GDS : campagne de désinformation de la part des pétroliers en cours

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nonaugazdeschiste83

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Nov 15, 2011, 3:06:44 PM11/15/11
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Attention : Une campagne de désinformation  de la part des pétroliers est en cours !!
 

ÉCRAN DE FUMÉE SUR LES GAZ DE SCHSITE:

http://www.sosplanetendanger.com/article-ecran-de-fumee-sur-les-gaz-de-schiste-88666639.html

Conférence au CNAM - « Les Jeudis de l'Environnement » - le 10 novembre 2011


Les Gaz de Schiste, une chance pour l'économie européenne ?

Danger pour l'environnement local et planétaire ?

L’Europe serait riche en gaz et huile de schiste, notamment la Pologne et la France. Mais des voix s'élèvent, mettant en question toute nouvelle exploitation d'énergies fossiles qui induiraient immanquablement de nouvelles émissions de gaz à effet de serre.

Avec :
Jean-Louis Durville
Ingénieur général des Ponts, des eaux et des forêts
Conseil général de l'Environnement et du développement durable
Ministère de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement
Président du Comité français de géologie de l'ingénieur

Débat animé par :
Denis Fabre
Professeur au Cnam, École Sciences industrielles et technologies de l'information (Siti), département Ingénierie de la construction et énergétique (Icener).

Compte-rendu

Exposé tendancieux, arguments non étayés.. Sous une apparente neutralité bienveillante, pouvant paraître crédible à des auditeurs non avertis, Jean-Louis Durville a réussi une véritable performance de désinformation.

  • Présentation des technologies, des potentiels, des impacts sur l'écologie ? Chiffres et données techniques contestables.

  • Minimisation systématique des risques

  • Surestimation des progrès des techniques futures

  • Confiance béate dans le pouvoir de l'Etat de contrôler les compagnies détentrices des permis.

Quelques exemples :

Consommation d'eau : les chiffres, références et indications énoncés par le conférencier sont faux, plus de 20 fois minimisés ! Car si 23 000 m3 d'eau sont nécessaires, ce n'est pas « par forage, ni par puits, mais « par tentative de fracturation ». Or, un seul puits peut supporter jusqu'à 26 tentatives de fracturations... Et les compagnies pétrolières développent des techniques de fracturations horizontales multiples en sous-sols sur plusieurs kilomètres, multipliant d'autant les besoins d'eau.

Remontées des liquides de fracturation (20 à 40%) : ils sont sont chargés de métaux lourds et irradiés qu'aucun centre ne sait retraiter, ni aujourd'hui, ni sans doute avant longtemps. Les eaux sont donc irrécupérables, mais larguées... dieu sait où ?

Quant aux vapeurs et solvants toxiques, on attend qu'ils s'évaporent et disparaissent dans l'atmosphère que nous respirons tous : M. Durville n'évoque même pas ce grave problème de santé publique.

Pas un mot non plus (ou alors il nous a échappé) sur l'empoisonnement de l'air par les fuites de méthane inévitables dans toute prospection d'hydrocarbures.

Pour paraître « objectif » M. Durville énonçait presque toutes les questions et objections déjà connues qu'il avait référencées, en les éludant avec une légèreté scandaleuse, et ne semblant même pas croire en ses propres arguments.

Ainsi, quelques uns des sophismes entendus

la création d'emplois ? Il y en aura beaucoup, vu l'importance des investissements des compagnies.. On n'évoque évidemment pas le caractère éphémère des emplois nouveaux (?) ni la disparition durable des emplois locaux : agriculture, tourisme, commerce, conseils, artisanat, maraîchage, habitat...

L'autonomie énergétique du pays ? Le gaz reviendra moins cher si nous l'avons sur place, que si nous l'importons !... Et combien coûtera l'eau potable qui deviendra si rare ? Et qui peut croire que les multinationales (dont Total) vont nous faire cadeau des trésors pillés dans nos sous-sols ?

Nos dettes et la crise seront résolues par la contribution des Cies Pétrolières aux recettes de l'Etat et des communes (alors que nous sommes le pays qui taxe au plus bas prix les opérateurs miniers !

Les résistances citoyennes ? Elles s'expliquent par une mauvaise communication des Compagnies et des autorités...

Les accidents ? Ils sont dûs à quelques rares erreurs ou mauvaises conduites ici ou là... Aux USA, c'est la faute aux populations locales qui, toutes, réclament « venez chercher mon pétrole! » pour se faire de l'argent... Et qu'il n'y a pas de règlement aux USA...

- Alors qu'au contraire, il y a des règlement, mais les opérateurs font des milliers d'infractions aux règlements ! Et, comme chez nous, faute de contrôles objectifs par des agents compétents

Les catastrophes avérées ? Elles sont nommées « risques inhérents à la recherche scientifique... »

Et ces risques vont disparaître grâce aux essais exploratoires « scientifiques » et contrôlés (sans qu'aujourd'hui on puisse savoir où trouver des contrôleurs indépendants compétents ! )

La pollution des nappes phréatiques ? Elle est niée en quelques mots : à ces profondeurs (3000 et +) nous sommes si loin des nappes phréatiques qu'il n'y a aucun risque... surtout en Seine et Marne, où l'on connait très bien la géologie du bassin parisien. Et toc !

Mais qui peut croire un instant que M. Jean-Louis Durville soit géologue ?...

Lui qui ne sait même pas qu'il existe dans le Bassin Parisien une nappe phréatique fossile, dite de l'Albien non renouvelable encore « vierge » (espérons-le !) plus profonde que la nappe de Champigny, qui est préservée pour les générations futures en dernier recours en cas de sècheresse irrémédiable.

A-t-il une bonne calculette... des compétences réelles en Ecologie et sciences de la vie ?

D'où sort-il cette affirmation que l'exploitation du pétrole conventionnel nécessiterait 5 fois plus d'eau que le non-conventionnel pétrole de schiste ?

Quant aux effets de cette recherche sur les gaz à effet de serre, notre conférencier, tout en ayant l'air de ne pas prendre partie, s'en tient à la légende d'un « gaz propre » moins générateur de GDS, - Alors que, tous comptes faits, il est prouvé au contraire, que la recherche et l'utilisation des Gaz et Pétrole de Schistes émettent deux fois plus de gaz à effet de cher que le charbon.

Comment ne pas s'inquiéter que ce soit ce même expert  qui conseille.

le gouvernement sur les enjeux énergiques et environnementaux dont il n'a à l'évidence pas pris toute la mesure ?

En conclusion : un exposé toc, s'adressant aux ploucs que nous sommes.

Lorsqu'un auditeur pose la question des produits chimiques injectés... l'animateur, M. Denis Fabre s'impatiente : « on ne va pas passer la soirée à faire de la chimie ! » qui rappelle le fameux :

« l'écologie, ça commence à bien faire ! ».

Les ingénieurs, biologistes, experts en forages, les hydrologues, géologues, physiciens, chimistes,

médecins, pétrochimistes, sismologues, économistes en herbe ou chevronnés, journalistes curieux, anciens élèves du CNAM, agricultrices et mères de familles inquiètes, observateurs optimistes qui se trouvaient dans la salle... resteront sur leur faim.

La séance est finie et... de toutes façons, les décisions imbéciles semblent déjà prises : il s'agit bien de « tester , d'aller voir, et mesurer l'importance de la fortune à se faire. Qu'importe le monde vivant sur terre ? - Ne sommes-nous pas déjà trop nombreux ?

La colère de Philippe Le Corneur,* prenant le micro et ne mâchant pas ses mots pour dire ce qu'il pensait de cet exposé en a soulagé plus d'un ! Il brandissait le Rapport Européen sur les impacts sur la santé et l'environnement et les très nombreux accidents .

« - L'avez-vous lu au moins ?... Eh bien, ce rapport d'experts indépendants qui ont mené de véritables enquêtes dit le contraire de ce que vous affirmez ! ».

S'agissant d'une conférence des « Jeudis de l'Environnement "

on attend avec curiosité les Vendredis des Destructions Durables !


 

21/11/2011

Conférence organisée par le groupe professionnel pétrole et parapétrolier des Ingénieurs Arts et Métiers - GP 34
Lundi 21 novembre 2011 à 18h30
Hôtel d'Iéna 9 bis, avenue d'Iéna - 75016 Paris - M° : Iéna

 
De la part de l'ATC - Pr Picot qui doit intervenir à Grenoble:
 
de grosses craintes sur la récupération de leur boulot lors de la journée organisée à Grenoble le 25 novembre où ils doivent intervenir durant une vingtaine de minutes.
 

Dernière mise à jour : ( 14-11-2011 )
 

(Le GIS Envirhônalp et la laboratoire ISterre organisent une journée scientifique sur les gaz de schiste le 25 novembre sur le campus de Grenoble.
La journée sera filmée et diffusée en podcast sur notre site.
Les inscriptions sont désormais fermées. Pour toute information complémentaire : envirhonalp[AT]ujf-grenoble.fr.

Le programme détaillé est à télécharger ici


 


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