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Le Kossovo "indépendant" a un sous-sol qui vaut de l'or

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dommages collatéraux

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Mar 28, 2008, 4:27:01 PM3/28/08
to
[Avec le soutien anglo-américain l'Albanie compte annexer le Kossovo.
Les multinationales anglo-saxonnes sont sur le coup pour le "retour
sur investissement"]

Kossovo : un sous-sol qui vaut de l’or ?
Traduit par Mandi Gueguen
Publié dans la presse : 10 mars 2008
Mise en ligne : jeudi 27 mars 2008


Le sous-sol kossovar recèle plus de 200 milliards d’euros de richesse.
Ce sous-sol riche de gisements de charbon, de nombreux minerais tels
que le nickel, le plomb ou encore le zinc, pourrait bien changer la
face du Kossovo. Cependant, la majorité de ces ressources naturelles
reste inexploitée alors que de nombreux investisseurs semblent de plus
en plus intéressés par le potentiel du sous-sol du Kossovo. Selon
Revista Mapo, le Kossovo et l’Albanie auraient tout intérêt à mettre
en place un marché énergétique commun. [sic]

Par Viktor Buzhala et Jasmin Rexhepi

Le sous-sol du Kossovo est précieux. Si les minéraux qui y gisent
étaient extraits et travaillés, notre pays pourrait profiter de ces
énormes réserves juteuses. Le Kossovo possède plus de 14,7 milliards
de tonnes de charbon ce qui représentent environ 120 milliards
d’euros. Jusqu’à lors seulement 2% de ses réserves sont exploitées
alors que 4 milliards d’euros sont sur le point d’être investis pour
développer les capacités énergétiques.

Assis sur un trésor


La Commission indépendante
des mines et des minerais, à Pristina Le nickel, actuellement exploité
par la compagnie Alferon [compagnie britannique d’exploitation
minière, présente dans des pays africains et asiatiques], vaut 6,2
milliards d’euros sur le marché. Avec d’autres minerais conducteurs,
les trois mines de nickel atteindraient plus de 7 milliards d’euros.
Le sol kosovar renferme une réserve de 2,2 millions de tonnes de
plomb, soit plus de 6 milliards d’euros. Dans la zone de Trepçe [où
existent déjà plusieurs mines], se trouvent probablement environ 2
millions de tonnes de réserves de zinc, dont la valeur avoisine les 5
milliards d’euros. Dans ces mines se trouvent aussi quelque 200.000
tonnes d’argent estimées à plus d’un milliard d’euros. Et ce n’est pas
tout : lors de l’exploitation de réserves de plomb, de zinc et
d’argent, à Artana-Bovo Brdo, ont été découverts près de 3 millions de
tonnes d’halloysite de haute qualité Al2SiO5(OH)4. Selon la Commission
indépendante des mines et des minerais (KPMM), cette réserve est l’une
des cinq seules sources connues et exploitables de cette argile de
grande valeur (140-450 dollars/tonne). Les quatre autres sources se
trouvent en Nouvelle-Zélande, en Turquie, en Chine et dans l’Utah aux
États-Unis. La production mondiale est actuellement de 150.000 tonnes
par an.

La valeur des minerais attestés, situés un peu partout sous le
Kossovo, atteindrait 150 milliards d’euros. Tout le territoire n’a pas
encore été sondé et des indices précis montrent que d’autres richesses
existent encore ailleurs. Des recherches effectuées par satellite ont
montré des sources d’or, de chrome, de nickel, de cuivre et d’autres
minerais. Il pourrait aussi y avoir du pétrole au Kosovo, bien que
selon Naser Peći, vice-président de la KPMM, cela reste encore
hypothétique.

Il semblerait ainsi que le sous-sol kossovar vaille plus de 200
milliards d’euros, ce qui pourrait transformer l’économie du pays.
Cependant, la majorité de ces ressources ne sont pas exploitées. Mais
l’optimisme est de mise. Naser Peći affirme que l’intérêt des
investisseurs est bien présent, ce qui permettrait la création d’au
moins 100.000 emplois. La réactivation de mines déjà existantes et
l’ouverture de nouvelles structures minières pourraient renverser la
balance commerciale déficitaire du Kossovo. Le Kossovo pourrait
facilement devenir un puissant exportateur. Aujourd’hui, la demande
pour ces minerais dépasse l’offre actuelle et les cours mondiaux ont
explosé. Une tonne de nickel coûtait 7.000 dollars, il y a trois ans,
et coûte 32.000 dollars actuellement. La valeur du plomb a aussi
triplé, passant à 3.200 dollars/tonne. Le Kosovo est riche de ces deux
métaux.

Kossovo-Albanie : Un marché énergétique commun [resic]

Le Kossovo et l’Albanie gagneraient à unir leurs économies
respectives. L’indépendance du Kossovo du diktat économique de
Belgrade (...) a laissé libre cours à un marché commun panalbanais
(...) de 7 millions d’habitants. Mais elle a aussi provoqué un débat
sur la gestion de la situation, de manière à faire profiter au mieux
les deux pays. Le ministre de l’Économie albanais, Genc Ruli, a
proposé un programme commun kossovaro-albanais pour quelques secteurs
économiques clés. « L’Albanie et le Kossovo sont condamnés à se
compléter mutuellement dans le secteur énergétique. Le Kossovo avec
ses richesses inépuisables de lignite et l’Albanie avec ses réserves
hydriques considérables et peu exploitées, peuvent créer ensemble un
système énergétique optimal », affirme le ministre albanais. Et de
poursuivre : « Il pourrait y avoir un seul centre de distribution, ou
bien deux centres virtuels reliés. Mais le plus important, c’est que
le Kossovo et l’Albanie partagent le même système énergétique ». Les
membres du gouvernement du Kossovo se montrent plus réservés, même
s’ils ne nient pas que la collaboration économique doive
nécessairement s’intensifier entre les deux voisins.

Les deux pays profiteraient énormément de l’unification de leurs
marchés. Le débat actuel concerne la voie officielle de cette
unification. Certains représentants du commerce vont jusqu’à demander
l’unification des politiques fiscales. Quelques experts affirment que
l’Albanie est un concurrent déloyal pour le Kossovo de par ses
politiques fiscales entreprises ces deux dernières années. Voulant
attirer des investisseurs étrangers, l’Albanie a réduit fortement les
taxes l’année dernière, surtout l’impôt sur les bénéfices. Or, cette
mesure semble pénalisante pour le Kossovo qui doit aussi baisser ce
taux d’imposition pour pouvoir attirer, lui aussi, les investisseurs.
D’autres problèmes pourraient apparaître pour le plus jeune État
balkanique. Malgré les liens historiques très forts et la proximité
géographique, les relations albano-kosovares sont très minces dans le
domaine économique. Les échanges commerciaux ne dépassent guère les 60
millions d’euros par an, les investissements réciproques sont quasi-
absents. L’ancien ministre des Finances, Arben Malaj, explique cette
situation par les circonstances historiques des deux pays, sans
pessimisme pour autant. Selon lui, la tendance est à la hausse
concernant les investissements réciproques, mais pour cela il faut un
marché commun clairement réglementé, et aidant les investisseurs, qui
doivent trouver des opportunités égales pour investir en Albanie ou au
Kossovo.

P@lp@tine

unread,
Mar 28, 2008, 4:33:37 PM3/28/08
to

Ben wi ! C'est pour cette raison qu'une des premières actions
terroristes de l'Ucken 98 a été dirigée contre une centrale thermique
proche d'une mine de charbon , je ne me souviens plus du nom , et que
les mineurs Serbes ont été attaqués .
C'est aussi pour cette raison qu'on y a employé des bombes au graphite
contre les centrales électriques : Fallait empêcher les Serbes de se
servir de ces infrsatructures , d'exploiter les richesses du Kossovo ,
ça allait " resservir " ......à d'autres !


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