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DSK, socialo millionnaire !

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niga...@yahoo.fr

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Apr 26, 2008, 4:34:31 AM4/26/08
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DSK, socialo millionnaire !


Salaire mensuel : 2° après celui du Président des USA ! ! !


Issu d’une famille aisée de gauche, « DSK » a été élevé au Maroc, puis
à Monaco. Il reçoit une éducation juive —plus séfarade qu’ashkénaze—,
à laquelle il accorde plus d’importance au plan culturel que
religieux. Il est diplômé de Sciences-Po Paris, ancien élève d’HEC,
licencié en droit et agrégé de sciences économiques. Il se destine à
être avocat d’affaires.
Il entre en 1976 au Parti socialiste où il milite au Cères, le courant
social-étatiste animé par Jean-Pierre Chevènement. Il ne tarde pas à
s’en séparer pour se rapprocher de Lionel Jospin et Jean-Christophe
Cambadélis, les deux meilleurs élèves français d’Irving Brown, l’agent
de liaison de la CIA avec la gauche ouest-européenne. Jospin et
Cambadelis sont issus d’un petit parti trotskiste (les « Lambertistes
») traditionnellement lié à la CIA. Avec une centaine de camarades,
ils ont infiltré le PS et ont réussi à prendre les renes.
Il entre en 1986 à l’Assemblée nationale à la faveur du scrutin
proportionnel alors brièvement mis en place. Il choisit de
s’implanter, en 1988, dans une circonscription du Val-d’Oise, à
Sarcelles, qui abrite une forte communauté juive. Il s’y fait élire en
faisant jouer le réflexe identitaire. Il devient président de la
Commission des finances de l’Assemblée, puis, en 1991, ministre
délégué à l’Industrie et au Commerce extérieur auprès du ministre de
l’Économie Pierre Bérégovoy. Tout oppose les deux hommes : « DSK » est
un brillant dilettante vivant au milieu des grandes fortunes comme un
poisson dans l’eau, tandis que « Béré » est un pénible tâcheron
partagé entre ses idéaux ouvriers et son besoin de reconnaissance
personnelle par le monde de la finance. « DSK » s’amuse de se dire
socialiste tout en faisant le contraire, tandis que « Béré » a des
états d’âme.
Alors qu’il est ministre délégué à l’Industrie, il a connaissance des
problèmes rencontrés par son ami Jean Peyrelevade à la tête du Crédit
Lyonnais. Il intervient personnellement pour favoriser diverses
opérations hasardeuses réalisées en faveur de son ami Franck Ullman-
Hamon. Cet homme d’affaires est connu pour avoir par ailleurs réalisé
diverses interventions en Amérique latine pour le compte d’Israël et
pour être actionnaire-fondateur du magazine Marianne de Jean-François
Kahn. Les montages de M. Ullman-Hamon avec les filiales du Crédit
lyonnais coûteront plusieurs dizaines de millions de francs au
contribuable français.
À la même époque, Dominique Strauss-Kahn épouse à la synagogue —en
troisièmes noces— une star d’une rare beauté, Anne Sinclair, la
journaliste préférée des Français. Le couple choisit de tenir la
presse à l’écart de la cérémonie, mais de donner de l’éclat à la fête
au sein de la communauté juive, où ils s’affirment comme des
personnalités brillantes. Leurs deux témoins de mariage sont le
professeur de philosophie Élisabeth Badinter (héritière du Groupe
Publicis et épouse du Garde des Sceaux Robert Badinter) et la
journaliste Rachel Assouline (épouse du patron de presse Jean-François
Kahn).
En 1987, il se démarque de François Mitterrand, il conduit une
délégation du Parti socialiste en Israël et se rend à la mairie de
Jérusalem qu’il considère comme capitale de l’État hébreu. En 1991, il
participe à un voyage de solidarité en Israël, organisé par le Conseil
représentatif des institutions juives de France (CRIF) en pleine
Guerre du Golfe.
En 1994, usant de sa qualité d’ancien ministre de l’Industrie, il créé
le Cercle de l’Industrie auquel il parvient à faire adhérer en six
mois 48 des 50 plus grands patrons français. La moitié d’entre eux au
moins payent une cotisation annuelle de 200 000 F pour que leurs
intérêts soient défendus à Bruxelles. Il laisse la présidence de cette
association patronale à Raymond Lévy (ex-Pdg de Renault) et en assure
la vice-présidence. Incidemment, le même Raymond Lévy sera nommé à la
tête du Consortium de réalisation, chargé de liquider les placements
pourris du Crédit Lyonnais et, au passage, d’étouffer les affaires
Ullman-Hamon.
Simultanément, DSK devient consultant auprès des mêmes patrons ou
avocat d’affaires et établi son bureau dans les locaux du Cercle. La
Cogema, la Sofres et EDF, entre autres, lui versent des émoluments
exorbitants pour quelques conseils ou un mot transmis à un grand de ce
monde. Cette activité peu contraignante lui assure des revenus de plus
de 2 000 000 F par an.

Par la suite, il donne des cours à l’université, à Stanford et
Casablanca, sans compter des conférences ici et là, toujours
royalement payées.
Précisément, aux États-Unis Stanford est le bastion des Républicains.
C’est là qu’ils ont leur propre centre de recherches, la Hoover
Institution. À l’époque, le prévôt de Stanford —c’est-à-dire la
personne qui négocie l’engagement de Dominique Strauss-Kahn— n’est
autre que Condoleezza Rice [4]. Sur place, Dominique Strauss-Kahn fait
la connaissance de George P. Schultz et des universitaires qui
formeront le vivier de l’administration Bush.
En 1995, il rédige la partie économique du programme électoral de
Lionel Jospin, candidat à la présidence de la République, Propositions
pour la France. Il défend alors le principe de la « taxe Tobin » sur
les transactions en devises, dont il affirmera plus tard qu’elle est
impraticable.
Député de Sarcelles, il en est aussi brièvement le maire, avant d’en
confier les clefs à son fidèle François Pupponi. Le temps de « jumeler
la plus juive des communes françaises avec la plus française des
communes d’Israël », Netanya.
De 1997 à 1999, il est ministre de l’Économie et des Finances. Il
pilote le passage à l’euro et la privatisation de France-Télécom.
Surtout, il fait entrer la France dans le processus de
financiarisation de l’économie en multipliant les mesures démagogiques
sectorielles. L’adoption de la semaine de 35 heures diminue
considérablement le nombre d’heures travaillées ; tandis que
l’exonération de charges sociales sur les stock-options déplace les
revenus des cadres du travail vers la finance. Il résulte de cette
politique que le début de décroissance de la production française est
compensée, au plan statistique, par un développement des profits
financiers. Cependant, en fin de compte, le pouvoir d’achat des
classes moyennes s’effrite sensiblement.
Dominique Strauss-Kahn fréquente les cercles les plus prestigieux du
pouvoir. Dès 1993, on le voit au Forum de Davos. Anne Sinclair
l’introduit au Siècle, l’association la plus mondaine de Paris. Puis,
Antoine et Simone Veil le font entrer au Club Vauban. En 2000, l’OTAN
l’invite au Club de Bilderberg où il retrouve Pascal Lamy et Jean-
Claude Trichet qui occupent avec lui aujourd’hui de prestigieux
fauteuils dans les institutions internationales.
Dominique Strauss-Kahn est piégé par son perpétuel mélange des genres
entre engagement politique et lobbying rémunéré. Il fait l’objet d’une
mise en examen dans une affaire concernant la principale mutuelle
étudiante, la MNEF, puis dans une autre relative à la caisse noire de
la compagnie pétrolière nationale Elf. Les magistrats estimeront en
définitive que ses activités étaient licites, à défaut d’être
morales.
Cependant les instructions pénales et une commission d’enquête
parlementaire mettront en évidence ses méthodes peu orthodoxes. Lionel
Jospin, lorsqu’il était ministre de l’Éducation, avait modifié par
décret le taux des remboursements effectués à la MNEF par la Sécurité
sociale, transformant la Mutuelle en véritable pompe à finances pour
le compte du PS. Puis, il avait étendu les activités de la MNEF dans
les campus toujours pour détourner plus d’argent. Dominique Strauss-
Kahn lui-même recevait des émoluments considérables pour des
prestations imaginaires. Plus tard, il avait fait prendre en charge le
salaire de sa secrétaire au Cercle de l’Industrie (ou à son cabinet,
il n’est guère possible de différencier) par le groupe Elf.
Derrière des manières policées, un goût prononcé pour la bonne chère
et les belles femmes, Dominique Strauss-Kahn est un tueur :
lorsqu’apparaît, à titre posthume, l’enregistrement vidéo du promoteur
immobilier Jean-Claude Méry mettant en cause Jacques Chirac, on ne
tarde pas à découvrir qu’il est un des organisateurs de ce mauvais
coup.
Ses démêlées avec la Justice l’écarteront un temps de la scène
politique. Pendant sa traversée du désert, son épouse, Anne Sinclair,
fera preuve de sang-froid et de dignité, plaidant auprès du public en
sa faveur par sa seule attitude.
Opérant son grand retour, en 2001, après avoir bénéficié de non-lieux,
il prend en mains le développement de la Fondation Jean-Jaurès, le
partenaire de la National Endowment for Democracy (NED) pour la gauche
française. La chose est d’autant plus aisée que, depuis Stanford, il
connaît la nouvelle conseillère nationale de sécurité des États-Unis
Condoleezza Rice, et que c’est la sœur adoptive de celle-ci,
Mardeleine Albright qui dirige le National Democratic Institute (NDI),
organisme tampon de la NED chargé d’acheminer les subsides du
département d’État US dans les caisses du Parti socialiste français.
En 2003, le German Marshall Fund of the United States, une des
principales officines atlantistes, crée un Forum sur le commerce et la
pauvreté. DSK devient l’un des six administrateurs, rémunéré comme
toujours. Il y écrit, ou tout au moins signe, divers rapports en
faveur du libre-échange absolu.
La même année, il contraint un expert du Parti socialiste, Pascal
Boniface, à démissionner. Ce spécialiste en relations internationales
a eu le toupet de souligner que le soutien aveugle du parti à Israël
est idéologiquement incohérent et électoralement contre-productif
alors que le PS doit ambitionner de réunir derrière lui les six
millions de Français de culture arabe.
En outre, Dominique Strauss-Kahn pilote la création du Cercle Léon
Blum, au sein du PS, dont l’objectif est de veiller au soutien du
parti au mouvement sioniste.
En 2004, il déclare lors d’une interview sur France-Inter : « Je
considère que tout juif de la diaspora et de France doit apporter son
aide à Israël. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est
important que les juifs prennent des responsabilités politiques. En
somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, à travers
l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste pierre à la
construction d’Israël. »
En 2005, il lance les clubs « À gauche en Europe » (AG2E) en faveur du
« oui » au référendum d’approbation du projet de Traité
constitutionnel européen. Il travaille alors en lien avec le Policy
Network (Grande-Bretagne) et la Fondation Friedrich-Ebert (Allemagne).
Mais les Français votent « non ».
En 2007, alors que l’écrivain Claude Ribbe ouvre un débat sur les
conséquences sociales actuelles de l’esclavage et de la colonisation,
DSK participe activement à la création du Conseil représentatif des
noirs de France (CRAN), une organisation qui bénéficie de conseils
techniques de spécialistes israéliens et reproduit le modèle du
Conseil représentatif des juifs de France (CRIF). À défaut de trouver
un écho parmi les noirs de France, cette initiative sera une réussite
médiatique, comme l’avait été quelques années plus tôt la création de
SOS Racisme pour stopper la structuration des beurs.
Lorsque s’ouvre la compétition au Parti socialiste pour désigner le
candidat à l’élection présidentielle de 2007, Dominique Strauss-Kahn
apparaît à la fois comme le candidat le mieux placé face à son rival
déclaré, l’ancien Premier ministre Laurent Fabius, et comme le
candidat officiel des États-Unis pour la gauche française.
Ainsi, il donne un entretien à la revue néo-conservatrice Le Meilleur
des mondes, dans lequel il brocarde la politique arabe de la France et
plaide pour un rapprochement avec Washington et Tel-Aviv.
Tout semble réglé à l’avance. Les cotisations d’adhésion au Parti
socialiste ont été réduites à un montant négligeable de sorte que les
quelques milliers de membres de parti lambertiste ont pu acquérir des
cartes, juste pour participer au vote de désignation interne du
candidat. La manœuvre a été organisée par le lieutenant de DSK, Jean-
Christophe Cambadelis, lui-même ancien dirigeant de ce parti et que
nous avons déjà présenté à propos de ses relations avec la CIA.

Pourtant, contre toute attente, c’est un outsider, Ségolène Royal, qui
est désigné. C’est qu’à Washington on a un autre projet : placer
Nicolas Sarkozy à l’Élysée. Pour cela, il convient d’installer face à
lui un concurrent peu crédible. En échange de son retrait silencieux,
DSK sera largement récompensé par la direction générale du FMI.

casagui

unread,
Apr 26, 2008, 9:03:12 AM4/26/08
to
X-No-Archives: Yes

<niga...@yahoo.fr> a écrit dans le message de
news:197d0e55-4db0-4447...@d45g2000hsc.googlegroups.com...

>DSK sera largement récompensé par la direction générale du FMI.

Source ?
Merci.


Beep Beep

unread,
Apr 26, 2008, 2:29:04 PM4/26/08
to
niga...@yahoo.fr a écrit :
> DSK, socialo

Trop drôle !


casagui

unread,
Apr 26, 2008, 3:05:29 PM4/26/08
to

"Beep Beep" <Road....@Death.Valley> a écrit dans le message de
news:mn.d4cd7d84f...@Death.Valley...

> niga...@yahoo.fr a écrit :
> > DSK, socialo
>
> Trop drôle !
>
Toi, tu aurais voté pour lui rien que pour l'étiquette !


Beep Beep

unread,
Apr 26, 2008, 3:12:00 PM4/26/08
to
casagui a écrit :

Heu !

Comme pour Ségo, j'aurais voté pour lui au second tour par défaut...


casagui

unread,
Apr 26, 2008, 3:31:59 PM4/26/08
to
X-No-Archives: Yes

"Beep Beep" <Road....@Death.Valley> a écrit dans le message de

news:mn.d4f87d84b...@Death.Valley...

Ca doit être la fidélité à l'idéal que toi, tu as "chevillé au corps"
( avec le geste qui indique que ça t'étreint les entrailles )


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