politique du CNRS

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pierre demeulenaere

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Sep 27, 2009, 2:46:36 AM9/27/09
to sociologuesdelens...@googlegroups.com
Chers Collègues
Je me permets de revenir sur cette question: ayant la responsabilité des
sections 36 et 40 au CNRS, je peux dire solennellement et de manière
absolument incontestable qu'il n'y a aucune politique de désumérisation, et
que le chiffre avancé d'une UMR sur deux est une pure fantaisie.
Cette année, dans la vague D, 16 UMR étaient à renouveler pour leur
quadriennal dans ces deux sections (sociologie, science politique et droit).
Sur ces 16, deux seules perdent leur statut d'UMR, car chacune d'entre elles
n'avait plus qu'un seul chercheur CNRS. Ces deux fermetures ont été validées
par le conseil scientifique du département où siègent les membres élus de la
communauté.
Toutes les autres, soit 14 sur 16 ont vocation à garder leur statut d'UMR,
soit immédiatement, soit au terme d'un réaménagement..
Parmi celles ci , quatre sont donc proposées en FRE à 2 ans (3 à l'EHESS et
le CLERSE): il ne s'agit en rien d'une "désumérisation", mais d'une demande
d'ajustement et de restructuration, pour des raisons diverses qu'il n'y a
pas lieu d'exposer ici. Il s'agit d'une pratique ordinaire visant à
améliorer la situation des unités considérées et à les amener à être des
unités pérennes et fortes permettant des investissements supplémentaires du
CNRS.
Le CLERSE n'a donc aucune vocation à être "désumérisé", mais à être renforcé
comme pôle structurant de la sociologie française.
bien cordialement
Pierre Demeulenaere

Ali AÏT ABDELMALEK

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Sep 27, 2009, 11:21:24 AM9/27/09
to sociologuesdelens...@googlegroups.com
Merci Pierre ; ok avec ton propos qui incite à beaucoup de prudence
dans nos jugements concernant les institutions, que ce soit l'aeres ou
le CNU !
Amitiés et bon vent,

il faut absolument défendre ce labo de nos collègues lillois ! c'est
un vrai scandale cette décision qui va à l'encontre des évaluations.
Si elles ne servent à rien, qu'on nous le dise et on fera des
économies de temps, d'énergie et d'argent (pour l'Etat) !


--
Ali AIT ABDELMALEK, Professeur des Universités en Sociologie
Directeur du Département "Sociologie - Sciences du Langage" et du
Master "S.L.",
Directeur du LADEC-LAS,
Université de Rennes 2 (U.F.R. " Sciences Humaines ")
6, Avenue Gaston Berger 35043 - RENNES-Cédex
02 99 14 19 79 (répondeur)
02 99 14 19 05 (Fax)
mailto:ali.aita...@Uhb.Fr
ou : aitabdel...@orange.fr
http://www.uhb.fr



----- Message de pierre.de...@noos.fr ---------
Date : Sun, 27 Sep 2009 08:46:36 +0200
De : pierre demeulenaere <pierre.de...@noos.fr>
Répondre à : sociologuesdelens...@googlegroups.com
Objet : politique du CNRS
À : sociologuesdelens...@googlegroups.com
----- Fin du message de pierre.de...@noos.fr -----



FB

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Sep 27, 2009, 4:57:30 PM9/27/09
to Association des sociologues de l'enseignement supérieur
Bonsoir,

Trois courtes remarques sur le cas du CLERSE :

- Merci beaucoup, tout d'abord, pour ces précisions. Il est bon de
savoir que l'objectif est de faire du CLERSE une unité plus forte sur
le long terme, et pas de la fermer (ce qui passe aussi par une
transition en FRE, selon la circulaire concernée).

- Les craintes de "dés-UMRisation" pourraient-elles être désamorcées
si cette information était rendue publique, et si possible, à
l'avenir, a priori plutôt qu'a posteriori des décisions ? C'est mon
sentiment d'observateur extérieur que cela dissiperait des
mésentendus.

- Enfin, la multiplication des décisions a tout de même un effet assez
désorientant : deux évaluations très positives ne se conjuguent pas
spontanément avec une transition en FRE, sachant que cette transition
aura des effets concrets sur les ressources de l'unité et fait donc
courir, au moins à court terme, un risque de diminution des moyens
(financements, encadrement, formations) pour certains personnels,
notamment les jeunes chercheurs doctorants qui ont un besoin crucial
de moyens au cours de leur doctorat.

Cordialement,

FB

P.S. Concernant l'autre réponse faite à ce message rassurant, deux
critiques, de forme. La "prudence dans nos jugements" commence peut-
être par un minimum de raisonnement logique, et donc d'éviter de citer
la conversation sur le CNU avec la conversation présente, qui est un
bon exemple de non sequitur intéressé. Et au passage, il me semble que
ce n'est pas l'AERES mais le CNRS qui préside aux décisions sur les
restructurations d'UMR, au CLERSE comme ailleurs.

On Sep 27, 5:21 pm, Ali AÏT ABDELMALEK <ali.aitabdelma...@uhb.fr>
wrote:
> Merci Pierre ; ok avec ton propos qui incite à beaucoup de prudence  
> dans nos jugements concernant les institutions, que ce soit l'aeres ou  
> le CNU !
> Amitiés et bon vent,
>
> il faut absolument défendre ce labo de nos collègues lillois ! c'est  
> un vrai scandale cette décision qui va à l'encontre des évaluations.  
> Si elles ne servent à rien, qu'on nous le dise et on fera des  
> économies de temps, d'énergie et d'argent (pour l'Etat) !
>
> --
> Ali AIT ABDELMALEK, Professeur des Universités en Sociologie
> Directeur du Département "Sociologie - Sciences du Langage" et du  
> Master "S.L.",
> Directeur du LADEC-LAS,
> Université de Rennes 2 (U.F.R. " Sciences Humaines ")
> 6, Avenue Gaston Berger 35043 - RENNES-Cédex
> 02 99 14 19 79 (répondeur)
> 02 99 14 19 05 (Fax)
> mailto:ali.aitabdelma...@Uhb.Fr
> ou : aitabdelmalek....@orange.frhttp://www.uhb.fr
>
> ----- Message de pierre.demeulena...@noos.fr ---------
>      Date : Sun, 27 Sep 2009 08:46:36 +0200
>       De : pierre demeulenaere <pierre.demeulena...@noos.fr>
> ----- Fin du message de pierre.demeulena...@noos.fr -----

Maryse Bresson

unread,
Sep 28, 2009, 2:30:42 AM9/28/09
to sociologuesdelens...@googlegroups.com
Bonjour,

merci pour ces éclaircissements.
En ce qui concerne le CNRS et la désumérisation, il faut distinguer deux
choses en effet :
- les statuts : question brouillée mais quand même, 2 disparitions sur 16 :
et Pierre Demeulenaere nous en annonce plus à moyen voire court terme
puisque la politique gouvernementale menée conduit à une diminution du
nombre de chercheurs CNRS.
- la "réduction des moyens accordés par le CNRS", ici on voit tout de suite
le résultat : 6 unités sur 16 : pas la moitié donc, mais quand même pas une
vue de l'esprit (je souligne au passage le terme "restructuration"employé
par Pierre !).
Pour le CNU : il ne faut bien entendu pas confondre avec le CNRS ; toutefois
là aussi, je distinguerais deux aspects :
- la faiblesse des moyens pour revaloriser les carrières (question
consensuelle a priori parmi les sociologues)
- la répartition des moyens qu'il y a, via le CNU.
Les deux sont importants. Sur ce deuxième point, comme toute instance qui
tire sa légitimité de la démocratie (pouvoir du peuple, faut-il le
rappeler), le CNU a perdu sa légitimité puisque les représentants sont
désavoués par leurs électeurs.
Evidemment, si un(e) élu(e) ne croit pas à la démocratie, il (elle) peut se
replier derrière la légalité : je suis élu(e) pour 4 ans, ou invoquer
l'intérêt supposé (mais peut-être mal évalué), de son syndicat d'origine.
Mais cela a une conséquence lourde, celle de renoncer au socle de légitimité
démocratique du CNU. Ce qui rend bien compliqué d'en appeler à la communauté
de sociologues pour le sauver... En revanche, si on veut bien revenir à
l'idée que le CNU est légitime parce qu'il représente la communauté des
sociologues, le scandale actuel fait sens et justifie l'appel à changer son
fonctionnement pour empêcher de nouveaux dérapages ; ce scandale pose aussi
clairement aux élus la question de la démission puisque les élus ont été
désavoués, sur ce forum, et au-delà.
Maryse.

lise.d...@univ-lille1.fr

unread,
Sep 28, 2009, 7:54:01 AM9/28/09
to sociologuesdelens...@googlegroups.com
Puis je me permettre, Pierre? 

- Y a t-il des exemples de FRE qui ne se soient pas terminées par une désumrisation? Y a t-il un un nombre significatif d'exemples?
  
- Pourquoi une proposition (encore en discussion je le rappelle) de FRE,  plutot qu'un renouvellement à deux ans, assorti de recommandations écrites précises sur le(s) scénario(s) possibles et souhaités, recommandations qui engageraient elles aussi l'institution quant à son pilotage ?

Il me semble que le mode de management actuel est trop pervers  : étagement des évaluations (celles de la section,du département ,  de la direction qui peuvent être contradictoires..et donc parfaitement arbitraires au final.... . Et puis :  "faites ce que je vous demande mais trouvez vous même ce que je vous demande...", injonction déja bien connue dans le management ministériel des universités, épuisante et démobilisante pour les professionnels. 
 


Bien cordialement
Lise Demailly
Université de Lille 1, CLERSE 



Le 27 sept. 09 à 08:46, pierre demeulenaere a écrit :

jean-pierre durand

unread,
Sep 28, 2009, 9:32:04 AM9/28/09
to sociologuesdelens...@googlegroups.com
Bonjour,

L'analyse  de Lise est courte mais percutante car elle correspond exactement à ce qui nous est demandé en permanence depuis 5 ou 7 ans dans l'Université : répondre à une demande asséchante pour les chercheurs, au sens où elle les égare (il n'y a pas réellement de pilote de la demande) tout en lexigeant des efforts administratifs et gestionnaires monstrueux hors "cœur du métier" de chercheur. Le tout pour, à chaque fois, réduire les moyens humains et/ou budgétaires au nom d'une rationalité construite ex post par des décideurs qui ont beau jeu de prendre en défaut des structures auxquelles ils n'ont assigné aucun objectif réel  !!!

Nos gestionnaires de la chose publique la détruisent pas à pas, conscients ou non des conséquences de leurs pratiques, mais en tout cas avec une efficacité redoutable qui les ferait exclure rapidement du secteur privé qu'ils prennent pourtant si souvent comme modèle...

N'est-il pas temps de revenir aux pratiques collectives coordonnées par les syndicats et les associations professionnelles ? D'initier des Rencontres de l'enseignement et de la recherche en Sociologie pour proposer des alternatives à la destruction en cours de notre milieu professionnel ?
Cordialement
Jean-Pierre Durand



pierre demeulenaere

unread,
Sep 28, 2009, 1:18:07 PM9/28/09
to sociologuesdelens...@googlegroups.com
Chère Lise
il s'agit en effet de propositions de l'Institut qui peuvent évoluer en fonction des discussions.
FRE veut dire Formation de Recherche en Evolution.
La plupart des FRE à deux ans se terminent par une reconduction en UMR sous une forme renouvelée (mais je n'ai pas la statistique). Telle est l'idée pour les quatre FRE Il s'agit de renforcer la sociologie par une organisation adaptée permettant de faire bénéficier les UMR des investissements CNRS supplémentaires. .
Ta suggestion de prescriptions sur deux ans n'existe pas formellement, mais correspond d'assez près au principe de la FRE à 2 ans, distincte d'une FRE à 1 an qui elle est une fermeture. Il conviendrait de ditinguer deux sigles distincts. Par ailleurs il y a effectivement une négociation qui est engagée. Il ne s'agit pas d'une décision unilatérale
Enfin, je n'ai réagi que parce que ce texte erroné sur la "désumérisation" généralisée circulait et que je crois à l'information de la communauté (mais j'arrête désormais cet échange: je voulais simplement réaffirmer qu'il n'y a pas de politique de désumérisation)
 
 bien cordialement
 
Pierre Demeulenaere
 
 
----- Original Message -----
Sent: Monday, September 28, 2009 1:54 PM
Subject: Re: politique du CNRS

Matthieu Hély

unread,
Sep 29, 2009, 3:13:28 AM9/29/09
to sociologuesdelens...@googlegroups.com
Cher P.Demeulenaere,

J'apprécie votre sérénité, fort précieuse en ces temps troublés, mais je me permets un rappel ou tout simplement de vous transmettre une information qui vous a peut-être échappé durant les congés :

La loi du 3 août dernier relative à la mobilité des fonctionnaires modifie radicalement les fondements de l'emploi public : Article 44 bis de la Loi n°84-16 du 11 janvier 1984 "portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l'Etat", Modifié par LOI n°2009-972 du 3 août 2009 - art. 7 : "En cas de restructuration d'une administration de l'Etat ou de l'un de ses établissements publics administratifs, le fonctionnaire peut être placé en situation de réorientation professionnelle dès lors que son emploi est susceptible d'être supprimé."

Loi qui fait suite au discours fameux du 22 janvier 2009 : http://www.youtube.com/watch?v=iyBXfmrVhrk

Bien qu'à peine trentenaire, votre message me rappelle une chanson qui fût très appréciée en son temps...Soit quelques mois avant les mouvements de 1936 : "Tout va très bien, madame la marquise".

Très cordialement,
Matthieu Hély

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Matthieu Hély

IDHE -  Université de Paris X-Nanterre


Directeur adjoint du Master "Action publique, action sociale"

Responsable du Magistère de Science Economique et Sociale 

Maison Max Weber - Bureau K212
200 av. de la République 
92001 Nanterre
Tél.: 01.40.97.71.49
Fax: 01.40.97.59.18




Le 28 sept. 09 à 19:18, pierre demeulenaere a écrit :

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Ali AÏT ABDELMALEK

unread,
Sep 29, 2009, 4:08:35 AM9/29/09
to sociologuesdelens...@googlegroups.com
Merci cher Jean-Pierre,
Il faut en effet s'organiser contre cette "casse" programmée de la
recherche en SHS et lutter contre cette idée de pôle d'excellence...
nous devons reprendre la main sur ces dossiers tant dans nos
associations professionnelles (ASES, AFS, AISLF, AIS, etc.) qu'un
niveau syndical.
Il faudra un structure qui coordonne les actions, car les décisions
doivent être collégiales en la matière... l'AFS ? pourquoi pas, car
l'ASES doit se consacrer à la formation (pédagogie et enseignement de
la sociologie) à mon sens.
Qu'en pensez-vous ,
Cordialement,


--
Ali AIT ABDELMALEK, Professeur des Universités en Sociologie
Directeur du Département "Sociologie - Sciences du Langage" et du
Master "S.L.",
Directeur du LADEC-LAS,
Université de Rennes 2 (U.F.R. " Sciences Humaines ")
6, Avenue Gaston Berger 35043 - RENNES-Cédex
02 99 14 19 79 (répondeur)
02 99 14 19 05 (Fax)
----- Message de jp.d...@free.fr ---------
Date : Mon, 28 Sep 2009 15:32:04 +0200
De : jean-pierre durand <jp.d...@free.fr>
Répondre à : sociologuesdelens...@googlegroups.com
Objet : Re: politique du CNRS
À : sociologuesdelens...@googlegroups.com


> Bonjour,
>
> L'analyse de Lise est courte mais percutante car elle correspond
> exactement à ce qui nous est demandé en permanence depuis 5 ou 7 ans
> dans l'Université : répondre à une demande asséchante pour les
> chercheurs, au sens où elle les égare (il n'y a pas réellement de
> pilote de la demande) tout en lexigeant des efforts administratifs et
> gestionnaires monstrueux hors "c?ur du métier" de chercheur. Le tout
----- Fin du message de jp.d...@free.fr -----



Philippe Cibois

unread,
Oct 1, 2009, 3:41:55 PM10/1/09
to sociologuesdelens...@googlegroups.com
Veuillez trouver ci-joint le communiqué du Sgen concernant le CNU 19
Philippe Cibois
CP 09.doc

Pierre Mercklé

unread,
Oct 1, 2009, 4:22:23 PM10/1/09
to sociologuesdelens...@googlegroups.com
Ca donne furieusement envie de reposer la question désormais rituel de Pierre Dubois : alors, toujours pas démissionnaires ?
 
 
 
 
-----Message d'origine-----
De : sociologuesdelens...@googlegroups.com [mailto:sociologuesdelens...@googlegroups.com] De la part de Philippe Cibois
Envoyé : jeudi 1 octobre 2009 21:42
À : sociologuesdelens...@googlegroups.com
Objet : Communiqué SGEN

Genevi ève CRESSON

unread,
Oct 2, 2009, 1:48:26 AM10/2/09
to sociologuesdelens...@googlegroups.com
Philippe Cibois a écrit :
> Veuillez trouver ci-joint le communiqué du Sgen concernant le CNU 19
> Philippe Cibois
>


merci

je trouve comique qu'on en appelle, ici et dans d'autres textes, aux
ministres (ou au président) du gouvernement, et pourquoi pas à
l'assemblée nationale, qui sont eux mêmes experts en ... auto promotion
et auto augmentation? Est-ce vraiment de ce côté là que viendra la
"moralisation" de nos professions et du cnu.

bon courage

g cresson

Ali AÏT ABDELMALEK

unread,
Oct 2, 2009, 4:28:55 AM10/2/09
to sociologuesdelens...@googlegroups.com
Bonjour,
Merci Philippe.
Je vais contacter mes "co-listiers" (Snesup/CNU19) et évoquer cette
décision importante de nos partenaires du SGEN... je vous tiendrais
rapidement informés de suites données !
Bien cordialement,
Ali AIT ABDELMALEK, Professeur des Universités en Sociologie
Directeur du Département "Sociologie - Sciences du Langage" et du
Master "S.L.",
Directeur du LADEC-LAS,
Université de Rennes 2 (U.F.R. " Sciences Humaines ")
6, Avenue Gaston Berger 35043 - RENNES-Cédex
02 99 14 19 79 (répondeur)
02 99 14 19 05 (Fax)
mailto:ali.aita...@Uhb.Fr
ou : aitabdel...@orange.fr
http://www.uhb.fr



----- Message de phci...@wanadoo.fr ---------
Date : Thu, 1 Oct 2009 20:41:55 +0100
De : Philippe Cibois <phci...@wanadoo.fr>
Répondre à : sociologuesdelens...@googlegroups.com
Objet : Communiqué SGEN
À : sociologuesdelens...@googlegroups.com


> Veuillez trouver ci-joint le communiqué du Sgen concernant le CNU 19
> Philippe Cibois
> >
>


----- Fin du message de phci...@wanadoo.fr -----



Sylvain Laurens

unread,
Oct 2, 2009, 5:07:54 AM10/2/09
to sociologuesdelens...@googlegroups.com
Cher Ali,
Il serait bien aussi de les informer de la décision importante de ton
syndicat, prise en avant celle du Sgen et qui a fait réagir la CFDT à
défaut de t'avoir fait réagir (je la rappelle ci dessous).

Bien amicalement
Sylvain Laurens
----

Communiqué de presse

Crise au CNU en sociologie

La 19ème section du CNU (sociologie) connaît une grave crise : la
promotion par le collège des professeurs de trois membres de cette
section (dont le président) à la classe exceptionnelle des professeurs,
en utilisant la totalité du contingent limitant ces avancements, a
suscité l’émoi dans la communauté universitaire. Onze membres élus ou
nommés de la 19ème section ont démissionné. Face à la gravité de la
situation, le SNESUP demande au ministère de constater la carence qui
en résulte et de faire en sorte que cette section retrouve le
fonctionnement normal collégial et conforme à l’éthique, qui doit être
celui de l’ensemble du CNU.

Le SNESUP assure de son soutien les démissionnaires, dont le geste fort
porte le signe de leur attachement aux règles de déontologie et de
transparence partagées par le SNESUP. Il appelle les autres membres de la
section et les suivants de liste à se joindre à la protestation.

Au-delà de sa demande de mesures d’urgence, le SNESUP appelle à
approfondir le débat afin d’expliciter des critères objectifs de
promotion pour l’ensemble des promouvables. S’agissant de la promotion
des membres du CNU, des modalités incluant règles claires de transparence
et de déontologie doivent encadrer les promotions

Paris, le 30 septembre 2009


Ali AÏT ABDELMALEK a écrit :
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