dialogue platonicien

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kakogianni maria

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Jan 22, 2010, 12:37:11 PM1/22/10
to paris8philo
Je me permets de vous transmettre en récit un cri silencieux que j'ai entendu aujourd'hui, partagé par qques personnes

Comme dans une scène de dialogue platonicien,
qqu'un a rencontré qqu'un qui cherchais à connaître tous les détails concernant l'événement qui réunit Balibar, Rancière, Zizek, et les autres qui avec eux prirent part au banquet, et quels discours ils tinrent sur le thème du communisme.
Malheureusement, il ne pouvait rien dire de précis, sauf qu'il avait mal au ventre
des problèmes de digestion surement
Puis le récit se transforme en publicité
après le café décaféiné voici le colloque communiste décommunisé
le public n'a pas droit de prendre la parole
mais tout cela est pour le bien du communisme pour que "les débats puissent aller le plus loin possible", "pour approfondir les problématiques" sans être dérangés par les sans-parts et sans perdre du temps.....après tout c'est une question de productivité
Ne cherchez pas pour Socrate, le récit est post-moderne, à placer sur la voie de la comédie.
 
ça aide devant le tragique

bonne soirée,
MK


Laurent G

unread,
Jan 23, 2010, 2:16:23 AM1/23/10
to paris...@googlegroups.com

Bonjour,

le fichier pdf du livre est là :

http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4705


L’instant d’après. Projectiles pour une politique à l’état naissant, Bernard Aspe


Dans l’ordre démocratique-policier qui est le nôtre, les communautés humaines sont rassemblées sous le commandement de ceux qui ont des titres à commander, titres prouvés par le fait qu’ils commandent. La politique est précisément la rupture de cet ordre-là. L’Instant d’après survient sur les traces immédiates de cette rupture. C’est l’instant décisif où se décide si, une fois de plus, elle va aboutir au désaccord entre le dire et le faire, à l’élargissement de la distance entre le fantasme et le réel, ou si au contraire elle va permettre l’émergence de nouvelles formes de vie.

Il ne s’agit pas de proposer de nouvelles théories politiques, encore moins des systèmes d’organisation. Il s’agit plutôt de montrer comment sortir des oasis, de ces refuges dans notre fuite, que sont aussi bien la création d’une œuvre, la "réalisation de soi", l’action militante ou la vie d’une collectivité autonome. Car "beaucoup de ceux qui ont regardé les événements de novembre 2005 ont d’abord éprouvé l’absence d’un espace politique à la hauteur de ces événements. Ceux-là avaient déjà l’habitude de ne rien attendre du militantisme et s’étaient sans doute pour la plupart éloignés de l’étouffement radicaliste... C’est à eux, justement, les êtres les plus quelconques, plus ou moins perdus dans leurs études et leurs métiers, plus ou moins empêtrés dans les restes d’un État-providence qui tournent en hypercontrôle sélectif, c’est à eux qu’il revient de faire en sorte que de l’imprévisible, et donc du réellement menaçant, ait lieu".

En donnant un sens nouveau à des notions anciennes - l’éthique, le messianisme, le jeu - en convoquant là ou elles sont peu attendues de grandes figures philosophiques - Kierkegaard, Wittgenstein - Bernard Aspe explore le sable du désert autour des oasis où nous attendons l’instant d’après. "Sur le sable, il y a aussi des marques laissées par d’autres. Ambivalence des empreintes : elles peuvent nous livrer à la police, mais elles sont aussi la preuve que nous ne sommes pas seuls."

Sommaire


Le sable du désert
Jeux(I)
Élément éthique
Véridictions
Jeux(II)
Empreintes
Notes

L’instant d’après. Projectiles pour une politique à l’état naissant est paru en 2006 aux éditions La fabrique.

Une rencontre avec Bernard Aspe aura lieu lors de l’université ouverte 2009-2010


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