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Débat sur la misandrie féministe et traditionnelle

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Philip Blay

unread,
Jul 21, 2002, 11:42:43 PM7/21/02
to
Pour ceux et celles qui sont intéressé-e-s à discuter du rôle du
féminisme dans le maintient de la discrimination envers les hommes, en
particulier l'utilisation des hommes et des garçons dans les conflits
armés, il y a un débat dans la partie "Forum\Boîte aux lettres" du site
de www.CyberPresse.ca. Le titre de la discussion est: "La mère de tous
les sexisme", envoyé par moi (Philip Blay) en date du 07/19/02:

http://cyberpresse.ehosts.net/eshare/server?action=190&PAGE=3&EXPANDFULLY=0&EXPANDBRANCH=0&ASORT=65542&BSORT=65539&AEXPAND=&BEXPAND=&BOARD=45

Cette discussion ressemble un peu à celle qui avait fait rage dans ce
groupe de discussion autour du mois de janvier, et qui avait commencé
avec le même point de départ: la montée de la misandrie féministe
spécifiquement dirigée contre les hommes mususlmans.

elc

unread,
Jul 25, 2002, 5:25:53 PM7/25/02
to
Votre contrib est très intéressante. Elle fait voir la réalité sous un jour
différent de ce que nous impose les vieux filtres d'analyse "gyno-centrés".

Question de poursuivre ce débat, j'aimerais ajouter autre chose (peut-être
s'agit-il d'une tangente, mais bon...).

Voici, j'ai l'impression que nous commettons une erreur en abordant le
problème du sexisme sous le seul angle de la variable binaire sexe: en
analysant cette variable, que l'on parvienne à démontrer qu'il existe des
différences statistiquement significatives entre ses deux valeurs (0/1,
hommes/femmes) pour justifier des mesures de dicrimination dites "positives"
me laisse perplexe.

Je ne suis pas qu'un homme ou qu'une femme. Je suis infiniment plus que ça.
Hormis mon genre, un tas de choses me caractérisent (ma strate sociale, mon
type géographique, mon état de santé and so on), et parmi toutes ces
caractéristiques, il y a ma date de naissance.

En plus d'appartenir à un sexe, donc, j'appartiens à une cohorte, et cette
cohorte me caractérise ni plus ni moins que mon sexe. Je suis ni plus ni
moins homme ou femme, que membre d'une cohorte partageant des valeurs et des
réalités qui lui sont propres.

Je poursuis:

Je suis un homme né dans les années 60: je n'ai pas qu'un sexe, j'ai aussi
une date de naissance. Je n'ai aucune responsabilité dans les iniquités dont
sont responsables mes phallocrates aïeux: elles étaient déjà là, avant même
que je n'existe. Et pourtant, c'est nous - tous les hommes de la génération
X - qui payons.

Dès que je suis sorti de l'Université, tous les postes auxquels j'aspirais
m'ont été interdits: "ACCESS DENIED! YOU'RE NOT A WOMAN!" "A compétences
égales, nous embaucherons une femme", ai-je pu lire maintes fois çà et là
alors que j'attendais pour une entrevue (ou un "entretien" comme on dit en
Europe francophone).

En ne tenant compte que de la variable sexe pour justifier de telles mesures
et enrayer la discrimination sexuelle, l'on crée de nouvelles
discriminations, tout aussi monstrueuses. Au Québec (un bled nord-américain
où la dictature du "political correctness" va bon train), parce que je suis
un homme né dans les années 60, je suis condamné à gagner petit pour le
restant de mes jours. Et cela ressemble à s'y méprendre à la situation des
blacks étasuniens qui prévalait dans les années 50.

Philip Blay <Phili...@netscape.net> wrote in message
news:3D3B7F33...@netscape.net...

margoldfinger

unread,
Jul 25, 2002, 6:12:18 PM7/25/02
to

elc <e...@elc.net> a écrit dans le message :
y9_%8.11338$sb5.1...@news20.bellglobal.com...

> Votre contrib est très intéressante. Elle fait voir la réalité sous un
jour
> différent de ce que nous impose les vieux filtres d'analyse
"gyno-centrés".

arrêtez...vous voulez vraiment que je me pisse dessus, ou quoi?
Imbécile.


elc

unread,
Jul 25, 2002, 7:23:50 PM7/25/02
to

margoldfinger <margol...@free.fr> wrote in message
news:3d407769$0$10536$626a...@news.free.fr...

Que l'on ne s'y méprenne pas: je suis (entre autres) un féministe. Je suis
notamment pour l'égalité absolue entre les sexes: les individus mâles et
femelles sont égaux, point final, et tous - peu importe ce qui les
caractérise - doivent avoir des chances égales de s'épanouir (il s'agit
d'une donnée non négociable). Et dans le même élan, j'ajouterai: "...tout
comme le sont tous les individus de notre espèce, nonobstant leurs strates
sociales, leurs dates de naissance ou les caractéristiques de leurs groupes
respectifs!"

Quant à cette accusation gratuite, par simples suppositions, où vous me
taxez d'imbécilité, je répondrai simplement ceci:

Il y eut Marx, dont les idées ont transcendé de manière géniale ce qui était
communément admis chez ses contemporains, puis plus tard il y eut Staline,
un individu incapable d'admettre que l'on puisse diverger de son "exégèse"
du Capital. Ce dernier a d'ailleurs créé les camps du Goulag pour "guérir"
les "imbéciles" qui ne pensaient pas comme lui. Vous, margoldfinger,
féministe dogmatique, me faites plus penser au second qu'au premier. Vous
nuisez plus à la cause des individus qui se caractérisent par l'absence de
chromosome Y qu'à leur épanouissement.


margoldfinger

unread,
Jul 25, 2002, 10:42:19 PM7/25/02
to

elc <e...@elc.net> a écrit dans le message :
8U%%8.11394$sb5.1...@news20.bellglobal.com...

bah, là ça va mieux, tout de même...mais comme ce n'est pas la première fois
que l'on affaire ici à ce "masculiniste" (qu'on ne peut considérer que comme
un sursaut risible de la phallocratie face à la perte de ses prérogatives)
de première (attendez qq posts si celui qu'il a mis là ne vous suffit pas,
de toute façn vous verrez bien il ne réponds qu'à ce quoi il peu opposer son
obsession..), il est vrai qu'on peut assez aisément cataloguer ceux qui
aquiescent à ses biteries comme des membres de la même obédience. En
l'occurence, j'apprécie que vous preniez la peine de répondre à mon post
insultant et qui plus est que vous utilisiez le parralèle entre le marxisme
et ses applications dégénérées pour illustrer votre propos.
Je suis généralement lapidaire (je sens que je vais d'ailleurs reprendre mon
pseudo habituel ici), mais quand on me connait on voit que je ne suis pas
que ça. ;-)
bon, évidemment qu'il y a du ressentiment et de la colère, voire même
parfois de la haine (je peux expliquer pourquoi sans problème, c'est
édifiant), mais il ne faudrait pas oublier que nombre de féministes ont des
copains, des amants, aiment, et que même si elles essaient de composer le
moins possible avec le machisme, sont toujours coincées dans cette forme de
collaboration que l'on peut appeler amour. ;-)
En d'autres termes, il serait bon que l'on cesse de considérer que les
femmes féministes veulent une "revanche" ou un "retour de bâton" , parce que
c'est tout bonnement faux. Par contre, il serait bon aussi que l'on se rende
compte qu'elles ne le font pas. C'est à dire que l'on prenne en
considération qu'elles pourraient elles aussi, par lassitude de l'échec de
la pédagogie, répondre avec les mêmes armes. Ce qu'elles ne font pas. C'est
assez édifiant que le masculinisme ne joue *que* sur le terrain du
symbolique en se prenant au sérieux (alors même que l'on rit au nez des
féministes qui parlent de l'importance de ce champ) alors que celles-ci vous
présentent depuis des siècles des analyses chiffrées de la violence machiste
et de ses victimes. Je ne peux que souligner ce propos par cette mémorable
parole de Benoîte Groult : "le féminisme n'a jamais tué personne; le
machisme tue tous les jours".
Evidemment que *tous* les hommes ne sont pas responsables (comment pourrions
nous, féministes, encore baiser avec l'"ennemi", et surtout l'aimer, dans ce
cas?), mais il est hors de question de renverser la vapeur malhonnêtement
comme ça sans que même les problèmes d'égalité de droit soient réglés.
Ce qui est désespérant avec l'initiateur du fil, c'est qu'il ne comprend
pas, malgré maintes explications ici même, qu'il est féministe. ;-) Que nous
nous battons exactement contre le même *système* de pensée. C'est triste,
dommage, et assez pathétique.
cordialement,
Margoldfinger
ps: sachez que j'ai passé plus d'une heure à éviter les sarcasmes dans ce
post. lol


elc

unread,
Jul 25, 2002, 11:25:50 PM7/25/02
to

margoldfinger <margol...@free.fr> wrote in message
news:3d40b6c8$0$450$626a...@news.free.fr...

>En d'autres termes, il serait bon
>que l'on cesse de considérer que les
>femmes féministes veulent une "revanche"
>ou un "retour de bâton" , parce que
>c'est tout bonnement faux.

C'est tout de même à la fois incroyable et fascinant tout ça. Jamais dans
mes deux contribs je n'ai parlé de "revanche" ou de "retour de bâton". J'ai
simplement dit que le fait d'être un être humain porteur de chromosomes Y ne
suffisait pas à lui seul pour me caractériser, pour déterminer intégralement
mon identité. J'ai également dit que je trouvais triste que l'on discrimine
les porteurs de chromosomes Y de ma génération au seul bénéfice des double
X, puisque "nous" n'avons contribué en rien aux GRAVES préjudices dont on
été victimes nos aïeules.

Je ne fais que souligner un bug: en voulant corriger une injustice, on en a
créé une autre, aussi grave. Pourquoi? Parce que l'on n'a tenu compte que de
la seule variable sexe, au détriment de bien d'autres variables qui
caractérisent autant l'humain. Parmi les variables oubliées, il y a la
cohorte. Au Québec, les humains mâles nés dans les années 60 et dont la
langue maternelle est le français sont nettement sous-représentés dans les
activités professionnelles bien rémunérées (nous parlons ici de médecine,
Droit and so on), et pratiquement inexistants dans la fonction publique.
Raison: la discrimination dite "positive" qui a tristement sévi et qui n'a
surtout pas fait de quartier dans les années 80-90. Pis encore, cette même
cohorte - qui n'a pour seul défaut d'être porteur du chromosome Y - est
sur-représentée parmi les assistés sociaux et les détenus.

Je regrette simplement que nous devions payer pour ceux qui ont réellement
contribué à la discrimination basée sur le sexe. Et j'ai tendance à voir
chez ces femmes féministes des alliées, puisque notre ennemi commun est
toujours fidèle au poste.


Philip Blay

unread,
Jul 28, 2002, 11:55:09 PM7/28/02
to
Je ne suis pas un «masculiniste» comme tu dis. Je dénonce le
féminisme par ce que c'est une idéologie qui milite que pour la
libération de la femme (d'où le nom). Donc, par analogie, le
masculinisme devrait être un mouvement qui ne défend que la libération
de l'homme (ce qui n'existe pas dans les faits), ce qui ne peut me
décrire puisque je suis pour la libération des DEUX sexes. Je me
considère plutôt comme un «progressiste» par opposition au
«conservatisme» à la droite et au féminisme qui tous deux veulent
conserver les hommes dans leurs rôles traditionnels (du moins dans les
faits).

Je n'ai jamais dis que les «femmes féministes veulent une revanche ou
un retour de bâton", j'ai dis que les femmes féministes sont SEXISTES et
misandres car elles ont un manque de solidarité envers les hommes et les
garçons. Ce n'est pas la même chose! On dirait que tu n'es pas capable
d'adapter ton discours à cette nouvelle réalité qu'est le «progressisme
anti-féministe», et que tu crois encore t'adresser à un réactionnaire de
droite.

Tu crois que nous nous battons contre le même système de pensée?
Erreur, toi tu de bats uniquement contre le système de pensée qui
défavorise la condition des femmes, parce que TON système de pensée
n'est sensible (solidaire) qu'envers ces dernières. En cela, ton mode
de pensée est le descendant de cet autre, horrible mode de pensée de la
femme traditionnelle: «la solidarité féminine». C'est le sexisme de
cette solidarité qui a permis l'utilisation des hommes comme soldat par
les nations et ces femmes.

Les femmes doivent apprendre à développer une solidarité envers les
hommes, et c'est très bien parti avec les jeunes femmes, et je crois que
c'est ça qui te fait peur, toi et tes «soeurs» féministes. Si les
nouvelles générations de femme cessent de se fermer les yeux sur la
discrimination envers les hommes et les garçons, qui prendra la relève
et vous défendra lorsque la société aura repris son sens critique face à
l'idéologie féministe? Qui vous défendra lorsque viendra le temps de
remettre en question tout cet édifice féministe et gyno-centriste qui
est basé sur le dogme féministe qui veut que SEULES les femmes (et
uniquement elles) sont victimes de discriminations dans un monde
d'hommes privilégiés?

Le féminisme n'a tué personne selon cette «prêtresse» féministe que
tu cites? Rien de plus faux! Le féminisme nie que les hommes soient
victimes de sexisme qui est tout à fait équivalent au sexisme envers les
femmes. Le féminisme nie que certaines femmes ont des attentes sexistes
envers les hommes, et que les femmes AUSSI profitent de la division des
rôles selon le sexe. Elles culpabilisent et démonisent les hommes pour
empêcher la solidarité envers eux qui est nécessaire à leur libération.
Ce faisant, elle retarde la libération de l'homme qui pourrait seule
mettre un terme à l'utilisation des hommes à la guerre (avec tout ce que
cela entraîne de mort-e-s).

Le féminisme tue aussi par suicide chez les hommes (en détournant la
société sur ce réel problème qu'est la misandrie systémique et
systématique dans nos sociétés), par une espérance de vie plus courte
chez les hommes qui ne fait l'objet d'aucun débat dans nos société (cela
contredirais le dogme féministe qui veut que les hommes vivent dans un
monde fait pour eux), les noyades (par exemple) et accidents plus élevés
chez les garçons (les féministes ne veulent pas voir les stéréotypes
masculins guerriers qui poussent les garçons et les hommes à prendre des
risques inutiles, et qui nous poussent à ne pas protéger les garçons de
la même façon qu'on protègent les filles du danger), etc.

Aussi, les féministes préfèrent voir la violence conjugale (ou
familiale) comme étant une domination de l'homme sur la femme
(nécessaire au maintient de leur dogme), plutôt que de voir que c'est
souvent par désespoir d'être exclu de la vie de ses enfants, et d'être
contraint par la loi à un rôle de pourvoyeur, qui pousse certains hommes
à tuer des membres de leur famille. Ici, la misandrie féminisme tue
donc en empêchant que la vraie source du problème (le lien mère-enfant
privilégié par la société) soit adressée (changement des lois sexiste
envers les pères, changements des modèles masculins pour favoriser le
lien père-enfants et combattre le rôle traditionnel d'homme-pourvoyeur,
...).

Apokrif

unread,
Jul 29, 2002, 1:51:14 PM7/29/02
to

Philip Blay a écrit:

>Le féminisme tue aussi par suicide chez les hommes (en détournant la
>société sur ce réel problème qu'est la misandrie systémique et
>systématique dans nos sociétés), par une espérance de vie plus courte
>chez les hommes qui ne fait l'objet d'aucun débat dans nos société (cela
>contredirais le dogme féministe qui veut que les hommes vivent dans un
>monde fait pour eux)

C'est vrai que j'ai rarement vu les mouvements anti-sexistes dénoncer cet état
de fait. Mais certain(e)s disent que l'écart se réduit, les femmes adoptant les
mêmes habitudes que les hommes pour ce qui concerne la consommation d'alcool,
de tabac...

Une chose étrange, c'est le scandale qu'a provoqué chez les féministes la
suppression, il y a quelques années, de l'interdiction qui était faite aux
femmes de travailler la nuit (en France). Certes, certain(e)s ont dit que le
véritable progrès aurait consisté non pas à autoriser le travail de nuit pour
les femmes, mais plutôt à l'interdire à la fois aux hommes et aux femmes. Je
reste cependant perplexe puisque cette réforme, même si on peut la critiquer
sur certains points, répondait tout à fait aux attentes des féministes en
montrant que les femmes étaient aussi capables que les hommes de travailler dans
des conditions difficiles.

A part cela, il reste assez peu de discriminations sexuelles en France: les
mères de trois enfant ont droit d'accéder à certaines formations universitaires
en étant dispensées des diplômes requis (mais cette faveur ne s'applique pas
aux pères de trois enfants), je crois aussi que les critères de sélections pour
entrer dans la police sont moins stricts pour les hommes que pour les femmes.

Sinon, on peut s'étonner que dans les discours contre la prostitution, les
féministes écrivent le mot «prostituée» exclusivement au féminin, alors qu'une
proportion importante des prostituté(e)s sont des hommes. Peut-être veulent-
elles ainsi «prouver» que la prostitution est encore un moyen inventé par les
hommes pour faire souffrir les femmes, alors qu'en fait cette activité n'est
pas plus sexiste qu'une autre.


>les noyades (par exemple) et accidents plus élevés
>chez les garçons (les féministes ne veulent pas voir les stéréotypes
>masculins guerriers qui poussent les garçons et les hommes à prendre des
>risques inutiles, et qui nous poussent à ne pas protéger les garçons de
>la même façon qu'on protègent les filles du danger), etc.

Possible, mais qui a mis en place ces stéréotypes ? Les femmes, comme vous le
suggérez, ou bien les hommes qui, la plupart du temps, ont détenu l'intégralité
du pouvoir politique et militaire ?

En ce qui concerne les femmes dans l'armée, il est vrai qu'elles sont
toujours victimes de stéréotypes. Ainsi, pour l'armée suisse, on dit aux
candidates: «vous avez accès à toutes les fonctions qui n'impliquent pas une
mission de combat» (http://www.vbs.admin.ch/internet/gst/fda/f/devenir.htm)

En France, on a supprimé il y a quelques années le service national obligatoire,
qui ne s'appliquait qu'aux hommes (il y avait la possibilité de faire à la place
un service civil, mais c'était assez difficile à obtenir.) Quand on sait qu'en
France, le droit de vote a été accordé aux femmes en 1944, il est
incompréhensible qu'on ait attendu aussi longtemps pour mettre fin à la
discrimination militaire - ce qui montre que les vieilles habitudes restent
bien ancrées. «Aujourd'hui, les femmes peuvent s'intégrer dans tous les corps
de l'armée sauf dans les fusiliers-marins, les sous-marins et les avions de
combat embarqués.» (http://www.rebondir.fr/Pages/dossier/Fiche.
asp?CodeDossier=92)

Par ailleurs, il existe en France une Maison d'éducation de la légion d'honneur,
qui accepte les filles des titualires de cette décoration. Il semble que cette
école n'accpete toujours pas les élèves masculins - peut-être, comme vous le
dites, parce qu'on suppose qu'ils ont besoin de moins de «protection» ? Cela a
l'air anecdotique, mais curieusement les associations féministes ne semblent
pas se plaindre beuacoup de cette discimination scolaire, alors que leurs
actions contre un bar de luxe avaient fait beaucoup de bruit. On comprend que
les mouvements militants aient leurs priorités, mais celles des féministes me
semblent fort discutables.

--
Utilisez notre serveur de news 'news.foorum.com' depuis n'importe ou.
Plus d'info sur : http://nnrpinfo.go.foorum.fr/

jr

unread,
Jul 30, 2002, 3:27:39 AM7/30/02
to
Apokrif :

> Une chose étrange, c'est le scandale qu'a provoqué chez les féministes
> la suppression, il y a quelques années, de l'interdiction qui était
> faite aux femmes de travailler la nuit (en France). Certes,
> certain(e)s ont dit que le véritable progrès aurait consisté non pas à
> autoriser le travail de nuit pour les femmes, mais plutôt à
> l'interdire à la fois aux hommes et aux femmes. Je reste cependant
> perplexe puisque cette réforme, même si on peut la critiquer sur
> certains points, répondait tout à fait aux attentes des féministes en
> montrant que les femmes étaient aussi capables que les hommes de
> travailler dans des conditions difficiles.

Ben c'est surtout que, si le travail de nuit doit être interdit pour
quelque raison aux enfants, voire aux faibles pour empêcher des employeurs
d'abuser ou la société de se ruiner en sécu, on voit mal en quoi l'équation
"capacité physique moyenne des hommes" > "capacité physique moyenne des
femmes" (qui est exacte) doit entraîner une loi disant que "capacité de
n'importe quel homme" > "capacité de n'importe quelle femme". À ce compte
là, on aurait vite fait de trouver que les asiatiques, en moyenne plus
petits doivent être interdits de certaines professions autorisées aux
noirs.

Bref, s'il y a un problème, vaut mieux traiter le problème chez les
individus que toute la couche de la population qui statistiquement
l'exprime plus.

> A part cela, il reste assez peu de discriminations sexuelles en
> France: les mères de trois enfant ont droit d'accéder à certaines
> formations universitaires en étant dispensées des diplômes requis
> (mais cette faveur ne s'applique pas aux pères de trois enfants), je
> crois aussi que les critères de sélections pour entrer dans la police
> sont moins stricts pour les hommes que pour les femmes.

La retraite que les nanas peuvent toucher dès leur 3ème enfant, fût-ce à 35
ans. Au pro-rata des cotisations, mais toucher une demi-retraite pendant 50
ans, ce n'est pas mal en terme de bilan.

> Sinon, on peut s'étonner que dans les discours contre la prostitution,
> les féministes écrivent le mot «prostituée» exclusivement au féminin,
> alors qu'une proportion importante des prostituté(e)s sont des hommes.
> Peut-être veulent- elles ainsi «prouver» que la prostitution est
> encore un moyen inventé par les hommes pour faire souffrir les femmes,
> alors qu'en fait cette activité n'est pas plus sexiste qu'une autre.

C'est à dire que ce sont les clients qui sont quasi exclusivement
masculins.

> Par ailleurs, il existe en France une Maison d'éducation de la légion
> d'honneur, qui accepte les filles des titualires de cette décoration.

...et de l'ordre du mérite, ou les petites-filles et arrières petites
filles de légionnaires et de méritants.

http://www.melh.net/contenu.php?page=f_enseignement

> Il semble que cette école n'accpete toujours pas les élèves masculins
> - peut-être, comme vous le dites, parce qu'on suppose qu'ils ont
> besoin de moins de «protection» ? Cela a l'air anecdotique, mais
> curieusement les associations féministes ne semblent pas se plaindre
> beuacoup de cette discimination scolaire, alors que leurs actions
> contre un bar de luxe avaient fait beaucoup de bruit. On comprend que
> les mouvements militants aient leurs priorités, mais celles des
> féministes me semblent fort discutables.


Ceci dit, le vrai scandale c'est que la maison de la Légion d'Honneur
abrite un des rares, sinon le seul grade de la fonction publique accessible
seulement aux femmes, car les hommes n'ont pas le droit d'entrer dans les
dortoirs ou de superviser les devoirs.

--
jr

SainteGrrr

unread,
Jul 30, 2002, 3:44:56 AM7/30/02
to

Apokrif <apok...@yahoo.com> a écrit dans le message :
2002729-18...@foorum.com...

> Par ailleurs, il existe en France une Maison d'éducation de la légion
d'honneur,
> qui accepte les filles des titualires de cette décoration. Il semble que
cette
> école n'accpete toujours pas les élèves masculins - peut-être, comme vous
le
> dites, parce qu'on suppose qu'ils ont besoin de moins de «protection» ?
Cela a
> l'air anecdotique, mais curieusement les associations féministes ne
semblent
> pas se plaindre beuacoup de cette discimination scolaire, alors que leurs
> actions contre un bar de luxe avaient fait beaucoup de bruit. On comprend
que
> les mouvements militants aient leurs priorités, mais celles des féministes
me
> semblent fort discutables.


marre de cette histoire du Fouquet's, il suffit d'aller voir sur le site des
cdg quelles sont les autres actions menées et vous verrez que vous ne
connaissez des cdg que ce que les médias veulent bien en dire...
Quant à la maison de la légion d'honneur, que croyez-vous qui concerne le
plus de monde, comme injustice sexiste: que des garcons ne puissent pas
entrer là-dedans, ou que des filles ne puissent pas être "compagnonnes"?

Lavachaupré

unread,
Jul 30, 2002, 9:39:45 AM7/30/02
to
Philip Blay

> Je n'ai jamais dis que les «femmes féministes veulent une revanche ou
>un retour de bâton", j'ai dis que les femmes féministes sont SEXISTES et
>misandres car elles ont un manque de solidarité envers les hommes et les
>garçons. Ce n'est pas la même chose !

Bon, vous nous parlez du féminisme type MLF/CHIENNES DE GARDE qui a
pris naissance dans les années 60/70 et qui était une conséquence du
contexte économique de l'époque.

Travaillant, les femmes ne voulaient plus et ne pouvaient plus être
aussi des femmes de ménage (voir l'explosion du marché de
l'électroménager qui a suivi) et des pondeuses. Par là même elles ont
acquis une autonomie fiancière, ont pris la pilule, demandé le droit à
l'avortement, ont acheté des machines et ont mêmes pour certaines,
réclamer la participation de leurs jules aux tâches ménagères. Les
femmes avaient à se battre, contre l'ordre établie, donc souvent
contre les hommes, pour obtenir les mêmes droits qu'eux. C'est une
avancée et c'est derrière elles.

Il reste des choses à faire notamment en matière de salaire pour un
même travail mais on peut considérer que la législation est correcte
en ce qui concerne les droits de chacun et surtout ceux des femmes
éventuellement au dépend des hommes. Je suis d'accord avec vous pour
dire que la misandrie et le sexisme du féminisme d'antant n'a plus de
légitimité et celles qui s'y accrochent n'ont pas raison. Pas plus
qu'elles ont raison de continuer à propager l'idée que la femme, parce
qu'elle fait attention à son apparence, parce qu'elle met en valeur
ses atouts, parce qu'elles gagne de l'argent avec ou juste parce
qu'elle aime se faire baiser, se laisse traiter en objet.

Mais sachez cher monsieur que le féminisme à d'autres visages que les
féministes de la nouvelle génération réflechissent différemment et
avance sur d'autres choses et sont aussi dans une optique progressiste
qui n'exclu en rien, bien au contraire, les hommes.

Espérant vous avoir un peu rassuré...

Philip Blay

unread,
Aug 1, 2002, 12:25:52 AM8/1/02
to
Je n'ai jamais dis, comme tu dis, que les garçons «ont besoin de
moins de protection». Au contraire, je dis qu'ils ne bénéficient pas de
la même protection que les filles, et c'est ce qui fait qu'ils ont plus
d'accidents, quelque fois mortels (noyades, accidents de la route,...).

De plus, l'armée est discriminatoire envers les HOMMES, pas envers
les femmes. En fait, il faut se demander qu'est-ce qui a poussé les
féministes à faire croire que l'armée était discriminatoire envers les
femmes. C'est parce qu'admettre que c'est de la discrimination envers
les hommes, c'est contredire le dogme féministe qui veut que SEULES les
femmes soient victimes de discriminations dans un monde d'hommes
privilégiés. Les hommes et les garçons ont été victimes d'une horrible
discrimination sexuelle avec le service militaire, et il faut le dire,
que ça plaise aux féministes ou non!

Même chose pour le travail de nuit: les femmes sont des privilégiées
dans cette histoire car elles bénéficient d'une protection qu'on ne
donne pas aux hommes.. On reconnaît là encore le sacrifice des hommes
qui est si chère à nos sociétés, que ce soit à la guerre ou dans les
métiers dangereux, manuels ou de nuits.

Apokrif

unread,
Aug 2, 2002, 1:37:51 PM8/2/02
to

--- Philip Blay <Phili...@netscape.net> wrote:
> Je n'ai jamais dis, comme tu dis, que les garçons
> «ont besoin de
> moins de protection». Au contraire, je dis qu'ils
> ne bénéficient pas de
> la même protection que les filles,

Je n'ai pas dit que les garçons avient besoin de moins de protection: il me
semble que c'est ainsi que pensent certaines personnes, je n'ai jamais dit que
je partageais cette opinion.

>et c'est ce qui
> fait qu'ils ont plus
> d'accidents, quelque fois mortels (noyades,
> accidents de la route,...).

Je ne vois pas en quoi un "manque de protection" causerait plus de noyades ou
d'accidents de la route chez les hommes. Pour les accidents de la route, les
lois destinées à empêcher ces accidents sont les mêmes pour les hommes et pour
les femmes: obligation de porter la ceinture, interdiction de dépasser une
certaine vitesse...


> De plus, l'armée est discriminatoire envers les
> HOMMES, pas envers
> les femmes.

Il est clair qu'il existe de fortes discriminations contre les hommes dans
l'armée (mais elles sont quasiment supprimées en France.)

> En fait, il faut se demander qu'est-ce
> qui a poussé les
> féministes à faire croire que l'armée était
> discriminatoire envers les
> femmes.

C'est sur ce point précis que je ne vous suis plus: d'où tirez-vous que ce sont
les femmes (ou les féministes) qui sont à l'origine de cette discrimination ?

> C'est parce qu'admettre que c'est de la
> discrimination envers
> les hommes, c'est contredire le dogme féministe qui
> veut que SEULES les
> femmes soient victimes de discriminations dans un
> monde d'hommes
> privilégiés. Les hommes et les garçons ont été
> victimes d'une horrible
> discrimination sexuelle avec le service militaire,
> et il faut le dire,
> que ça plaise aux féministes ou non!

Récemment, sur le forum des Chiennes de garde, il était question de recherches
selon lesquelles les hommes seraient souvent victimes de violences conjugales.
Les participant(e)s au forum ont expliqué que (1) ces recherches étaient une
manoeuvre pour faire oublier les violences dont sont victimes les femmes et (2)
que les violences contre les femmes étaient sexistes, alors que celles contre
les hommes ne l'étaient pas, car les femmes ne font que se défendre contre les
hommes qui les ont agressées. Ca fait penser aux affaires de viol où le coupable
dit que la victime l'a «bien cherché».


> Même chose pour le travail de nuit: les femmes
> sont des privilégiées
> dans cette histoire car elles bénéficient d'une
> protection qu'on ne
> donne pas aux hommes..

Là, les avis divergent. Sur le forum des Chiennes de garde, certain(e)s ont
approuvé la suppression de cette discrimination, puisqu'elle étendait les
possiblités de travail pour les femmes. D'autres ont répondu que ce qui était
important, ce n'était le fait que la discrimination soit supprimée, mais
l'*intention* qui avait entraîné cette suppression: si le travail de nuit a été
autorisé pour les femmes, c'est pour servir les intérêts du grand capital qui
peut ainsi exploiter les femmes, donc cette mesure anti-discriminatoire serait,
en fait, sexiste. C'est un raisonnement un peu tiré par les cheveux...

alcefte

unread,
Aug 2, 2002, 1:54:19 PM8/2/02
to
Pauvre tache qui craint pour ses privilèges millénaires.
"Philip Blay" <Phili...@netscape.net> a écrit dans le message de news:
3D44BC9D...@netscape.net...

Philip Blay

unread,
Aug 4, 2002, 12:20:12 AM8/4/02
to
> Je n'ai pas dit que les garçons avient besoin de moins de protection:
> il me semble que c'est ainsi que pensent certaines personnes, je n'ai
> jamais dit que je partageais cette opinion.

Tu as raison. Je suis désolé c'est moi qui a mal interprété ta phrase.


> Je ne vois pas en quoi un "manque de protection" causerait plus de
> noyades ou d'accidents de la route chez les hommes. Pour les
accidents > de la route, les lois destinées à empêcher ces accidents
sont les
> mêmes pour les hommes et pour les femmes: obligation de porter la
> ceinture, interdiction de dépasser une certaine vitesse...

Mais on ne s'attaque pas à la SOURCE du problème qui fait que plus
d'homme ont des accidents: les stéréotypes et modèles masculins qui les
conditionnent à être plus téméraire, à prendre des risques inutiles, à
considérer la peur comme une faiblesse. Tous ces conditionnements
servaient à OPTIMISER les hommes à faire de meilleurs soldats (le cas
échéant), et SONT encore présents dans nos sociétés, car il n'y a PAS eu
de libération de l'homme. Et il n'y a pas eu de libération de l'homme
parce que notre société est INCAPABLE de protéger les hommes et les
garçons contre la misandrie, quelle soit traditionnelle ou féministe.

> Il est clair qu'il existe de fortes discriminations contre les hommes
> dans l'armée (mais elles sont quasiment supprimées en France.)

La France n'est pas le seul pays au monde. Il y a beaucoup de
sociétés qui obligent encore les hommes à faire un service militaire, ou
pire qui sont en guerre ou qui se relève d'une guerre récente. De plus,
à cause des stéréotypes et modèles masculins et à cause de notre
incapacité à protéger les hommes su sexisme des traditions dont je
parlais plus haut, il y a malheureusement encore beaucoup plus d'homme
que de femmes qui s'enrôlent dans l'armée.


> C'est sur ce point précis que je ne vous suis plus: d'où tirez-vous
> que ce sont les femmes (ou les féministes) qui sont à l'origine de
> cette discrimination ?

Je n'ai jamais dis que les féministes étaient à l'origine de cette
discrimination. Je crois plutôt que les féministes EMPÊCHENT la
dénonciation de cette discrimination en démonisant et en culpabilisant
les hommes afin d'empêcher la société d'avoir la solidarité et la
compassion nécessaire à la libération de l'homme, et donc de protéger
les privilèges des «femmes traditionnelles» (du moins pour ce qui est du
rôle des hommes ) qui composent la très grande majorité de cette
idéologie maintenant. Pensez aussi à toute cette «industrie féministe»
(avec ses emplois, ses subventions, ses influences sur le pouvoir) qui
dépend aussi de cette prémisse de femmes-victimes/hommes-privilégiés!

elc

unread,
Aug 6, 2002, 7:45:52 AM8/6/02
to
> Apokrif <apok...@yahoo.com> wrote in message
> news:200282-19...@foorum.com...
> >
> > http://chiennesdegarde.org/article.php3?id_article=191

> >
> > --
> > Utilisez notre serveur de news 'news.foorum.com' depuis n'importe ou.
> > Plus d'info sur : http://nnrpinfo.go.foorum.fr/

Bonjour,

Voici mes réactions:

Je trouve cette "analyse" du "Discours masculiniste dans les forums
de
discussion" tout simplement simpliste. Elle n'aborde la discrimination
que
sous un seul angle, au moyen d'une seule variable, à savoir la
variable
sexe.

Intéressant ce réflexe consistant à taxer de révisionnisme quiconque
questionne le dogme de la domination masculine, et invite à considérer
la
discrimination suivant d'autres filtres d'analyse.

J'aime bien l'expression "discrimination genrée" puisqu'elle met en
exergue
la considération que d'un seul aspect de la discrimination: la
variable
genre.

Jusqu'ici, ça va. L'article est obstinément univoque, linéaire,
dogmatique
et simpliste, mais ça va.

J'avoue cependant avoir sursauté lorsque l'on cite, complètement hors
contexte, un bout de texte de ma facture pour dresser un parallèle à
peine
voilé avec le discours de Marc Lépine. Et j'ajouterai que ça me fait
d'autant plus mal que cet affreux mercredi-là, j'étais là, à quelques
mètres
du drame, à quelques mètres de Polytechnique. Ça me rappelle de bien
mauvais
souvenirs.

Suivant cette curieuse logique, pourrait-on aller jusqu'à dire que
quiconque
refuse d'analyser le grave problème de la discrimination sous l'angle
simpliste d'une seule variable, en plus d'être un "révisionniste",
est un
psychopathe?; un Marc Lépine en puissance?
> >La réalité statistique est pourtant
> >diamétralement opposée à ces allégations :
> >plusieurs analyses comparatives démontrent,
> >qu'à niveau de recrutement équivalent,
> >les femmes progressent moins que les hommes [...]

Ces statistiques, qui ne tiennent compte que de la variable
dichotomique
sexe, sont tout à fait EXACTES. Mais cela prouve que ce bout de texte
de ma
facture a été cité totalement hors contexte. Si l'on compare ces deux
groupes que sont les hommes et les femmes, EN EFFET, l'on retrouve des
différences statistiques significatives qui défavorisent le second.
Mais en
comparant des groupes en fonction d'autres variables (la variable
"date de
naissance" par exemple), l'on obtient également des différences
significatives entre les groupes. Si l'on tient compte des deux
variables,
sexe et date de naissance, l'on découvre que les préjudices des femmes
de
jadis n'ont jamais été réparées, et que ce sont essentiellement les
femmes
âgées de 30 à 40 ans qui ont profité de la discrimination dite
positive...
Le temps que les quotas en fonction de la seule variable sexe soient
rétablis, c'est toute une génération d'hommes qui paie. Et c'est là
une
discriminination tout aussi monstrueuse que celle qu'ont fait subir
nos
aïeux à nos aïeules.


Aladdin

unread,
Aug 5, 2002, 3:59:09 PM8/5/02
to
Bonjour Philippe,

Philip Blay <Phili...@netscape.net> in
news:<3D44BC9D...@netscape.net>...


> Je ne suis pas un «masculiniste» comme tu dis. Je dénonce le
> féminisme par ce que c'est une idéologie qui milite que pour la
> libération de la femme (d'où le nom). Donc, par analogie, le
> masculinisme devrait être un mouvement qui ne défend que la libération
> de l'homme (ce qui n'existe pas dans les faits), ce qui ne peut me
> décrire puisque je suis pour la libération des DEUX sexes. Je me
> considère plutôt comme un «progressiste» par opposition au
> «conservatisme» à la droite et au féminisme qui tous deux veulent
> conserver les hommes dans leurs rôles traditionnels (du moins dans les
> faits).

Féminisme : n. masc. Ensemble de doctrines et de mouvements ayant pour
but l'égalité des hommes et des femmes. (Encyclopedie Hachette).

Il faurait penser a evoluer un peu. Le feminisme dont vous parlez
n'est pas ce que l'on entend aujourd'hui sous ce terme.

> Les femmes doivent apprendre à développer une solidarité envers les
> hommes, et c'est très bien parti avec les jeunes femmes, et je crois que
> c'est ça qui te fait peur, toi et tes «soeurs» féministes. Si les
> nouvelles générations de femme cessent de se fermer les yeux sur la
> discrimination envers les hommes et les garçons, qui prendra la relève
> et vous défendra lorsque la société aura repris son sens critique face à
> l'idéologie féministe? Qui vous défendra lorsque viendra le temps de
> remettre en question tout cet édifice féministe et gyno-centriste qui
> est basé sur le dogme féministe qui veut que SEULES les femmes (et
> uniquement elles) sont victimes de discriminations dans un monde
> d'hommes privilégiés?

Puis-je caresser l'espoir d'avoir des exemples concrets de
discrimination des hommes par les femmes? Non parce que perso, je vois
pas. Mais je suis peut-etre un poil myope me direz vous. Eclairez donc
ma lanterne.

> Le féminisme n'a tué personne selon cette «prêtresse» féministe que
> tu cites? Rien de plus faux! Le féminisme nie que les hommes soient
> victimes de sexisme qui est tout à fait équivalent au sexisme envers les
> femmes. Le féminisme nie que certaines femmes ont des attentes sexistes
> envers les hommes, et que les femmes AUSSI profitent de la division des
> rôles selon le sexe. Elles culpabilisent et démonisent les hommes pour
> empêcher la solidarité envers eux qui est nécessaire à leur libération.
> Ce faisant, elle retarde la libération de l'homme qui pourrait seule
> mettre un terme à l'utilisation des hommes à la guerre (avec tout ce que
> cela entraîne de mort-e-s).

Oula malheureux... comme si les hommes avaient besoin des femmes pour
se mettre sur la gueule... Curieux ca, comme explication. Croyez vous
qu'au Moyen Orient (un exemple parmi tant d'autres), ce sont les
femmes qui incitent les hommes a faire la guerre? Seulement par
talkie-walkie depuis leur harem ou sous leur moustiquaires alors hein.

> Aussi, les féministes préfèrent voir la violence conjugale (ou
> familiale) comme étant une domination de l'homme sur la femme
> (nécessaire au maintient de leur dogme), plutôt que de voir que c'est
> souvent par désespoir d'être exclu de la vie de ses enfants, et d'être
> contraint par la loi à un rôle de pourvoyeur, qui pousse certains hommes
> à tuer des membres de leur famille. Ici, la misandrie féminisme tue
> donc en empêchant que la vraie source du problème (le lien mère-enfant
> privilégié par la société) soit adressée (changement des lois sexiste
> envers les pères, changements des modèles masculins pour favoriser le
> lien père-enfants et combattre le rôle traditionnel d'homme-pourvoyeur,
> ...).

C'est du bon cliche tout ca... M'est avis que cela existe, bien sur,
mais je serai certainement un des derniers a affirmer que cela
represente une majorite des cas. Si l'on protege autant la relation
mere-enfant, c'est peut etre aussi parce qu'on les trouve plus
responsables pour elever leur progeniture.

-=[ Raph ]=-
http://www.lesauna.net/auteur.php3?id_auteur=11

Philip Blay

unread,
Aug 11, 2002, 11:39:10 PM8/11/02
to
Qu'est-ce qui est plus important pour toi : l'égalité des sexes, ou le
féminisme? Je crois que pour toi, le féminisme est plus important que
l'égalité des sexes. Je ne vois pas d'autre explication à ton attitude
réactionnaire face à la libération de l'homme. Veux-tu bien me dire ce
que ça t'enlèverait que la société considère aussi le sexisme envers les
hommes? Pourquoi tiens-tu tant à ce que SEULE la discrimination envers
les femmes soit reconnue, et donc combattu?

Tu me demandes qu'est-ce que t'interdit ta condition d'homme
féministe? Elle t'interdit le sens critique. C'est le propre des
idéologies : interdire toute forme de remise en question. Il suffit que
les féministes disent que SEULES les femmes sont discriminées, et «ainsi
soit-il» : s'en est fini pour la reconnaissance de la discrimination
envers les hommes.

Tu sombre dans la malhonnêteté intellectuelle en m'accusant d'être un
macho (sans aucun «raisonnement» qui te sembles si chère!). Pourtant je
doute fortement que les machos militent pour que les femmes soient
envoyer à la guerres ou qu'elles soient aussi obligés à faire leur
service militaire, que les pères aient les mêmes droits que les mères,
que la société cesse de stéréotyper les garçons à être des pourvoyeur
uniquement, etc...

En fait, entre toi et moi, la seule personne qui a des similitudes
avec les machos, c'est bien toi! La seule chose qui te distingue d'un
macho c'est que tu n'es pas sexiste envers les femmes, mais pour ce qui
est des hommes, tous les deux vous rejoignez car vous niez le sexisme
envers les hommes (empêchant ainsi leur libération).

Être anti-féministe ne veut pas dire que l'on soit contre la
libération de la femme. Moi, je me considère un progressiste... un
progressiste anti-féministe, car je suis pour la libération des DEUX
sexes. Que tu le veuille ou non, il existe une gauche anti-féministe
embryonnaire qui croit que le féminisme agit comme un «cheval de Troie»
qui laisse entrer les valeurs traditionnelles de droite dans la société
(surtout chez les progressistes). Par exemple, les féministes appuient
les thèses sexistes de la droite en cautionnant une source biologique
pour expliquer les attitudes guerrières des hommes, plutôt que de
reconnaître qu'il s'agit là plutôt des effets de l'optimisation des
hommes (stéréotypes et modèles masculins) pour son rôle traditionnel de
soldats, ce qui empêche l'implantation de mesures progressistes pour
contrer ce rôle.

SainteGrrr

unread,
Aug 12, 2002, 4:26:09 AM8/12/02
to

Philip Blay <Phili...@netscape.net> a écrit dans le message :
3D572DDE...@netscape.net...

Par exemple, les féministes appuient
> les thèses sexistes de la droite en cautionnant une source biologique
> pour expliquer les attitudes guerrières des hommes, plutôt que de
> reconnaître qu'il s'agit là plutôt des effets de l'optimisation des
> hommes (stéréotypes et modèles masculins) pour son rôle traditionnel de
> soldats, ce qui empêche l'implantation de mesures progressistes pour
> contrer ce rôle.

mais tu racontes vraiment n'importe quoi, hein! tu vis sur quelle planète,
au juste? Toutes les féministes aujourd'hui sont d'accord pour fustiger un
"système" plutôt que des individus. Après, que certaines aient des tendances
misandres, ce n'est pas spécifiquement féministe, et je dirai même plus: au
contraire! Tu devrais écouter deux collabos parler des mecs, c'est édifiant.
Et puis, tiens, c'est marrant, ce sont justement aussi elles qui considèrent
comme obligatoire qu'ils enfilent un uniforme pour les défendre et qu'ils
soient des chéquiers sur pattes.

pH

unread,
Aug 12, 2002, 4:47:21 AM8/12/02
to
SainteGrrr wrote:

>
> Et puis, tiens, c'est marrant, ce sont justement aussi elles qui considèrent
> comme obligatoire qu'ils enfilent un uniforme pour les défendre et qu'ils
> soient des chéquiers sur pattes.

Ah voilà, je tiens l'explication de mon manque de succès auprès des femmes.


faupatronim

unread,
Aug 12, 2002, 5:14:15 AM8/12/02
to
Encore beaucoup d'anathèmes et très peu de réponses. En particulier sur ton
"sophisme fondateur".


Philip Blay <Phili...@netscape.net> a écrit dans le message :
3D572DDE...@netscape.net...

> Qu'est-ce qui est plus important pour toi : l'égalité des sexes, ou le
> féminisme?

l'égalité des sexes

> Je crois que pour toi, le féminisme est plus important que
> l'égalité des sexes.

ben non

> Je ne vois pas d'autre explication à ton attitude
> réactionnaire face à la libération de l'homme.

Parceque tu n'écoutes pas ou ne comprends pas ce que l'on te dis

> Veux-tu bien me dire ce
> que ça t'enlèverait que la société considère aussi le sexisme envers les
> hommes?

Rien. D'ailleurs je ne mène pas campagne en ce sens dans les forums ! Mais
tu n'a toujours pas démontré que ce sexisme existe...


> Pourquoi tiens-tu tant à ce que SEULE la discrimination envers
> les femmes soit reconnue, et donc combattu?

Parceque ce que je vis, au jour le jour, me fais penser que seules les
femmes souffrent de discriminations sexuelle. Si tu avais lu mes différents
posts avec attention, tu n'aurais pas posé la question.

>
> Tu me demandes qu'est-ce que t'interdit ta condition d'homme
> féministe? Elle t'interdit le sens critique. C'est le propre des
> idéologies : interdire toute forme de remise en question.

Le fait d'être féministe est une remise en question pour un homme. Du moins
en France. Mais ce n'était pas le sens de ma question. Par rapport au genre
masculin, s'il se libérait, qu'obtiendrait-il de plus ? Pour les femmes la
réponse est simple : émancipation familiale, politique, postes à
responsabilités et j'en passe. Mais pour les hommes ? Et ne repart pas sur
le service militaire... Les hommes ont tous les pouvoirs : politiques,
familiaux, sociaux et économique, toutes les facilités pour vivre comme ils
l'entendent leur vie affective et sexuelle. Ce n'est pas vrai pour les
femmes.

> Il suffit que
> les féministes disent que SEULES les femmes sont discriminées, et «ainsi
> soit-il» : s'en est fini pour la reconnaissance de la discrimination
> envers les hommes.

Il ne suffit pas qu'elles disent. Il suffit de regarder autour de soi. Et
puis je ne connais pas de féministes.

>
> Tu sombre dans la malhonnêteté intellectuelle en m'accusant d'être un
> macho (sans aucun «raisonnement» qui te sembles si chère!). Pourtant je
> doute fortement que les machos militent pour que les femmes soient
> envoyer à la guerres ou qu'elles soient aussi obligés à faire leur
> service militaire, que les pères aient les mêmes droits que les mères,
> que la société cesse de stéréotyper les garçons à être des pourvoyeur
> uniquement, etc...
>

Une fois de plus, tu ne lis pas ce que l'on t'écrit. Je dis seulement que
tes idées peuvent représenter une justification pour les machos. Le fais que
tu défendent de telles idées ne prêche pas en ta faveur, mais je ne tire pas
de conclusions personnelles, ne te connaissant qu'à travers quelques posts.
De plus je milite pour que PERSONNE ne parte à la guerre : ni femme ni
homme. Mais ce n'est pas un combat féministe, c'est un combat politique.

> En fait, entre toi et moi, la seule personne qui a des similitudes
> avec les machos, c'est bien toi! La seule chose qui te distingue d'un
> macho c'est que tu n'es pas sexiste envers les femmes, mais pour ce qui
> est des hommes, tous les deux vous rejoignez car vous niez le sexisme
> envers les hommes (empêchant ainsi leur libération).
>

La dessus j'ai déjà répondu, tu n'argumentes pas davantage.

> Être anti-féministe ne veut pas dire que l'on soit contre la
> libération de la femme. Moi, je me considère un progressiste... un
> progressiste anti-féministe, car je suis pour la libération des DEUX
> sexes.

Je ne vois pas le rapport entre "progressisme" et féminisme. Il y a des
féministes réacs et des machos qui peuvent avoir des idées sociales avancées
(j'ai connu de très vieux anarchistes de la CNT, qui ont participés à la
révolution espagnole en 36, mais qui traitaient leurs filles et épouses
comme des merdes).

> Que tu le veuille ou non, il existe une gauche anti-féministe
> embryonnaire qui croit que le féminisme agit comme un «cheval de Troie»
> qui laisse entrer les valeurs traditionnelles de droite dans la société
> (surtout chez les progressistes).

Ben je veux bien te croire. J'en connais plein des gens de gauche
anti-féministes et même machistes.

> Par exemple, les féministes appuient
> les thèses sexistes de la droite en cautionnant une source biologique
> pour expliquer les attitudes guerrières des hommes, plutôt que de
> reconnaître qu'il s'agit là plutôt des effets de l'optimisation des
> hommes (stéréotypes et modèles masculins) pour son rôle traditionnel de
> soldats, ce qui empêche l'implantation de mesures progressistes pour
> contrer ce rôle.
>

Tu généralises une position qui n'est pas celle de toutes les féministes, et
qui n'est pas la mienne. Je crois que les différences sociales entre hommes
et femmes ne proviennent pas de sources biologiques, mais économiques
(héritage, familles patriarcales avec nécessité de connaître la filiation)

Tu vois, j'essaie de répondre à ce que tu dis. Je peux même développer si tu
veux. Alors tu t'y met toi aussi, tu réponds à mes arguments ?

jr

unread,
Aug 12, 2002, 6:41:29 AM8/12/02
to
pH a écrit :

Si ça peut vous rassurer.

--
jr
m c f
Z U

pH

unread,
Aug 12, 2002, 10:35:53 AM8/12/02
to

Vous, vous êtes une espèce corbeau, il faut vous tendre un fil droit.

pH

unread,
Aug 12, 2002, 10:53:48 AM8/12/02
to
Monique Latremouille wrote:
> On Mon, 12 Aug 2002 16:35:53 +0200, pH écrivait :

>>
>>Vous, vous êtes une espèce corbeau, il faut vous tendre un fil droit.
>
>
> Tu ne sais vraiment plus quoi lui sortir, hein ? Tu pourrais essayer
> "et vous, vous n'êtes même pas beau, là !"

"Vous, vous n'êtes même pas beau,là"

Vala, ça va ?
Bon à part ça, pour ne pas passer pour une andouille, faut suivre.
Prenez un fil de fer, vous en faites quoi ?


jr

unread,
Aug 12, 2002, 11:08:23 AM8/12/02
to
Monique Latremouille a écrit :

> >Vala, ça va ?
> >Bon à part ça, pour ne pas passer pour une andouille, faut suivre.
> >Prenez un fil de fer, vous en faites quoi ?
>

> Euh... un cintre ?

À quoi ça sert?

jr

unread,
Aug 12, 2002, 11:10:44 AM8/12/02
to
pH a écrit :

> Vous, vous êtes une espèce corbeau, il faut vous tendre un fil droit.

Moi je demande le fil courbé à la femelle qui se fait une joie de me
l'offrir.

jr

unread,
Aug 12, 2002, 11:21:35 AM8/12/02
to
Monique Latremouille a écrit :
>
> On Mon, 12 Aug 2002 17:08:23 +0200, jr écrivait :
> À suspendre les vêtements, c't'affaire.

Non?!!?!

pH

unread,
Aug 12, 2002, 11:27:54 AM8/12/02
to

Bon, vous avez droit à une indulgence, ça m'a fait rire.

alcefte

unread,
Aug 12, 2002, 1:04:14 PM8/12/02
to

"pH" <varan.t...@alussinan.org> a écrit dans le message de news:
3D57C7C9...@alussinan.org...

> jr wrote:
> > pH a écrit :
> >
> >>SainteGrrr wrote:
> >>
> >> >
> >>
> >>>Et puis, tiens, c'est marrant, ce sont justement aussi elles qui
considèrent
> >>>comme obligatoire qu'ils enfilent un uniforme pour les défendre et
qu'ils
> >>>soient des chéquiers sur pattes.

Je te signale que depuis cinquante ans la plupart des femmes n'ont pas
besoin de ton chéquier.

alcefte

unread,
Aug 12, 2002, 1:05:33 PM8/12/02
to

"pH" <varan.t...@alussinan.org> a écrit dans le message de news:
3D57C7C9...@alussinan.org...

> jr wrote:
> > pH a écrit :
> >
> >>SainteGrrr wrote:
> >>
> >> >
> >>
> >>>Et puis, tiens, c'est marrant, ce sont justement aussi elles qui
considèrent
> >>>comme obligatoire qu'ils enfilent un uniforme pour les défendre et
qu'ils
> >>>soient des chéquiers sur pattes.

Je te signale aussi que les fliquettes pour te défendre ça existe de plus en
plus. T'as quel âge, australopithèque?

SainteGrrr

unread,
Aug 12, 2002, 1:37:05 PM8/12/02
to

alcefte <alc...@wanadoo.fr> a écrit dans le message :
aj8pjf$jmu$1...@wanadoo.fr...

> > >>>Et puis, tiens, c'est marrant, ce sont justement aussi elles qui
> considèrent
> > >>>comme obligatoire qu'ils enfilent un uniforme pour les défendre et
> qu'ils
> > >>>soient des chéquiers sur pattes.
>
> Je te signale aussi que les fliquettes pour te défendre ça existe de plus
en
> plus. T'as quel âge, australopithèque?


j'ai comme l'impression qu'on s'est mal compris(es), mais avec votre façon
de quoter, ça reste un peu mystérieux...


Avatar Tarin

unread,
Aug 12, 2002, 6:18:25 PM8/12/02
to
"jr" <j...@rouillard.org> a écrit dans le message news:
3D57D27F...@rouillard.org...

> > >> Euh... un cintre ?
> > >
> > >À quoi ça sert?
> >
> > À suspendre les vêtements, c't'affaire.
>
> Non?!!?!

Bah, rien de tel pour qu'ils prennent la poussière.


Philip Blay

unread,
Aug 12, 2002, 9:10:11 PM8/12/02
to
Jeanne d'Arc??? Je ne vois pas en quoi Jeanne d'Arc a eu à défendre
les hommes! Au contraire, elle a UTILISÉ des hommes pour faire la
guerre. Elle les a poussés à sacrifier leur vie (pas les femmes,
uniquement les hommes) parce que c'était (et c'est toujours) leur rôle
traditionnel. Les Français ont perdu 10 000 soldats (des hommes) sous
son commandement, et de façon horriblement violente. Pas étonnant que
les femmes aient historiquement «troquées» des privilèges aux hommes
pour ne pas avoir a subir ces horreurs de la guerre que vivaient
beaucoup d'hommes à cette époque (et encore récemment avec les guerres
mondiales), ainsi que l'éducation aux valeurs guerrières nécessaires
pour «accepter» ce terrible sort. La remise en question de cette
division des rôles selon le sexe ne doit pas seulement profiter aux
femmes, et il faut maintenant se battre pour l'égalité des hommes (la
société doit apprendre à DÉFENDRE les hommes des traditions sexistes).


Apokrif wrote:

> Philip Blay a écrit :
>
>
>>historiquement, les femmes n'ont jamais eu à défendre les hommes
>>
>
> Et Jeanne d'Arc ?
>
>

Philip Blay

unread,
Aug 12, 2002, 11:20:20 PM8/12/02
to
Lorsque tu dis que «les hommes ont tous les pouvoirs», tu montres à
quel point tu es sexiste, et en même temps à quel point tu es vulnérable
à la propagande féministe. Il est rare de rencontrer quelqu'un d'assez
aveuglé (par la culpabilisation et la démonisation des hommes), d'aussi
INTÉGRISTE pour soutenir que les hommes vivent dans le meilleur des
mondes possibles, comme tu le sous-entend, et que SEULES les femmes ont
droits à la libération. Tu es pathétique! Mais bon, comme je l'ai déjà
dis, adopté le discours de l'oppresseure est souvent la façon la plus
facile de ne plus subir la violence verbale et psychologique de
l'idéologie féministe (une misandrie jamais dénoncée qui dure depuis
déjà plusieurs décennies).

Voici des exemples (que j'ai copié et adapté d'un texte de
propositions que j'ai soumis à un parti politique) de discriminations
envers les hommes et les garçons :

- On banalise la violence envers les hommes (dans les médias, il ne
semble plus y avoir de limite à la façon dont on peut tuer un homme,
alors que les femmes sont épargnées, voir protégées)

- On privilégie le lien mère-enfant et le rôle de père-pourvoyeur, pour
éloigner les hommes de l'éducation des enfants (qui implique des valeurs
incompatibles avec les rôles traditionnels masculins de pourvoyeur et
défenseur)

- On apprend aux garçons à jouer à des jeux physiques, violents,
dangereux et qui favorisent la compétition plutôt que l'entraide (d'où
l'attitude des garçons à l'école, et plusieurs accidents mortels chez
les garçons)

- On définit l'extériorisation des sentiments et des émotions comme des
valeurs féminines, puisque les sentiments et émotions sont incompatibles
avec les valeurs guerrières (d'où le suicide plus élevé chez les hommes
et les garçons)

- On apprend aux hommes à être galants envers les femmes pour leur
inculqué un "devoir de protection" envers ces dernières (doctrine: "les
femmes et les enfants d'abord")


- À la naissance d'un enfant, un père est pratiquement obligé, par les
pressions sociales, les lois et les modèles, de continuer à pourvoir
économiquement (à sacrifier son lien affectif avec son enfant) la mère
et le nouveau-né, tandis que la mère, elle, peut tisser des liens
privilégiés avec l'enfant, développant ainsi des valeurs sociales
gratifiantes pour elles (et les femmes en général). S'il est vrai
qu'une femme au foyer sacrifie sa vie professionnelle, il est aussi vrai
qu'un père-pourvoyeur sacrifie sa vie parentale et émotive.

- Les stéréotypes masculins et les lois sexistes envers les pères font
en sorte que la très grande majorité des gardes d'enfants sont accordée
à la mère.

- Les conditions de vie des hommes font en sorte qu'ils on une espérance
de vie de 7 ans plus courte que celle des femmes (imagine l'inverse!)


Pour combattre cette discrimination envers les hommes, il faudrait donc:

- S'assurer que le système éducatif fasse prendre conscience aux garçons
(et aux filles), dès leur plus jeune âge, que la galanterie est un
stéréotype masculin, qui nuit à leur développement, puisque cela les
empêche de dénoncer la discrimination qui les afflige (cela n'est pas
très "galant" de dénoncer les privilèges des femmes)

- Dénoncer les jeux vidéos violents, surtout ceux où la violence n'est
dirigée qu'envers des personnages masculins, et dénoncer le fait que ces
jeux vidéos ne soient destinés qu'aux garçons, de façon à les maintenir
dans leur rôle traditionnel

- Faire comprendre aux garçons et aux hommes que le sport est un élément
stéréotypant pour eux, surtout les sports où il y a de la violence
(hockey, football, boxe, sports extrêmes, etc...), et faire des
pressions sur les diffuseurs pour qu'ils cessent la promotion de ce type
de sport

- Sensibiliser les médias qu'il est sexiste de diffuser des films et des
émissions où la violence n'est dirigée que contre les hommes, car cela
fait en sorte que la société accepte la violence envers les hommes.

- Faire des pressions sur les diffuseurs pour contraindre les
publicitaires à changer les modèles masculins. À chaque fois qu'une
publicité à besoin de quelqu'un qui "se fait mal", ou qui se ridiculise,
c'est un homme ou un garçon qui joue le rôle. S'il y a des interactions
avec des enfants, ce sont des femmes que l'on voit alors.

- Cesser, dans le discours public, de parler uniquement de violence
(physique, verbale ou psychologique) envers les femmes. Cela détourne
l'attention de la société sur la violence systémique dont sont encore
victimes les hommes (par exemple, il y a des pressions pour éliminer la
violence envers les femmes dans les médias, mais sans équivalent pour
les hommes)

- Affirmer que les lois sur la conscription sont sexistes envers les
hommes, puisque les femmes en sont exemptées. Comment se sent un jeune
garçon lorsqu'il constate la valeur moindre que la société donne à la
vie d'un homme? La revalorisation de la vie PHYSIQUE des hommes devrait
être la priorité numéro un d'une société qui se dit égalitaire.


Le seul modèle de libération des sexes que nous ayons est le modèle
féministe: il est basé sur un discours souvent victimiste qui ne fait
que dénoncer la discrimination envers les femmes, et qui ne présente les
hommes que comme des privilégiés. À la longue, ce discours a fini par
culpabiliser et démoniser les hommes, puisqu'un seul côté de la médaille
est considéré (tu en es un excellent exemple!).

Idéalement, les hommes auraient du contrer ce discours misandre en
dénonçant aussi les privilèges féminins. Mais voilà, c'était compter
sans la galanterie. Pour les hommes, dénoncer les privilèges féminins
est perçu comme une sorte de continuité de la "guerre des sexes" à la
manière des féministes (violence verbale et psychologique envers le sexe
opposé). Et les stéréotypes traditionnels disent justement que les
hommes doivent protéger les femmes, pas leur faire la guerre!

Ce qui fait qu'aujourd'hui, pour se libérer, non seulement les hommes
doivent lutter contre le sexisme traditionnel de la droite (galanterie,
etc), mais aussi contre le "néo-sexisme" du féminisme (culpabilisation,
démonisation, image de la femme opprimée vs homme privilégié).

Pour venir à bout de ce véritable cul-de-sac qui empêche la
libération de l'homme, il faudrait:

- Abandonner le modèle féministe, qui consiste à ne libérer que les
femmes, et adopter plutôt une approche "progressiste" qui vise à libérer
les DEUX sexes. Ce modèle éviterait que la culpabilisation d'un groupe
soit utilisée par l'autre groupe comme arme pour "mieux tirer la
couverture de son côté".

- Contrer le culpabilisme des hommes (tu semble très atteint par ce
victimisme!) en montrant des cas où ce sont des hommes qui sont victimes
de discrimination, et utiliser spécifiquement le mot victime. Cela
permettrait aux hommes à surmonter cette "gêne" qu'ils ont à se
percevoir comme des victimes de discrimination. Cela contredirait aussi
les thèses qui tendent à nier l'existence de discrimination envers les
hommes.

- Lutter contre le préjugé qui veut que les hommes soient responsables
de leur propre sort, comme si les hommes ne subissaient aucune
socialisation stéréotypée. Ce préjugé sert en fait à excuser l'inaction
de la société face à la discrimination envers les hommes, et que toute
l'attention est tournée sur les femmes.

- Contrer le discours qui culpabilise les pères en soutenant que ceux-ci
"abandonnent" leurs responsabilités quant à l'éducation de leurs
enfants. Il faut plutôt inciter les pères à se libérer et à exiger que
la société implémente des mesures correctives (actions positives,
programme dans les écoles, etc) pour contrer le sexisme des modèles
masculins.

- Contrer le discours qui veut que les hommes soient les seuls
responsables de la division des rôles selon le sexe. Pour certaines
femmes, ce refus de se responsabiliser face à cette division est ce qui
leur permet d'éviter de remettre en question leurs privilèges de femmes.

- Montrer aux garçons qu'eux aussi peuvent "affronter" les filles (il
faut parfois se battre, avec les mots, pour contrer le sexisme d'une
camarade de classe qui soutient que les filles sont plus sages, plus
studieuses, plus pacifiques, etc...).

- Utiliser la même terminologie pour expliquer des situations
semblables. Par exemple, si on parle de discrimination systémique
envers les filles en science, on doit aussi parler de discrimination
systémique envers les garçons en expression verbale ou écrite.

- Contrer le discours méprisant qui dit que si les hommes ne sont pas
présents en éducation au primaire et dans les garderies, c'est parce que
ceux-ci ne seraient pas attirés par les bas salaires de cette catégorie
d'emploi. La valeur économique d'un emploi n'est pas la seule chose à
considérer: il faut aussi regarder les modèles que l'on donne aux
enfants, et les valeurs gratifiantes liées à l'emploi. Cela permettrait
qu'il y ait des mesures d'actions positives pour les hommes dans les
métiers traditionnellement féminins

- Tout faire pour que ce ne soit pas uniquement les hommes qui occupent
des métiers dangereux, manuels, qui demandent de la force, et avec peu
d'interaction inter-personnelles. Car cela nécessite que les garçons
reçoivent une éducation stéréotypée compatible avec ce genre de métiers
(apprentissage du danger, de la peur, absence d'émotions, etc...).
Bref, introduire la notion "d'équité sociale" en emploi pour les hommes.

- Aujourd'hui, une fille peut entrevoir son avenir sur deux plans à la
fois: celui de la maternité et celui du marché du travail. Faire en
sorte qu'un garçon aussi puisse avoir ce choix, et qu'il puisse se
préparer à être autre chose qu'un pourvoyeur dans la vie

- Après la naissance d'un enfant, s'assurer que le père reçoit le même
nombre de jour en congé parental (non transférable) que la mère, afin de
ne pas favoriser un des parents

- faire en sorte que plus un seul garçon n'ait à se faire à l'idée que
sa vie est moins importante que celle d'une fille. Par exemple, que
doit penser un jeune garçon qui constate que la déportation d'une femme
Kosovar reçoit plus de traitement médiatique, et d'aide internationale
(ex : ONU), qu'un garçon Kosovar qui lui doit faire son service
militaire, ou qu'un des milliers d'hommes qui s'est fait massacrer,
uniquement parce qu'il était un homme? Par exemple, à Sebrenica
(ex-Yougoslavie) seulement, des milliers d'hommes et de garçons
musulmans ont été séparés des femmes et des filles pour être exécutés,
alors que les femmes ont été épargnées. Imaginez-vous la différence de
traitement si les Serbes avaient massacré majoritairement des femmes,
parce qu'elles étaient des femmes! Cela a un effet dévastateur sur
l'estime de soi (et donc l'estime des autres), et sur l'estime du groupe
auquel il appartient, les hommes. Et que dire de cette violence
psychologique qui consiste à dire, aux actualités, que tel événement a
fait 23 morts, dont 8 "femmes et enfants" (par exemple, les massacres en
Algérie). Comment peut-on tolérer une telle discrimination envers les
hommes? Un jeune garçon doit-il prendre cela "comme un homme", et
ravaler sa colère face à cette injustice? Cette violence psychologique
intériorisée en silence n'est-elle pas une autre cause de la
non-réussite des garçons à l'école, pendant que les filles, elles, ont
la chance de se libérer? La revalorisation de la vie PHYSIQUE des
hommes ne devrait-elle pas être la priorité numéro un d'une société qui
se dit pour l'égalité des sexes?


- conscientiser les gens que le sexisme (ou néo-sexisme) de la gauche
féministe n'est pas plus acceptable que le sexisme de la droite
traditionaliste, et cesser de présenter le féminisme comme étant un
mouvement progressiste, pour qu'on puisse enfin retrouver un esprit
critique face à cette période de "grande noirceur" féministe que l'on
vit actuellement et qui nous empêchent de nous occuper du sort des
hommes et des garçons. Les féministes sont très présentent dans les
organismes progressistes ou publiques (syndicats, partis politiques,
ministères,...) et c'est sur ce terrain qu'il faut les contrer, en
exigeant qu'il y ait aussi des composantes défendant les intérêts des
hommes dans ces organismes, et en dénonçant le gyno-centrisme de ces
organismes

faupatronim

unread,
Aug 13, 2002, 5:14:19 AM8/13/02
to
Tu monologue toujours, tu ne réponds toujours pas.


Philip Blay <Phili...@netscape.net> a écrit dans le message :

3D587AF4...@netscape.net...


> Lorsque tu dis que «les hommes ont tous les pouvoirs», tu montres à
> quel point tu es sexiste, et en même temps à quel point tu es vulnérable
> à la propagande féministe.

Justement, démontre l'inverse. Mais pas seulement par des affirmations ou
des sophismes.

> Il est rare de rencontrer quelqu'un d'assez
> aveuglé (par la culpabilisation et la démonisation des hommes), d'aussi
> INTÉGRISTE pour soutenir que les hommes vivent dans le meilleur des
> mondes possibles, comme tu le sous-entend, et que SEULES les femmes ont
> droits à la libération.

Tous les hommes ne vivent pas dans le meilleur des monde. Je l'ai déjà dis.
Tu déforme ce que je dis pour avoir une chance d'y répondre.
Je l'ai dis clairement, sans sous entendus : je suis pour l'égalité des
sexes, pas pour la prédominance d'un sexe sur l'autre.
Qui est l'intégriste, celui qui argumente ou celui qui déforme les écrits de
l'autre pour pouvoir stigmatiser ses propos ?

> Tu es pathétique!

ne t'énerve pas quand tu sens que tu n'as plus d'arguments, ça commence à ce
voir.

> Mais bon, comme je l'ai déjà
> dis,

oui, tu as déjà tout répété 3 fois sans répondre à l'essentiel.

>adopté le discours de l'oppresseure est souvent la façon la plus
> facile de ne plus subir la violence verbale et psychologique de
> l'idéologie féministe (une misandrie jamais dénoncée qui dure depuis
> déjà plusieurs décennies).

certe. Mais je ne reprend pas le discours de mon patron.

>
> Voici des exemples (que j'ai copié et adapté d'un texte de
> propositions que j'ai soumis à un parti politique) de discriminations
> envers les hommes et les garçons :

Quel parti ? avec quels résultats, quels débats,... c'est un truc qui
m'interesse.

Tout le reste tu l'as déjà rabaché, je t'ai donné mon avis et en réponse...
tu m'as tout répété (en me donnant des noms d'oiseaux au passage).
Donc je ne peux que te redire : arrête de t'écouter et de t'admirer lorsque
tu discours et réponds aux arguments que l'on t'oppose.

Ouf, j'ai tout lu jusqu'au bout. Ben il n'y a rien de plus que ce que tu as
déjà dis.


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