISI /ENSMA Futuroscope, BP 109
tel : 05.49.49.80.70 Futuroscope Cedex 9 France

Warning : Some quantum physics theories suggest that when no-one
is directly observing this message, it may cease to exist or will
exist only in a vague and undetermined state.
----------------------------------------------------------------

Laurent Lehmann

unread,
Mar 23, 1999, 3:00:00 AM3/23/99
to
On 22 Mar 1999 11:56:19 GMT, ger...@bemol.meteo.fr (eric Gerbier)
wrote in message <7d5b53$bs2$1...@cti825.cnrm.meteo.fr> :

>une histoire vecue, en 1986, sur un mini d'une celebre boite francaise
>(chez qui les administrations etaient alors obligees d'acheter, quel que soit
>les qualites et les defauts)

Bull, les ordinateurs qui tombent en marche... L'IUT en avait un, en
'85. On était supposés faire nos TP de C dessus le lundi, mais chaque
lundi, à 10 h, la camionette du réparateur était dans la cour. On a
bien du se servir de la machine 4 fois dans le semestre...

--
Laurent

Yannick LARVOR

unread,
Mar 23, 1999, 3:00:00 AM3/23/99
to
Patry Guillaume a écrit :

> ceci dit, si onn part dans les annecdotes sur les utilisateurs, on
> est mal barré.

Oui, j'ai pas l'impression que ce soit tout à fait ce que cherchait
Yann.

Sinon, des histoires pareilles, on doit pouvoir en trouver plein en
fouillant les archives de fr.rec.humour avec les mots-clefs 'Hot line'
ou 'support technique' ou ordi, écran, imprimante...

Le pire, c'est qu'il y en a plein qui sont réelles (genre copie de
disquette à la photocopieuse, faxer une disquette, plier une 5 un
quart pour la mettre dans un lecteur 3 et demie...).

On m'a parlé d'un gars qui trouvait que son PC était mal éclairé, qui
a voulu le déplacer. Pb : pas assez de mou dans les fils. Alors il les
a tous coupés avec des ciseaux - y compris l'alim, les gars du service
informatique qu'il a appelé ensuite parce que ça ne marchait plus n'en
croyaient pas leurs yeux.

Une dernière : un copain donnait un TP info, une étudiante l'appelle :
« M'sieur, ça écrit tout seul ! ». Le copain va voir, y a plein de
caractères à l'écran qui ne veulent rien dire, mais apparemment ça
c'est arrêté. N'ayant pas d'explication, il efface tout et lui demande
de recommencer, pendant qu'il regarde comment elle fait. Elle tape
trois mots, puis s'approche de l'écran pour vérifier : et voila que ça
recommence. Le copain a eu du mal a garder son sérieux quand il a du
lui conseiller de mettre des soutiens-gorge : quand elle s'approchait
de l'écran, ses seins appuyaient sur le clavier.

--
Yannick (Sorcier informatique)

DNA Mathieu

unread,
Mar 24, 1999, 3:00:00 AM3/24/99
to
B. de Batz wrote:
>
> Tatiana ecrit :

>
> >J'ai entendu quasiment la même (radio-moquette), mais avec le matin, la
> >cause étant une femme de ménage qui débranchait la bécane pour passer
> >l'aspirateur :o))
>
> DNA Mathieu repond :

> >En fait, dans la variante "aspirateur", ça me semble être une version
> >jolie de la méchante légende urbaine (réputée fausse, elle) du "lit
> >maudit".
>
> Le coup de l'aspirateur ca n'est pas une légende... on me l'a fait il y
> a environ 8 ans
> Nos micros ...

Bon sang, j'ai eu peur, j'ai cru que ça t'était arrivé à l'hôpital, un
instant.
:):):):)

--

J.Epaud

unread,
Mar 24, 1999, 3:00:00 AM3/24/99
to

Virginie écrit
>

>Quoiqu'il en soit, je n'ai pas compris qu'ils étaient dans un vaisseau
>(malgré le titre !!!) avant... l'épisode de la piscine (vous savez, la
pièce
>mystérieusement intitulée _piscine_, cette grande étendue d'eau... et
>l'autre (je ne me souviens jamais des noms !) disant : "ça doit être ça
>qu'on appelle la mer").


>Lors de ma deuxième lecture, je me suis rendue compte que, dès le
début, les
>descriptions des lieux mentionnaient des portes, des cellules, etc.
>D'autres que moi ont-ils eu cette impression de découverte (ou bien
étais-je
>complètement cucul... à cette époque bien sûr ;-)) ?

-----Comme nous tous dans les années 50... :-)))

Mais on devine le vaisseau bien avant "La piscine", si mes souvenirs
sont exacts:
-Les Friches poussent dans "les coursives"
-Une porte est forcée, révélant un stock de couleurs
-Surtout, le prêtre organise l'expédition car il possède un plan du
vaisseau révélant l'existence du capitaine, qui vit à "l'avant"
Toujours si mes souvenirs sont exacts, la piscine n'est découverte
qu'après, pendant l'expédition ?
>
Un bon souvenir ce livre, bien qu'a l'époque la fin ne m'ait pas parue à
la hauteur du reste... La destruction est trop rapide.
J-E

Yann Minh

unread,
Mar 24, 1999, 3:00:00 AM3/24/99
to
Yannick LARVOR <lar...@irit.fr> wrote:

> Patry Guillaume a écrit :
> > ceci dit, si onn part dans les annecdotes sur les utilisateurs, on
> > est mal barré.
>
> Oui, j'ai pas l'impression que ce soit tout à fait ce que cherchait
> Yann.

Si si si... bon, comme c'est moi qui ai lancé le sujet, je vais assumer
un peu et faire mes commentaires... mais n'y voyez surtout aucune
prétention de ma part, c'est juste un avis pour le fun...

Personellement j'ai trouvé que pour pratiquement toutes les anecdotes
racontées, il y avait quelquechose d'intéressant, même les plus
dérisoires...ou hermétiques, donc personnellement j'ai passé de bons
moments à guetter les légendes informatiques... et certaines m'ont
vraiment fait très très rire...et j'en rie encore quand j'y pense... ;-)


Celles qui m'ont le plus marqué sont :

Le bug du dinosaure de Nathalie Labrousse, surtout que c'est une des
rares histoires vêcu vraiment très bizarre... ;-)

Celle de la secrétaire qui déclenche la sortie d'une page de
l'imprimante chaque fois qu'elle s'assoit de Marc-Alexis Morelle, mais
excuse moi Marc-Alexis j'ai du mal à y croire tellement la métaphore
sexuelle est évidente... ;-)

Celle de Virginie, avec l'histoire des touches de l'ordinateur remises
dans l'ordre alphabétique par les petites éléves très appliquées... ;-)


Ensuite j'ai noté en vrac :
L'anecdote de Patry Guillaume, avec ce collegue qui était persuadé que
l'ordinateur l'observait... c'est un super début pour développer une
vraie mise en scéne paranoïaque...

La lampe rouge de François Fasquelle pour son atmosphère Steam Punk

Celle de Yannick sur l'histoire du soutien-gorge, mais je la connaissais
déja dans une autre version...ou alors c'est un incident fréquent... ;-)

Celle de Vincent sur son retour chariot intempestif dans ses mails, car
en lisant son histoire j'arrivais bien à incarner son irritation et sa
persévérance forcenée... ;-)

Gare au graveur de Yvan le Terrible, car elle est mise en scéne...et
j'ai beaucoup aimé cette vision panoramique du paysage qui donne la clef
de la fin... ;-)


L'anecdote de Laurent sur le patron qui agraphe ses disquettes pour les
archiver... ;-)


La secrétaire qui tape deux fois le texte de Thierry Schmidlin...

Toutes en fait...

Les histoires de souris aussi m'ont bien amusée, bien que je ne sais pas
pourquoi, elle ont provoqué une petite arrière pensée
désagréable...peut-être parce que j'ai l'impression que moi-même j'ai
déja du donner dans le même genre de délire... d'ailleurs je ne suis pas
certain que la première minute ou j'ai manipulé une souris dans ma vie
je n'ai pas eu un léger doute sur la correspondance écran et le
déplacement sur la table... ;-)

Et merci à Mathieu pour cette adresse que je ne connaissais pas
http://www.urbanlegends.com/

Aurélien REYNAUD

unread,
Mar 24, 1999, 3:00:00 AM3/24/99
to
Ma modeste contribution. L'histoire est véridique et son ambiance
kafkaienne ne rate jamias son effet quand on se la raconte lors des longues
veillees d'hiver...

Titre : Les sauvegardes fantômes
Histoire proposée par : Aurelien Reynaud
Source : Un collègue de bureau à qui la mésaventure est arrivée
Date: Années 90
Technologie : Mini Unix
Lieu : Paris

Le mystere semblait insoluble, incomprehensible. Nul se pouvait dire depuis
combien de temps cela durait. En fait, c'etait meme le fait du hasard si
l'on en avait seulement pris conscience. Les instructions etaient pourtant
claires, la mecanique bien rodee. A sept heures du soir, l'une des
dernieres personnes a quitter les locaux inserait dans le lecteur idoine la
cassette vierge destinee a recevoir les sauvegardes nocturnes. A la
premiere heure le lendemain, une autre personne devait les recuperer et les
stocker dans un endroit sur.

Or un jour ou il se revela necessaire de proceder a une restauration, on
chercha en vain ces bandes. Interroge, le technicien matinal se defendit
farouchement : il venait fidelement tous les matins, mais jamais il n'avait
vu de bande dans le lecteur. il en avait donc naturellement assume que son
homologue de la veille ne faisait pas son travail. Mais il n'etait pas du
genre a denoncer ses collegues.

Le mystere s'epaississait. Qu'advenait-il de ces bandes ? Etaient-elles
digeree par le monstre au cours de la nuit ? On chercha partout dans la
piece sans rien trouver. Quelqu'un finalement se porta volontaire pour
rester toute la nuit sur place, esperant sans doute etre temoin de quelque
phenomene surnaturel. Le soir venu, il attendit donc patiemment, muni d'un
thermos de cafe et de quelques amuse gueules. A l'heure dite, la sauvegarde
s'effectua sans heurt, puis la cassette fut ejectee automatiquement... et
violemment, sautant hors du lecteur tel le toast de son grille-pain,
rebondit sur la table pour terminer enfin sa chute dans la poubelle situee
en contrebas! A l'evidence, quelque part un technicien avait eu la main
lourde en reglant la tension d'un ressort. C'etait assez ahurissant, mais
ca n'expliquait pas tout, car on avait naturellement pas oublie cette
poubelle en passant la salle au peigne fin. Notre homme attendit donc
encore.

Ce fut aux premieres lueurs de l'aube que le voile se leva enfin. Vers les
six heures, la porte s'ouvrit pour laisser passer la femme de menage qui
entreprit consciencieusement le menage du local, briquant les UC, les
ecrans, vidant methodiquement les poubelles dans un grand sac en plastique
a destination de la benne a ordure... Cela prit moins d'une demi-heure en
tout. Puis, sur le coup des sept heures, la porte s'ouvrit a nouveau,
implacablement, inexorablement, livrant passage au technicien du matin venu
faire sa verification...

La mecanique, en effet, etait plutot bien rodee!

Yann Minh

unread,
Mar 24, 1999, 3:00:00 AM3/24/99
to
Il semblerait qu'il y ait des afficionados pour les légendes, car j'ai
déja reçu deux messages, de Frasiens ayant des problèmes de serveur, qui
souhaitaient avoir une version compléte de l'enfilade...

Donc j'ai fait un petit fichier texte de 100K environ avec la totalité
de l'enfilade, contenant jusqu'à nos réflexions les plus anodines...

Ceux qui veulent ce fichier m'envoient un mail et je vous l'envoie avec
plaisir... ;-)

Par contre, si certains d'entre vous ne souhaitent pas voir figurer leur
contribution dans ce fichier, ou désire la rewriter, n'hésitez pas à
m'écrire, et je m'occuperai de faire les rectifs... promis juré...

De même, je pense que je vais un de ces jours mettre ma sélection en
consultation sur mon site, en respectant bien sur les noms des
auteurs... si quelqu'un à une objection, il ne faut pas hésiter à me le
dire, c'est totalement justifié...

Idem, si vous voulez diffuser mes contributions n'hésitez pas, gardez
quand même la signature ça me ferait plaisir... ;-)

Yann qui se demande comment il peut trouver le temps de s'embarquer dans
des histoires comme ça... ;-)))

Vincent Corlaix

unread,
Mar 26, 1999, 3:00:00 AM3/26/99
to
Salut !


Je sais, c'est complètement nul et puéril, mais zut. Je me jette, frustré de
n'avoir rien à raconter...

Titre : Et pourtant il tourne.
Histoire proposée par : Le Captain.
E-mail : ho...@magic.fr
Site Web : http://perso.magic.fr/v.corlaix
Source : Moi même en tant qu'entité corollaire à elle-même et dépendante de
son moi physique.
Date: Années 95-99
Technologie : Actuelle (me foule pas)
Lieu : Ma chambrette, 3ème etg. face au parc Citröen.


C'est même pas une histoire, j'ai passé la journée devant mon clavier à me
seriner les neurones pour faire avancer deux 'Histoires en forme de... '
(disponibles sur mon site et ici dès que) alors je dis n'importe quoi :

Voilà. J'ai réussi à travailler sous Win95 durant une journée entière sans
avoir de problèmes.

Pas fou ça ? Vous l'expliquez comment ?

Bon. Pardon. Mais j'en avais tellement envie...

@+

V, qui réfléchit les doigts dans la prise.

Linux rocks ! (promis, j'arrête.)

Yann Minh

unread,
Mar 27, 1999, 3:00:00 AM3/27/99
to
Titre : Jo et la police.
Genre : Politiquement sensible.

Histoire proposée par : Yann Minh.
E-mail :Ym...@yannminh.com.
Site Web : http://www.yannminh.com
Source : Un directeur général de groupe informatique, ex technicien de
maintenance.
Date: 1986
Technologie : Photocomposeuses laser.
Lieu : Un journal national.

Jo avait commencé dans un département informatique spécialisé dans les
photocomposeuses pour la presse.

Il avait été envoyé par sa société installer une configuration complète
dans un pays du moyen-orient qui bien que démocratique, était
militairement "contrôlé". Dans ce genre de démocratie, les équipements
éditoriaux sont très surveillés par les instances gouvernementales, et
leur client, un journal national, leur avait donné un assistant qui
avait toutes les allures d'un commissaire politique un peu borné.
Mais mis à part ce cerbère silencieux chargé de surveiller leurs
activités, ils étaient libres de circuler à leur guise dans les locaux
et la ville.
La première semaine se déroula sans incidents notoires.
Pendant que l'équipe achevait les réglages des nouvelles
photocomposeuses pouvant travailler indifféremment avec des caractères
occidentaux ou arabes, Jo remplaçait une vieille imprimante Singer à
"processeurs câblés sur cartes à tores" dans la salle des télexs,
lorsqu'une frénésie éditoriale s'empara des équipements.
Le téléscripteur de l'AFP avait entamé une compétition avec celui de
l'agence de presse Lybienne, et les machines dégurgitaient leurs
dépêches au kilomètre.

Jo ne put s'empêcher de regarder quel événement pouvait provoquer une
telle marée informationnelle.
_ L'aviation américaine venait de bombarder un pays voisin et allié,
dirigé par un certain Khadafi..._

Bien que leurs hôtes ne soient pas directement impliqués dans le
conflit, l'atmosphère devint très tendue à l'égard des occidentaux, et
la moindre remarque, ou attitude déplacée prenait des dimensions parfois
dramatiques...
Malgré tout, et s'efforçant de ne pas tenir compte des évènements qui
mettaient le pays autour d'eux en ébullition, Jo acheva son travail et
les photocomposeuses furent bientôt opérationnelles.
Afin d'expliquer les manipulations à effectuer pour les changements de
typo, Jo candide, ou inconscient, épingla une petite note en français
libellée ainsi...

"Pour changer les polices occidentales en polices arabes, vous devez
insérer le disque B dans le lecteur et.... "suivait la description
détaillée des opérations à effectuer...

La petite note déclencha un conflit diplomatique...

Le cerbère hors de lui l'apostropha en brandissant la feuille arrachée
du mur.
_ "Qu'est ce que c'est que cette histoire de police! vous avez écrit
police, vous ne devez pas parler de la police!

Jo un petit peu interloqué, mais conciliant essaya d'argumenter...
_ "euh ! je suis désolé, c'est le terme qu'on emploi habituellement,
mais effectivement on pourrait le remplacer par le mot américain de
Font..." deuxième mot malheureux qui eut le don d'exaspérer encore plus
son interlocuteur...
" Américains ! pourquoi vous me parlez des Américains, je ne veux pas
qu'on me parle des Américains." Suivit une série d'invectives plus
qu'acerbes contre les ressortissants du pays de l'oncle Sam, qui, il
faut le reconnaitre, n'avaient pas fait dans la dentelle pour améliorer
leur image de marque dans la région.

Après moult négociations, il fut convenu d'utiliser le terme, fort
adéquat au demeurant, de "jeu de caractères."

L'équipe retourna en France, et perdit le marché quelques semaines plus
tard, au profit d'une société libyenne, Jo ne sait pas si sa petite note
maladroite y a été pour quelque chose...;-)

Luc Toussaint

unread,
Mar 28, 1999, 3:00:00 AM3/28/99
to
Grabeulwik tout le monde.

Pour ma part, j'ai eu à faire avec un scanner.
Et je m'en vais vous conter cette histoire de ce pas.

Titre : Le scanner poltergeist.
Histoire proposée par : Luc TOUSSAINT.
E-mail :alta...@magic.fr.
Site Web : http://perso.magic.fr/altalucky (mais y a encore rien, c'est
en court de construction.)
Source : moi-même.
Date: Mars 99.
Technologie : VMM PC 166 Mhz.
Lieu : Quelque part dans les tréfonds de mon chez moi.

Tout a commencer par un beau matin, lorsque un de mes bons amis me
proposa fort généreusement de me prêter son scanner. Avec une grande
joie non dissimulé, j'acceptais son offre.
Le scanner en question portait le doux nom de "Phantom 330 CX". N'y
voyant là aucun signe précurseur, j'installais cette merveille de la
technologie sur mon PC.
Et voilà que les choses bizarres commencent. D'abord, si je n'allumait
pas mon imprimante, la machine ne reconnaissait pas le scanner. Puis, le
scanner n'a jamais voulu faire deux scans de suite, il fallait que je
relance le système pour pouvoir faire un deuxième scan.
Mais le pire, c'est que m'a machine faisait des trucs bizarres du style
: veut pas démarrer ou veut pas s'arrêter, le bureau qui se
ré-organisait tout seul, les sons qui partaient. Avec, pour cerise sur
le gâteau, la machine qui me fermait mes applications et éteignait
l'ordinateur alors que je ne lui demandais rien.
Ce dernier phénomène est arrivé alors que je travaillais sous Word 97.
Je voulais insérer une image que j'avais scanné, et qui était stockée
dans le répertoire du scanner, quand tout à coups un message me disants
que le périphérique demandé n'était pas détecté, et avec pour seul choix
de presser sur "OK". Ce que je fit, et là je vis Word se refermer,
Windows se refermer, et après quelques secondes j'avais sous les yeux le
message "Vous pouvez arrêter votre ordinateur en toute sécurité."
Je ne fis qu'un bon, je débrancha le sanner, vira tous les fichiers s'y
rapportant, et depuis tout marche à la perfection (enfin dans les
limites de Windows bien sur).

Alors voilà, vue que j'y connais rien en ordinateur le mystère reste
entier pour moi. Peut-être que pour vous c'est clair comme de l'eau de
roche, et dans ce cas là je vous remercie de bien vouloir éclairer ma
lanterne.

Luc TOUSSAINT. (Le type qui a ses deux neurones qui se touchent.)

M.Alexis.M

unread,
Mar 29, 1999, 3:00:00 AM3/29/99
to

Luc Toussaint a écrit dans le message <36FE7016...@magic.fr>...
>Titre : Le scanner poltergeist.


Il ouvra la porte et sortu.


-- Marc-Alexis Morelle
http://www.malexism.com/


R. et C. Belmas

unread,
Mar 30, 1999, 3:00:00 AM3/30/99
to

M.Alexis.M <marc-ale...@malexism.com> a écrit :

> Luc Toussaint a écrit dans le message <36FE7016...@magic.fr>...
> >Titre : Le scanner poltergeist.
>
>
> Il ouvra la porte et sortu.

Gros malin ! C'est "il sortut" qu'il faut écrire ;-))).

Claire, pas très choquée, mais quand même...

Email : ANTIPUBRob...@wanadoo.fr
Pour nous répondre, enlever ANTIPUB. Merci de votre compréhension.


M.Alexis.M

unread,
Mar 31, 1999, 3:00:00 AM3/31/99
to

R. et C. Belmas a écrit dans le message
<01be7aad$388f5140$LocalHost@blbvmhcx>...

>> Il ouvra la porte et sortu.
>
>Gros malin ! C'est "il sortut" qu'il faut écrire ;-))).


> Claire, pas très choquée, mais quand même...


Choqués ? Alors vous ouvrâtes la porte et sortûtes ? :-)
Désolé, mon orthographe est seuleemnt empirique.

Philippe Raimond

unread,
Apr 4, 1999, 4:00:00 AM4/4/99
to
J'ai connu une mésaventure identique avec mon scanner, plutot avec le
logiciel de reconnaissance de caractère allant avec.
Planté devant mon écran suite à la demande de numérisation, rien ne se
passait. J'ai essayé une multitude de touches et puis finalement ai décidé
de tout réinstaller, en ayant marre de redémarrer.
Toujours la meme chose : une espèce de plantage atypique !
J'ai finalement compris en minimisant ma fenetre du logiciel d'OCR, que
celle plus petite du scanner attendais que je lance l'opération.de
numérisation par unOK...Elle s'affiche d'ailleurs toujours à cette meme
place.(c'est ce que l'on appelle un bug)

--
Philippe Raimond
__________________________________
Site personnel sur :
http://www.chez.com/praimond/index.html
__________________________________


DBD

unread,
Apr 4, 1999, 4:00:00 AM4/4/99
to
Yann Minh <ANTIPU...@yannminh.com> wrote (écrivait) :

> Personellement j'ai trouvé que pour pratiquement toutes les anecdotes
> racontées, il y avait quelquechose d'intéressant, même les plus
> dérisoires...ou hermétiques, donc personnellement j'ai passé de bons
> moments à guetter les légendes informatiques... et certaines m'ont
> vraiment fait très très rire...et j'en rie encore quand j'y pense... ;-)

Tout à fait d'accord, un thread passionant.

--
DBD
SFFR, Litterature de l'imaginaire francophone
http://home.worldnet.fr/~bdevaux/SFFR/

Yann Minh

unread,
Apr 9, 1999, 3:00:00 AM4/9/99
to
Titre : Le Bug de L'hexapode.
Genre : Metaphysique robotique.

Histoire proposée par : Yann Minh.
E-mail :Ym...@yannminh.com.
Site Web : http://www.yannminh.com
Source : Moi-même.
Date: 30 Novembre 1995
Technologie : Robot hexapode développé par IS Robotics pour la recherche
scientifique.
Lieu : Le LRP, Laboratoire de Robotique de Paris.

Les robots sont déjà vivants...j'en suis sur, j'en ai vu un qui a fondu
les plombs d'une façon trop humaine pour être honnête.


C'était le 30 novembre 1995, je réalisais un documentaire sur l'histoire
des Robots pour la Cinquième : "Sous le règne d'Héphaïstos".
Nos pérégrinations à travers le territoire, en quête de créatures
artificielles, nous avaient menées au Laboratoire de Robotique de Paris.

L'accueil de notre équipe de tournage fut chaleureux, et les chercheurs
avaient fait un énorme effort pour rendre opérationnels leurs
prototypes.
Il faut savoir qu'en général, dans les laboratoires de recherche, les
robots sont rarement en activité. Ils ne fonctionnent que très
épisodiquement à des dates indéterminées. La plupart du temps ils sont
démontés ou en cours d'élaboration.
Mais exceptionnellement, et afin de satisfaire ma frénésie iconophage,
l'ensemble des scientifiques avaient rendu leurs assemblages siliconés
provisoirement opérationnels.

Je n'avais qu'une journée de tournage, et devant l'incroyable profusion
du bestiaire Asimovien qu'ils me proposaient, j'angoissais de n'avoir
pas le temps de filmer tous ces futurs ancêtres de R.Daneel.

La plupart des recherches sont souvent trop arides pour les néophytes
avides de spectaculaire, et, ne dérogeant pas à la règle, je me limitai
à ce que les chercheurs appelaient, par dérision un peu jalouse, des
robots "Sexys".
Ce terme désigne cette catégorie de robots, dont les formes ou les
fonctionnalités séduisent plus particulièrement les amateurs ou les
média, et, en matière de "robots sexy" j'étais comblé. Je n'avais que
l'embarras du choix.

Après avoir filmé les stars du laboratoire, comme le monopode sauteur,
les assemblages de Legos organisés en intelligence collective, la roue à
patte, les nanochenilles virtuelles, et les transdockers à réseaux
neuromimétiques, je m'étais réservé pour la fin, un petit robot hexapode
développé par IS Robotics, une société américaine indirectement liée au
MIT, et dont le nom fait évidemment référence à l'US Robotics d'Isaac
Asimov. C'était d'ailleurs un des premiers robots marcheurs fabriqués
industriellement et commercialisés dans le monde pour la somme non
négligeable de 30 000Frs.

Long d'à peu près cinquante centimètres, ce robot à six pattes était
équipé de capteurs de proximité lui permettant d'appréhender son
environnement et de contourner les obstacles. Programmable, il servait
de base de travail pour les recherches en intelligence collective.

Un jeune doctorant, avait préparé l'engin, et, une fois nos caméras et
nos lumières réglées, il alluma le petit monstre.

Pattes écartées, le gros insecte mécanique reposait immobile sur le
ventre au centre de l'arène lumineuse.
Déjà je fus surpris par la façon presque organique, dont il "prit
conscience".
Après un instant de latence qui nous parut interminable, les mécanismes
de locomotion eurent un petit frémissement annonciateur. Les pattes
furent agitées d'infimes soubresauts spasmodiques.
Des diodes alignées sur les cotés clignotèrent en rythme quelques
fractions de seconde puis s'éteignirent.
Comme un dormeur alerté sortant brutalement du sommeil, le robot se
dressa sur ses six pattes avec un claquement sec.
Pendant quelques secondes, l'espèce de langouste mécanique aux antennes
frémissantes, sembla nous observer de son oculaire cyclopéen .
Enfin, avec une apparente prudence, il avança une première patte,
presque hésitante, et, dans un bourdonnement frénétique de moteurs
électriques, les autres membres entamèrent une étrange reptation, qui
tenait à la fois du lézard et de l'araignée.
L'impression de vie était telle que toute l'équipe ne quittait plus des
yeux cette étrange bestiole s'avançant lourdement devant la caméra.

Avant de l'activer, le doctorant avait posé un cube de bois sur son
parcours.
Témoins lumineux du bon fonctionnement des capteurs, les diodes alignées
le long du corps, s'allumaient les unes après les autres, au fur et à
mesure que l'hexapode approchait de l'obstacle .
Lorsque sa première antenne effleura le cube, le robot s'arrêta, et,
dans un mouvement d'articulation complexe, entama le contournement du
bloc.

Je donnai l'ordre au cadreur de suivre la progression du robot vers le
fond du laboratoire, et je demandai au doctorant de remettre un obstacle
sur son parcours pour répéter l'opération.

C'est à ce moment que la chose étonnante arriva.
Le doctorant posa le cube juste devant l'hexapode. À une distance trop
courte pour que les capteurs aient pu anticiper la présence d'un
obstacle.
L'objet à peine posé dans son champ de perception, les rangées de diodes
se mirent soudainement à clignoter de façon anarchique. L'hexapode
interrompit sa marche. Après un instant de ce qui ressemblait à de la
perplexité et comme pris d'une subite crise de tétanie, Le robot écarta
simultanément ses six pattes pour s'effondrer paralysé, les membres
tremblotants.

Sa réaction avait une telle apparence de vie, que stupéfaits, nous
sommes tous, doctorant y compris, parti d'un éclat de rire général.

Mettez vous à la place du pauvre hexapode... à peine réveillé, vous
marchez tranquillement sur une place dégagée jusqu'à l'horizon, et
soudain un énorme cube, surgi de nulle part, apparaît juste devant
vous... il y a de quoi perdre pied, non ? Même quand on en a six.

Remarque :
Drôle de bug tout de même. D'habitude les ordinateurs se contentent de
s'arrêter, c'est plutôt rare qu'ils fassent des démonstrations aussi
spectaculaires de leurs désordres numériques.
Un des chercheurs m'avait expliqué la définition de l'intelligence par
le directeur du MIT, Rodney Brooks...." Est intelligent ce qui paraît
intelligent à l'observateur"....
Et bien ça y'est... je peux vous le dire... "Ils sont intelligents"....
;-)

Et vous pouvez vérifier. La scène était tellement drôle que je l'ai mise
dans le documentaire qui repasse de temps en temps sur la Cinquième.:-)


Quelques liens :
IS Robotics: ( http://www.isr.com/)
Le Leglab du MIT
(http://www.ai.mit.edu/projects/leglab/robots/robots.html)

DNA Mathieu

unread,
Apr 10, 1999, 3:00:00 AM4/10/99
to
Yann Minh wrote:
>
> Titre : Le Bug de L'hexapode.
> Genre : Metaphysique robotique.
> Histoire proposée par : Yann Minh.
> E-mail :Ym...@yannminh.com.
> Site Web : http://www.yannminh.com
> Source : Moi-même.
> Date: 30 Novembre 1995
> Technologie : Robot hexapode développé par IS Robotics pour la recherche
> scientifique.
> Lieu : Le LRP, Laboratoire de Robotique de Paris.

L'amusant est que j'avais ressorti il y a quinze jours de mon tas de
vidéos une K7, en guise de fond 'sonore', pendant que je bricolais une
illu. Une vidéo, anonyme, même pas étiquetée, mais que je savais
contenir des choses intéressantes enregistrées au vol et à visionner
"plus tard".
Donc après des joyeusetés comme 'Creature Comfort' des studios Aardman,
puis 'la Jetée' de Marker (c'est vraiment un fourre-tout, cette K7!),
voilà-t'y pas que je tombe sur 'le règne d'Héphaïstos'... Voui, voui,
trop beau pour être vrai.

> Et vous pouvez vérifier. La scène était tellement drôle que je l'ai mise
> dans le documentaire qui repasse de temps en temps sur la Cinquième.:-)

Je confirme. C'est un bref flash dans ton documentaire, mais qui vaut
son pesant d'or :) Le moment où l'hexapode s'affaisse semblait déjà
prendre tout le monde au dépourvu, et je suis content d'avoir le résumé
du réalisateur pour le confirmer.

Il est vrai qu'à bien y réfléchir, du point de vue de l'hexapode, c'est
carrément une expérience angoissante "à la Flatland" :)

<Enlever/remove 'NISPAM_NISPAM'>
-- David NA MATHIEU --

"A 8 heures du soir, toutes les grosses
"usines qui se connectaient au reseau
"faisaient aussi fluctuer le courant."
"La realite etait la:
"Peugeot faisait changer nos tempos."
(Ralf Hutter/Kraftwerk)

Yann Minh

unread,
Apr 11, 1999, 3:00:00 AM4/11/99
to
DNA Mathieu <dnamNISP...@club-internet.fr> wrote:

> Donc après des joyeusetés comme 'Creature Comfort' des studios Aardman,
> puis 'la Jetée' de Marker (c'est vraiment un fourre-tout, cette K7!),
> voilà-t'y pas que je tombe sur 'le règne d'Héphaïstos'... Voui, voui,
> trop beau pour être vrai.

. :-))))) Merci Mathieu... Mon docu n'a rien à voir et je ne connais
pas "creature Comfort", mais de voisiner avec "la Jetée" sur le même
support magnétique est un immense honneur... :-)
En fait j'aime bien le trip mystique de "Il n'y a pas de hasard"... dans
ce cas ça satisfait vraiment ma mégalo... ;-)))

En terme de SF, de Cinéma et de cinéma expérimental la jetée fait partie
des plus grands chefs d'oeuvres...et des films cultes...

Pour les quelques rares du NG des jeunes générations qui ne le
connaissent peut-être pas, la jetée est un film à ne pas rater...

Et dans ce film il y a une trés belle adéquation entre la légereté de la
"mise en industrie" et la qualité des émotions générées... et pourtant
c'est du cinéma... comme quoi il y a des chefs d'oeuvres de SF
cinématographique français...


Tiens, justement... voici ma liste des films cultes marginaux
préférés...souvent des premières oeuvres de réalisateurs.
(Mais on doit tous être des adeptes je suppose...;-)

Eraser Head, de David Lynch.
Le Bunker de la dernière rafale, de Caro et Jeunet.
La jetée de Chris Marker
THX 1138 de Georges Lucas
Dark Star de Trumbull ? avec Dan O'Bannon dans le role principal...
Max Headroom (le film).
Docteur Folamour de Kubrick...


Je sens que j'en oublie... il y'a le japonais, la qui se transforme en
biomécanisme en s'enfonçant des objets en métal dans le corps...?
Et puis ce film en noir et blanc qui se passe dans des HLM de banlieue
galactique ou une jeune fille gagne à une émission de radio...
Et ce court-métrage anglais ou un jeune garçon vit dans un monde de jeux
vidéo... toutes les valeurs sont inversées et où sa mère vient lui
servire le petit déjeuner avec une mitrailleuse sur steadycam...


J'avais déja posé la question, mais j'ai entendu parler d'un film
américain qui s'appelle "liquid sky"... quelqu'un l'a vu?

Sylvain Macé

unread,
Apr 11, 1999, 3:00:00 AM4/11/99
to
Yann Minh a écrit :

> Pour les quelques rares du NG des jeunes générations qui ne le
> connaissent peut-être pas, la jetée est un film à ne pas rater...

J'avoue mon ignorance, je n'en ai jamais entendu parler. Trouve-t-on encore
la K7 ?

> Eraser Head, de David Lynch.

Mémorable, mais très pénible. La première fois que je l'ai vu j'étais au lit
avec la grippe, je te laisse imaginer l'ambiance...

Sylvain.
--
http://www.multimania.com/smace

Jibe

unread,
Apr 11, 1999, 3:00:00 AM4/11/99
to

Sylvain Macé a écrit dans le message <370FE3CA...@wanadoo.fr>...

>Yann Minh a écrit :
>
>> Pour les quelques rares du NG des jeunes générations qui ne le
>> connaissent peut-être pas, la jetée est un film à ne pas rater...
>
>J'avoue mon ignorance, je n'en ai jamais entendu parler. Trouve-t-on encore
>la K7 ?


En France, je sais pas, mais on peut le louer au vidéoclub le Karloff à
Lausanne, où le commander sur le net à cette adresse:
http://www.awaycom.ch/karloff/videocf.html
Sous: Marker Chris
Mais il est assez cher mais en Pal.
Sinon en NTSC chez Amazon
http://www.amazon.com/exec/obidos/subst/home/home.html/002-0595706-2035455
Voilà

Julien

"Il est bon de remettre au lendemain ce que l'on a pu faire la veille"

Biloute

unread,
Apr 11, 1999, 3:00:00 AM4/11/99
to

>Dark Star de Trumbull ? avec Dan O'Bannon dans le role principal...

Hum !
Sans vouloir rentrer dans des querelles interminables d'experts en Sf
et ciné, il me semblait que Dark Star était de Carpenter ...


Me gourrerais-je ?

B.
-- Think For Yourself --

Yann Minh

unread,
Apr 11, 1999, 3:00:00 AM4/11/99
to
Yann Minh <ANTIPU...@yannminh.com> wrote:

> Tiens, justement... voici ma liste des films cultes marginaux
> préférés...souvent des premières oeuvres de réalisateurs.
> (Mais on doit tous être des adeptes je suppose...;-)
>

> Eraser Head, de David Lynch.

> Le Bunker de la dernière rafale, de Caro et Jeunet.
> La jetée de Chris Marker
> THX 1138 de Georges Lucas

> Max Headroom (le film).
> Docteur Folamour de Kubrick..

Dark Star de Carpenter (Merci Biloute) avec Dan O'Bannon dans le role
principal...
Et j'oubliais "Le dernier combat" de Besson.
Et le court-métrage japonais dont j'avais oublié le nom, c'est "Tetsuo".

Pour la jetée, je suis sur qu'il a influencé les premières scénes de
Terminator II lorsque les humains dans le futur sont réfugiés dans les
bunkers soutterains... ou en tout cas ça ressemble vraiment à
l'atmosphère de La Jetée.
Et Gilliam s'en est officiellement inspiré pour "l'armée des douze
singes".

Jean-Marc LEGER

unread,
Apr 11, 1999, 3:00:00 AM4/11/99
to
Yann Minh a écrit:

>
> Yann Minh <ANTIPU...@yannminh.com> wrote:
>
> > Tiens, justement... voici ma liste des films cultes marginaux
> > préférés...souvent des premières oeuvres de réalisateurs.
> > (Mais on doit tous être des adeptes je suppose...;-)
> >
> > Eraser Head, de David Lynch.
> > Le Bunker de la dernière rafale, de Caro et Jeunet.
> > La jetée de Chris Marker
> > THX 1138 de Georges Lucas
>
> > Max Headroom (le film).
> > Docteur Folamour de Kubrick..
>
> Dark Star de Carpenter (Merci Biloute) avec Dan O'Bannon dans le role
> principal...
> Et j'oubliais "Le dernier combat" de Besson.
> Et le court-métrage japonais dont j'avais oublié le nom, c'est "Tetsuo".

THX et Docteur Folamour sont sans doute des films cultes pour beaucoup
de gens mais surement pas marginaux.
Tetsuo est un moyen métrage (il doit faire près d'une heure si mes
souvenirs sont bons). A noter qu'il existe au moins une suite, moins
bien et plus commerciale.
Par contre je dirais Beurk pour le Besson.

--
Markus Leicht (Lyon)

http://www.i-france.com/Markusleicht/
La SF selon St Markus :
http://www.multimania.com/markus/

Vincent Clavien

unread,
Apr 11, 1999, 3:00:00 AM4/11/99
to
Sylvain Macé a écrit :

> Yann Minh a écrit :
>
> > Pour les quelques rares du NG des jeunes générations qui ne le
> > connaissent peut-être pas, la jetée est un film à ne pas rater...
>
> J'avoue mon ignorance, je n'en ai jamais entendu parler.

C'est le court-métrage qui a inspiré "l'armée des 12 singes" de Terry
Gilliam. En fait le postulat de base est le même, mais pour le reste les
deux films sont assez différents (et c'est tant mieux, je les aime beaucoup
tous les deux).

En fait "la jetée" est un film composé de photos en noir et blanc, filmées à
la suite pour raconter une histoire, avec l'appuis de quelques voix off. A
priori ça peut sembler ennuyeux, mais personnellement je n'ai eu aucune
peine à entrer dans le film et j'ai même été très ému à plusieurs reprises
(ce qui m'a surpris, pour tout dire).

En plus il y a une très jolie idée...

<petit spoiler>

Le personnage principal est un cobaye pour des expériences de voyage
temporel. Au cours d'un de ces voyages, il aperçoit une femme dont il tombe
amoureux, et qu'il va chercher à retrouver. Et quand il y arrive, on a droit
à un plan (un seul) _filmé_ (et non plus de simples photos, immobiles) nous
montrant le visage (en gros plan) de cette femme dans son lit. Et elle ouvre
les yeux et sourit légèrement.

C'est tout. Mais dans ces quelques secondes, il y a peut-être plus d'images
que dans tout le reste du film.

(ou peut-être autant... Je me demande si le réalisateur s'est amusé à
calculer ça précisément.)

Le Loup

unread,
Apr 11, 1999, 3:00:00 AM4/11/99
to
Yann Minh <ANTIPU...@yannminh.com> a écrit dans le message :
1dq2o60.7k...@ppp3.pelsys.com...

> Tiens, justement... voici ma liste des films cultes marginaux
> préférés...souvent des premières oeuvres de réalisateurs.
> (Mais on doit tous être des adeptes je suppose...;-)
> Eraser Head, de David Lynch.

Naaaan ! Pourquoi voir du sens là où il n'y en a pas ? Lynch s'en est fait
un expert... 12 secondes de plan fixe sur une tasse à café vide dans Twin
Peaks et on crie au chef d'oeuvre... faut pas pousser. N'importe qui peut
faire faire des pompes à une caille en plastique rotie sans que ça ait
davantage de signification.

> Le Bunker de la dernière rafale, de Caro et Jeunet.

murf... très "tendance", non ?

> La jetée de Chris Marker
> THX 1138 de Georges Lucas

Si ce n'était pas de Lucas, qui en parlerait ?...

> Dark Star de Trumbull ? avec Dan O'Bannon dans le role principal...
> Max Headroom (le film).
> Docteur Folamour de Kubrick...

Oui... Pas mal vieilli, mais oui...

Si je puis me permettre, j'ajouterai le Dernier Combat de Besson (enfin un
bon Besson). Dans la catégorie Surréalisme (c'est pas de la fantaisie, ni de
la sf, ni de l'uchronie, mais ça s'en rapproche) : le génial After Hours.
Et il me semble que Brazil a été oublié dans la liste...

Cordialement,
Hervé LOTH
---------------
LE LOUP THEATRE
spectacles, centre de documentation
http://w1.neuronnexion.fr/~leloup
lel...@neuronnexion.fr


Pepax

unread,
Apr 11, 1999, 3:00:00 AM4/11/99
to

Yann Minh a écrit dans le message <1dq2o60.7k...@ppp3.pelsys.com>...

>DNA Mathieu <dnamNISP...@club-internet.fr> wrote:
>
>> Donc après des joyeusetés comme 'Creature Comfort' des studios Aardman,
>> puis 'la Jetée' de Marker (c'est vraiment un fourre-tout, cette K7!),
>> voilà-t'y pas que je tombe sur 'le règne d'Héphaïstos'... Voui, voui,
>> trop beau pour être vrai.
>
>. :-))))) Merci Mathieu... Mon docu n'a rien à voir et je ne connais
>pas "creature Comfort", mais de voisiner avec "la Jetée" sur le même
>support magnétique est un immense honneur... :-)
>En fait j'aime bien le trip mystique de "Il n'y a pas de hasard"... dans
>ce cas ça satisfait vraiment ma mégalo... ;-)))
>
>En terme de SF, de Cinéma et de cinéma expérimental la jetée fait partie
>des plus grands chefs d'oeuvres...et des films cultes...
>
>Pour les quelques rares du NG des jeunes générations qui ne le
>connaissent peut-être pas, la jetée est un film à ne pas rater...
>
>Et dans ce film il y a une trés belle adéquation entre la légereté de la
>"mise en industrie" et la qualité des émotions générées... et pourtant
>c'est du cinéma... comme quoi il y a des chefs d'oeuvres de SF
>cinématographique français...
>
>
>Tiens, justement... voici ma liste des films cultes marginaux
>préférés...souvent des premières oeuvres de réalisateurs.
>(Mais on doit tous être des adeptes je suppose...;-)
>
>Eraser Head, de David Lynch.
>Le Bunker de la dernière rafale, de Caro et Jeunet.
>La jetée de Chris Marker
>THX 1138 de Georges Lucas
>Dark Star de Trumbull ? avec Dan O'Bannon dans le role principal...
>Max Headroom (le film).
>Docteur Folamour de Kubrick...


Euh , j'adore les films de Caro et Jeunet (tu aurais d'ailleurs pu citer La
cité des enfants perdus dans ta liste ) ,mais je dois bien avouer que " Le
Bunker de la dernière rafale " , je n'en ai jamais entendu parler .

Pourrais-tu STP me donner des renseignement supplémentaire . merci d'avance

Pepax qui est assez d'accord sur la liste ( non exhaustive ? ) cité + haut .

Jean-Marc LEGER

unread,
Apr 11, 1999, 3:00:00 AM4/11/99
to
Pepax a écrit:


>
> Euh , j'adore les films de Caro et Jeunet (tu aurais d'ailleurs pu citer La
> cité des enfants perdus dans ta liste ) ,mais je dois bien avouer que " Le
> Bunker de la dernière rafale " , je n'en ai jamais entendu parler .
>
> Pourrais-tu STP me donner des renseignement supplémentaire . merci d'avance

Voir sur :
http://cinefil.citeweb.net/carojeunet/films/bunker/index.html

Tatiana Reggios

unread,
Apr 11, 1999, 3:00:00 AM4/11/99
to
Yann Minh a écrit :
>
> [A propos de _La jetée_ de Chris Marker]
> (...)

> En terme de SF, de Cinéma et de cinéma expérimental la jetée fait
> partie des plus grands chefs d'oeuvres...et des films cultes...
>
> (...) comme quoi il y a des chefs d'oeuvres de SF
> cinématographique français...

Je ne l'ai pas vu, mais je pose quand même la question : Chris Marker,
français ? , j'étais persuadée qu'il est suisse ...

Tatiana


Yann Minh

unread,
Apr 11, 1999, 3:00:00 AM4/11/99
to
Le Loup <lel...@neuronnexion.fr> wrote:


> Naaaan ! Pourquoi voir du sens là où il n'y en a pas ? Lynch s'en est fait
> un expert... 12 secondes de plan fixe sur une tasse à café vide dans Twin
> Peaks et on crie au chef d'oeuvre... faut pas pousser. N'importe qui peut
> faire faire des pompes à une caille en plastique rotie sans que ça ait
> davantage de signification.

Peut-êêêtre mais comme je suis, môôde, undergroound, dans le vent,
élitaîire branchouille, et que mon snobisme cyberpunk alternatif a
courant continu a complètement occulté tout sens critique, je trouve que
"Eraserhead" est un excellent film, tout comme Twin Peaks est une série
très agréable, surtout pour sa perversion sado maso...et en plus
histoire d'en rajouter, j'adore certains X-files qui sont très très bien
filmés, joués, découpés... ;-)

En plus pour moi, Eraserhead, comme le Bunker sont chargés de toute une
nostalgie très Pâârisienne:
Les senteurs des soirs d'été devant l'Escurial en bas du boulevard de
Port-Royal, à attendre avec tous les "black-skins" de l'époque
l'ouverture de la nocturne.
Pour un etudiant, fraichement arrivé de Bretagne, l'une des magies
essentielles de la capitale, consistait à faire visiter comme des
monuments, les nocturnes cinématographiques, durant lesquelles
repassaient pendant des années les mêmes films. "Phantom of the
paradise" rue Monsieur le Prince, et Eraserhead et le Bunker aux
Gobelins.
J'ai du les voir au moins quinze fois, car je savourais le plaisir de
les faire découvrir à mes anciens camarades émigrés des landes
Bretonnes.
Il y avait aussi le plaisir de les emmener voir les décors de Brazil
dans les architectures de Ricardo Bofil à Bry sur Marne, tout de suite
après le film... ça c'est une sensation impressionante... On sors d'un
film, et on se retrouve dans le décors en réel... ça vaut son pesant de
sensations... surtout Brazil. C'est encore mieux quand il y a des
attentats et que la police te contrôle à chaque carrefour... on s'y
croirait. ;-)



> > Le Bunker de la dernière rafale, de Caro et Jeunet.
>

> murf... très "tendance", non ?

Tendance ? ah, je le connais pas celui la, mais je suis tendance
aussi... sûuurement... ;-)


>
> > La jetée de Chris Marker
> > THX 1138 de Georges Lucas
>

> Si ce n'était pas de Lucas, qui en parlerait ?...

Je trouve justement que ça ne ressemble pas à du Georges Lucas, et je
l'ai vu dans une première version courte dans je ne sais plus du tout
quelles circonstances, avant guerre.
(Avant Guerre des étoiles on s'était compris ;-)

C'est un mélange entre Farenheit de Truffaut, et, Sur l'onde de choc de
Brunner avec un soupçon d'un vieux livre de fleuve noir qui s'appellait
"Mecanic Jungle" je crois...

Ma conviction que c'était un excellent film de SF s'est donc faite en
dehors des modes. En plus je vais faire hurler les fans, mais je ne suis
pas un adepte inconditionnel de la guerre des étoiles... c'est bien,
mais un peu trop enfantin... euh! tapez pas! Je sens que je me suis
fait des ennemis la...

Normâal vous comprenez, C'est de la Cûulture Poopulaire... Moâ s'il y a
plus de 10 amâteurs pour une oeuvre, c'est fooorcément de la soupe pour
le vulgaire.... ;-) Euh! qu'est ce que je dis la, j'ai au moins 30
lecteurs sur le NG...(salut les Thanatonotes :-)

Rectification...
Normaal vous comprenez, C'est de la Cuulture Poopulaire... Moâ s'il y a
plus de 30 amâteurs pour une oeuvre, c'est fooorcément de la soupe pour
le vulgaire.... ;-)
>
> > Dark Star de Carpenter avec Dan O'Bannon dans le role principal...


> > Max Headroom (le film).
> > Docteur Folamour de Kubrick...
>

> Oui... Pas mal vieilli, mais oui...
>
> Si je puis me permettre, j'ajouterai le Dernier Combat de Besson (enfin un
> bon Besson). Dans la catégorie Surréalisme (c'est pas de la fantaisie, ni de
> la sf, ni de l'uchronie, mais ça s'en rapproche) : le génial After Hours.
> Et il me semble que Brazil a été oublié dans la liste...

Bien sur pour Brazil, mais comme le fait remarquer Jean-Marc Léger, de
mettre THX et Docteur Folamour dans les films marginaux est déjà très
limite... Brazil n'est effectivement pas un film underground diffusé
confidentiellement, donc difficile de se la jouer élite branchée en le
citant... ;-)

Par contre je trouve très "chic" et très provo d'aimer les films de
Besson. Bien sûr pour "Le dernier combat" c'est une évidence, car c'est
pas dur de la jouer branché en aimant ce genre de film, mais j'adore
aussi "Léon". "Le cinquième élément" se laisse voir, quoique je lui
reproche la même naïveté que la guerre des étoiles, mais je craque pour
Leeloo... et aussi pour Nikita, quoique la fin soit un peu trop
grand-guignolesque...

Mais je prend mon pied avec les films de Cameron en évacuant la fin
toujours ridicule, alors je vois pas pourquoi je prendrais pas mon pied
avec les films de Besson...hein Jean-Marc ? ;-)

Cordialement Chêrs amis, je suis trêêês heureux de cet échange de point
de vue entre personnes de bonne compagnie... ;-)

Yann Noonaute tendance... ;-)

Yann Minh

unread,
Apr 11, 1999, 3:00:00 AM4/11/99
to
Tatiana Reggios <treg...@magic.fr> wrote:

Ouuppps... rectificatif...

Comme quoi il y a des chefs-d'oeuvres de Science-Fiction Francophones...
;-)

Yann Minh

unread,
Apr 11, 1999, 3:00:00 AM4/11/99
to
Jean-Marc LEGER <markus...@easynet.fr> wrote:

> Pepax a écrit:
>
>
> >
> > Euh , j'adore les films de Caro et Jeunet (tu aurais d'ailleurs pu citer La
> > cité des enfants perdus dans ta liste ) ,mais je dois bien avouer que " Le
> > Bunker de la dernière rafale " , je n'en ai jamais entendu parler .
> >
> > Pourrais-tu STP me donner des renseignement supplémentaire . merci d'avance
>
> Voir sur :
> http://cinefil.citeweb.net/carojeunet/films/bunker/index.html

Voila! excellente indication de Jean-Marc, ça m'évitera de dire pleins
de bêtises... déja que je raconte que Chris Marker est français, je suis
capable d'aller raconter que Caro et Jeunet sont belges... ;-)

Par contre je peux te raconter ce qu'il représente pour moi...

Contexte étudiant d'art à Paris. C'est un film qui te donne envie d'en
faire... c'est un film d'auteur comme on dit pour définir les premières
oeuvres faites avec des bouts de ficelles, mais très trash glauque, avec
une vraie atmosphère... quelques lenteurs, mais ce n'est pas grave...

C'est un film qui, à l'époque, a donné beaucoup d'espoirs à notre
génération d'y arriver un jour...un peu comme les premières parutions de
Druillet ou Moebius dans Pilote et Métal Hurlant. Le genre de création
qui a conforté l'illusion qu'il existait un espace de création
cinématographique en France pour les jeunes auteurs de SF ;-)

La jetée est aussi un film culte dans les écoles d'art, car il te donne
la certitude, quand tu galères après les gélatines et les pellicules
qu'il ne faut pas forcément des moyens hollywoodiens pour raconter une
belle histoire de SF...

Ce sont des films qui font rêver, à la fois par leur contenu, mais aussi
par les espoirs qu'ils véhiculent. Et à ce niveau, ils sont toujours
d'actualité...

DNA Mathieu

unread,
Apr 12, 1999, 3:00:00 AM4/12/99
to
Yann Minh wrote:
>
> DNA Mathieu <dnamNISP...@club-internet.fr> wrote:
>
> > Donc après des joyeusetés comme 'Creature Comfort' des studios Aardman,
> > puis 'la Jetée' de Marker (c'est vraiment un fourre-tout, cette K7!),
> > voilà-t'y pas que je tombe sur 'le règne d'Héphaïstos'... Voui, voui,
> > trop beau pour être vrai.
>
> . :-))))) Merci Mathieu... Mon docu n'a rien à voir et je ne connais
> pas "creature Comfort", mais de voisiner avec "la Jetée" sur le même
> support magnétique est un immense honneur... :-)
> En fait j'aime bien le trip mystique de "Il n'y a pas de hasard"... dans
> ce cas ça satisfait vraiment ma mégalo... ;-)))

De fait, comme je le disais, cette K7 a vraiment servi de "bloc-notes"
sans la moindre préméditation :)
'Creature Comfort' est un court en claymation, par les studios Aardman,
qui se sont illustrés avec les 'Wallace & Gromit' (qui sont, c'est
unanime, de la SF :)). C'est une sorte de micro-trottoir hilarant parmi
les pensionnaires d'un zoo (c'est la VF, mais le puma a un accent
'bréjiliaou' à mourir).

De fait aussi, mon prénom, c'est David, mais il est vrai que mon
patronyme en lui-même est de ceux qui prêtent à cette confusion ;)

> J'avais déja posé la question, mais j'ai entendu parler d'un film
> américain qui s'appelle "liquid sky"... quelqu'un l'a vu?

Non, malheureusement; je me souviens juste de la critique, que je devais
avoir lu (encore que ça me semble un peu étrange, avec le recul), dans
la revue Première. C'est là que j'avais découvert la signification du
mot 'interlope'. Authentique. C'est là l'avantage que je retire
d'entretenir un vocabulaire très restreint: se souvenir de "l'origine"
de chaque terme :):):):):)

Luc Toussaint

unread,
Apr 12, 1999, 3:00:00 AM4/12/99
to
Grabeuwik.

Je sais, je vais être encore à la rue et que tu auras certainement déjà
des réponses aux questions, mais y faut m'excuser je me connecte qu'une
fois par jour.

Yann Minh a écrit:
> ...

Désolé mais j'ai pas vu "la Jetée", alors je zap sur le reste du
message.

>
> Tiens, justement... voici ma liste des films cultes marginaux
> préférés...souvent des premières oeuvres de réalisateurs.
> (Mais on doit tous être des adeptes je suppose...;-)
>
> Eraser Head, de David Lynch.

> Le Bunker de la dernière rafale, de Caro et Jeunet.

> La jetée de Chris Marker
> THX 1138 de Georges Lucas

> Dark Star de Trumbull ? avec Dan O'Bannon dans le role principal...


> Max Headroom (le film).
> Docteur Folamour de Kubrick...
>

Alors pour commencer, "Dark Star" c'est de Carpenter (si on parle bien
du même film). C'est son tout premier film. Le scènerio est en faite un
dèrivé du scènar original de "Alien", que O'Bannon avait joyeusement
"transformé" lors d'une soirée de beuverie (afin d'après la lègende).
Autrement, à part "Eraserhead" que j'accroche pas, et "la Jetée" que
j'ai pas vu, j'ai tout pareil que toi.

> Je sens que j'en oublie... il y'a le japonais, la qui se transforme en
> biomécanisme en s'enfonçant des objets en métal dans le corps...?

C'est "Tetsuo". J'ai une copie à la maison. Mais j'accroche pas du tout,
du tout.

Pour le reste, j'ai rien vu, rien entendu. Alors je te dis à la
prochaine.

@+. Luc (qui en reveint pas qu'il vient d'écrire au GourouMinh).

Rene Marc Dolhen

unread,
Apr 12, 1999, 3:00:00 AM4/12/99
to
ANTIPU...@yannminh.com (Yann Minh) nous a dit:

>
> Tiens, justement... voici ma liste des films cultes marginaux
> préférés...souvent des premières oeuvres de réalisateurs.

Le plus tordant des films cultes de SF:

Les aventures de buckaroo banzai dans la septieme dimension.

A voir absolument.
--
rene-marc dolhen , r...@quadratec.fr
- I'd rather have a bottle in front of me than a frontal lobotomy

Yann Minh

unread,
Apr 13, 1999, 3:00:00 AM4/13/99
to
Luc Toussaint <alta...@magic.fr> wrote:

>
> @+. Luc (qui en reveint pas qu'il vient d'écrire au GourouMinh).

Oui, et c'est un grand honneur, car tu as, dans ton innocence de jeune
novice, enfreint la régle de 5 mois de silence, passés à bien étudier
les écrits du grand maître avant d'intervenir dans une de ses enfilades
sacrées. Mais dans sa très grande magnanimité le Maître Sérénissime et
éclairé, condescent malgré tout à interrompre le fil de ses méditations
nootranscendentales sado-masos pour te transmettre un soupçon de son
incommesurable savoir matriciel...

> Grabeuwik.
>
> Je sais, je vais être encore à la rue et que tu auras certainement déjà
> des réponses aux questions, mais y faut m'excuser je me connecte qu'une
> fois par jour.

Gagné... t'es à la rue... ;-)

Sache jeune Jedi, qu'avant d'envisager pouvoir intervenir dans la sphère
intemporelle ou régnent les dieux de Frasf, il faut sacrifier plusieurs
fois par jour aux contingences temporelles, à savoir, donner ses oboles
à FT.
>
> Yann Minh a écrit:

>
> Alors pour commencer, "Dark Star" c'est de Carpenter (si on parle bien
> du même film). C'est son tout premier film.

Oui! ça va, je sais :-) arrête de remuer la plaie autour du couteau, je
suis en général totalement infaillible, sauf juste sur ce petit
détail... ;-)
Un, parmis les grands anciens qui hantent les niveaux supérieurs de la
cathédrale Frassienne, jetant un coup d'oeil lettré sur mes délires, a
déja rectifié...

> Le scènario est en faite un
> dérivé du scènar original de "Alien", que O'Bannon avait joyeusement


> "transformé" lors d'une soirée de beuverie (afin d'après la lègende).

Belle info... pour moi Dark Star était antérieur à Alien, mais
maintenant que tu le dis, il y a effectivement beaucoup de
similitudes... ce que j'adore le plus dans Dark Star, c'est le dialogue
métaphysique avec la bombe à la fin... ;-)

Ahhh ceci dit, moi ausi j'ai une légende... la légende de la genèse
d'Alien...

Elle m'a été contée lors d'un repas, par un de nos grands maîtres de la
SF qui a participé à Alien, est-elle vrai ?, je ne sais pas, en tous cas
elle est jolie, cohérente et surtout je l'aime bien...

Cela commence avec le projet de Dune de Jodo.
Dan O'Bannon s'était énormément investi dans ce projet, auquel étaient
aussi associés Giger, Chris Foss, Dali, Moebius, Magma et Pink Floyd si
mes souvenirs sont exacts...

Lorsque le projet s'est effondré, semble-t-il parce qu'une "major
company" américaine voulait aussi reprendre l'adaptation de Dune, Dan
O'Bannon serait retourné à LA tellement déprimé qu'il en vomissait ses
repas... ses amis lui auraient conseillé de ne pas rester comme cela, et
d'écrire un projet pour se sortir de la demi-depression dans laquelle
cet échec l'avait plongé...
Il aurait décidé d'écrire le scénario le plus abominable du cinéma de
SF... dans lequel on retrouve sa haine des majors companys et aussi
certaines vomissures... J'ai effectivement lu dans Métal, à l'époque,
que Ridley Scott aurait gommé la violence excessive de ce premier
scénar... ;-)

J'aime bien cette histoire, car elle éclaire la genèse d'Alien sous un
jour intéressant... c'est une sorte de paradoxe, qu'un des plus grands
films du cinéma anglo-saxons de SF, soit justement né du rejet par le
scénariste de l'establishment cinématographique...

Je ne suis pas certain que l'histoire soit réelle, bien qu'elle m'a été
tout de même racontée par un des protagonistes des deux projets...

A propos d'Alien, je vais commencer à radoter, et que les grands anciens
me pardonnent, car pour la suite, je m'offre le plaisir de reposter à
l'intention de Luc et des nouveaux Frassiens mon analyse d'Alien d'il y
a sept mois...(s'il ne connaissent pas déja cette façon de le regarder)
et qui avait déclenché quelques polémiques... ;-)

Mais après une longue conversation avec Capitaine Hook, j'ai constaté
que c'est carrément une analyse qui est aussi enseignée dans certaines
écoles de cinéma, comme quoi je ne suis pas systématiquement à côté de
la plaque... ;-)

donc tous ce qui va suivre vous connaissez déja...

A propos d'ALIEN 1.

Saviez vous qu'il y a des images presque subliminales dans ALIEN 1.

Il faut avancer au ralenti images par images dans la scène ou l'Alien
massacre le machiniste (Parker) et l'autre personnage féminin du film ,
dans les soutes, au moment où ils cherchent des bonbonnes de liquides de
refroidissement.

On peut voir au moment du massacre de Parker une séquence d'environ 10
images où la machoire de l'Alien perfore une sorte de pastèque remplie
de boyaux, qui, je suppose symbolise le crâne de sa victime.
Subliminal ou effet spécial mal réalisé?

Je pense plus au subliminal parce que le film est truffé de métaphores
ou d'analogies symboliques parfaitement contrôlées.
Et que ce plan très bref, qu'on a pas le temps de voir, suggère très
efficacement le massacre...

La symbolique sexuelle d'Alien est évidente pour tout le monde,à travers
des symboles clairs, mais il y a d'autres métaphores semi-cachées qui
ont été introduites très volontairement...

Dans cette même scène, est-ce que vous vous rappellez comment l'alien
attrape la fille...?

Il l'attrappe avec sa queue qu'il introduit entre les jambes de sa
victime....si si si...et dans la bande son juste derrière... ?

Ripley (Sigourney Weaver) est en train de courir dans les couloirs pour
leur porter secours, et on entend le massacre dans le monitoring de
service...

Si vous écoutez bien, on distingue très nettement les
haletement d'un coït animal...qu'est ce qu'il fait l'Alien avec sa
victime ???

Ca y'est, je vois déja certains penser que je projete mes propres
obsessions...d'obsédé cyberpunk.

Continuons alors.

Voici une scène habituelle en cinéma, où le méchant doit tuer l'héroïne
dans un corps à corps. En général on trouve un truc du genre
étranglement , coup de couteau, pistolet... etc...

Maintenant essayez de vous rappeller comment Ash le Robot essait de tuer
Ripley juste avant qu'il ne se fasse décapiter à coups d'extincteur.

Si si cherchez un peu avant de lire la suite, en général j'ai constaté
que la plupart des spectateurs qui n'ont vu le film qu'une fois ne s'en
rappellent pas. Je pense qu'ils l'ont inconsciement occulté tellement
c'est surréaliste.

Bon!, je vous le dis! et rien que de l'écrire c'est drôle.

Pensez, tout en lisant ce qui va suivre, que Ridley Scott à dirigé
Sigourney Weaver et qu'ils ont joué cette scéne sans être morts de
rire... ;-)

Ash le Robot attrape Ripley et la jette sur une couchette (Pas n'importe
où, une couchette) autour de laquelle il y a des photos érotiques
collées contre les cloisons.
Il prend un magazine que je suppose aussi porno, le
roule en tube, l'enfonce dans la bouche de Ripley allongée, qui est
tétanisées et sans défenses contre cette pénétration buccale littéraire.

Et Ash se met à trembler en simulant un orgasme, d'ailleur on l'a vu au
paravant, il a de la sueur blanche spermatique qui suinte sur ses tempes
de temps en temps... si si si, c'est comme ça dans le film, je suis sur,
je l'ai vu au moins dix fois...

C'est franchement symbolique ça...

En plus lorsqu'on sait que Ridley Scott a gommé la violence du premier
scénario, je me demande ce que Dan O'Bannon avait écrit la...

Et puis la fameuse scène de la fin. (Je passe évidement la symbolique
des oeufs et de la fécondation buccale des aliens qui est carrément
évidente pour tout le monde).

Donc la scène de fin où Ripley est en slip.
C'est une scéne qui a marqué beaucoup d'amateurs,
pourtant on ne peut pas dire qu'il y ait quelquechose de particulièrment
érotique, sinon qu'elle est en slip et en T-Shirt.
En fait cette scéne est forte car les auteurs ont volontairement rajouté
des redondances sexuellement symboliques...
ça suffit pas de voir Ripley en Slip...
Toutes les séries commerciales utilisent ces ficelles...non, la
démarche est plus sophistiquée...

Lorsqu'elle se réfugie dans le compartiment où il y a le scaphandre. La
caméra décrit un mouvement très précisément réglé...
La caméra commence son mouvement en contre-plongée au niveau de la
poitrine de Ripley, puis tout doucement, descend pour se trouver pile en
contre-plongée dans l'entrebaillement des cuisses lorsqu'elle glisse sa
jambe droite dans la combinaison spatiale.
Et (joie) pendant une seconde, on a une vue imprenable sur son
entrejambe.

Ca à l'air d'être un plan juste comme ça,
presque par hasard, et certains se diront que vraiment la j'exagère, je
suis vraiment un obsédé de voyeur... vous commencez
d'ailleurs à soupçonner ma cassette d'être usée à ce moment là du film.
C'est vrai, mais, j'insiste, c'est pas du tout un hasard du tournage,
parceque le cadreur n'avait peut-être pas la place de loger dans la
cabine, car dans ce genre de tournage il y a rarement du hasard.
Il a fallut le régler ce plan, et certainement longtemps pour que la
caméra arrive pile dans la contre-plongée au moment ou Sigourney Weaver
écarte les jambes.

Non non non pas de hasard...surtout que tout de suite derrière, qu'est
ce qu'on voit...notre gentil petit Alien plongé dans le sommeil du
juste, tendrement blottie dans une alcôve, baille ..il baille à s'en
décrocher la machoire...qu'il a longue...il a une érection de la
mâchoire qui suinte elle aussi de sperme bien gluant...oh pardon...de
bave bien gluante.

A mon avis les scénaristes et le réalisateur d'Alien sont bien habités
par les fantasmes buccaux-anaux.
Comment ça? buccale peut-être mais anal vous voyez pas?
Lorsque Dallas le capitaine se vautre dans les
boyaux poisseux du vaisseau, qui s'ouvrent et se ferment avec des sas
en forme de sphinctères...c'est pas anal ça...


Autre métaphore très bien maîtrisée, mais qui elle n'est pas sexuelle
c'est l'éjection de l'Alien.
Comment Ripley se débarasse t'elle de lui ?...

En l'évacuant dans l'espace, je sais, mais juste avant , elle a fait
autre chose...

Dans la scène où elle enfile le scaphandre, elle arme un
pistolet Lance grapin déja relativement phallique.

Lorsqu'elle déclenche l'ouverture des sas, l'Alien se retient contre les
bords de l'ouverture...
ehh! mais c'est qu'il ne veut pas quitter le tendre cocon de sa matrice
spatiale pour le froid de l'espace...on le comprend...
Ripley tire, et le grapin pénètre l'Alien au niveau du
nombril, l'Alien est évacué mais le sas se referme et retient le cable
du grapin...et voila notre Bébé Alien encore retenu par son cordon
ombilical à sa maman vaiseau spatial...
Mais Ripley ne veut pas de cet encombrant bébé et l'évacue
définitivement grace aux réacteurs...avortement, pas sur, car il n'est
pas désintégré...elle a juste coupé le cordon ombilical...

Moi j'adore Alien1 pour ça...c'est ce qui fait que malgré les suites qui
sont aussi très bien réalisées, parfois mieux au niveau des effets
spéciaux, l'Alien 1 possède une force qui vient de cette symbolique
sexuelle parfaitement maîtrisée et qui est structurelle du scénario.

L'histoire n'existe que pour mettre en place la métaphore...principe des
grands mythes...un grand auteur médiévaliste Georges Duby explique ça :
l'histoire qu'on nous apprend à l'école est souvent une pure invention
des chroniqueurs de l'époque, pour que la symbolique des événements soit
plus en harmonie avec les grands mythes...


Pépé Yann, vieux NooGuru radoteur... ;-)

Le Loup

unread,
Apr 13, 1999, 3:00:00 AM4/13/99
to
Yann Minh <ANTIPU...@yannminh.com> a écrit dans le message :
1dq68lu.14o...@ppp3.pelsys.com...

> ehh! mais c'est qu'il ne veut pas quitter le tendre cocon de sa matrice
> spatiale pour le froid de l'espace...on le comprend...
> Ripley tire, et le grapin pénètre l'Alien au niveau du
> nombril, l'Alien est évacué mais le sas se referme et retient le cable
> du grapin...et voila notre Bébé Alien encore retenu par son cordon
> ombilical à sa maman vaiseau spatial...

Lequel vaisseau, si je ne m'abuse, s'appelle Nostromo... Notre Mère.

> Mais Ripley ne veut pas de cet encombrant bébé et l'évacue
> définitivement grace aux réacteurs...avortement, pas sur, car il n'est
> pas désintégré...elle a juste coupé le cordon ombilical...
>
> Moi j'adore Alien1 pour ça...c'est ce qui fait que malgré les suites qui
> sont aussi très bien réalisées, parfois mieux au niveau des effets
> spéciaux, l'Alien 1 possède une force qui vient de cette symbolique
> sexuelle parfaitement maîtrisée et qui est structurelle du scénario.

Et que dire alors de la naissance "par césarienne" des aliens ?
Et il y a sûrement encore d'autres analogies...

MASS

unread,
Apr 13, 1999, 3:00:00 AM4/13/99
to
Le Loup wrote:
>
> Yann Minh <ANTIPU...@yannminh.com> a écrit dans le message :
> 1dq68lu.14o...@ppp3.pelsys.com...
> > ehh! mais c'est qu'il ne veut pas quitter le tendre cocon de sa matrice
> > spatiale pour le froid de l'espace...on le comprend...
> > Ripley tire, et le grapin pénètre l'Alien au niveau du
> > nombril, l'Alien est évacué mais le sas se referme et retient le cable
> > du grapin...et voila notre Bébé Alien encore retenu par son cordon
> > ombilical à sa maman vaiseau spatial...
>
> Lequel vaisseau, si je ne m'abuse, s'appelle Nostromo... Notre Mère.

dans quelle langue?

EM

MASS

unread,
Apr 13, 1999, 3:00:00 AM4/13/99
to
Rene Marc Dolhen wrote:
>
> ANTIPU...@yannminh.com (Yann Minh) nous a dit:
> >
> > Tiens, justement... voici ma liste des films cultes marginaux
> > préférés...souvent des premières oeuvres de réalisateurs.
>
> Le plus tordant des films cultes de SF:
>
> Les aventures de buckaroo banzai dans la septieme dimension.

cela me dit quelque chose tu peut etre plus precis (un peu de desriptif
ne fait pas de mal).
C'est pas la ou un hydravion ce perd dans le brouillard, en fait il
rentre dans une autres dimensions.

Dans les films fantastico-delirant il y a "Jack burton dans les griffes
du mandarin" de Carpenter.

EM(le mechant : JACK QUI?
Jack Burton : Ben moi, Jack Burton)

Jean-Marc LEGER

unread,
Apr 13, 1999, 3:00:00 AM4/13/99
to
Rene Marc Dolhen a écrit:

>
> Le plus tordant des films cultes de SF:
>
> Les aventures de buckaroo banzai dans la septieme dimension.

Dans la huitième dimension.

> A voir absolument.

Effectivement. Et on peut regretter que la suite (Buckaroo Banzaï contre
la ligue mondiale du crime) n'ait jamais été tournée. Mais bonne
nouvelle une série TV est en chantier : Buckaroo Banzaï: Ancient Secrets
& New Mysteries. Un site à visiter, celui du Banzaï institute :
http://www.banzai-institute.com/
Pour ceux qui ne connaissent pas il faut préciser que le héros est
chirurgien, rock star, ingénieur et aventurier. :-)

Jean-Luc Fransen

unread,
Apr 14, 1999, 3:00:00 AM4/14/99
to

Le Loup a écrit :

>
>Lequel vaisseau, si je ne m'abuse, s'appelle Nostromo... Notre Mère.
>


Heu ? En esperanto ou en galaxique moyen ? ;-)

Je pense plutôt que le nom vient du roman de Joseph Conrad.
As-tu d'autres infos ?

Etymologiquement, je dirais plutôt "notre homme".

Jean-Luc

Dna MATHIEU

unread,
Apr 14, 1999, 3:00:00 AM4/14/99
to
Yann Minh wrote:

> Ahhh ceci dit, moi ausi j'ai une légende... la légende de la genèse
> d'Alien...
>
> Elle m'a été contée lors d'un repas, par un de nos grands maîtres de la
> SF qui a participé à Alien, est-elle vrai ?, je ne sais pas, en tous cas
> elle est jolie, cohérente et surtout je l'aime bien...

<clic>


> J'aime bien cette histoire, car elle éclaire la genèse d'Alien sous un
> jour intéressant... c'est une sorte de paradoxe, qu'un des plus grands
> films du cinéma anglo-saxons de SF, soit justement né du rejet par le
> scénariste de l'establishment cinématographique...
>
> Je ne suis pas certain que l'histoire soit réelle, bien qu'elle m'a été
> tout de même racontée par un des protagonistes des deux projets...

Moi, la légende que j'avais lue dans Métal, c'est qu'en fait, O'Bannon
avait déjà dans ses cartons un projet de scénar', situé lors de la
Seconde Guerre mondiale. Un môme grimpé clandestinement dans une
Forteresse Volante en faisait voir de toutes les couleurs à l'équipage
lors d'un raid particulièrement périlleux. C'est une nuit, en proie à
des maux d'estomac particulièrement virulents (peut-être ceux dont tu
parles, Yann), qu'il eût l'idée de l'Alien, le parasite qui cherche
finalement à s'extirper de son hôte en le détruisant. Il croise cette
idée de génie avec le concept du 'gamelin' (l'histoire de Forteresse
Volante), transposé dans le futur et l'espâââce, et *voilà*: Alien :)

A noter: les connaisseurs auront remarqué que le cadre de la Forteresse
Volante a été réutilisé, lui, dans un des volets du DA 'Heavy Metal'.
Rien ne se perd !

<Enlever/remove 'NISPAM_NISPAM'>
-- David Ny Axxter MATHIEU --

Rene Marc Dolhen

unread,
Apr 14, 1999, 3:00:00 AM4/14/99
to
Jean-Marc LEGER <markus...@easynet.fr> nous a dit:

> Rene Marc Dolhen a écrit:
>> Les aventures de buckaroo banzai dans la septieme dimension.
>
> Dans la huitième dimension.
>

Oups, j'en avais oublie une ;-)
> A voir absolument.


> la ligue mondiale du crime) n'ait jamais été tournée. Mais bonne
> nouvelle une série TV est en chantier : Buckaroo Banzaï: Ancient Secrets
> & New Mysteries. Un site à visiter, celui du Banzaï institute :
> http://www.banzai-institute.com/

Oh merci merci!

> Pour ceux qui ne connaissent pas il faut préciser que le héros est
> chirurgien, rock star, ingénieur et aventurier. :-)

Neurochirurgien pour etre precis.

Le heros est particulierement heroique, il a des copains particulierement
stupides ( dont jeff goldblum ), les mechants extra-terrestres sont
extremement betes et mechants, bref , c'est un regal !

( c'etaient les precisions pour mass)

yann rohel

unread,
Apr 15, 1999, 3:00:00 AM4/15/99
to
les aventures de buckaroo banzai a oui comme truc dingue, je ne vais pas le
resumé, mais bon ce brave buckaroo est tout a la fois , star rock,
chirurgien et j'en passe, lors d'une experience il fait un trou entre 2
dimensions et plein d'ET mechant debarque sur terre, d'autres ET viennent
faire le menage, si mes souvenirs sont bons les gentils ET ont un look qui
melange le rasta avec le yuppie, c'est tres vieux mais hilarant quand je
l'ai vu je suis resté scotché, en me disant que le scenariste avait abusé
de substances interdites, il y'a meme jeff goldblum avant qu'il aille
panouiller dans des megas prod. tu a aussi celui qui joue robocop, enfin
c'est a voir, Si jamais vous avez une crise de boulimie video tentez dans
la nuit : Buckaroo, Brazil, et la revanche des tomates tueuses, apres ça le
monde semble vraiment different

yann

MASS a écrit:

> Rene Marc Dolhen wrote:
> >
> > ANTIPU...@yannminh.com (Yann Minh) nous a dit:
> > >
> > > Tiens, justement... voici ma liste des films cultes marginaux
> > > préférés...souvent des premières oeuvres de réalisateurs.
> >

> > Le plus tordant des films cultes de SF:
> >

> > Les aventures de buckaroo banzai dans la septieme dimension.
>

yann rohel

unread,
Apr 15, 1999, 3:00:00 AM4/15/99
to
nostromo je ne sais pas par contre l'ordinhorreur c'est bien maman :)))

Jean-Luc Fransen a écrit:

pricer...@my-dejanews.com

unread,
Apr 15, 1999, 3:00:00 AM4/15/99
to
In article <37162928...@sprint.ca>,

Reellement, en esperanto "notre homme" serait "nia homo" (ou peut-etre "nia
viro", si on a besoin de masculinite), "notre mere" serait "nia patrino"...

-----------== Posted via Deja News, The Discussion Network ==----------
http://www.dejanews.com/ Search, Read, Discuss, or Start Your Own

Le Loup

unread,
Apr 16, 1999, 3:00:00 AM4/16/99
to
Jean-Luc Fransen <Jean.Luc...@skynet.be> a écrit dans le message :
7f0g7j$2uk$3...@news0.skynet.be...

> Le Loup a écrit :
> >Lequel vaisseau, si je ne m'abuse, s'appelle Nostromo... Notre Mère.
> Heu ? En esperanto ou en galaxique moyen ? ;-)
> Je pense plutôt que le nom vient du roman de Joseph Conrad.
> As-tu d'autres infos ?
> Etymologiquement, je dirais plutôt "notre homme".

Je cherche où j'ai lu ça et je vous dis quoi...

Luc Toussaint

unread,
Apr 16, 1999, 3:00:00 AM4/16/99
to Yann Minh
Grabeulwik.

Excuse de répondre seulement maintenant, mais je n'ai pas pu aller sur
le net depuis trois jours. Tout ça à cause d'un boulot que je vais même
pas être payé. J'suis con quand même.

Yann Minh a écrit:


>
> Luc Toussaint <alta...@magic.fr> wrote:
>
> >
> > @+. Luc (qui en reveint pas qu'il vient d'écrire au GourouMinh).
>
> Oui, et c'est un grand honneur, car tu as, dans ton innocence de jeune
> novice, enfreint la régle de 5 mois de silence, passés à bien étudier
> les écrits du grand maître avant d'intervenir dans une de ses enfilades
> sacrées. Mais dans sa très grande magnanimité le Maître Sérénissime et
> éclairé, condescent malgré tout à interrompre le fil de ses méditations
> nootranscendentales sado-masos pour te transmettre un soupçon de son
> incommesurable savoir matriciel...
>

Oh oui, Grand Maître ! Dite moi tout, Grand Lampadaire Céleste, qui
brille de milles feux tel un vers-luisant dans le brouillard londonien.

> ...


> Belle info... pour moi Dark Star était antérieur à Alien, mais
> maintenant que tu le dis, il y a effectivement beaucoup de
> similitudes... ce que j'adore le plus dans Dark Star, c'est le dialogue
> métaphysique avec la bombe à la fin... ;-)
>

J'suis désolé, mais je n'ai malheureusement jamais vu le film. C'est
comme si j'étais maudit sur ce coup. Mais, je vais pas commencer à tout
raconter, sinon on serait encore là demain.

> Ahhh ceci dit, moi ausi j'ai une légende... la légende de la genèse
> d'Alien...
>
> Elle m'a été contée lors d'un repas, par un de nos grands maîtres de la

> SF qui a participé à Alien, ...

Huuummm ... Laisse moi deviner ... Je dirais Moebius. Me trompe-je ? ;)

> ...

> Cela commence avec le projet de Dune de Jodo.

Jodo, comme Jodorski, je présume. (excuse pour l'orthographe, j'ai un
gros doute).

> Dan O'Bannon s'était énormément investi dans ce projet, auquel étaient
> aussi associés Giger, Chris Foss, Dali, Moebius, Magma et Pink Floyd si mes souvenirs sont exacts...
>

Cela me semble être un amalgame très intèressant. C'est vraiment dommage
que c'est tombé à l'eau.

> Lorsque le projet s'est effondré, semble-t-il parce qu'une "major
> company" américaine voulait aussi reprendre l'adaptation de Dune, Dan
> O'Bannon serait retourné à LA tellement déprimé qu'il en vomissait ses
> repas... ses amis lui auraient conseillé de ne pas rester comme cela, et d'écrire un projet pour se sortir de la demi-depression dans laquelle
> cet échec l'avait plongé...
> Il aurait décidé d'écrire le scénario le plus abominable du cinéma de
> SF... dans lequel on retrouve sa haine des majors companys et aussi
> certaines vomissures... J'ai effectivement lu dans Métal, à l'époque,
> que Ridley Scott aurait gommé la violence excessive de ce premier
> scénar... ;-)
>

Sur le coup là, je pense qu'il a bien fait. "Alien" est très bien comme
il est ... càd ranger dans un placard.:)

Outch, aye, ouille, non, non, frappez pas. Mais heu, je blaguais, aye,
promis je le referez plus.
Pour la peine je vais m'auto flageller, oh Grand Maître.

> J'aime bien cette histoire, car elle éclaire la genèse d'Alien sous un
> jour intéressant... c'est une sorte de paradoxe, qu'un des plus grands
> films du cinéma anglo-saxons de SF, soit justement né du rejet par le
> scénariste de l'establishment cinématographique...
>

Mouais ...

> Je ne suis pas certain que l'histoire soit réelle, bien qu'elle m'a été tout de même racontée par un des protagonistes des deux projets...
>

C'est bien Moebius. C'est ça ?? J'ai gagné, dit j'ai gagné ?

> A propos d'Alien, je vais commencer à radoter, et que les grands anciens me pardonnent, car pour la suite, je m'offre le plaisir de reposter à l'intention de Luc et des nouveaux Frassiens mon analyse d'Alien d'il y a sept mois...(s'il ne connaissent pas déja cette façon de le regarder) et qui avait déclenché quelques polémiques... ;-)
>

> Mais après une longue conversation avec Capitaine Hook,...

Le gars qui est de retour ? :):):)
Cf. message "Salut tous les mondes".

> j'ai constaté que c'est carrément une analyse qui est aussi enseignée > dans certaines écoles de cinéma, comme quoi je ne suis pas systématiquement à côté de la plaque... ;-)
>
> donc tous ce qui va suivre vous connaissez déja...
>
> A propos d'ALIEN 1.

> ...

Excuse moi, mais j'ai zappé tout le reste parce que je suis sur que tu
connais tout ça par coeur.
En effet, à mon "école" de cinéma j'ai eu droit à une analyse de 4
heures sur "Alien". Cela se rapprochait plus du cours de psychologie
qu'à un cours de mise en scène, et j'en suis très vite arivé au stade où
je ne savais plus comment je m'appelais.:)

Ton analyse est très intèressante aussi. Tu vas rire, mais je n'avais
jamais fias le rapprochement.
Mais maintenant, je vais pouvoir en foutre plein la vu aux potes
pendants les soirées.:)

Et je pense à ça, mais il y a aussi le symbole dans le vaisseau E-T.
L'extra-terrestre est allongé dans son fauteuil avec le "panneau de
commande" qui se dresse au dessus de lui, bien raide, bien droit. Comme
si il avait pris un pied monstrueux avant de mourir.
Reamarque je dis ça, mais ça fait longtemps que je n'ai pas vu le film,
je me trompe peut-être.

> Pépé Yann, vieux NooGuru radoteur... ;-)
>

@+. luc (Noble Glapuctien).

Alexandre Lebrun

unread,
Apr 17, 1999, 3:00:00 AM4/17/99
to
Luc Toussaint wrote:
>
> Grabeulwik.
>

Ca fait plusieurs messages que ce terme m'intrigue.
C'est en quelle langue, qu'est-ce que ca veut dire ?
(..)
>
> @+. luc (Noble Glapuctien).
Pareil. Ceci dit, tu as le droit de garder un peu de mystere..

Alexandre, curieux

Luc Toussaint

unread,
Apr 18, 1999, 3:00:00 AM4/18/99
to Alexandre Lebrun
Grabeulwik.

Alors petit curieux, on veut savoir des choses, hein ? Lit bien les
réponses surtout. (ha,ha,ha,Ha,Ha,Ha,HA,HA,HA-rire du dément qui se
prépare à faire une conneirie).:):)

Alexandre Lebrun a écrit:


>
> Luc Toussaint wrote:
> >
> > Grabeulwik.
> >
>
> Ca fait plusieurs messages que ce terme m'intrigue.
> C'est en quelle langue, qu'est-ce que ca veut dire ?
> (..)

Pour ça , puisque tu n'est pas le seul à me le demander, j'ai décider de
lancer un grand jeu concours. Reporte toi au message du dim 23:50.

> >
> > @+. luc (Noble Glapuctien).
> Pareil. Ceci dit, tu as le droit de garder un peu de mystere..
>

Oh ! Pour ça de mystère il n'y a point. Je suis un Plutonien de passage
sur votre planète, j'effectue un apprentissage. Le lieu de mon
atterrissage a été Epinal dans les Vosges.
J'étais la risé de mes camarade, car je n'avais pas de titre (c'est une
tradition qui serait trop longue à t'expliquer). Mais voilà, il y a de
cela une charmante damoiselle du nom de carolinne SACCO, me nomma du
doux sobriquet "noble glapuctien". Je me mis tout de suite en
brainstorming avec mes autres moi même, et nous décidâmes de l'accepter;

Depuis cette date, mon nom plutonien est Grand Glapuctien.

> Alexandre, curieux


Et voilà, tu sais tout ou presque, car ma spécialité et de raconter le
faux et d'imaginer le vrai.
Les explications sont elles vrai ou non ? Tu ne le saura peut-être
jamais.:):)

@+. Luc (Noble Glapuctien).

--
" C'est l'histoire d'un homme qui veut redonner à l'humanité la plus
puissante des magies : le rêve."

Pour savoir tout et rien sur n'importe quoi :

http://perso.magic.fr/altalucky

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