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L'Holocauste au scanner (25)

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Juergen Graf

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Jul 23, 2000, 3:00:00 AM7/23/00
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http://www.abbc.com/aaargh/fran/polpen/graf/JGhs/scanner.html.zip

Suite du feuilleton préféré du g. k. G. K.
(intro et épisodes 1-18 publiés dans <fr.soc.politique> seulement)

25 - Belzec ou le camp d'extermination fantôme

Situé en Pologne orientale, le camp de Belzec (à ne pas confondre avec
Bergen-Belsen) fut, selon l'historiographie officielle, au troisième
rang des camps d'extermination. Six cent mille juifs y auraient été
gazés.
L'histoire de Belzec est une version en miniature de l'ensemble de la
légende de l'Holocauste, ce qui lui vaut d'être présentée ci-après de
manière relativement détaillée.
Belzec fut ouvert en mars 1942. Il servait de camp de transit pour les
juifs déportés en Russie. Peu après l'ouverture du camp, il courut des
rumeurs sur des massacres qu'on y aurait perpétrés. Le révisionniste
italien Carlo Mattogno se penche sur ces rumeurs dans son étude sur le
mythe de l'extermination des juifs ("Le Mythe de l'extermination des
juifs", Annales d'histoire révisionniste n· 1, printemps 1987, p.
15-107).
-- Première variante: les juifs étaient poussés dans une baraque où ils
devaient se tenir debout sur une plaque métallique à travers laquelle
on faisait passer un courant électrique mortel (rapporté en décembre
1942 par le journal du Gouvernement polonais en exil Polish Fortnightly
Review).
-- Deuxième variante: les juifs étaient fusillés et ceux qui ne
l'étaient pas étaient gazés ou électrocutés (déclaration faite par le
Comité d'information inter-allié le 19 décembre 1942).
-- Troisième variante: les juifs étaient tués par la chaleur dans un
four électrique. C'est ce qu'affirme Abraham Silberschein (Die
Judenausrottung in Polen, Genève, août1944)
-- Quatrième variante, décrite par Stefan Szende, docteur en
philosophie, dans son livre Der letzte Jude aus Polen (Europa-Verlag,
Zurich-New York, 1945, p. 290 sqq.):

"Le moulin à hommes comprend un espace d'environ 7 kilomètres de
diamètre. Cette zone est protégée par du fil de fer barbelé et toutes
sortes de dispositifs de sécurité. Personne n'a le droit de s'approcher
de cette zone. Personne n'a le droit de quitter cette zone [...] Les
trains remplis de juifs entraient par un tunnel dans les locaux
souterrains du lieu d'exécution [...] On leur prenait tout [...] Les
objets étaient soigneusement classés, inventoriés et naturellement mis
au service de la race des seigneurs. Pour échapper à ce travail
compliqué et long, tous les convois furent plus tard livrés nus. Les
juifs nus étaient conduits dans des salles gigantesques. Ces salles
pouvaient contenir plusieurs milliers de personnes à la fois. Elles
n'avaient pas de fenêtres, étaient en métal et leur sol était
escamotable.
Le sol de ces salles avec les milliers de juifs descendait dans un
bassin plein d'eau situé au-dessous, d'une façon telle cependant que
les gens debout sur la plaque métallique n'étaient pas complètement
immergés. Lorsque tous les juifs debout sur la plaque métallique
avaient déjà de l'eau jusqu'aux hanches, on faisait passer dans l'eau
un courant à haute tension. Après quelques instants, tous les juifs,
des milliers à la fois, étaient morts.
Puis le sol de métal s'élevait hors de l'eau. Les cadavres des
suppliciés y gisaient. Une autre ligne électrique était branchée et la
plaque métallique se transformait en un cercueil crématoire, chauffé à
blanc, jusqu'à ce que tous les cadavres fussent réduits en cendres.
De puissantes grues soulevaient alors le gigantesque cercueil créma-
toire et évacuaient la cendre. De grandes cheminées d'usine évacuaient
la fumée. La procédure était accomplie.
Le train suivant attendait déjà avec les nouveaux juifs devant l'entrée
du tunnel. Chaque train amenait trois à cinq mille juifs, parfois même
plus. Il y avait des jours où la ligne de Belzec avait acheminé vingt
de ces trains ou plus. La technique moderne triomphait dans la régie
nazie.
Le problème de l'exécution de millions d'hommes était résolu."
-- Cinquième variante: les juifs étaient électrocutés dans des douches
électriques puis transformés en savon. Cette version émane de Simon
Wiesenthal:
"Les gens, pressés les uns contre les autres, poursuivis par les SS,
les Lettons et les Ukrainiens, entraient en courant, par la porte
ouverte, dans la "salle de bains". Elle pouvait contenir cinq cents
personnes à la fois. Le sol de la "salle de bains" était en métal et
des pommes de douche pendaient du plafond.. Quand la salle était
pleine, la SS envoyait du courant à haute tension, cinq mille volts,
dans la plaque métallique. Simultanément, les pommes de douche cra-
chaient de l'eau. Un cri bref et l'exécution était terminée. Un méde-
cin-chef SS, le Dr. Schmidt, constatait la mort des victimes par le
judas, on ouvrait la deuxième porte, le "commando des cadavres" entrait
et enlevait rapidement les morts. Il y avait de nouveau de la place
pour les cinq cents suivants (Der neue Weg, Vienne, n. 19-20, 1946)."
Selon Simon Wiesenthal, les cadavres des victimes n'étaient pas
"réduits en cendres dans un cercueil crématoire chauffé à blanc" comme
le déclare Stefan Szende les bourreaux en faisaient du savon de la
marque RIF, "Rein juedisches Fett", en français "pure graisse juive"
(N.B.: RIF signifiait "Reichstelle fuer industrielle Fettversorgung" en
français: "Service d'approvisionnement industriel en matières grasses
du Reich": "La dernière semaine de mars (1946), la presse roumaine a
annoncé une nouvelle extraordinaire: dans la petite ville roumaine de
Folticeni, on a solennellement porté en terre au cimetière juif, lors
d'une cérémonie d'inhumation conforme aux règles, vingt caisses de
savon [...] Les caisses portaient la marque RIF -- "Rein juedisches
Fett" [...] C'est à fin 1942 que fut prononcée pour la première fois
l'horrible expression "transport de savon!" C'était dans le Gouverne-
ment général et la fabrique était en Galicie, à Belzec. Neuf cent mille
juifs furent utilisés comme matière première dans cette fabrique
d'avril 1942 à mai 1943 [...] Le monde culturel ne peut peut-être pas
concevoir le plaisir avec lequel les Nazis et leurs femmes contem-
plaient ce savon dans le Gouvernement général. Ils voyaient dans chaque
morceau de savon un juif qu'on y avait fait disparaître par enchante-
ment et qu'on avait ainsi empêché d'élever un deuxième Freud, Ehrlich
ou Einstein [...]
L'inhumation du savon dans une petite ville roumaine a quelque chose de
surnaturel. La douleur ensorcelée qui gît dans ce petit objet d'usage
quotidien brise le coeur déjà pétrifié de l'homme du XXe siècle. A l'
ère atomique, le retour dans la sombre cuisine moyenâgeuse des sor-
cières fait l'effet d'un spectre! Et pourtant c'est la vérité!" (Der
neue Weg, Vienne, n· 17/18, 1946).
-- Sixième variante: les juifs étaient assassinés à la chaux vive.
Cette version est due au Polonais, non juif, Jan Karski, auteur du
livre Story of a Secret State paru en 1944 (Houghton Miffling, Boston,
The Riverside Press, Cambridge), publié en français en 1948 sous le
titre de Mon témoignage devant le monde (éditions S.E.L.F., Paris) et
dont nous extrayons le passage suivant (cité d'après R. Faurisson,
Réponse à Pierre Vidal-Naquet, 1982, p. 44):
"Le plancher du train [contenant les juifs] avait été recouvert d'une
épaisse couche de poudre blanche, de la chaux vive. Tout le monde sait
ce qui arrive quand on verse de l'eau sur la chaux [...] La chair moite
mise au contact avec la chaux se déshydrate rapidement et brûle. Ceux
qui se trouveraient dans le train seraient brûlés lentement jusqu'aux
os [...] Le crépuscule tombait lorsque les 45 wagons (je les avais
comptés) furent pleins. Le train, avec son chargement de chair tortu-
rée, vibrait et hurlait comme s'il était ensorcelé."
-- Septième variant: les juifs étaient tués au moyen de Zyklon B qui
était introduit dans les locaux de douches grâce à une tuyauterie.
C'est pour cette version que se décida un tribunal allemand en 1965,
lors du procès de Belzec, suivi en cela par Adalbert Rueckerl, ancien
directeur de l'Office central de Ludwigsbourg chargé de l'information
sur les crimes nazis, dans son livre Nationalsozialistische Vernicht-
ungslager im Spiegel deutscher Strafprozesse (Deutscher Tachenbuch-
verlag, 1977, p. 133). Le tribunal et M. Rueckerl précisent qu'on a
passé aux gaz d'échappement au bout de quelques semaines.
Manifestement, il a fallu quelques semaines à ces pauvres SS pour
s'apercevoir que les granulés de Zyklon B refusaient de passer par les
tuyaux. -- D'ailleurs, si l'on en croit les exterminationnistes, les SS
ont suivi dans d'autres camps le chemin inverse, passant des gaz
d'échappement au Zyklon B.
-- Huitième variante : les juifs étaient assassinés par les gaz
d'échappement de moteurs Diesel. Nous citons ici un passage du Rapport
Gerstein, rapport qui passe, avec la confession de Hoess, pour la
preuve la plus importante de l'Holocauste. L'officier SS du Service de
santé Kurt Gerstein se rendit aux troupes de la 1re Armée française qui
occupaient le Wurtemberg en avril 1945 et, avant de se suicider dans sa
prison en juillet de la même année, il déposa sa confession, plus
exactement ses six confessions puisque, comme le Français Henri Roques
l'a brillamment démontré dans sa thèse de doctorat, il n'existe du
Rapport Gerstein pas moins de six versions qui divergent parfois
considérablement. Selon ses six confessions, Gerstein visita Belzec et
Treblinka en août 1942. A son avis, d'après l'une des versions de sa
confession, vingt cinq millions de personnes furent gazées. A Belzec,
700 à 800 personnes s'entassaient dans une chambre à gaz de 25 m2, soit
28 à 32 personnes par mètre carré&nbsp! -- et c'est un ingénieur qui le
dit! L'évocation d'un tas de chaussures de détenus assassinés pouvant
atteindre, selon certaines versions, une hauteur de 35 à 40 mètres
couronne ce témoignage qui figure pourtant dans presque tous les
manuels scolaires et livres d'histoire. Voici donc un extrait tiré de
l'une des six confessions (André Chelain, Faut-il fusiller Henri
Roques?, Polémiques, Ogmios Diffusion, 1986, p. 90-91 le livre de
Chelain contient le texte complet de la thèse de Roques Les "confes-
sions" de Kurt Gerstein. Étude comparative des différentes versions.
Édition critique):
"Les chambres se remplissent. "Chargez bien", a ordonné le capitaine
Wirth. Ils se marchent sur les pieds les uns les autres. De sept cents
à huit cents êtres humains sur 25 m2, sur 45 m3 [...] Les portes se
ferment.
Pendant ce temps, les autres attendent dehors nus [...] Mais la machine
Diesel ne fonctionne pas [...].
Wirth arrive. On voit qu'il lui est pénible que cela se passe juste
aujourd'hui où je suis là. Oui, je vois tout et j'entends tout&nbsp! Ma
montre a tout bien enregistré, 50 minutes, 70 minutes -- le Diesel ne
démarre pas l'humanité attend dans ces chambres en vain. On les entend
pleurer et sangloter "comme à la synagogue" remarque le professeur
Pfannenstiel qui a collé l'oreille contre la porte en bois[...].
Après 2 heures 49 minutes -- mon chronomètre l'a bien enregistré --, le
Diesel démarre. Jusqu'à cet instant, ces êtres humains vivent dans les
chambres déjà remplies: 4 fois 750 êtres dans 4 fois 45 mètres-cubes.
A nouveau 25 minutes passent. Il est vrai que beaucoup sont déjà morts
on voit cela à travers la petite fenêtre éclairant un instant la cham-
bre de lumière électrique [...].
28 minutes plus tard, rares sont ceux qui vivent encore. Enfin, après
32 minutes tout est mort;[...]"
Pour des raisons inexpliquées, l'histoire a retenu le Rapport Gerstein,
soit la huitième variante évoquée plus haut.
Les gaz d'échappement des moteurs Diesel ne contiennent que peu de CO
toxique (voy. Friedrich Paul Berg, "The Diesel Gas Chambers: Myth
Within A Myth", Journal of Historical Review, vol. 5, n· 1, printemps
1984, p. 15-46). Les prisonniers de la chambre à gaz bondée seraient
morts asphyxiés bien avant que le CO n'ait exercé ses effets. N'importe
quel moteur à essence aurait fait un instrument meurtrier bien meilleur
qu'un moteur Diesel. En réalité, s'ils avaient voulu gazer massivement
des gens, les Allemands n'auraient évidemment pas utilisé un moteur,
mais un des nombreux gaz hautement toxiques que produisait leur indus-
trie. On se trouve donc en face d'une contradiction flagrante: le génie
technique qu'on attribue aux Allemands et qui devait leur permettre de
tuer des millions de personnes à l'insu du monde et sans laisser la
moindre trace est incompatible avec la sottise dont ils auraient fait
preuve dans la mise en oeuvre des massacres en choisissant, de toutes
les armes possibles, la moins efficace.
Quelles preuves avons-nous de l'assassinat de six cent mille juifs à
Belzec?
Une inspection de l'emplacement de l'ancien camp de Belzec n'est d'au-
cun secours, car on n'y trouve qu'un champ et rien d'autre.
Nous ne possédons pas un seul document à ce sujet -- les nazis ont
toujours donné oralement leurs ordres concernant les assassinats.
On n'a pas retrouvé de fosses communes -- les nazis ont brûlé les
cadavres.
Même les cendres des six cent mille victimes ont disparu -- les nazis
ont dispersé les cendres (on ne nous explique pas ce que sont devenus
les ossements la plupart des gens ignorent que les os ne brûlent que
partiellement et qu'ils doivent être broyés).
Des chambres à gaz, il n'est pas resté l'ombre d'un caillou -- les
nazis ont fait sauter les chambres à gaz et en ont évacué les décom-
bres.
Belzec est totalement absent des statistiques du SIR d'Arolsen dans
lesquelles le camp de concentration de Neuengamme, par exemple, figure
avec exactement 5 780 décès incontestables -- les morts de Belzec n'ont
été enregistrés nulle part.
Il n'y a pas non plus de témoins oculaires ayant survécu -- un seul des
six cent mille juifs déportés à Belzec, un certain Rudolf Reder, a
survécu au camp, et il est décédé dans les années soixante.
Quelle preuve avons-nous alors de l'assassinat de six cent mille juifs
à Belzec ?
Aucune! Pas la moindre preuve !

Sent via Deja.com http://www.deja.com/
Before you buy.

Gilles Karmasyn

unread,
Jul 23, 2000, 3:00:00 AM7/23/00
to
1er rappel:

Le larbin négationniste continue de poster les ordures écrites par
d'autres négationnistes, façon sniper...

Nous constatons que nous avons affaire à une crapule antisémite qui fait
la publicité des Protocoles des sages de Sion, un faux antisémite
notoire. C'est aussi un crétin qui, à tous les arguments et références
que j'ai données dans les deux articles suivant:

http://www.deja.com/getdoc.xp?AN=644749344&fmt=text et
http://www.deja.com/getdoc.xp?AN=644795709&fmt=text

a rétorqué

1) que j'étais un communiste
2) que j'étais dyslexique
3) que je disais trop "moi, je"

Outre les deux articles cités, j'ai déjà répondu à 10 des morceaux déjà
postés en sniper par le larbin négationniste. Pas *une fois* il n'a
répondu aux analyses et aux références que j'ai produites, et où je
démontre ou rappelle que tout ce qu'il poste est fait de falsifications,
mensonges, citations hors contexte, resucée de propagande nazie, etc.

2ème rappel: le vrai Jürgen Graf est un raciste suisse, pas du tout
historien, ancien prof de latin et français viré de son enseignement
pour avoir publié un opuscule xénophobe en 1993, condamné en Allemagne
pour incitation à la violence, condamné en Suisse pour négationnisme.
(voir notamment Les extrémismes en Europe, état des lieux 1998, CERA,
1998, p. 369).

Pour ceux qui veulent s'épargner la démonstration des falsifications,
mensonges, insinuations, etc., des sectataires négationnistes, il exite
plusieurs sites web sur le sujet:

http://www.phdn.org/
http://www.anti-rev.org/
http://www.holocaust-history.org/
http://www.nizkor.org

Au fait:

In article (Dans l'article) <8lf09c$upe$1...@nnrp1.deja.com>, Juergen Graf
<juerge...@my-deja.com> wrote (écrivait) :

[...]


> 25 - Belzec ou le camp d'extermination fantôme
>
> Situé en Pologne orientale, le camp de Belzec (à ne pas confondre
> avec Bergen-Belsen) fut, selon l'historiographie officielle, au
> troisième rang des camps d'extermination. Six cent mille juifs y
> auraient été gazés.

Y *ont* été gazés. Voir http://www.phdn.org/histgen/reinhard.html

Voir aussi, Kogon, Rückerl, Langbein, les Chambres à gaz secret d'état,
Seuil Point histoire, 1987.


> L'histoire de Belzec est une version en miniature de l'ensemble de
> la légende de l'Holocauste,

N'oublions pas qu'ont été réfutés la quasi totalité des pseudo-arguments
avancés par le sniper négationniste recopiant le raciste Graf pour
prétendre que le génocide serait une invention, dans mes autres articles
de cette "série".


[...]


> Belzec fut ouvert en mars 1942. Il servait de camp de transit pour
> les juifs déportés en Russie.

Ca, c'est typiquement le type d'affirmation que les négationnistes
avancent sans la moindre preuve, ni référence ni source. Une affirmation
totalement gratuite étayée par rien du tout, et en l'occurence
totalement mensongère. Il suffit de se reporter aux travaux des
historiens et aux témoignages.

Belzec a été construit dans le cadre de l'opération Reinhard
d'extermination des Juifs polonais du Gouvernement général.

Voir http://www.phdn.org/histgen/reinhard.html

On a des statistiques (nombre, origine, date) de déportations vers
Belzec. Elles ne viennent absolument pas de Russie. Voir:
http://www.holocaust-info.dk/operation_reinhard/belzec_deportations.htm

Inutile de dire qu'on ne possède pas de listes de convois *partant* de
Belzec et amenant des Juifs vers d'autres destinations... L'histoire
négationniste du « camp de transit » est une pure invention.


> Peu après l'ouverture du camp, il
> courut des rumeurs sur des massacres qu'on y aurait perpétrés.

Preuve que les choses furent connues dès le début. Il arrive que les
rumeurs correspondent à la réalité.


> Le révisionniste italien Carlo Mattogno

Mattogno est l'un des antisémites les plus virulents parmi les
négationnistes. Les principaux ouvrages de Mattogno ont été publiés aux
éditions de la Sentinella d'ltalia. Le catalogue de la Sentinella
dItalia était en effet très spécialisé : ouvrages négationnistes et
nazis, apologies de la SS par Léon Degrelle, ouvrages antisémites et
apologie de la LVF et de la division SS Charlemagne par Saint-Loup,
ainsi que des ouvrages de Goebbels, Hitler, Mussolini, et des opuscules
antisémites de Julius Evola. Mattogno a publié dans plusieurs revues de
l'extrême droite italienne. Et j'en passe. L'antisémitisme de Mattogno
est d'inspiration nazie.


> se penche sur ces rumeurs dans
> son étude sur le mythe de l'extermination des juifs ("Le Mythe de
> l'extermination des juifs", Annales d'histoire révisionniste n· 1,
> printemps 1987, p. 15-107).

Traduit (en 1987) par le négationniste Jean Plantin... déjà...

Que pendant la guerre, alors que l'information était difficile à obtenir
et difficile à vérifier, celle-ci ait pris des formes différentes et
parfois incohérente est la preuve qu'il ne s'agit pas d'une construction
artificielle, mais bien du reflet de la réalité. Cette réalité ne sera
connue dans toute son étendue et toute son exactitude qu'après la
guerre, et avec les travaux des historiens.

L'énumération de rumeurs différentes, qui ont toutes en commun le fait
qu'on assassinait des Juifs en masse, dans le lieu même où ils furent
effectivement assassinés, ne saurait remettre en cause la réalité, au
contraire. Elles indiquent qu'il se passait bien quelquechose de
monstrueux. La diversité que prend, pendant et juste après la guerre les
rapports sur les *modalités* du meurtre montrent bien qu'il n'y avait ni
complot, ni coordination des récits.

C'est la technique négationniste bien connue : s'ils ne disent pas la
même chose c'est qu'ils mentent tous ou s'il y en a un qui se trompe,
c'est qu'ils se trompent tous. Recette n°11,
http://www.phdn.org/negation/recettes.html

[...]
> -- Huitième variante&nbsp: les juifs étaient assassinés par les gaz


> d'échappement de moteurs Diesel. Nous citons ici un passage du
> Rapport Gerstein, rapport qui passe, avec la confession de Hoess,
> pour la preuve la plus importante de l'Holocauste.

Faux. Les historiens n'ont jamais déclaré que tel ou tel élément,
témoignage, preuve ou document était « une des plus, ou la plus,
importantes preuve de l'holocauste ». C'est un affirmation que les
négationnistes prêtent frauduleusement aux historiens de façon à
prétendre qu'une fois "disqualifié" l'élément en question, hop!, on
n'aurait plus de preuve du génocide.

L'histoire ne fonctionne pas comme cela. Outre que la réalité existe
indépendemment des preuves dont on peut disposer de cette réalité, les
historiens procèdent en étudiant la cohérence, la convergence des
traces, des témoignages, des documents. Mais le négationnisme, ainsi que
l'a dit l'historien Bernard Comte est une anti-histoire; qui trahit
troutes les règles de la pratique historienne. Voir:
http://www.phdn.org/negation/Comte90/IIC.html


> L'officier SS du
> Service de santé Kurt Gerstein se rendit aux troupes de la 1re Armée
> française qui occupaient le Wurtemberg en avril 1945 et, avant de se
> suicider dans sa prison en juillet de la même année, il déposa sa
> confession, plus exactement ses six confessions puisque, comme le
> Français Henri Roques l'a brillamment démontré dans sa thèse de
> doctorat,

Précision: le machin d'Henri Roques, ce n'était pas une thèse de
doctorat d'état, mais une thèse d'université, un machin que *n'importe
qui* peut présenter s'il trouve un jury (et quel jury d'extrême droite
avait trouvé Roques!). Ce n'était pas en histoire, mais en littérature
et c'était une supercherie négationniste entachée de nombreuses
illégularités... tant sue le plan légal que sur le contenu (« une
méthode qui ne répond à aucun critère scientifique » concluera une table
ronde de l'Institut d'histoire du temps présent)

En passant, l'affaire Roques, c'est une auberge espagnole: un ingénieur
agronome retraité, soutenant une "thèse" en *lettres* qui lorgnait vers
la négation de l'histoire...

Henri Roques, aujourd'hui proche du FN est un vieux routier de l'extrême
droite française qui cotoyait Rassinier
(http://www.phdn.org/negation/rassinier) dans les années 1960. Il fut
secrétaire général de la Phalange française, un mouvement néo-fasciste
(1955-1958), il a participé (1956) au meeting inaugural de la Deutsche
Soziale Union, fondée par Otto Strasser qui fut pendant 10 ans un
compagnon de Hitler au sein du parti nazi, etc. Voir Jean-Yves Camus et
René Monzat, Les droites nationales et radicales en France, Presses
universitaires de Lyon, 1992, p. 96-97. Après sa pseudo-thèse Roques a
édité une revue négationniste...

Sur l'affaire Roques, je renvoie à l'ouvrage de Pierre Bridonneau, Oui,
il faut parler du négationnisme, Cerf, 1997, disponible sur le web:
http://www.anti-rev.org/textes/Bridonneau97a/

Pour connaître les tenants et les aboutissants administratifs et
médiatiques, je renvoie à l'article de Philippe Bernard, « Histoire,
déontologie, médias: à propos de l'affaire Roques ,» Revue d'histoire
moderne et contemporaine, janvier-mars 1987.


[...]


> Les gaz d'échappement des moteurs Diesel ne contiennent que peu de
> CO toxique (voy. Friedrich Paul Berg, "The Diesel Gas Chambers: Myth
> Within A Myth", Journal of Historical Review, vol. 5, n· 1,
> printemps 1984, p. 15-46). Les prisonniers de la chambre à gaz
> bondée seraient morts asphyxiés bien avant que le CO n'ait exercé
> ses effets. N'importe quel moteur à essence aurait fait un
> instrument meurtrier bien meilleur qu'un moteur Diesel. En réalité,
> s'ils avaient voulu gazer massivement des gens, les Allemands
> n'auraient évidemment pas utilisé un moteur, mais un des nombreux

> gaz hautement toxiques que produisait leur industrie.

C'est-t-y pas malheureux de lire ces vieux mensonges réfutés depuis déjà
belle lurette? Voir:

http://www.phdn.org/negation/leuchfaq.html#par2.16
http://www.nizkor.org/ftp.cgi/orgs/american/ihr/diesel.001

L'assassinat en utilisant le monoxyde de carbone contenu dans les gaz
d'échappement des moteurs diesel avait déjà utilisé dans les camions à
gaz. Voir: http://www.phdn.org/histgen/camionsagaz/

Le monoxyde de carbone est extrêmement dangereux. Faut-il rappeler qu'il
y a des milliers de morts par an dues aux axphyxies au monoxyde de
carbone? Allez aux urgences d'un hopital et demandez leur. Et en plus,
il était d'un maniement aisé, contrairement aux gaz de combat qu'évoque
(sans en citer un seul...) le raciste Jürgen Graf.

C'est typiquement négationniste ça. Ils ont beau savoir qu'ils racontent
des mensonges, ils les répètent sans vergogne. C'est la recette n°18,
http://www.phdn.org/negation/recettes.html


> On se trouve
> donc en face d'une contradiction flagrante: le génie technique qu'on
> attribue aux Allemands et qui devait leur permettre de tuer des
> millions de personnes à l'insu du monde et sans laisser la moindre
> trace

Et ils *ont* effectivement tué des millions de personne, *presque* à
l'insu du monde, *presque* sans laisser de traces, mais en en laissant
largement suffisament, en dehors de l'absence de millions d'êtres
humains assassinés, pour que cette réalité soit largement connaissable,
sinon compréhensible.

Aucune « contradiction flagrante ». Simplement une falsification
négationniste de plus.


> est incompatible avec la sottise dont ils auraient fait preuve
> dans la mise en oeuvre des massacres en choisissant, de toutes les
> armes possibles, la moins efficace.

Mais, ils n'ont *justement* pas choisi la plus inefficace. Loin de là.
Tout les médecins connaissent le danger du monoxyde de carbone. Ce gaz
était utilisé depuis longtemps pour l'assassinat des handicapés. Puis
vinrent les camions à gaz, et enfin les camps d'extermination de
l'opération Reinhard.

Voir: http://www.phdn.org/histgen/camionsagaz/

Là où ça devient franchement grotesque, c'est que les négationnistes ont
voulu utiliser cet argument débile de la pseudo-inefficacité pour
l'acide cyanhydrique (le gaz, poison extrêmement violent, émis par le
Zyklon B). Greg Raven, l'un des dirigeants d'une offine négationniste
californienne a déclaré en 1996 que « Le monoxyde de carbone serait plus
rapide que le Zyklon B »... remarquez les négationnistes ne savent pas
vraiment sur quel pied danser vu que d'autre fois ils clament que le
Zyklon B est *trop* dangereux pour être employé pour l'assassinat
d'êtres humains. Inefficace pour tuer les hommes mais trop dangereux à
manier... Si la logique sous-jacente t'échappe, lecteur, c'est bon
signe...


>
> Quelles preuves avons-nous de l'assassinat de six cent mille juifs à
> Belzec?
>

Les documents de l'opération Reinhard dans le cadre de laquelle le
centre de mise à mort de Belzec a été construit.

Et ça:
http://h-net.msu.edu/cgi-bin/logbrowse.pl?trx=vx&list=h-holocaust&month=9
807&week=d&msg=VwpLfk64/uQ3FAk023fkrg&user=&pw=

Les témoignages, beaucoup de témoignages, ceux des personnels polonais,
ceux des personnels SS (voir plus bas) dont les négationnistes ont
toujours été incapables de dire pourquoi ils ne seraient pas valables
autrement qu'en recourant à des fumeuses théories du complot. On trouve
ces témoignages dans l'ouvrage de Arad cité plus bas et dans celui de
Kogon, Rückerl, Langein, cité plus haut.

Et puis le travail de l'historien sur les documents... Par exemple:

Voici le contenu du journal de Goebbels en
date du 27 mars 1942 (vous savez, le mois où Belzec est entré en
fonction):

« En commençant par Lublin, les Juifs du Gouvernement
Général [la Pologne occupée par les Nazis] sont à
présents évacués à l'est. La procédure est assez
barbare et ne saurait être décrite ici de façon plus
précise. Il ne restera pas grand chose des juifs.
Globalement, on peut dire qu'environ 60 pour cent
d'entre eux devront être liquidés alors que 40 pour
cent peuvent être utilisé pour le travail forcé.

L'ancien Gauleiter de Vienne [Globocnick] et chef de la
police du district de Lublin qui mène à bien cette
opération le fait en toute discrétion et selon une
méthode qui n'attire pas l'attention. [...]

Un jugement est en train de s'abattre sur les Juifs
[qui est] barbare... La prophétie qu'a faite à leur
sujet le Führer, parce qu'ils ont suscité une nouvelle
guerre mondiale, commence à s'accomplir de la plus
terrible manière. »

(Raul Hilberg, La destruction des Juifs d'Europe, Fayard, 1988, p. 349
et Ytzhak Arad, Belzec, Sobibor, Treblinka - the Operation Reinhard
Death Camps, Indiana University Press, 1987, p. 68)

Ce qui particulièrement frappant, c'est que Belzec, justement se trouve
à l'est de Lublin. C'est que le SS-Brigadeführer Globocnick est
justement le patron de l'opération Reinhard à laquelle appartient
Belzec. Et que, comme par hasard, les premières déportations vers Belzec
à partir de Lublin commence le 17 avril... (Yitzhak Arad, op. cit., p.
383)

De là à déduire que la description de Goebbels, qui signifie sans
ambiguité la mort, concerne Belzec, il y a un pas que franchissent
*tous* les historiens, mais que les négationnistes sont bien incapables
de concevoir, car le négationnisme est une anti-histoire (voir:
http://www.phdn.org/negation/Comte90/IIC.html)


> Une inspection de l'emplacement de l'ancien camp de Belzec n'est d'aucun


> secours, car on n'y trouve qu'un champ et rien d'autre.

Oh que si. Et ce, bien que les nazis aient tenté d'effacer les traces de
leur forfait dès 1943 (de nombreux documents évoquent le secret qui
devait accompagner toute l'opéaration). Une équipe d'archéologues a
pratiqué des sondages à Belzec en 1998. En des dizaines d'endroits ils
ont trouvé des fosses d'incinération (la réalité que les négationnistes
déclarement "scientifiquement" impossible). Voir:
http://www.holocaust-info.dk/operation_reinhard/belzec_1998.htm
http://h-net.msu.edu/cgi-bin/logbrowse.pl?trx=vx&list=h-holocaust&month=9
807&week=d&msg=VwpLfk64/uQ3FAk023fkrg&user=&pw=

Conclusion? Mais les négationnistes racontent des mensonges, comme
d'habitude... Ce sont des médiocres.

> Nous ne possédons pas un seul document à ce sujet -- les nazis ont
> toujours donné oralement leurs ordres concernant les assassinats.

Pas toujours. Loin de là. Et leurs documents comportent de nombreuses
traces des assassinats et de leurs projets d'assassinat

Voir:
http://www.phdn.org/negation/documents/nazisdoc.html
http://www.phdn.org/negation/documents/volonte.html
http://www.phdn.org/negation/documents/

Voir aussi le contenu du journal de Goebbels cité plus haut.

Et lire les livres d'histoire sur le sujet. Ils regorgent de documents.

Je conseille particulièrement les ouvrages de Kogon, Arad, Hilberg déjà
cité. Voir aussi bibliographie sur

> On n'a pas retrouvé de fosses communes -- les nazis ont brûlé les
> cadavres.

Beeep! Perdu!

http://h-net.msu.edu/cgi-bin/logbrowse.pl?trx=vx&list=h-holocaust&month=9
807&week=d&msg=VwpLfk64/uQ3FAk023fkrg&user=&pw=

Connard.

Sur les crémations des cadavres, voir témoignage SS plus bas.


> Même les cendres des six cent mille victimes ont disparu -- les
> nazis ont dispersé les cendres (on ne nous explique pas ce que sont
> devenus les ossements la plupart des gens ignorent que les os ne
> brûlent que partiellement et qu'ils doivent être broyés).

Les os *étaient* broyés. Les témoignages existent.

Raté.

Et puis aussi, et surtout:

http://h-net.msu.edu/cgi-bin/logbrowse.pl?trx=vx&list=h-holocaust&month=9
807&week=d&msg=VwpLfk64/uQ3FAk023fkrg&user=&pw=

Connard.


>
> Des chambres à gaz, il n'est pas resté l'ombre d'un caillou -- les
> nazis ont fait sauter les chambres à gaz et en ont évacué les

> décombres.
>

Tentative de recette n°8, http://www.phdn.org/negation/recettes.html

Fin août 1943, Globocnik fut nommé chef suprême de la police et des SS
en Istrie, région de Trieste. Wirth, Stangl et la plus grande partie du
personnel des camps d'extermination l'y suivirent.

Avec le départ de Globocnik prenait fin l'opération Reinhard, ce qu'il
confirme le 4 novembre 1943 par une lettre adressée de Trieste à Himmler:

« J'ai terminé le 19 octobre 1943 l'opération Reinhard
que j'avais menée dans le Gouvernement général et j'ai
dissous tous les camps »

(Kogon, p. 174)


> Belzec est totalement absent des statistiques du SIR d'Arolsen dans
> lesquelles le camp de concentration de Neuengamme, par exemple,
> figure avec exactement 5 780 décès incontestables -- les morts de
> Belzec n'ont été enregistrés nulle part.

Parce que, ainsi que j'ai du le répéter des dizaines, sinon des
centaines de fois (et après on me reproche de m'énerver) Belzec étant un
camp d'extermination, les Juifs qui y arrivaient étaient directement
assassinés et n'étaient pas enregistrés, comme c'est le cas dans les
camps de concentration.

Connard. (Ca y est je me suis re-énervé...)


> Il n'y a pas non plus de témoins oculaires ayant survécu -- un seul
> des six cent mille juifs déportés à Belzec, un certain Rudolf Reder,
> a survécu au camp, et il est décédé dans les années soixante.

Dingue. Vous savez quoi. Il n'y a pas non plus un seul survivant du
massacre de la Saint Barthélémy. Le propre des gens qu'on emmène pour
les assassiner dans un centre de mise à mort est de mourrir, semble
découvrir le négationniste...

De quel droit les négationnistes peuvent ils décider de ce que Reder a
vécu ou pas. Mais surtout il y a quantité d'autres témoins, personnels
polonais ayant participé à la construction des chambre à gaz et
bourreaux SS

Par contre, il eut des tas de témoins occulaires, du coté du personnel
polonais qui a participé à la construction, et du coté des SS (voir plus
bas). Les négationnistes sont des menteurs.


> Quelle preuve avons-nous alors de l'assassinat de six cent mille
> juifs à Belzec?

http://h-net.msu.edu/cgi-bin/logbrowse.pl?trx=vx&list=h-holocaust&month=9
807&week=d&msg=VwpLfk64/uQ3FAk023fkrg&user=&pw=

Voir le livre d'Arad cité plus haut. En fait, pour voir que s les
négationnistes mentent il *suffit* de lire des bouquins d'histoire...


> Aucune! Pas la moindre preuve!

Ce qui est un ENORME mensonge (pas de surprise)
- Voir le journal de Goebbels
- Voir
http://h-net.msu.edu/cgi-bin/logbrowse.pl?trx=vx&list=h-holocaust&month=9
807&week=d&msg=VwpLfk64/uQ3FAk023fkrg&user=&pw=

Voir les documents qui se trouvent dans les ouvrages cités (désolé de ne
pas perdre 3 heures de plus à les citer). Pour un point d'entrée:
http://www.phdn.org/histgen/reinhard.html

Quelques exemples:

Dans la deuxième quinzaine de décembre 1941, Christian Wirth, expert des
gazages dans le cadre de l'opération dite d'« etuhanasie », fut nommé
commandant du camp de Belzec, avec Josef Oberhauser comme officier
d'ordonnance. Le Scharführer SS Erich Fuchs a décrit l'arrivée de Wirth
à Belzec:

« Un jour de l'hiver 1941, Wirth organisa un convoi
vers la Pologne. Je fus choisi dans un groupe de huit à
dix personnes qui fut transporté à Belzec en trois
voitures. (...) A notre arrivée, nous y trouvâmes
Friedel Schwarz et deux SS dont le ne puis me rappeler
le nom. Ils gardaient un baraquement que nous devions
transformer en chambre à gaz.

Wirth nous dit que "tous les juifs devaient être tués"
à Belzec. C'était à cet effet que nous devions
transformer les baraquements en chambres à gaz. C'est
moi qui ai installé les pommes de douches dans la
chambre à gaz. Elles n'étaient pas reliées a une
conduite d'eau, car elles servaient uniquement à
camoufler la chambre à gaz »

(Kogon, p. 140)

Au début d'avril 1942, les travaux se ralentirent. Pour les faire
activer, Globocnik nomma l'Obersturmführer Franz Stangl commandant du
camp, mais l'envoya d'abord chez Wirth, à Belzec, pour qu'il puisse
tenir compte des expériences de fonctionnement de ce camp[13].

Stangl décrit son impression de Belzec:

« J'y suis allé en voiture. Quand on arrive, on
rencontre d'abord la gare. (...) Dieu ! quelle odeur !
Elle domine partout. Wirth n'était pas dans son bureau.
Je me rappelle qu'on me conduisit à lui. (...) Il était
debout sur une colline au voisinage des fosses (...)
Les fosses. (...) Pleines. (...) Elles étaient pleines.
Je ne peux pas vous dire combien: des centaines, des
milliers, des milliers de cadavres. (...) C'est-là que
Wirth me parla. (...) Il dit que c'était pour la même
chose qu'on créait Sobibor ».

(Kogon, p. 143-144)

L'Unterscharführer SS Erich Fuchs, qui travaillait à Belzec, décrit les
préparatifs des premiers essais de mise à mort:

« Sur les instructions de Wirth, je partis avec un
camion pour Lwow, où je pris livraison d'un moteur à
asphyxier, que j'ai transporté à Sobibor. (...) C'était
un moteur lourd à essence, d'origine russe,
vraisemblablement un moteur de blindé ou le moteur d'un
tracteur, d'une puissance d'au moins 200 CV (moteur en
V, huit cylindres, refroidissement par eau). Nous
l'avons installé sur un socle de béton et nous avons
mis en communication le pot d'échappement et la
conduite. J'ai aussitôt essayé le moteur. Tout d'abord,
il n'a pas fonctionné. J'ai réglé l'allumage et la
soupape et j'ai finalement réussi à le faire démarrer.

Le chimiste, que je connaissais déjà de Belzec, se
rendit dans la chambre à gaz avec un instrument de
mesure pour vérifier la concentration des gaz. A la
suite de ce contrôle, on fit un gazage d'essai. Je
crois me rappeler que de trente à quarante femmes
furent gazées dans une chambre à gaz. Les juives
avaient dû se déshabiller dans un abri ouvert sur les
côtés, édifié sur le sol même de la forêt au voisinage
des chambres à gaz. Des SS et des auxiliaires
ukrainiens les poussèrent vers la chambre à gaz.
Lorsqu'elles y furent enfermées, je me suis occupé du
moteur avec Bauer. Il a d'abord tourné à vide. Puis
nous avons fait passer les gaz de l'échappement libre
dans la direction des cellules, de sorte qu'ils
parvenaient dans la chambre. Sur le conseil du
chimiste, j'ai réglé le moteur à un certain nombre de
tours: il n'était plus besoin ainsi de l'accélérer par
la suite. Dix minutes plus tard, les trente à quarante
femmes étaient mortes. Le chimiste et le führer SS
donnèrent l'ordre d'arrêter le moteur. Je ramassai mes
outils et je vis comment on enlevait les cadavres. On
les transportait avec des wagonnets roulant sur une
voie qui conduisait du voisinage des chambres à gaz à
un terrain éloigné »

(Kogon, p. 144-145)

Le SS Karl Alfred Schluch, un ancien collaborateur de l'opération «
Euthanasie », est resté seize mois à Belzec, à partir du début. Il a
décrit l'arrivée d'un convoi:

« Le déchargement des wagons était exécuté par une
corvée de travail juive, sous la direction d'un capo.
Deux ou trois membres du personnel allemand du camp
surveillaient les opérations. Il m'incombait d'assurer
cette tâche. (...) Les juifs qui pouvaient marcher
devaient se rendre au lieu de rassemblement. On leur
disait qu'ils allaient être déplacés, et qu'ils
devaient auparavant se baigner et être désinfectés.
C'était Wirth, mais aussi son interprète, un capo juif,
qui tenait ces propos. Puis on conduisait les juifs aux
baraquements de déshabillage. Dans l'un se
déshabillaient les hommes, dans l'autre, les femmes et
les enfants. Après le déshabillage, les hommes d'une
part, les femmes et les enfants d'autre part passaient
par le boyau. Je ne pourrais plus dire qui était chargé
de surveiller les baraquements de déshabillage. (...)
Comme je n'y ai jamais été de service, je ne peux
donner aucune indication précise sur le déshabillage.
Je me souviens seulement qu'on devait remettre à un
poste déterminé telle partie de vêtement, et à un autre
telle autre partie, tandis que les objets de valeur
étaient déposés à un troisième endroit. (...)

Mon poste dans le boyau était au voisinage des
baraquements de déshabillage. Wirth m'y avait affecté
parce qu'à son avis j'avais une influence
tranquillisante sur les juifs. Quand ceux-ci avaient
quitté le baraquement de déshabillage, je devais leur
montrer le chemin des chambres à gaz. Je crois que je
leur facilitais le chemin, car mes attitudes ou mes
paroles devaient les convaincre qu'ils allaient
réellement se baigner. Quand ils étaient entrés dans
les chambres, les portes étaient fermées par Hackenholt
ou par les Ukrainiens qui lui étaient affectés.
Aussitôt, Hackenholt mettait en marche le moteur. Après
cinq à sept minutes, d'après mon évaluation, on
regardait à l'intérieur par un judas pour vérifier que
tous étaient morts. On ouvrait alors la porte
extérieure et on aérait. Je ne pourrais plus dire
aujourd'hui avec certitude qui opérait cette
vérification. (...) A mon avis, chacun a bien dû
regarder une fois par le judas.

Après l'aération de la chambre à gaz arrivait la corvée
juive sous le commandement d'un capo. Ils enlevaient
les corps. A l'occasion, j'ai assuré la surveillance de
ce service. Je puis décrire le processus exactement,
car je l'ai vu de mes yeux j'en ai été témoin. Les
juifs avaient été entassés très serrés dans les
chambres. Aussi les corps ne gisaient-ils pas sur le
sol: ils étaient enchevêtrés les uns dans les autres,
certains penchés en arrière, d'autres en avant, l'un
sur le côté, l'autre agenouillé suivant l'endroit où
ils se trouvaient. Une partie des cadavres étaient
souillés d'excréments ou d'urine, d'autres de bave.
J'ai pu observer que les lèvres et la pointe du nez
avaient pris une coloration bleuâtre. Certains avaient
les yeux fermés, d'autres les yeux tournés. Une fois
retirés des chambres à gaz, les cadavres étaient
examinés par un dentiste. Celui-ci enlevait les bagues
et arrachait les dents en or. Il jetait les objets de
valeur ainsi recueillis dans un carton près de lui.
Après cette opération, les cadavres étaient jetés dans
les grandes fosses préparées à cet effet.

Je peux indiquer les dimensions approximatives d'une
fosse. Elle faisait trente mètres de long sur vingt de
large. La profondeur est plus difficile à évaluer, car
les parois étaient en pente et la terre avait été
rejetée sur les bords. Mais je pense que la fosse avait
bien cinq à six mètres de profondeur. Tout bien compté,
une maison aurait pu tenir dedans »

(Kogon, p. 152-153)

L'enterrement des victimes a posé aussi des problèmes. Quand une fosse
était pleine, elle était recouverte d'une mince couche de terre. Avec la
chaleur, le processus de décomposition et les infiltrations d'eau, les
corps gonflaient et la couche de terre crevait. Franz Stangl, qui a
visité Belzec en avril 1942, en a dit ceci:

« Wirth n'était pas dans son bureau, ils me dirent
qu'il était dans le camp. (...) Je demandai ce qui se
passait. L'homme à qui je parlais répondit qu'une des
fosses étaient inondée. On y avait jeté trop de
cadavres et la putréfaction s'était produite si vite
que les liquides qui s'étaient rassemblés au fond
avaient poussé les corps vers le haut, jusqu'à la
surface et au-dessus, de sorte que des corps avaient
roulé en dehors. J'en ai vu quelques-uns. Dieu !
c'était épouvantable »


Les déportés qui ne pouvaient pas marcher étaient conduits directement
aux fosses, où ils étaient abattus. Robert Jührs, un SS qui est arrivé à
Belzec pendant l'été 1942, a décrit comment cela se passait:

« Au début de l'automne 1942, je reçus l'ordre
d'assurer le service sur le quai de débarquement lors
de l'arrivée d'un important convoi. Je ne peux plus
aujourd'hui donner une date précise. Je sais seulement
qu'il ne faisait pas très froid, car je ne portais pas
encore de manteau.

Les wagons de ce convoi avaient été beaucoup trop
remplis et de nombreux juifs n'étaient plus en état de
marcher. Il se peut, que dans la mêlée, un certain
nombre aient été jetés au sol et foulés au pieds. En
tout cas, il y avait là des juifs qui était hors d'état
de faire le chemin jusqu'au baraquement de
déshabillage. Comme d'habitude, Hering apparut pour
assister au déchargement. Il me donna l'ordre d'abattre
ces juifs au revolver. (...)

Ces juifs furent portés par des travailleurs juifs de
corvée jusqu'au portail, et de là, par une autre corvée
juive, jusqu'à la fosse. D'après mes souvenirs, ils
étaient au nombre de sept, hommes et femmes, qui furent
couchés dans la fosse.

Je voudrais souligner ici qu'il s'agissait de personnes
qui avaient terriblement souffert du voyage. Je
pourrais dire qu'elles étaient plus mortes que vives.
Il est difficile de décrire dans quel état ces gens se
trouvaient après le long voyage dans des wagons remplis
de manière inimaginable. J'ai considéré que tuer ces
gens était un acte de grâce et de délivrance.

Du bord du fossé, j'ai fusillé les juifs avec un
pistolet mitrailleur. Dans chaque cas, j'ai visé à la
tête, de sorte que chacun est mort tout de suite. Je
puis affirmer avec une certitude absolue qu'aucun
d'entre eux n'a souffert. Il ne m'a pas été nécessaire
de m'assurer ensuite que chacun était mort; pour moi,
cela ne faisait aucun doute »

(Kogon, p. 153-154)

En compagnie de Kurt Gerstein, le Sturmbannführer SS professeur Wilhelm
Pfannenstiel, conseiller pour l'hygiène des Waffen SS, a visité le camp
de Belzec. Il en a donné la description suivante lors d'une déposition
faite après la guerre:

« A Lublin, j'appris qu'on gazait des juifs à Belzec.
Gerstein fut chargé par Globocnik de s'occuper de la
désinfection des vêtements dont Belzec héritait. C'est
à cette occasion, si je me souvient bien que Globocnik,
Gerstein et moi sommes partis pour Belzec, le 18 ou le
19 août 1942. Gerstein et moi, nous sommes restés au
camp, tandis que Globocnik a poursuivi son voyage.
Auparavant, il avait appelé mon attention sur le fait
que je serais passible de la peine de mort si je
divulguais la moindre chose sur le camp.

Aussi bien que je m'en souvienne encore aujourd'hui, je
peux donner de ce que j'ai vu à Belzec la description
suivante. (...) C'est le commandant Wirth qui nous a
guidés. Le camp donnait une impression de propreté. Il
y avait des fleurs, même devant le bâtiment des
chambres à gaz. (...) Le camp se composait de nombreux
baraquements. Le bâtiment des chambres à gaz était en
béton. D'après mes souvenirs, il y avait six chambres à
gaz. On abordait le bâtiment par l'un des petits côtés
au moyen d'un escalier de quelques marches. Sur l'autre
petit côté se trouvait le moteur russe de 100 CV qui
produisait le gaz d'échappement. Les chambres à gaz se
trouvaient à gauche et à droite d'un couloir de trois
mètres de large. Je ne puis me souvenir avec certitude
de la dimension des chambres. Il me semble que la
superficie au sol était de seize mètres carrés. Les
portes des chambres à gaz étaient munies de regards
vitrés, par lesquels on pouvait observer ce qui se
passait à l'intérieur. Ce n'étaient pas des fenêtres,
mais seulement des sortes de lucarnes. Le moteur
n'était pas dans une pièce, mais à l'air libre, posé
sur un socle. C'était un Diesel.

Il n'y a pas eu de gazage ce jour-là, mais seulement le
lendemain matin. Plusieurs wagons de chemin de fer ont
été poussés dans le camp. Cinq cents juifs s'y
trouvaient, hommes, femmes et enfants. Il n'y avait pas
de juifs allemands. Les juifs devaient descendre de
voiture. Ils étaient immédiatement séparés par sexe.
Ils avaient dû auparavant retirer leurs chaussures.
(...) Après avoir pénétré dans le camp, ils devaient se
déshabiller, dans leurs groupes séparés par sexe. On
coupait les cheveux des femmes. Pendant ces opérations,
les travailleurs juifs de corvée disaient aux nouveaux
arrivés qu'on allait les mettre au travail, mais que
d'abord on allait les désinfecter. C'est tout à fait
sans méfiance qu'ils se rendirent aux chambres à gaz.
D'après mes souvenirs, ils n'étaient plus, à ce
moment-là séparés par sexe. Tout ce qui passait avant
le gazage se déroulait suivant un processus bien réglé.
Chaque endroit était dissimulé aux vues de l'extérieur
par des palissades de roseaux tressés et les juifs
étaient canalisés par ces palissades jusqu'aux chambres
à gaz. Je ne peux donner aucune indication sur la
capacité des chambres. Mais je pense que, lors du
gazage dont j'ai été le témoin oculaire, on n'avait
rempli que trois ou quatre d'entre elles.

Les juifs sont entrés tranquillement et sans faire de
résistance dans les chambres à gaz. Ce n'est que
lorsqu'ils se sont trouvés dans l'obscurité qu'ils se
sont agités. Et, à ce moment-là, le moteur a démarré.
D'après mes souvenirs, l'opération de gazage n'a duré
qu'un temps relativement court. Je crois me souvenir
que j'ai regardé ma montre et que cela a pris dix-huit
minutes jusqu'à ce qu'aucun bruit ne parvînt plus de la
chambre. La lucarne qui se trouvait à chaque porte
s'était vite recouverte de buée à l'intérieur, de sorte
qu'on ne pouvait plus rien voir de l'extérieur. Quand
le silence régna, on ouvrit les portes qui se
trouvaient sur le mur extérieur du bâtiment. C'est par
là qu'on retira les cadavres, qui furent jetés dans de
grandes fosses pour y être brûlés. Auparavant, on avait
recherché sur les corps l'or et les objets de valeur. A
mon avis, la crémation des cadavres était loin d'être
satisfaisante.

Les vêtements et les objets des morts formaient de
grands tas dans le camp »

(Kogon, p. 157-159)

A Belzec; on commença à brûler les cadavres en novembre 1942, vers la
fin des exterminations. Le Scharführer SS Heinrich Gley a témoigné:

« C'est alors que commença l'exhumation et la crémation
des cadavres. Cela doit avoir duré de novembre 1942 à
mars 1943. Les crémations avaient lieu continuellement
de jour et de nuit, tout d'abord en un, puis en deux
foyer. On pouvait brûler deux mille cadavres en
vingt-quatre heures dans un seul foyer. Quatre semaines
après le début des opérations de crémation, on
construisait un deuxième foyer. Dans l'un, en cinq
mois, on a brûlé environ trois cent mille cadavres, et
dans l'autre, en quatre mois, deux cent quarante mille.
Il s'agit, bien sûr, d'évaluations approximatives. Le
chiffre total de cinq cent mille cadavres devrait être
exact. (...)

Ces crémations de cadavres exhumés étaient une
opération tellement affreuse du point de vue de
l'esprit, de la vue, de l'odorat que les hommes
habitués aujourd'hui à vivre dans les conditions de la
vie civilisée ne peuvent en imaginer l'horreur »

(Kogon, p. 171-172)

Fin août 1943, Globocnik fut nommé chef suprême de la police et des SS
en Istrie, région de Trieste. Wirth, Stangl et la plus grande partie du
personnel des camps d'extermination l'y suivirent.

Avec le départ de Globocnik prenait fin l'opération Reinhard, ce qu'il
confirme le 4 novembre 1943 par une lettre adressée de Trieste à Himmler:

« J'ai terminé le 19 octobre 1943 l'opération Reinhard
que j'avais menée dans le Gouvernement général et j'ai
dissous tous les camps »

(Kogon, p. 174)
Documents et volonté et déclaration nazis d'extermination; Voir:
http://www.phdn.org/negation/documents/volonte.html
http://www.phdn.org/negation/documents/nazisdoc.html
http://www.phdn.org/negation/documents/index.html

Sur le négationnisme:
http://www.phdn.org/
http://www.anti-rev.org/
http://www.holocaust-history.org/
http://www.nizkor.org

Gilles Karmasy

Gilles Karmasyn

unread,
Jul 23, 2000, 3:00:00 AM7/23/00
to
En complément, à mon article précédent réfutant les falsifications du
larbin négationniste, voici quelques témoignages sur Belzec, extraits de
l'ouvrage de Ernst Klee, Willy Dressen et Volker Riess Pour eux
« C'était le bon temps », La Vie Ordinnaire Des Bourreaux Nazis, Plon
1990.

SS-Untersturmführer Josef Oberhauser, au sujet des débuts de Belzec:

« Le camp de Belzec était situé à la sortie du village de
Belzec, au nord-est de la route de Tomaszov à Lemberg.
Comme nous avions besoin d'une liaison ferroviaire en
prévision de l'arrivée des convois, le camp avait été
installé à une distance d'environ 400 m de la gare de
Belzec. Le camp en soi était divisé en deux secteurs,
le secteur I et le secteur II. La voie de garage qui
partait de la gare de Belzec arrivait directement dans
le secteur II, là où se trouvaient les baraquements
prévus pour le déshabillage, les installations de
gazage et les terrains où étaient les tranchées. A
l'époque où j'étais moi-même à Belzec, le dispositif de
gazage était encore installé dans un baraquement dont
l'intérieur avait été recouvert de tôle et qui avait
une contenance d'environ 100 personnes. Le secteur I
était exclusivement réservé aux baraquements qui
abritaient les sentinelles ukrainiennes (...).

Les hommes de la garnison étaient hébergés à
l'extérieur du périmètre du camp, dans deux bâtisses en
pierre situées à droite, à proximité de la route de
Lemberg. Le bureau, la cantine et les dortoirs se
trouvaient dans l'un de ces bâtiments, l'autre ne
contenait que des dortoirs.

A partir de Noël 1941, j'ai été sous les ordres de
Wirth, qui à l'époque était commandant du camp de
Belzec. C'était la période où j'étais l'agent de
liaison entre Wirth et l'état-major de Globocnik à
Lublin. J'étais chargé de l'approvisionnement en
matériaux de construction pour l'agrandissement du camp
et devais, le cas échéant, changer les équipes de
sentinelles ukrainiennes (...). Schwarz était le
suppléant de Wirth; comme Wirth, il disposait des
pleins pouvoirs.

Jusqu'au 1er août 1942, on pouvait répartir les gazages
en deux catégories. Lors des premières séries d'essais,
il s'agissait de convois avec 4 à 6 wagons contenant de
20 à 40 personnes chacun. En général, on nous livrait
et on éliminait 150 Juifs par convoi. Ces gazages ne
s'effectuaient pas encore sous le signe des opérations
d'extermination systématique; au contraire, on voulait
d'abord faire des essais sur la capacité du camp et
vérifier comment procéder au gazage du point de vue
technique. Après les premiers gazages, Wirth et Schwarz
ainsi que tout le personnel allemand ont disparu de
Belzec. Le dernier acte officiel que Wirth ait accompli
avant de partir est d'avoir gazé ou fusillé les 50
Juifs de l'équipe de travail, y compris les kapos.
Lorsque Wirth et ses hommes sont partis, je me trouvais
à Lublin. J'avais à effectuer un gros transport de
matériaux. Quand je suis revenu à Belzec, il n'y avait
plus personne. Au camp, il ne restait plus qu'une
vingtaine de sentinelles ukrainiennes qui dépendaient
du SS-Scharführer Feix. Chose curieuse, Globocnik,
l'Officier SS et chef de la police, n'avait pas eu
connaissance du départ de Wirth et de ses hommes. Quand
il a entendu dire que Wirth avait disparu, il m'a
envoyé à Belzec afin que je recherche dans quelle
direction Wirth s'était replié. J'ai appris qu'il était
passé par Lemberg et Cracovie et était parti pour
Berlin, sans en prévenir Globocnik.

Au cours des six semaines qui ont suivi, le calme a
régné à Belzec. Puis, au début mai /942, le
SS-Oberführer Brack de la chancellerie du Führer est
soudain arrivé à Lublin. Il a négocié la poursuite des
opérations d'extermination des Juifs avec Globocnik.
Globocnik a dit qu'il n'avait pas assez d'hommes pour
réaliser ce programme. Brack a expliqué que
l'euthanasie tirait à sa fin et qu'il pourrait lui
affecter les hommes du T4 [N.d.T. T4: personnel employé
dans les opérations d'euthanasie] et que les décisions
de la Conférence de Wannsee pourraient être mises en
application. Étant donné que les groupes spéciaux
pensaient qu'il était impossible de débarrasser
certaines régions de leurs Juifs, mais aussi de faire
disparaître tous les habitants des grands ghettos de
Varsovie et de Lemberg en les passant par les armes, il
a été convenu de construire deux autres camps
d'extermination qui devraient être prêts avant le 1er
août 1942, il s'agissait de Sobibor et de Treblinka.
L'extermination d'envergure devait démarrer le 1er août
1942.

Environ 8 jours après la visite de Brack à Globocnik,
Wirth est revenu à Belzec avec ses hommes. Puis, une
deuxième série d'expérimentations a encore eu lieu
jusqu'au 1er août 1942. A cette époque-là, 5 ou 6
convois sont arrivés à Belzec (selon ce que je sais),
chacun ayant entre 5 et 7 wagons contenant de 20 à 40
personnes. Les Juifs des deux premiers convois ont
encore été gazés dans la petite chambre, puis Wirth a
fait démolir le baraquement de gazage et fait
construire un nouveau bâtiment en dur, dont la capacité
était bien supérieure. C'est dans ce bâtiment neuf que
les Juifs des convois suivants ont été gazés.

Tandis que pour les premiers convois, pendant la
première série d'essais, on se servait encore de gaz en
bonbonnes, les Juifs des derniers convois de la
deuxième série ont déjà été exécutés à l'aide des gaz
d'échappement d'un moteur de blindé ou de camion;
c'était Hackenholt qui s'en occupait. »

(p. 205-208)

Voyage en train pour Belzec

« RAPPORT DU BRIGADIER JÄCKLEIN, QUI ASSURAIT LA
SURVEILLANCE DU CONVOI

Brig. de pol. Josef Jäcklein 7/Pol.24 Lemberg
Lemberg, le 14 septembre 1942

Rapport

Objet: transport de déportés de Kolomea à Belzec.

Le 9 septembre 1942, j'ai reçu l'ordre d'assurer la
garde d'un train de déportés juifs partant le 10
septembre 1942 de Kolomea pour Belzec et de
l'accompagner jusqu'à Lemberg. Le 10 septembre 1942, à
19 h 30, conformément aux ordres, j'ai pris ce train en
charge en gare de triage de Kolomea. J'étais accompagné
d'un commando du 1/9. Le train de déportés m'a été
remis par le brigadier-chef Zitzmann. Au moment où je
l'ai pris, le train se trouvait déjà dans un état
inimaginable. Le brigadier-chef m'en avait informé en
me passant le relais. Comme le train devait partir à
l'heure prévue et qu'aucun responsable n'était présent
pour décharger les Juifs, il ne me restait rien d'autre
à faire que de prendre ce train dans l'état où il
était. Hormis l'état du train, j'aurais dû
immédiatement refuser de m'en charger car le commando
1/9 d'accompagnement avait un effectif trop faible.
Mais, 'selon les ordres, j'étais obligé de l'accepter
tel quel. Le brigadier- chef Zitzmann et son commando
de sentinelles sont restés à la gare jusqu'au départ;
les deux commandos avaient beaucoup à faire pour
empêcher les Juifs de s'enfuir des wagons, car il
faisait déjà très sombre et nous ne pouvions même pas
apercevoir le wagon suivant. Nous n'avons pas pu
compter combien de Juifs se sont échappés du train
avant le départ. Pourtant je pense qu'ils ont tous été
éliminés au moment de leur tentative de fuite.


Le train est parti de Kolomea à l'heure, soit à 20 h
50. Juste avant le départ, j'ai réparti les hommes du
commando d'accompagnement comme prévu; j'ai placé 5
hommes à l'avant et 5 hommes en queue de train. Mais
comme le train était très long (51 wagons avec un
chargement total de 8100 Juifs), cette répartition
s'est révélée inadéquate. A l'arrêt suivant, j'ai
réparti les sentinelles sur l'ensemble du train.
Pendant tout le voyage, ils ont dû se tenir sur le
dispositif de freinage. Dès le début, les Juifs ont
essayé de défoncer les wagons à plusieurs endroits, ils
se sont même attaqués aux toits. Certains y sont
parvenus, si bien que 5 stations avant Stanislau, j'ai
dû communiquer par radio avec le chef de gare de
Stanislau pour lui demander de rassembler des planches
et des clous pour une réparation de fortune et de
m'affecter quelques hommes du Bahnschutz [N.d.T.:
équipes de surveillance armée, pour la protection des
trains et des aiguillages pendant la guerre.] pour
monter la garde. Quand le train est entré dans
Stanislau, les ouvriers des chemins de fer et le
Bahnschutz étaient dans la gare et attendaient notre
convoi. Les travaux ont commencé immédiatement après
l'arrêt du train et ont nécessité I heure et demie.
Puis, une fois le train à peu près réparé, j'ai pu le
laisser repartir.

Pourtant, tout cela n'a pas servi à grand-chose, car
quelques stations plus loin, lorsque le train s'est de
nouveau arrêté, j'ai dû constater que, de nouveau, de
grandes ouvertures avaient été percées et que les
barbelés des fenêtres d'aération avaient été arrachés.
Au moment du départ du train, j'ai même remarqué que,
dans l'un des wagons, on avait travaillé au marteau et
aux tenailles. Lorsque j'ai demandé à ces Juifs
pourquoi ils avaient encore ces outils entre les mains,
ils m'ont expliqué qu'on leur avait dit qu'ils
pourraient en avoir besoin sur leur nouveau lieu de
travail. Je leur ai immédiatement confisqué ces outils.
Ensuite, à chaque station où le train s'est arrêté,
j'ai dû faire provisoirement reclouer les wagons; sinon
il aurait été pratiquement impossible de poursuivre le
voyage.

Le train est arrivé à Lemberg à 11 h 15. Les hommes qui
devaient relever le commando de convoyage n'étant pas
encore arrivés, j'ai dû continuer à surveiller le train
jusqu'à Belzec avec mon commando. Après une brève halte
en gare de Lemberg, le train est reparti pour Kleparov,
une gare de banlieue, où j'ai remis 9 wagons signalisés
par un « L » au SS- Obersturmführer Schulze; ils
étaient destinés au camp de travaux forcés de Lemberg.
Le SS-Obersturmführer Schulze a encore chargé quelque 1
000 Juifs supplémentaires, puis le convoi est reparti
vers 13 h 30. A Lemberg, au moment du changement de
locomotive, on nous a raccroché à une vieille machine
bien trop faible pour la charge du train. Le conducteur
n'arrivait jamais à prendre de la vitesse, si bien que,
surtout dans les côtes, le train roulait si lentement
que les Juifs pouvaient en sauter sans courir le risque
de se blesser. J'ai demandé plusieurs fois au
conducteur de rouler plus vite, mais c'était
impossible. Le train s'arrêtait très souvent en rase
campagne, ce qui était très désagréable.

Entre-temps, le commando avait épuisé toutes ses
munitions, mais aussi les 200 cartouches que des hommes
de la Wehrmacht m'avaient données, si bien que nous
devions nous défendre à coups de pierres du train en
marche ou la baïonnette quand le train était arrêté.

Parmi les Juifs, la panique devenait de plus en plus
grande, provoquée par la canicule et l'entassement dans
les wagons (...), la puanteur des cadavres ‹ au moment
où l'on a déchargé les wagons, nous y avons trouvé dans
les 2000 morts, tout cela rendait le transport
quasiment impossible.

A 18 h 45, le transport est arrivé à Belzec, je l'ai
remis au SS-Obersturmführer et commandant du camp à 19
h 30.

Vers 22 h. le convoi était déchargé, j'ai dû rester
tout le temps sur place.

Nous n'avons pas pu établir le nombre de Juifs qui se
sont échappés.

Jäcklein, Brig. de pol. »

(p. 209-212)


Professeur Wilhelm Pfannenstiel, hygiéniste de la Waffen SS, Au Sujet
d'un gazage à Belzec

« Pendant la Première Guerre mondiale, j'étais officier
dans l'aviation, j'ai été libéré en tant que lieutenant
de réserve. Après 1936, j'ai suivi quelques stages de
formation en tant qu'officier infirmier de l'armée de
terre. En 1939, je suis monté au grade de médecin-chef
réserviste à l'état-major. De 1930 à cette époque
(1939), j'ai eu une chaire d'hygiène et de
bactériologie à l'université de Marburg; j'étais en
même temps directeur de l'institut d'hygiène de la
ville. En tant que titulaire de ma chaire, je l'ai
gardée jusqu'à la fin de la guerre.

Vers la fin de 1939, j'ai été réquisitionné par la
Waffen SS comme conseiller en hygiène. A l'époque, la
SS avait besoin de médecins-conseils spécialistes, car
c'était la guerre et les effectifs des SS avaient
beaucoup augmenté. A l'occasion d'une visite à Berlin,
vers la fin 1939, je suis allé voir le docteur
Dermietzel, l'ancien médecin de la Waffen SS; celui- ci
m'a demandé de servir en tant que médecin-conseil de la
Waffen SS et de prendre le grade de SS-Sturmbannführer
(équivalant à médecin-chef à l'état-major). J'avais
déjà rencontré le docteur Dermietzel à l'époque où
j'étais SS- Oberabschnittsarzt* dans le canton de
Fulda-Werra. En avril 1940, j'ai été recruté par la
Waffen SS et envoyé en mission comme hygiéniste. La
plupart de mes missions avaient lieu pendant les
vacances universitaires. Ma tâche était de me rendre là
où la SS était en mission, d'inspecter les
installations sanitaires, de les vérifier, de les
améliorer et de lutter contre les épidémies. C'est
ainsi qu'en 1942, je me suis rendu à Lublin et dans la
région. J'avais déjà été envoyé en Pologne en 1940
comme hygiéniste. Mais à la vérité, j'avais toujours
fait de brefs séjours à différents endroits pour
retourner ensuite à l'université de Marburg.

Selon les documents écrits dont je dispose, je suis
allé pour la première fois à Lublin en août 1942. C'est
là que, pour la première fois, j'ai rencontré le
SS-Gruppenführer Globocnik. Jadis, il s'agissait
d'installer un grand camp de concentration aux abords
de Lublin; il devait contenir environ 150000 personnes.
J'ai visité le terrain et j'ai donné des conseils pour
la conception des installations sanitaires
(approvisionnement en eau potable et évacuation des
eaux usées). Je n'ai eu aucun contact ni avec les
détenus du KL** ni avec les colonnes de travailleurs.
Comme ma mission au KL était terminée, je ne suis resté
que peu de temps à Lublin. Bien sûr, j'ai encore dû
effectuer d'autres travaux concernant les mesures
d'assainissement dans la région de Lublin. Mais dès que
mon travail était achevé, je retournais à l'université
de Marburg. Je recevais habituellement mes instructions
de Berlin, du service des affaires sanitaires de la
Waffen SS. Je suis parfois resté quelque temps en
disponibilité à Berlin pour y effectuer de brèves
missions. Mais en réalité, j'ai toujours été en poste à
Marburg.

Si on me pose des questions sur les exécutions de
Juifs, je vous confirme que le 19 août 1942, j'ai
assisté à une exécution au camp d'extermination de
Belzec. Je préfère vous raconter les circonstances qui
m'ont amené à le faire. Lors d'une conversation avec le
SS-Brigadeführer Globocnik, nous avons également parlé
d'un important dépôt de textiles qui avait été installé
à Belzec, puis il a ajouté que ce camp pourrait
surpasser la production allemande. Lorsque je lui ai
demandé d'où provenaient ces textiles, il s'est vanté
de les avoir pris aux Juifs. A l'occasion, il a évoqué
les opérations d'extermination et les Juifs que l'on
éliminait dans ce camp. A cette époque Globocnik a
demandé à un certain SS- Obersturmführer Gerstein, qui
dépendait lui aussi des services sanitaires SS de
Berlin, quel serait le meilleur moyen pour désinfecter
ce dépôt de textiles. Gerstein avait recommandé
d'employer une certaine substance que l'on pouvait
vaporiser sur les couches de vêtements. Quant à moi, je
ne connaissais pas cette substance. Globocnik m'avait
également demandé conseil et je lui avais dit que je
préférais me rendre moi- même au camp et voir la chose
sur place. J'ai visité le camp et j'ai constaté qu'il
était en bon état, qu'il possédait des installations
sanitaires propres et contenait environ 1000 détenus
juifs. Lors de cette première inspection, un certain
Wirth, capitaine de police, m'a également fait visiter
et expliqué les installations d'extermination du camp
de Belzec. Il m'a laissé entendre qu'un nouveau convoi
d'environ 500 Juifs arriverait le lendemain et qu'il
transiterait par les installations d'extermination. Il
m'a demandé si, un jour, je voulais assister à ce genre
d'opération. J'ai longuement réfléchi, puis j'ai dit
oui. J'envisageais en effet de faire un rapport au
Reichsarzt-SS sur ces opérations. Mais pour rédiger ce
rapport, il fallait que j'en aie moi-même vu une de mes
propres yeux. Je suis resté au camp, y ai passé la
nuit, puis, le lendemain matin, j'ai été témoin des
faits suivants:

Un train de marchandises est entré directement dans le
camp de Belzec, on a ouvert les wagons. Si je me
souviens bien, on a déchargé des Juifs venant de
Roumanie ou de Hongrie. Les wagons étaient archibondés.
Il s'agissait d'hommes, de femmes et d'enfants de tous
âges. Ils ont été mis en rang, puis ont dû se
rassembler sur une place dans le camp et ôter leurs
chaussures. J'étais avec le capitaine Wirth et
l'Obersturmführer Gerstein, un peu de côté par rapport
au rang, et regardais ce qui se passait. J'ai été
frappé par le fait que les SS qui les accompagnaient se
sont postés devant le camp et que des fonctionnaires
juifs du camp de Belzec ont expliqué au transport*
qu'ils allaient subir un examen, qu'ils devaient se
déshabiller pour la désinfection et pour prendre un
bain, puis qu'ils devraient faire une inhalation dans
une salle spéciale afin de prévenir la transmission de
maladies par les voies respiratoires.

Je n'ai pas compris les responsables juifs du camp,
mais M. Wirth m'a informé sur ce qu'ils disaient. Après
avoir enlevé leurs chaussures, les Juifs ont été
sélectionnés selon leur sexe. Les femmes et les enfants
sont allés dans un baraquement où on leur a tondu les
cheveux; ensuite, ils ont dû se déshabiller. (...) Les
hommes ont été conduits dans un autre baraquement où
ils ont subi le même traitement. J'ai vu de mes propres
yeux le déroulement des opérations dans le baraquement
des femmes. Après le déshabillage, tout est allé très
vite. Elles sont sorties du baraquement en passant
entre deux haies de rabane pour arriver dans le
véritable camp d'extermination. Les installations
donnaient l'impression d'être un centre de désinfection
tout à fait normal. Devant le bâtiment, il y avait des
pots de géraniums, puis l'inscription « Stiftung
Hackenholt » (fondation Hackenholt), et au-dessus,
l'étoile de David. Le bâtiment était accueillant et
peint de couleurs claires, il ne donnait pas
l'impression que l'on tuait des hommes en ces lieux.
Pour conclure, je pense qu'ici non plus, les gens qui
arrivaient ne savaient rien de leur sort.

Les Juifs ont dû pénétrer dans des chambres dans
lesquelles on conduisait les gaz d'échappement
provenant d'un moteur [100 CV?] qui se trouvait
lui-même dans le centre. Ce bâtiment contenait 6
chambres de ce type. Elles étaient borgnes, disposaient
de lumière électrique et avaient deux portes. Une porte
donnait sur l'extérieur afin de pouvoir transporter les
corps. Une porte normale comme dans les abris
antiaériens et comportant un verrouillage, se trouvait
dans le couloir, c'est par cette porte que l'on
conduisait ces gens. Si je me rappelle bien, il y avait
un vasistas muni d'une vitre, encastré dans le mur à
côté de la porte. C'est par cette fenêtre que l'on
pouvait observer ce qui se passait dans la pièce, mais
seulement quand elle n'était pas trop pleine. Au bout
de quelques instants, j'ai pu constater que la vitre
était couverte de buée. Dès que ces gens furent
enfermés dans la pièce, on a mis le moteur en marche,
et si je me souviens bien, on a aussi ouvert les
soupapes ou les ventilations qui conduisent dans les
chambres. Je ne saurais affirmer s'il s'agissait de
soupapes ou de ventilation. Il se peut aussi que les
tuyaux menaient directement dans les chambres. Une fois
le moteur en marche, on a éteint la lumière. Avant
l'extinction de la lumière, c'était assez calme dans
les chambres. Mais dès qu'ils ont été plongés dans
l'obscurité, un curieux silence s'y est installé. A mon
avis, ce n'est qu'à ce moment-là que les gens ont
pressenti qu'on leur préparait quelque chose. C'était
comme s'ils priaient et appelaient à l'aide derrière
les portes et les murs.

Au bout de 12 minutes environ, le silence a régné dans
les chambres. Alors, le personnel juif a ouvert les
portes qui donnaient vers l'extérieur, et munis de
longs crochets ils ont sorti les cadavres de la
chambre, ils les accrochaient par la bouche pour les
tirer au-dehors. Une fois devant le bâtiment, on les a
examinés encore une fois à fond en cherchant des objets
de valeur dans tous les orifices. On arrachait les
dents en or qui étaient rassemblées dans une boite de
fer-blanc. C'était le personnel juif du camp qui
faisait ce travail. De l'endroit où ils étaient
fouillés une dernière fois, les cadavres ont été
ensuite directement transportés dans de longues fosses
communes qui étaient situées aux abords du camp
d'extermination. Quand la fosse était passablement
pleine, on versait de l'essence sur les corps ‹ il se
peut aussi qu'on ait utilisé une autre substance
inflammable. Puis on a mis le feu. J'ai pu seulement
constater que les cadavres ne brûlaient pas totalement.
Puis on a jeté une autre couche de terre sur les corps
et on a déposé d'autres cadavres dans la fosse. En ce
qui concerne l'élimination de ces corps, j'ai remarqué
que les conditions d'hygiène n'étaient pas parfaites. »

(p. 212-217)

Gilles Karmasyn

Gaetan Ribault

unread,
Jul 24, 2000, 3:00:00 AM7/24/00
to
On Sun, 23 Jul 2000 14:42:52 GMT, Juergen Graf
<juerge...@my-deja.com> wrote:

Dites moi JG vous vous rendez compte que vous polluez directement et
indirectement ce forum, sans y apporter de réelle contribution

Si nous voulons voir les écrits que vous distillez , merci nous avons
l'URL grâce à vous

Mais de grâce ce forum semblait un peu "historique" et loin de
polémiques stériles ,( personne n'arrivant à convaincre personne ,
surtout vu les échanges de noms d'oiseaux )

si vous avez des TOCs , postez sur fsp c'est fait pour

VdlH

Je regrette l'Europe aux anciens parapets !

Arthur Rimbaud

jeanb...@my-deja.com

unread,
Jul 24, 2000, 3:00:00 AM7/24/00
to
In article <gilkarm-ABF5A9...@news.free.fr>,
Gilles Karmasyn <gil...@worldnet.fr> wrote:


>
> Outre les deux articles cités, j'ai déjà répondu à 10 des morceaux
déjà
> postés en sniper par le larbin négationniste. Pas *une fois* il n'a
> répondu aux analyses et aux références que j'ai produites, et où je
> démontre ou rappelle que tout ce qu'il poste est fait de
falsifications,
> mensonges, citations hors contexte, resucée de propagande nazie, etc.

C'est pas mon boulot de ramasser les contre-arguments adressés à un
autre type (c'est à dire ici d'affirmations tantôt valides, tantôt
fausses habilement déguisées par G.K) et il commence à me tomber sur
les baskets aussi. Je fais une exception pour ce soir mais je commence
a croire que ce type est une aubaine pour Karmasyn.

>
> [...]
> > 25 - Belzec ou le camp d'extermination fantôme
> >
> > Situé en Pologne orientale, le camp de Belzec (à ne pas confondre
> > avec Bergen-Belsen) fut, selon l'historiographie officielle, au
> > troisième rang des camps d'extermination. Six cent mille juifs y
> > auraient été gazés.
>
>

> [...]
> > Belzec fut ouvert en mars 1942. Il servait de camp de transit pour
> > les juifs déportés en Russie.
>
> Ca, c'est typiquement le type d'affirmation que les négationnistes
> avancent sans la moindre preuve, ni référence ni source. Une
affirmation
> totalement gratuite étayée par rien du tout, et en l'occurence
> totalement mensongère. Il suffit de se reporter aux travaux des
> historiens et aux témoignages.
>

En 1977 il n'y avait pratiquement pas de preuves que des déportations
massives de juifs avaient eu lieu en Russie après Wansee. Aujourd'hui
ce n'est plus le cas. Butz, puis Aynat, J.M. Boisdefeu, Stefen Werner
et J. Graf ont apportés chacun des éléments attestant du fait qu'un
grand nombre de juifs donnés comme gazés, i.e. non-immatriculés ont été
déportés en Russie après janvier 1942. Vous allez sans doute utiliser
votre "finesse" habituelle pour éluder le problème en disant que ca ne
vaut pas la peine de s'y attarder puisqu'il sagit de
sources 'révisionnistes'. Je signale que plusieurs des documents
mentionnés par Graf dans cet article sont photocopiés par J.M.
Boisdefeu dans son livre cependant.

L'article en entier se trouve au
http://www.codoh.com/granata/Orange-fre.html

---------------------------------------------------------
Comme vous le savez plusieurs documents allemands écrits pendant la
guerre parlent de l'"Evakuierung" ou "Abschiebung" [évacuation,
expulsion] des juifs. Par exemple le 21 août 1942, Martin Luther, le
directeur du bureau des affaires étrangères, faisant référence à la
décision d'Hitler prise deux ans plus tôt d'évacuer les juifs écrit
ceci dans son mémorendum: (20)

"Le fil conducteur de la politique allemande en ce qui a trait à la
question juive a été de promouvoir la réinstallation des juifs par tous
les moyens(..) L'évacuation des juifs s'est amorcée sur la base de
cette 'Führerweisung' [directive du Fuehrer]. Il était logique
d'inclure les juifs de pays ayant aussi adopté des mesures anti-juives
(...) Malgré tout le nombre de juifs envoyés à l'Est était insuffisant
pour combler les besoins en main d'œuvre ".

Les historiens orthodoxes, qui interprètent 'évacuation'
et 'relocalisation' comme du camouflage pour dire 'extermination'
auront du mal à expliquer la référence au "manque de main d'œuvre "..
Plus difficile à expliquer encore, un nombre considérable de juifs de
l'Ouest ont été envoyés dans la zone d'occupation allemande en Union
Soviétique. Des déportations de juifs allemands et tchèques vers Riga
et Minsk sont décrites par Raul Hilberg, et celui-ci mentionne l'aspect
économique et le fait que ces juifs y travaillent. Il écrit aussi qu'il
y a eu "une demande croissante pour la main d'œuvre juive" et que les
juifs allemands ont travaillé à Riga pour la SS, l'armée, la marine, la
Lutwaffe, les chemins de fer et des entreprises commerciales. (21) La
déportation de ces juifs a eu lieu en décembre 1941. Le même mois
Chelmo, le premier camp d'extermination selon les sources orthodoxes
était ouvert et en mars 1942 un second prétendu camp d'extermination
est ouvert à Belzec. Puisqu'un camp ne se bâti pas en un jour, la
décision d'ouvrir ceux-ci a dû être prise quelques mois plus tôt.

Selon Hilberg, tout indique qu'avant la fin de l'été 1941, au moins
deux mois avant le début de la déportation des juifs allemands, Hitler
a pris la décision d'anéantir les juifs. (22) Pourquoi alors les juifs
allemands ont-ils été envoyés à Riga et Minsk plutôt qu'à Chelmo et
Belzec? L'argument selon lequel on avait besoin de ceux-ci comme main
d'oeuvre dans la zone d'occupation soviétique ne tient pas debout:
comme Hilberg le mentionne, plusieurs de ceux-ci étaient "paralysés,
invalides de guerre ou âgés de plus de 70 ans" (23).

Récemment j'ai obtenu un article du "Israelitisches Wochenblatt der
Schweiz" [Le périodique israélite se Suisse] daté du 16 octobre 1942 .
A la page 10/11 il est dit ceci:

"Depuis quelques temps la politique des allemands a été de dissoudre
les ghettos en Pologne. Ce fut le cas pour Lublin, et maintenant c'est
au tour de Varsovie. Nous ne savons pas actuellement jusqu'à quel point
ce plan s'est concrétisé. Les gens dans ces ghettos sont déportés plus
à l'est dans la zone d'occupation russe. Ils ont été partiellement
remplacés par des juifs allemands(....) Un témoin oculaire qui se
trouvait récemment dans le ghetto de Riga et qui a pu s'échapper
affirme qu'il y a encore 32,000 juifs là-bas. Depuis l'invasion des
milliers de juifs sont morts. On les force maintenant à travailler en
dehors de la ville(...) Récemment, à Riga, on a remarqué que des
transports de juifs en provenance de Belgique et d'autres pays de
l'ouest arrivaient avant d'être réacheminés plus loin à l'est vers une
destination inconnue."

Dans la littérature officielle sur l'"Holocauste" on ne dit rien sur le
transport de juifs polonais vers la zone russe occupée. Les juifs
polonais ont normalement été gazés dans les "camps d'extermination".
Les sources officielles ne parlent pas non plus de juifs belges envoyés
à Riga. Selon l'Encyclopédie de l'Holocauste "La plupart des juifs
(belges) furent tués à Auschwitz alors que quelques petits groupes
furent déportés à Buchenwald, Ravensbruck et Belsen-Bergen" (24)

Comme nous l'avons vu le Israelitisches Wochenblatt mentionne aussi des
juifs d'autres pays de l'ouest qui transitèrent par Riga avant d'être
réexpédiés plus à l'est. Mais selon l'histoire donnée, il y avait déjà
six camps d'extermination en octobre 1942 - donc pourquoi les allemands
ont-ils envoyés ces juifs vers la zone soviétique? Les défenseurs de la
version officielle ne tentent même pas de répondre à cette question
même si selon leur version les juifs belges n'auraient jamais dû être
envoyés vers l'est. Il est évident que le camp d'Auschwitz a servi de
camp de transit pour plusieurs juifs en provenance de Belgique et
d'autres pays de l'ouest. Cet article d'un périodique juif suisse n'est
pas un cas isolé.

Deux auteurs révisionnistes, l'espagnol Enrique Aynat (25) et le
français Jean-Marie Boisdefeu (26) ont trouvé d'autres exemples. En
voici quelques uns. Un juif slovaque, Gisi Fleischman, rapporte en mars
1943 que dans la région de Lublin, il a rencontré des juifs slovaques
et belges. (27) En se basant sur un témoin oculaire du nom de I. Hertz,
le Comité Juif Antifasciste d'URSS rapporte en 1946 que des juifs
français et belges ont été déportés en Ukraine en 1942. (28)

Dans le numéro d'avril 1944 du journal communiste clandestin Notre
Voix, la nouvelle suivante fut rapportée: (29)

"Un message qui fera plaisir à tous les juifs de France a été diffusé
par Radio Moscou. Qui d'entre nous n'a pas un frère, une sœur, un
cousin parmi les juifs qui ont été déportés de Paris? Et qui ne sera
pas réjoui d'apprendre que 8,000 d'entre eux ont été rescapés par la
glorieuse armée rouge? L'un d'entre eux a expliqué à Radio Moscou
comment il a été sauvé de la mort, tout comme 8,000 autres juifs de
Paris. Ils se trouvaient en Ukraine lors de la dernière offensive
soviétique et les bandits SS voulaient les abattre avant de se replier
de cette région"

Maintenant quelqu'un objectera qu'il ne s'agit pas de documents
allemands et qu'on ne peut en tirer aucune conclusion, mais ceci donne
beaucoup plus de poids à la thèse selon laquelle Auschwitz a
partiellement servi de camp de transit. Pourquoi un journal clandestin
communiste français aurait-il publié un article en inventant ce
sauvetage de 8,000 juifs en Ukraine? Et pourquoi le Comité Juif
Antifasciste d'URSS aurait-il diffusé des informations fausses à propos
des juifs belges et français envoyés en Ukraine? Il n'y a aucune raison
valide qui vienne à l'esprit.

Il y a aussi des documents allemands qui parlent de cette
relocalisation des juifs d'Europe de l'Ouest dans cette région. Le 28
août 1942 une conférence eu lieu a Berlin pour discuter des modalités
de cette déportation. Le premier septembre 1942, l'un des participants
de cette conférence, le SS-Untersturmführer Ahnert présente à Paris un
document qui contient les commentaires suivants concernant le sort des
juifs apatrides qui se sont réfugiés en France avant 1940 (30)

"L'Obersturmbannführer SS Eichmann a fait savoir lors de cette
discussion que le problème causé par cette évacuation (les juifs
apatrides) sera résolu d'ici à la fin de l'année. La fin de juin 1943
est considérée comme une date limite pour le transfert des autres juifs
étrangers(...) L'Obersturmbannführer SS Eichmann demande l'achat des
baraques qui ont été commandées par le commandant de la sécurité à la
Hague. Le camp sera construit en Russie. Le transfert des baraques peut
se faire à raison de 3 à 5 baraques pour chaque train de transport."

L'implication de ce document est claire: seule une partie des juifs
transportés à Auschwitz devait y rester pour y travailler, les autres
devaient être transportés plus à l'est où un camp serait bâti sur
place. Les matériaux nécessaires à l'édification de ce camp devaient
être en partie transportés par le même train que celui qui amenait les
juifs..

Dans son mémorial sur la déportation des juifs de France, Serger
Klarsfeld mentionne un transport de mai 1944 où 878 juifs français
doivent être envoyés à Reval (Talin), Estonie, ainsi qu'à Kaunas,
Lithuanie. Parmi les déportés on retrouve des enfants de 12 à15 ans,
trop jeunes pour travailler en général. Pourquoi donc les a-t-on
envoyés vers les Etats Baltes?

Il ne s'agit pas du seul document qui suggère que les juifs inaptes au
travail ont été envoyés à l'Est plutôt que d'être gazés. Dans un autre
document se trouvant aux Archives du Centre de Documentation juive
contemporaine de Paris , daté du 21 juillet 1942 on trouve: (31)

"Le 20 juillet 1942 l'Obersturmbannführer SS Eichmann et
l'Obersturmführer SS Nowak de la RSHA [Reichssicherheitshauptamt] IV B4
ont téléphoné. Avec l'Obersturmbannführer Eichmann, la question de la
relocalisation des enfants a été discutée, et il a été décidé
qu'aussitôt que les transports vers le Gouvernement Général seront de
nouveau possibles, les enfants y seront envoyés. L'Obersturmführer SS
Nowak assure que d'ici à la fin d'août, début septembre environ 6
transports à destination du Gouvernement Général seront possibles. Ils
contiendront des juifs de tous types (incluant ceux inaptes au travail
et des juifs âgés)."

Bien sûr, ce document embarrassant n'est jamais, jamais cité dans la
littérature orthodoxe sur l'"Holocauste". Le document mentionne un
transport de juifs incluant des gens inaptes au travail vers le
Gouvernement Général, et Auschwitz ne faisait pas partie du
Gouvernement Général mais plutôt de la partie ouest de la Pologne
annexée par l'Allemagne en 1939. Les inaptes au travail n'étaient pas
envoyés à Auschwitz mais plus à l'est, donc vers un ghetto. L'argument
selon lequel ils auraient pu être exterminés dans des camps plus à
l'est ne tient pas puisqu'il n'y aurait eu aucune raison pour envoyer
ces gens beaucoup plus loin afin de les exterminer dans les 'chambres à
gaz' de Treblinka si les 'chambres à gaz' d'Auschwitz étaient
disponibles.

Nous sommes convaincus qu'en 1945, les vainqueurs de la guerre ont pris
des mesures pour expurger et détruire autant que possible les documents
allemands qui pouvaient contredire la thèse de l'extermination et c'est
pourquoi de tels documents sont rares et ne surgissent qu'un à un après
de laborieuses recherches. C'est vraisemblablement pour cette raison
que pratiquement aucun document n'a survécu concernant les camps de
Treblinka, Sobibor et Belzec. Ces camps étaient à peu près certainement
des camps de transit où des juifs polonais surtout, mais aussi parfois
des juifs de l'Ouest devaient séjourner brièvement avant d'être
réexpédiés plus à l'Est. Une documentation beaucoup plus abondante a
survécu pour Auschwitz simplement parce que ce camp avait aussi une
autre fonction majeure, soit la production industrielle.

Dans son intéressant ouvrage "Die zweite babylonische Gefangenschaft"
(La Seconde Captivité de Babylone) (33) Stephen Werner donne de
multiples indications concernant la déportation de juifs de différents
pays vers la Russie Blanche. Par exemple, il cite le paragraphe suivant
d'un livre publié en Allemagne de l'Est en 1976 dans lequel les
mémoires d'anciens partisans soviétiques et de résistants allemands
antifascistes sont présentés: (34)

"Dans la grande confrérie des partisans de Biélo Russie des tchèques,
slovaques, français, yougoslaves, grecs, hollandais, espagnols,
autrichiens et allemands se battaient courageusement contre le
fascisme"(*)

Comment des antifascistes de tous ces pays pouvaient-ils se battre à
cet endroit s'ils n'y avaient pas été déportés au préalable? En dépit
de certaines erreurs, le livre de Werner et un point de départ
intéressant pour des recherches ultérieures (35)

Autres articles intéressants:

http://www.lebensraum.org/french/rhr/Aynat5.pdf

http://www.abbc.com/aaargh/fran/erv/grundlagen/cmfd.html

http://www.abbc.com/aaargh/fran/livres/index.html

http://www.lebensraum.org/french/rhr/rhrtoc.html

http://www.fpp.co.uk/Auschwitz/Treblinka/groundscan.html


20. NG-2586.

21. Raul Hilberg, Die Vernichtung..., p. 377.

22. ibid, p. 420/421.

23. ibid, p. 377.

24. E. Jäckel, P. Longerich, J. Schoeps, Enzyklopädie des Holocaust,
Argon, Berlin 1993, p. 170.

25. Enrique Aynat, Estudios sobre el "Holocausto". La deportación de
judiós de Francia y Bélgica en 1942, Gráficas Hurtado, Valencia 1994.

26. Jean-Marie Boisdefeu, La Controverse sur l'Extermination des Juifs
par les Allemands, Tome 2: Réalités de la "Solution finale", Vrij
Historisch Onderzoek, Antwerp 1996.

27. M.D. Weissmandel, Min Hametzar, cité de Aynat, Estudios..., p. 58..

28. The Black Book. The Nazi Crime Against the Jewish People, New York
1946, p. 198, cité de Aynat, Estudios, p. 58.

29. Photocopié dans Boisdefeu, La controverse..., p. 86.

30. Centre de Documentation juive contemporaine de Paris, XXXVI-59. Le
document est photocopié dans Boisdefeu, p. 78-80.

31. Centre de Documentation juive contemporaine, XXVI-46, photocopié
dans Aynat, p. 86.

32. Samuel Zylbersztain, Pamietnik Wieznia dziesieciu obozow, in:
Biuletyn Zydowskiego Instytutu Historycznego, no. 68, Varsovie 1968.

33. Steffen Werner, Die zweite babylonische Gefangenschaft. Das
Schicksal der Juden im europäischen Osten, Selbstverlag, Pfullingen
1990.

jeanb...@my-deja.com

unread,
Jul 24, 2000, 3:00:00 AM7/24/00
to
Pas le gout d'envoyer 50 pages, je prend le diesel presque uniquement
et votre argument:

> > Le révisionniste italien Carlo Mattogno
>
> Mattogno est l'un des antisémites les plus virulents parmi les
> négationnistes. Les principaux ouvrages de Mattogno ont été publiés
aux
> éditions de la Sentinella d'ltalia. Le catalogue de la Sentinella
> dItalia était en effet très spécialisé : ouvrages négationnistes et
> nazis, apologies de la SS par Léon Degrelle, ouvrages antisémites et
> apologie de la LVF et de la division SS Charlemagne par Saint-Loup,
> ainsi que des ouvrages de Goebbels, Hitler, Mussolini, et des
opuscules
> antisémites de Julius Evola. Mattogno a publié dans plusieurs revues
de
> l'extrême droite italienne. Et j'en passe. L'antisémitisme de
Mattogno
> est d'inspiration nazie.

C'est reparti. Quand on ne peut pas réfuter un auteur on parle de
l'editeur
qui a accepté de le publier. Mattogno adorerait surement être publié par
une maison d'edition qui lui offrirait un public plus large, mais on
prend
ce qu'on peut, c'est à dire ceux qui acceptent les risques inhérents
pour
des raisons idéologiques souvent.

>
> [...]
> > Les gaz d'échappement des moteurs Diesel ne contiennent que peu de
> > CO toxique (voy. Friedrich Paul Berg, "The Diesel Gas Chambers: Myth
> > Within A Myth", Journal of Historical Review, vol. 5, n· 1,
> > printemps 1984, p. 15-46). Les prisonniers de la chambre à gaz
> > bondée seraient morts asphyxiés bien avant que le CO n'ait exercé
> > ses effets. N'importe quel moteur à essence aurait fait un
> > instrument meurtrier bien meilleur qu'un moteur Diesel. En réalité,
> > s'ils avaient voulu gazer massivement des gens, les Allemands
> > n'auraient évidemment pas utilisé un moteur, mais un des nombreux
> > gaz hautement toxiques que produisait leur industrie.
>
> C'est-t-y pas malheureux de lire ces vieux mensonges réfutés depuis
déjà
> belle lurette? Voir:
>
> http://www.phdn.org/negation/leuchfaq.html#par2.16
> http://www.nizkor.org/ftp.cgi/orgs/american/ihr/diesel.001

Réfuté par un mensonge.
Regardons de plus près le paragraphe que m'sieur Karmasyn cite:

--------------------------------------------------------------------
Lors des expériences, le tuyau d'échappement d'un petit moteur diesel
(568 cc, 6 BHP) était relié à une chambre de 10 mètres cube de volume
dans laquelle les animaux étaient introduits. Dans *tous* les cas les
animaux sont morts. La mort était plus rapide lorsque l'arrivée d'air
du moteur était diminuée, ce qui entraîne un accroissement du monoxyde
de carbone (CO) émis. (voir Diesel Engine Reference Book, Lilly, 1985,
p. 18/8, où il est écrit que pour un rapport air/fuel élevé la
concentration de CO n'est que de quelques parties par million, mais que
pour des rapports air/fuel inférieurs (25 pour 1) la concentration de
CO peut s'élever jusqu'à 3000 ppm. Il est très aisé de restreindre
l'arrivée d'air; les chercheurs britanniques y sont parvenus simplement
en obstruant partiellement l'ouverture avec une pièce métallique.)
Même dans les cas où la production de CO était basse, les animaux sont
morts, tués notamment par d'autres composés toxiques, surtout des
irritants et du dioxyde d'azote.
------------------------------------------------------------------------
---------------------------

La taille du moteur n'a aucune importance m'sieur. Il n'est pas si aisé
de restreindre l'arrivée
d'air, l'article original est cité de façon plus que sélective, quand
il n'est pas cité de façon
mensongère. Berg a lui-même répondu à ce petit truc, le British Journal
of Industrial Medicine
il y a deux ans. Ce que vous ne dites pas, c'est que dans plusieurs
expériences mentionnées dans votre article plusieurs des animaux
etaient encore vivant après plusieurs heures. Dans la plupart des
expériences de nombreuses souris étaient encore
vivantes après plusieurs heures et tous les cochons d'inde et les
lapins étaient encore vivants. C'est une falsification flagrande d'un
article ou un seul élément est tiré hors de son contexte pour 'prouver'
quelque chose. Voir le post de Fritz Berg en 1998:

------------------------------------------------
Newsgroups: alt.revisionism
Subject: Re: Diesel LIES from D. Keren and Nizkor
Lines: 87 Message-ID: <199808021721...@ladder01.news.aol.com>
NNTP-Posting-Host: ladder01.news.aol.com X-Admin: ne...@aol.com Date: 2
Aug 1998 17:21:51 GMT Organization: AOL http://www.aol.com References:
<Ex29x...@world.std.com> Xref: trends.ca alt.revisionism:195810

Dear Readers, Dan Keren has just tried to cover his blatant LIES about
the Holtz-Elliott essay by referring readers to a different essay--
instead of trying to show just how and where Holtz and Elliott proved
that it is "very easy" to "tune" a Diesel engine to get 6% CO as he had
claimed earlier.

The Holtz-Elliott essay actually shows that getting a Diesel to yield
even as much as 0.12% is totally beyond the normal operating range of
Diesel engines. Even that low level (far below Keren's 6%CO) was only
achieved with the addition of heavy external loads on the engine. Holtz-
Elliott used an electric dynamometer which is almost never used outside
of engineering testing laboratories--and most unlikely for Treblinka or
Belzec. For test B-13 which was the only test for which Holtz-Elliott
gave results without any load, the oxygen level was 17.14% and the CO
level was 0.041%.

Keren then tried to cover his rear by asserting that >1) The Pattle
et. al. paper proves that a diesel can release a lethal exhaust even
when not running under load.

He tried to coverup the "whole truth" by giving some of the "truth"
taken out of context--a typical Keren-Nizkor tactic. He failed to
explain that the Pattle essay only proved that an "unloaded" Diesel
whose air intake was restricted to less than 2-1/2% of its normal
opening size-- was still only able to kill 17 out of 20 MICE in one
test after one hour; and in a second test with the same restriction on
the air intake, only ONE MOUSE was dead after one hour. Much more
important, and totally ignored by Keren true to his method, is the fact
that ALL of the rabbits and guinea pigs, which were also part of the
same tests, SURVIVED--and most continued to survive for more than an
hour longer even as the same experimental conditions continued. By the
way, when the engine air intake was so severely restricted, the Diesel
was barely able to start and operate.

The fact is that the restricted air-intake arrangement would have been
a fiasco for mass murder in only half-an-hour. Although some people
would have probably died, most would have survived. What would one have
done with them? The restricted air-intake tests were not "idle"
conditions at all. By generally accepted definition in mechanical
engineering, "idle" means no load on the engine and "normal"
conditions. That means the air intake is unrestricted, the air
temperature is about 68 degrees Fahrenheit, and the air pressure is
normal atmospheric pressure for sea level. Whenever engineers speak
about "idle" or "fast idle" that is wha tthey mean; otherwise, the
term "idle" would be totally meaningless. If an engineer made amazing
claims about an "idling engine" that turned out to have been run under
bizarre conditions, for example at 10,000 feet altitude inside a hot
boiler room--he would be making a fool of himself.


Keren then writes, as if there were at least some serious evidence
here:
>2) It is not clear that the engine in Treblinka ran idle. According
>to various sources, including the German court's ruling and
>testimonies by former inmates, it was connected to a generator
>which supplied the electricity required to light the camp.

All of those "testimonies" etc are hopelessly vague and self-
contradictory "mush." Precisely the kinds of gibberish (not even
remotely "clear") that one expects from a hoax supported only by
popular prejudice and terror--without any real evidence such as corpses
or Diesel gas chambers or actual Diesels, etc.

A Diesel engine connected to a generator would have certainly been
plausible for a large camp to provide standby electric power--but, such
an arrangement for toxic gases would have still required that the
engine be operated under even heavier loads, far beyond the normal load
range and normal fuel-air ratios. That is highly unlikely and totally
contradicts the "testimonies" or "confessions" about Soviet tank
engines, or a submarine engine, or now even an aircraft engine (see the
new Belzec grave discovery stories). By themselves, the Diesel claims
are already rubbish--but, they become even more absurd in view of the
far more lethal alternatives that the Germans could have "easily" used
for mass murder instead. Those alternatives include ordinary gasoline
engines, even from a homely VW beetle (7 to 12%CO), or even better than
that-- they could have used producer gas generators to drive 35% CO
into the chambers from any of the hundreds of thousands of producer gas-
driven vehicles (self-propelled, poison gas generators) that the
Germans had already by 1942 driving all over German-occupied
territory.. The Diesel gas chamber story is a hoax--it never
happened!!! FPBerg
------------------------------------------------------------------------
-------------------------------

Et l'article original de Berg au http://www.codoh.com/gcgv/gcdiesel.html

>
> L'assassinat en utilisant le monoxyde de carbone contenu dans les gaz
> d'échappement des moteurs diesel avait déjà utilisé dans les camions
à
> gaz. Voir: http://www.phdn.org/histgen/camionsagaz/
>
> Le monoxyde de carbone est extrêmement dangereux. Faut-il rappeler
qu'il
> y a des milliers de morts par an dues aux axphyxies au monoxyde de
> carbone? Allez aux urgences d'un hopital et demandez leur. Et en
plus,
> il était d'un maniement aisé, contrairement aux gaz de combat
qu'évoque
> (sans en citer un seul...) le raciste Jürgen Graf.

Falsification Karmasynienne. Berg ne conteste pas que le monoxyde de
carbonne soit dangereux, c'est la quantité, le ratio présent dans les
emanations d'un moteur diesel qui est l'enjeu.

Concernant le témoin SS Muench, voir:

http://x58.deja.com/[ST_rn=ps]/getdoc.xp?AN=629125024

Et aussi

http://www.codoh.com/inter/intercrem.html

http://www.lebensraum.org/french/rhr/Aynat5.pdf

http://www.abbc.com/aaargh/fran/livres/index.html

http://www.lebensraum.org/french/rhr/rhrtoc.html

http://www.fpp.co.uk/Auschwitz/Treblinka/groundscan.html

Sent via Deja.com http://www.deja.com/
Before you buy.

jeanb...@my-deja.com

unread,
Jul 24, 2000, 3:00:00 AM7/24/00
to
In article <8lf09c$upe$1...@nnrp1.deja.com>,

Juergen Graf <juerge...@my-deja.com> wrote:
> téléchargement du bouquin entier :
> http://www.abbc.com/aaargh/fran/polpen/graf/JGhs/scanner.html.zip
>

Dis, si t'a même pas le coeur de lui répondre au moins une fois de
temps à autre alors tu donne les pointeurs et tu te barre. DU BALAI!

Cyril Meynier

unread,
Jul 24, 2000, 3:00:00 AM7/24/00
to

Essayons d'imaginer que vous avez raison.
Disons donc que la "légende de l'holocauste" est une immense arnaque
de propagande. Celà implique qu'il existe de très puissant "lobby",
sans doute soutneus par la grande finance, les média et les
gouvernements "totalement à la botte", pour que celà justifie le
sionisme en Palestine et la seconde guerre. Développons l'idée pour
voir les obstacles qu'elle rencontre.

Premier point : En 1939, la partie de l'Europe qui allait être
occupée comptait 8.3 millions de Juifs. En 1945, 5.8 à 6 millions
manquaient à l'appel, avaient disparus (une fois déduits ceux qui
avaient fuis, ceux qui étaient morts naturellmeent...) . Les quartiers
juifs des grandes villes étaient dépeuplés. Personne ne niera que l'on
voyait beaucoup moins de Juifs. Bien sûr, certains sont morts dans les
combats, les bombardements, les exécutions d'otages, les répression
contre la résistance, etc. Mais, au plus, ce sont quelques centaines
de milliers. D'où la question :
| OU SONT PASSES LES ROSENBERG ?
Sont-ils cachés dans d'immenses villes souterraines entretennues par
le lobby? Partis sur Mars?
Variante de cette question : Où partaiennt les milliers de Juifs qui
ont été arrêté en pleine ville, raflés, puis embarqués dans des trains
ou des camions (là, ne manquent ni les témoins, ni les documents)?


Deuxième point : Une telle maffia a du fabriquer les "décors", comme
Auschwitz, corrompre des dizaines de milliers de gens, écrire des
tonnes de documents bindons. Il doit donc y avoir un nombre
gigantesque de gens dans la combine, des quantités d'argent colossales
investies dans l'opération. Question :
| Comment un truc aussi énorme peut être gardé secret depuis 55 ans sans "transpirer" ?


Troisième point : Je conçois que des gens puisse s'inventer victimes,
si ils sont payés pour. Mais comment s'inventer coupables. Comment
avoiur corrompu des centaines de soldats allemands -et mèdecins qui
menaient les expériences...- de façon à ce que depuis plus d'un
demi-siècle ils inventent leurs aveux? Comment peut-on, simplement
pour l'argent, accpeter d'être vus comme des criminels? Que l'on
puisse trouver un ou deux types qui acceptent ça, je peux l'imaginer,
mais un si grand nombre...


Quatrième point : Les institutions allemandes (gouvernements,
services de rensignements et de sécurité, armée) doivent bien
connaître la "vérité". Comment expliquer qu'elles ne l'est pas criée
sur les toits. Tous ces dirigents qui inventent des trucs qui
culpabilisent leur pays commette un crime moral cxontre leur peuple?
| Pourquoi les Allemands jouent-ils contre leur camp?
Le lobby est-il si puissant pour forcer ces générations de politiques
à accabler leur pays?


Cinquième point : différents pays arabes comme la Syrie ont récupérés
après-guerre des anciens nazis. Ceux-ci devaient bien connaître la
"vérité". Alors pourquoi les Syriens, par ex., ne l'ont pas diffusées?
Ils y avaient tout intérêt pour saper les bases de "l'entité
sioniste"... Question :
| les gouvernements islamistes sont-ils eux aussi complice du grand complot juif ?


On pourrait multiplier les points.
Je m'y mettraient quand vous aurez réfuté ces cinq-là.

--
«Ô mon Seigneur, accroît mes connaissances !»
(Sourate 20, verset 114)
cy...@webmeynier.com http://spoutnik.webmeynier.com

On Sun, 23 Jul 2000 14:42:52 GMT, Juergen Graf
<juerge...@my-deja.com> wrote:

Nivalis

unread,
Jul 24, 2000, 3:00:00 AM7/24/00
to
Cyril Meynier <cy...@webmeynier.com> wrote:

> Cinquième point : différents pays arabes comme la Syrie ont récupérés
> après-guerre des anciens nazis. Ceux-ci devaient bien connaître la
> "vérité". Alors pourquoi les Syriens, par ex., ne l'ont pas diffusées?
> Ils y avaient tout intérêt pour saper les bases de "l'entité
> sioniste"... Question :

Un oubli : l'Allemagne de l'Est, l'Allemagne de l'Ouest, les Etats-Unis
d'Amérique, l'Union soviétique, la France, l'Angleterre, etc., bref,
TOUT le monde a "récupéré".

--
La vie est un roman.

Yannis KADARI

unread,
Jul 24, 2000, 3:00:00 AM7/24/00
to

<jeanb...@my-deja.com> a écrit dans le message :
8li4iq$4l5$1...@nnrp1.deja.com...

> In article <8lf09c$upe$1...@nnrp1.deja.com>,
> Juergen Graf <juerge...@my-deja.com> wrote:
> > téléchargement du bouquin entier :
> > http://www.abbc.com/aaargh/fran/polpen/graf/JGhs/scanner.html.zip
> >
>
> Dis, si t'a même pas le coeur de lui répondre au moins une fois de
> temps à autre alors tu donne les pointeurs et tu te barre. DU BALAI!
>
>
> Sent via Deja.com http://www.deja.com/
> Before you buy.

Bin m'alors vous vous enervez m'sieur Jean... faîtes gaffe à votre coeur.

Yannis

Gilles Karmasyn

unread,
Jul 24, 2000, 3:00:00 AM7/24/00
to
In article (Dans l'article) <8li4iq$4l5$1...@nnrp1.deja.com>,
jeanb...@my-deja.com wrote (écrivait) :

[...]

Gilles Karmasyn

unread,
Jul 24, 2000, 3:00:00 AM7/24/00
to
Le larbin négationniste "jeanbeland" a décidé de recopier de la
propogande négationniste en venant à la rescousse d'un autre larbin
négationniste.

Rappel: "jeanbeland" a, pour les besoins de la cause négationniste,
falsifié les propos de Goebbels. Voir:
http://www.deja.com/getdoc.xp?AN=627436385&fmt=text et
http://www.deja.com/getdoc.xp?AN=631043873&fmt=text

Il a également soutenu une falsification négationniste classique et
falsifiée le contenu de ma page web (mise à jour depuis grâce à lui...).
Voir: http://www.deja.com/getdoc.xp?AN=647046220&fmt=text

Il essaie tous les mensonges négationnistes, un par un, se voit réfuter,
mais continue comme si de rien n'était et à l'occasion répète les mêmes
mensonges. On est en plein dans l'application des recettes des larbins
négationnistes: http://www.phdn.org/negation/recettes.html

Ici, la feignasse va, une fois de plus, recopier les falsifications
d'autres négationnistes

In article (Dans l'article) <8li42s$486$1...@nnrp1.deja.com>,
jeanb...@my-deja.com wrote (écrivait) :

> In article <gilkarm-ABF5A9...@news.free.fr>,
> Gilles Karmasyn <gil...@worldnet.fr> wrote:
>
>
> >
> > Outre les deux articles cités, j'ai déjà répondu à 10 des morceaux
> > déjà postés en sniper par le larbin négationniste. Pas *une fois*
> > il n'a répondu aux analyses et aux références que j'ai produites,
> > et où je démontre ou rappelle que tout ce qu'il poste est fait de
> > falsifications, mensonges, citations hors contexte, resucée de
> > propagande nazie, etc.
>
> C'est pas mon boulot de ramasser les contre-arguments adressés à un
> autre type (c'est à dire ici d'affirmations tantôt valides, tantôt
> fausses habilement déguisées par G.K

Faudrait sortir quelque chose de valable, pas comme les falsifications
de propos de Goebbels... Vous savez:
http://www.deja.com/getdoc.xp?AN=627436385&fmt=text et
http://www.deja.com/getdoc.xp?AN=631043873&fmt=text


> et il commence à me tomber sur
> les baskets aussi. Je fais une exception pour ce soir mais je commence
> a croire que ce type est une aubaine pour Karmasyn.

Vous n'avez pas deviné? C'est moi qui me camoufle et je poste des
morceaux négationnistes pour le seul plaisir de les réfuter. :-/

Crétin.

Une chose est sûre, étant donnée l'exposition publique des
falsifications de Jürgen Graf, via les réponses que je fais à ses
abjections, ce n'est *pas* une aubaine pour les négationnistes...

L'autre larbin négationniste avait écrit:

> >
> > > Belzec fut ouvert en mars 1942. Il servait de camp de transit pour
> > > les juifs déportés en Russie.

J'avais répondu:

> > Ca, c'est typiquement le type d'affirmation que les négationnistes
> > avancent sans la moindre preuve, ni référence ni source. Une
> > affirmation totalement gratuite étayée par rien du tout, et en

> > l'occurence totalement mensongère. Il suffit de se reporter aux des
> > travaux historiens et aux témoignages.

Le cossard négationniste a coupé la totalité de mon article où je
démontrai le bien fondé de ce qui précède et prouvait que l'autre larbin
n'était qu'un falsificateur. Voici les références des deux articles:
http://www.deja.com/getdoc.xp?AN=649843793&fmt=text
http://www.deja.com/getdoc.xp?AN=649847267&fmt=text

Pour continuer à répandre ses falsifications, le jean-foutre recopie un
machin négationniste. Surtout ne pas bosser...


[...]


>
> En 1977 il n'y avait pratiquement pas de preuves que des déportations
> massives de juifs avaient eu lieu en Russie après Wansee. Aujourd'hui
> ce n'est plus le cas. Butz, puis Aynat, J.M. Boisdefeu, Stefen Werner
> et J. Graf ont apportés chacun des éléments attestant du fait qu'un
> grand nombre de juifs donnés comme gazés, i.e. non-immatriculés

Tiens, déjà un mensonge! Ce ne sont pas les Juifs non-immatriculés en
général qui ont été gazés mais ceux déportés vers les camps
d'extermination de Chelmno, Sobibor, Belzec et Treblinka qui furent
exterminés. D'autre part, les Juifs déportés en masse vers Birkenau,
furent effectivement gazés dès leur arrivée, sans être immatriculés dans
le camps.

Sur les camps de l'opération Reinhard, voir
http://www.phdn.org/histgen/reinhard.html


> ont été
> déportés en Russie après janvier 1942. Vous allez sans doute utiliser
> votre "finesse" habituelle pour éluder le problème en disant que ca ne
> vaut pas la peine de s'y attarder puisqu'il sagit de
> sources 'révisionnistes'.

Il s'agit de négationnistes. Et ma longue expérience de la lecture des
négationnistes m'a appris une chose: aussi vraisemblable qui pourraient
paraître, aux yeux du candide et de l'ignorant, leurs affirmations, il y
a *toujours* une arnaque. J'en donne plusieurs exemples sur mes pages
web. L'un des plus caractéristiques est le suivant:
http://www.phdn.org/negation/plaques4m.html

Chaque fois que les négationnistes citent un auteur ou un document et
prétendent qu'il dit telle ou telle chose, je trouve toujours, lorsque
j'ai l'opportunité de tomber sur le document ou la citation originale,
une arnaque. Toujours.

Quoiqu'il en soit, sur la déportation de quelques dizaines de milliers
de Juifs allemands, principalement, les principaux documents, tout
comme, forcément, les livres d'histoire, sont clairs sur le sort qui les
attendait: l'assassinat. Mais il est clair que les salopards
falsificateurs négationnistes passent sous silence tous ces documents
dont nous allons citer certains. Sur le sujet abordé, il faut lire
Hilberg, La destruction des Juifs d'Europe, Fayard, 1988, p. 300-370.
Hilber y montre comment les intérêts de l'armée régulière, qui voulait
utiliser les Juifs comme esclaves, et ceux de la SS qui voulait les
assassiner immédiatement, étaient en conflit de l'automne 1941 au
printemps-été 1942, date à laquelle, la SS prima tout à fait: les Jufis
encore vivants furent massacrés.

"jenabeland" qui recopie des saloperies négationniste *est* une
pourriture.


[...]

Ici commence le morceau négationniste recopié par la feignasse. Toujours
cette paresse crasse...

> ---------------------------------------------------------
> Comme vous le savez plusieurs documents allemands écrits pendant la
> guerre parlent de l'"Evakuierung" ou "Abschiebung" [évacuation,
> expulsion] des juifs. Par exemple le 21 août 1942, Martin Luther, le
> directeur du bureau des affaires étrangères, faisant référence à la
> décision d'Hitler prise deux ans plus tôt d'évacuer les juifs écrit
> ceci dans son mémorendum: (20)
>
> "Le fil conducteur de la politique allemande en ce qui a trait à la
> question juive a été de promouvoir la réinstallation des juifs par tous
> les moyens(..) L'évacuation des juifs s'est amorcée sur la base de
> cette 'Führerweisung' [directive du Fuehrer]. Il était logique
> d'inclure les juifs de pays ayant aussi adopté des mesures anti-juives
> (...) Malgré tout le nombre de juifs envoyés à l'Est était insuffisant
> pour combler les besoins en main d'œuvre ".
>
> Les historiens orthodoxes, qui interprètent 'évacuation'
> et 'relocalisation' comme du camouflage pour dire 'extermination'
> auront du mal à expliquer la référence au "manque de main d'œuvre ".


Cette note de Luther avait déjà été citée (fort mal) par le larbin
négationniste "jeanbeland". Je reproduis et complète donc ce que j'avais
écrit alors:

J'ai terminé il y quelques semaines l'ouvrage de Christopher Browning,
The Final Solution and the German Foreign office, Holmes & Meier
publishers, Inc., 1979. Un bouquin sur le ministère au sein duquel
travaillait Luther. Moi je bosse.

Martin Luther était le chef de l'Abteilung Deutchland dont dépendait les
"affaires juives" au sein du ministère des affaires étrangères,
ministère. Browning accumule les citations de documents qui montrent que
ses membres étaient au courant de l'extermination (p. 150-151, par
exemple: voir: http://www.phdn.org/negation/documents/nazisdoc.html),
bien que le ministère des affaires étrangères ne joua jamais un rôle
central dans l'extermination des Juifs d'Europe.

La note dont parle le larbin date du 21 aût 1942 . C'est une note de
Luther à son chef, Ribbentrop qui récapitule l'évolution de la politique
juive (Browning, p. 117, Hilberg, the destruction of the european jews
1961, p. 262). Cette note rappelle que la solution ne pouvait plus être
l'émigration, qu'il fallait une solution territoriale, et enchaîne sur
la description de la conférence de Wansee, où fut présenta le projet
d'extermination des Juifs européens (les étrons négationnistes
soutiendront bien-sûr qu'à Wansee on n'a rien dit de tout cela, même si
Eichmann a confirmé qu'on y avait discuté méthodes d'extermination).
Dans cette note, Luther rappelle que la Solution finale c'est
l'« évacuation des Juifs à l'est ». Or cette expression n'est là que
pour camoufler l'extermination. Himmler a lui-même explicité dans un
discours le fait que « l'évacuation des Juifs » signifiait leur
extermination (voir:
http://www.phdn.org/negation/documents/volonte.html#himmler)

Discours du Reichführer-SS Himmler devant des officiers supérieurs SS à
Poznan, les 4 et 6 octobre 1943 [Trials of War Criminals Before the
Nuernberg Military Tribunals - Washington, U.S Govt. Print. Off.,
1949-1953, Vol. XIII, p. 323, and Himmler, Reichsführer-SS - P.
Padfield, Henry Holt and Co, NY, 1990, p. 469]

« Je me réfère à présent à l'évacuation des juifs, à
l'extermination du peuple juif. C'est une des choses
qu'il est aisé d'exprimer : "Le peuple juif est en
train d'être exterminé," déclare chaque membre du
Parti, "Effectivement, c'est une partie de nos plans,
l'élimination des juifs, l'extermination, nous
l'accomplissons... peuh! Une bricole! Et puis ils
viennent, 80 millions de braves Allemands, et chacun a
son « bon » Juif. Evidemment, les autres, ce sont des
porcs, mais celui-là, c'est un Juif de première
qualité. Pas un d'eux n'a vu [les cadavres], pas un
n'était sur place. La plupart d'entre vous savent ce
que c'est que de voir un monceau de cent cadavres, ou
de cinq cents, ou de mille. Etre passés par là, et en
même temps, sous réserve des exceptions dues à la
faiblesse humaine, être restés corrects, voilà ce qui
nous a endurcis. C'est là une page de gloire de notre
histoire, une page non écrite et qui ne sera jamais
écrite. » (4 octobre 1943)

« Je vous demande avec insistance d'écouter simplement
ce que je dis ici en petit comité et de ne jamais en
parler. La question suivante nous a été posée: « Que
fait-on des femmes et des enfants? » - Je me suis
décidé et j'ai là aussi trouvé une solution évidente.
Je ne me sentais en effet pas le droit d'exterminer les
hommes -dites, si vous voulez, de les tuer ou de les
faire tuer- et de laisser grandir les enfants qui se
vengeraient sur nos enfants et nos descendants. Il a
fallu prendre la grave décision de faire disparaître ce
peuple de la terre. » (6 octobre 1943)

Bref, remise dans son contexte, cette note ne fait que confirmer ce que
les historiens savent déjà. L'extermination était en cours, Luther était
au courant au moins depuis janvier 1942. Le fait que l'extermination fut
en cours, n'empêchait pas non plus qu'on cherchat à exploiter des Juifs
réduits en esclavage. L'exemple d'Auschwitz est paradigmatique: les
convois qui y arrivaient été assassinés dans leur majorité, mais un
petit nombre principalement d'adultes en état de travailler, étaient
incorporés au camp d'extermination et exploités comme esclaves jusqu'à a
mort, une mort qui venait en quelques semaines. En Russie, c'est dans le
cadre de la rivalité armée-SS que s'inscrit les problématiques de "main
d'oeuvre". Vir Hilberg à ce sujet, qui restitue tout le contexte
camouflé par les négationnistes.

On a ici fait l'expérience de l'incompétence négationniste, de sa
volonté d'ignorer le contexte, celui de la mise en place de la politique
d'extermination. Il *faut* lire les ouvrages de Browning et Hilberg.


> Plus difficile à expliquer encore, un nombre considérable de juifs de
> l'Ouest ont été envoyés dans la zone d'occupation allemande en Union
> Soviétique. Des déportations de juifs allemands et tchèques vers Riga
> et Minsk sont décrites par Raul Hilberg, et celui-ci mentionne l'aspect
> économique et le fait que ces juifs y travaillent.

Mais le but final est bien celui de l'assassinat. D'abord les nazis s'en
débarrassent, puis ils les tuent, ainsi que tous les témoignages et les
documents le prouvent.

Lecteur, que connais-tu des documents nazis parlant des assassinats de
Juifs à Minsk? Rien ou presque et c'est normal. C'est le métier de
l'historien que de connaître ces documents, mais les ordures
négationnistes comptent sur cette ignorance dont tu n'as pas toujours
conscience pour te piéger. Car voici la réalité:

Le 31 juillet 1942, le Gauleiter Wilhelm Kube écrit au Reich Kommissar
Heinrich Lohse:

« A Minsk, approximativement 10 000 Juifs ont été
liquidés les 28 et 29 juillet [...] la plus grande
partie d'entre eux avait été déportée à Minsk par ordre
de Führer de Vienne, Brünn, Bremen et Berlin »

(Cité par Léon Poliakov, Bréviaire de la haine. Le IIIE Reich et les
Juifs, Editions Complexe, 1986 -- 1ère éditio 1951--, p. 171)

L'un des moyens d'assassinat des Juifs déportés à Minskfut le gazage.
Voici ce qu'on trouve sur la page déjà citée, jamais abordée par le
larbin négationniste "jeanbeland":
http://www.phdn.org/negation/documents/nazisdoc.html

Eberhard von Thadden, successeur de Rademacher au bureau D III (affaires
juives) du ministère des affaires étrangères, le ministère de Luther
donc, a noté le 15 mai 1943, dans son journal, l'« incident » qui se
produisit à l'occasion d'une visite d'un groupe de fascistes italiens à
Minsk, auprès du Generalkommissar Wihlelm Kube, celui-là même qui
rapportait à Loshe que dix mille Juifs originaires du Reich avaient été
tués. Kube leur montra une église transformée en dépôt... :

« Les Italiens demandèrent ce que c'était que les
petits paquets et les malles qui étaient entassés dans
l'église. Kube répondit que c'était tout ce qui restait
des juifs qui avaient été déportés à Minsk. Puis il
leur montra une chambre à gaz dans laquelle il dit que
des juifs avaient été mis à mort. Les fascistes furent
très profondément bouleversés »

Cité par Eugen Kogon, Herrmann Langbein, Adalbert Rückerl, Les chambres
à gaz secret d'État, Seuil, Points Histoire, 1987, p. 83. Il est plus
probable que ce dont il s'agissait était les camions à gaz utilisés à
l'arrière du front russe. Sur cet épisode et cette entrée du journal de
von Thadden, voir aussi Christopher Browning, The Final Solution and the
German Foreign Office, Homes & Meier Publishers, Inc., 1978, p. 150-151.

Voir à propos des camions à gaz de Minsk, le témoignage de Becker:
http://www.phdn.org/histgen/camionsagaz/camions-becker.html

Lecteur, il te faut avoir conscience que les négationnistes passent tout
cela sous silence, comptant sur ton ignorance pour te berner.


> Il écrit aussi qu'il
> y a eu "une demande croissante pour la main d'œuvre juive" et que les
> juifs allemands ont travaillé à Riga pour la SS, l'armée, la marine, la
> Lutwaffe, les chemins de fer et des entreprises commerciales.

Riga fut également un "haut" lieu d'assassinat des Juifs. Il fut même le
premier lieu d'assassinat systématique des Juifs allemands. Ainsi qu'on
peut le lire dans l'ouvrage de Ernst Klee, Willy Dressen et Volker Riess

Pour eux « C'était le bon temps », La Vie Ordinnaire Des Bourreaux

Nazis, Plon 1990:

« A partir de la mi-octobre 1941, plusieurs dizaines de
milliers de Juifs provenant du Reich avaient été
déportés dans les ghettos polonais. Bon nombre d'entre
eux qui avaient été dirigés vers les villes soviétiques
de Kowno, Riga et Minsk furent passés par les armes dès
leur arrivée. »

(p. 14-15)

Hilberg écrit clairement que les Juifs déportés dans l'Ostland
(c'est-à-dire la Russie) furent tués, justement à Riga, Minsk et Kaunas
(Hilberg, p. 402). Oui, Hilberg prend acte que des Juifs de l'ouest
furent déportés en Russie, mais pour y être assassinés.

A Riga fut également affecté au moins un camion à gaz (voir « Les
camions à gaz: leur mise au point et leur utilisation dans le meurtre
des Juifs », de Mathias Beer, traduction de « Die Entwicklung der
Gaswagen beim Mord an den Juden », Vierteljahreshefte für
Zeitgeschichte, 35, 1987, 3, p. 403-417. Disponible sur le web:
http://www.phdn.org/histgen/camionsagaz/camions-beer.html)

Encore une fois lectuer, ne crois *jamais* ce que racontent les
négationnistes. Il faut lire Hilberg et les autres historiens, les vrais.

> La
> déportation de ces juifs a eu lieu en décembre 1941. Le même mois
> Chelmo, le premier camp d'extermination selon les sources orthodoxes
> était ouvert et en mars 1942 un second prétendu camp d'extermination
> est ouvert à Belzec. Puisqu'un camp ne se bâti pas en un jour, la
> décision d'ouvrir ceux-ci a dû être prise quelques mois plus tôt.
>
> Selon Hilberg, tout indique qu'avant la fin de l'été 1941, au moins
> deux mois avant le début de la déportation des juifs allemands, Hitler
> a pris la décision d'anéantir les juifs. (22)

Celle d'anéantir les Juifs d'URSS sans aucun doute. Les historiens ne
sont pas encore d'accord sur la date à laquelle Hitler a communiqué à
ses complices la décision d'anéantir *tous* les Juifs d'Europe.

> Pourquoi alors les juifs
> allemands ont-ils été envoyés à Riga et Minsk plutôt qu'à Chelmo et
> Belzec?

Parce que l'extermination était progressive, parce qu'elle commençait
pas les Juifs d'URSS, dans les opérations mobiles de tuerie, puis ceux
de Pologne, à Chelmno, mais surtout à Belzec, Sobibor et Treblinka, les
camps de l'opération Reinhard. Parce que c'est seulement à partir de
l'été 1942 que l'extermination s'est, pratiquement, étendue à tous les
Jufis d'Europe. Parce qu'entre temps les Juifs du Reich avaient été
déportés.

La notion de succession d'évènement, de progression, de temporalité est
toujours systématiquement ignorée des négationnistes. C'est normal, ils
font de l'anti-histoire.

Sur les opérations mobiles de tuerie, voir
http://www.phdn.org/histgen/einsatzgruppen.html

Sur l'opération Reinhard: http://www.phdn.org/histgen/reinhard.html


> L'argument selon lequel on avait besoin de ceux-ci comme main
> d'oeuvre dans la zone d'occupation soviétique ne tient pas debout:
> comme Hilberg le mentionne, plusieurs de ceux-ci étaient "paralysés,
> invalides de guerre ou âgés de plus de 70 ans" (23).

Ce qui est grotesque c'est le type de discours débile des
négationnistes. Ils décrètent "ce n'est pas logique". Ils concluent
"donc ça ne s'est pas déroulé". Le propre du génocide juif fut qu'il ne
se déroula justement pas selon des shémas "logiques". La réalité
historique n'a pas à être "logique". Elle est.

La réalité est qu'en six mois la plupart seront tués. Les quelques
citations déjà données, ainsi que les passages de Hilberg références,
suffisent à le prouver. Mais ces assassinats étaient prévus depuis
longtemps. Wetzel écrivait à Lohse le 25 octobre 1941:

« Selon des informations qui nous ont été données par le
Sturmbannführer Eichmann, des camps pour les juifs
seront établis à Riga et à Minsk où les juifs de
l'Altreich [l'Allemagne proprement dite] pourraient
être également envoyés. Des juifs sont actuellement
évacués de l'Altreich vers Litzmannstadt [Lodz] et vers
d'autres camps, à partir desquels ceux qui sont
déclarés aptes au travail seront affectés à des unités
de travail à l'Est. Les choses étant ce qu'elles sont,
il ne saurait y avoir de scrupules concernant le fait
que les Juifs qui sont inaptes au travail doivent être
supprimés en utilisant la méthode de Brack. »

Voir le texte complet:
http://www.phdn.org/negation/documents/wetzel411025.html

Brack était le chef de la chancellerie du Führer et responsable de
l'opération T.4 dite d'« Euthanasie » dans le cadre de laquelle
plusieurs dizaines de milliers de handicapés par gazage. La méthode de
Brack, ce sont les gazages. Envisagés dès octobre 1941 pour les inaptes
au travail...

On sait qu'en définitive les Juifs seront tous liquidés (voir Hilberà ce
propos).


> Récemment j'ai obtenu un article du "Israelitisches Wochenblatt der
> Schweiz" [Le périodique israélite se Suisse] daté du 16 octobre 1942 .
> A la page 10/11 il est dit ceci:
>
> "Depuis quelques temps la politique des allemands a été de dissoudre
> les ghettos en Pologne. Ce fut le cas pour Lublin, et maintenant c'est
> au tour de Varsovie. Nous ne savons pas actuellement jusqu'à quel point
> ce plan s'est concrétisé. Les gens dans ces ghettos sont déportés plus
> à l'est dans la zone d'occupation russe. Ils ont été partiellement
> remplacés par des juifs allemands(....) Un témoin oculaire qui se
> trouvait récemment dans le ghetto de Riga et qui a pu s'échapper
> affirme qu'il y a encore 32,000 juifs là-bas. Depuis l'invasion des
> milliers de juifs sont morts. On les force maintenant à travailler en
> dehors de la ville(...) Récemment, à Riga, on a remarqué que des
> transports de juifs en provenance de Belgique et d'autres pays de
> l'ouest arrivaient avant d'être réacheminés plus loin à l'est vers une
> destination inconnue."

En 1942, on en savait peut-être peu (en tout cas ce savoir ne
transparait pas dans cet article). Mais la dissolution des ghettos se
faisait dans le cadre de l'opération Reinhard d'assassinat des Juifs de
Pologne.

Voici le contenu du journal de Goebbels en date du 27 mars 1942 (le

> Dans la littérature officielle sur l'"Holocauste" on ne dit rien sur le
> transport de juifs polonais vers la zone russe occupée.

Et alors, l'article suisse ne dit rien de tel. Et le

> Les juifs
> polonais ont normalement été gazés dans les "camps d'extermination".

C'est le cas. Voir: http://www.phdn.org/histgen/reinhard.html


> Les sources officielles ne parlent pas non plus de juifs belges envoyés
> à Riga. Selon l'Encyclopédie de l'Holocauste "La plupart des juifs
> (belges) furent tués à Auschwitz alors que quelques petits groupes
> furent déportés à Buchenwald, Ravensbruck et Belsen-Bergen"

Parce qu'on dispose de la liste des convois des Juifs belges en partance
pour Auschwitz et que l'on connait leur sort à l'arrivée. Cela n'empêche
pas que quelques uns aient *pu* être envoyés à Riga. De toutes façon ils
y seraient également assassinés.

>
> Comme nous l'avons vu le Israelitisches Wochenblatt mentionne aussi des
> juifs d'autres pays de l'ouest qui transitèrent par Riga avant d'être
> réexpédiés plus à l'est.

C'était l'expression de camouflage de l'extermination. Himmler
demanderait que l'expression « traitement spécial » qui signifiait
l'assassinat, soit remplacée par « déportation vers l'Est ».


Etant donnée qu'une grande partie des falsifications des négationnistes,
repose sur la lecture littérale des expressions que les Nazis
utilisaient pour désigner l'extermination, il convient ici pour moi de
me fendre d'une reproduction intégrale:

<DEBUT DE CITATION>

UN LANGAGE CODÉ

Lorsque les archives sont d'origine nationale-socialiste et sont
spécialement importantes, parce qu'elles exposent directement les
décisions du régime, leur exécution et leurs conséquences concrètes,
elles présentent pour les profanes une difficulté particulière: celle du
langage spécial dont les exécutants se servaient. On utilisait en effet
pour désigner ces opérations des expressions anodines telles que «
traitement spécial », « opération spéciale », « déplacement de
population », « évacuation », « solution finale de la question juive »,
etc., dans un sens différent de leur signification première.


Le « traitement spécial »

Dans tous les domaines où il s'agissait de l'extermination physique des
personnes, le mot de code était « traitement spécial » Sonderbehandlung,
abrégé parfois par les initiales S.B. Le 20 septembre 1939, Reinhard
Heydrich, chef de la police et du service de sécurité, adressa à tous
les postes de la Gestapo un télégramme sur les « Principes de la
sécurité intérieure en temps de guerre ». On peut y lire:

« Pour éviter tout malentendu, je précise les points
suivants (...).

4. (...) Il y a lieu de distinguer entre les affaires
qui peuvent être réglées par les voies jusqu'ici
habituelles et celles qui exigent un traitement
spécial. Dans ce dernier cas, il s'agit de situations
qui, en raison de leur caractère hautement
répréhensible, du danger qu'elles présentent ou de leur
effet de propagande éventuel, sont de nature à être
réprimées, sans acception de personne, par un procédé
radical (c'est-à-dire l'exécution). (...) ».


Une note d'archives sur une conférence de service tenue le 26 septembre
1939 à l'office de la sécurité du Reich indique quels bureaux seront
compétents pour l'examen des cas relevant du traitement spécial. Tant
dans le texte que dans une note manuscrite jointe figure entre
parenthèses le mot « exécution » à côté des mots « traitement spécial ».

Une circulaire du Reichsführer-SS et chef de la police allemande
Heinrich Himmler du 20 février 1942 donne des indications détaillées
concernant « les dispositions générales sur le recrutement et
l'affectation des travailleurs de l'Est ». Il est dit à l'alinéa A:

« III. Répression de l'indiscipline. (...)

4. Dans les cas particulièrement graves, on proposera à
l'office central de la sécurité du Reich l'application
du traitement spécial, en précisant les données d'état
civil du coupable et la nature de l'infraction.

5. Le traitement spécial est appliqué par pendaison.
(...) ».

C'est de la manière la plus claire que l'expression « traitement spécial
» est employée en plusieurs endroits dans les comptes rendus d'activité
des groupes et commandos d'intervention de la police de sécurité et du
S.D. dans les parties de l'Union soviétique occupées par l'armée
allemande. C'est ainsi que figure par exemple dans le « compte rendu
d'activité U.R.S.S. n[ring] 124 » du 25 octobre 1941, à la page 6:

« En raison d'un très grave danger d'épidémie, on a
commencé le 8 octobre 1941 la liquidation complète des
juifs du ghetto de Vitebsk. Le nombre des juifs
relevant du traitement spécial est de l'ordre de trois
mille ».


Le document ci-dessous a trait à un cas de traitement spécial de juifs
par les gaz de combustion des moteurs: le 1er mai 1942, le Statthalter
du Reich et Gauleiter en Pologne occidentale du district de la Warta
(Warthegau), Arthur Greiser, écrivait au Reichsführer-SS Heinrich
Himmler:

« L'opération de traitement spécial des cent mille
juifs se trouvant sur le territoire de mon district,
autorisée par vous en accord avec le chef de la
direction de la sécurité du Reich, l'Obergruppenführer
SS Heydrich, pourra être achevée d'ici deux à trois
mois. Je vous prie de m'autoriser en outre à libérer
mon district d'un danger qui, de semaine en semaine,
menace de prendre les proportions d'une catastrophe et
à utiliser à cet effet le commando spécial disponible
déjà engagé à l'occasion de l'opération juive.

Il y a, dans le district, environ deux cent trente
mille cas de tuberculose reconnus parmi la population
polonaise. Parmi ceux-ci, on évalue à trente-cinq mille
les cas de tuberculose ouverte. (...) Si dans le Reich
ancien* il n'est pas possible d'intervenir contre cette
endémie avec les mesures draconiennes qui
conviendraient, je crois pouvoir prendre la
responsabilité de vous proposer de faire exterminer
dans le Warthegau les cas de tuberculose ouverte
existant dans la population polonaise ».


[* C'est-à-dire limité aux frontières du 1er septembre 1939 (N.d.T.) ]

Le terme « commando spécial » se rapporte ici au « commando spécial
Lange », qui procédait, à Kulmhof (Chelmno), à l'assassinat des juifs au
moyen des camions à gaz.

Dans quelle mesure la véritable signification du terme « traitement
spécial » était-elle connue des SS et de la police ? Au cours des
enquêtes et des poursuites pénales visant à réprimer les crimes nazis,
de nombreuses personnes ont été entendues. Il s'avéra que, dans les
milieux qui avaient pris part aux événements en question, personne
n'avait eu le moindre doute sur ce qu'on devait comprendre par cette
expression. C'est ainsi par exemple que l'ancien Gruppenführer SS et
chef de la police dans le secteur de défense II, Emil Mazuw, déclara:

« Pendant la guerre, les SS ne donnaient pas d'autre
sens à "traitement spécial" que la mise à mort. Je suis
certain que les officiers de rang supérieur le
savaient. En était-il de même de la troupe, je
l'ignore. D'après le langage qu'on tenait à cette
époque, "traitement spécial" ne signifie pour moi que
"mise à mort" et rien d'autre. (...) ».


L'ancien chef du service étranger de la police secrète à Neu- Sandez,
l'Obersturmführer SS Heinrich Hamann, a déposé dans le même sens:

« Au commandement de la police de sécurité de Cracovie,
aucune explication de la notion de traitement spécial
ne s'est révélée nécessaire. Il aurait été possible de
le faire mais, en ce qui me concerne, je n'avais besoin
d'aucune explication. Je connaissais bien cette
expression depuis le temps où j'appartenais à la
direction de la sécurité du Reich à Berlin: dans les
cas importants, Himmler écrivait au crayon vert en
marge des comptes rendus quotidiens: "traitement
spécial". Cela signifiait: "à liquider". Je n'ai pas eu
besoin non plus d'expliquer ce terme à mes subordonnés
de Neu-Sandez: tout le monde savait ce qu'il voulait
dire ».


Au printemps 1943, cette signification était connue de tant de gens que
le terme « traitement spécial » parut désormais inapte, aux yeux du
Reichsführer Himmler, à assurer plus longtemps sa fonction de
camouflage. D'ordre de Himmler, il fallut le remplacer par une autre
expression dans le rapport statistique établi en mars 1943 par
l'inspecteur aux statistiques près le Reichsführer SS sur la « solution
finale de la question juive en Europe » (connu sous le nom rapport
Korherr), préparé sur la base des dossiers de la direction de la
sécurité du Reich. L'Obersturmführer SS, le Dr Brandt, membre de l'état-
major personnel du Reichsführer SS, écrivait le 10 avril 1943 à
l'inspecteur aux statistiques Korherr:

« Le Reichsführer SS a bien reçu votre rapport sur la
solution finale de la question juive en Europe. Il
souhaite qu'en aucun endroit il n'y soit question du
"traitement spécial des juifs". En conséquence il
faudra indiquer à la page 9 :

"Déportation des juifs des provinces de l'Est vers
l'Est russe :

Ont été éclusés (durchgeschleust) par les camps du
Gouvernement général*, par les camps du Warthegau..."

Aucune autre formule ne doit être utilisée ».


[* Dans la partie de la Pologne annexée par Hitler, ce terme désignait
les territoires du centre et du sud de la Pologne, d'une superficie
d'environ 100 000 km2 et regroupant plus de dix millions d'habitants,
régions qui n'avaient pas été incorporées au Reich par rattachement
direct à l'une de ses provinces. (N.d.T.) ]


L'évolution des euphémismes

Les avis divergent sur la date à partir de laquelle les termes «
solution de la question juive », « solution finale de la question juive
» ou « solution finale de la question juive en Europe » doivent être
compris comme signifiant l'élimination physique de tous les juifs
habitant la zone placée sous la domination nationale-socialiste.

Dans son discours au Reichstag du 30 janvier 1939, Adolf Hitler avait
averti qu'une guerre signifierait l'extermination de la race juive en
Europe. C'est pourquoi certains historiens sont d'avis que déjà à ce
moment-là le terme « Endziel » (but final) qui figure dans les documents
de l'année 1939 voulait dire l'extermination. D'autres considèrent que
c'est seulement à partir du 31 juillet 1941 que la « solution finale »
doit être comprise comme signifiant l'extermination physique. C'est à
cette date en effet que le maréchal du Reich Hermann Goering écrivit au
chef de la police et au service de sécurité le Gruppenführer SS Reinhard
Heydrich:

« Complétant les dispositions de l'arrêté du 24 janvier
1939 vous chargeant d'apporter à la question juive la
solution la plus favorable selon les circonstances, par
l'émigration ou l'évacuation, je vous donne mission par
la présente de prendre toutes les mesures préparatoires
nécessaires, qu'il s'agisse de l'organisation, de la
mise en oeuvre, des moyens matériels pour obtenir une
solution d'ensemble de la question juive dans la zone
d'influence allemande en Europe. (...)

Je vous charge en outre, de me présenter sous peu un
projet d'ensemble sur les mesures préparatoires à
prendre concernant l'organisation, la mise en oeuvre et
les moyens matériels nécessaires pour réaliser la
solution finale désirée de la question juive ».

Il est notoire que c'est pour coordonner cette mission que Heydrich
convoqua une conférence à Berlin-Wannsee, à laquelle prirent part, à
côté des hauts fonctionnaires des SS de la chancellerie du Reich et de
la chancellerie du parti, les secrétaires d'État des ministères de
l'intérieur, de la justice des territoires de l'Est occupés et le
sous-secrétaire d'État aux affaires étrangères. Elle devait d'abord se
tenir le 9 décembre 1941 mais, en raison de l'entrée en guerre du Japon
et de la déclaration de guerre de l'Allemagne aux Etats-Unis qui
s'ensuivit, elle fut reportée au 20 janvier 1942. Dans le procès-verbal
de cette conférence, rédigé par Adolf Eichmann, chargé des affaires
juives à la direction de la sécurité du Reich, il est écrit:

« Avec l'autorisation du Führer, l'évacuation des juifs
vers l'Est remplace l'émigration en tant que solution
possible. (...) Dans le cours de la solution finale,
les juifs, dûment encadrés, doivent être soumis au
travail obligatoire à l'Est de la manière qui
conviendra le mieux. Formés en grandes colonnes de
travailleurs, par sexes séparés, les juifs aptes au
travail seront employés à la construction des routes
dans ces régions. Une grande partie d'entre eux
disparaîtront sans aucun doute par élimination
naturelle.

Les survivants, c'est-à-dire la fraction la plus
résistante, devront être traités en conséquence. Fruit
d'une sélection naturelle, ils pourraient, une fois
libérés, former le germe d'une reconstitution de la
race juive.

Au cours de l'application pratique de la solution
finale, toute l'Europe, de l'ouest à l'est, doit être
passée au peigne fin. Le territoire du Reich, y compris
le protectorat de Bohême et Moravie, doit avoir la
priorité, ne serait-ce qu'en raison des difficultés du
logement et d'autres nécessités sociales.

Les juifs évacués seront méthodiquement conduits dans
des ghettos dits de transit, pour être, de là, déportés
plus loin à l'est ».


Eichmann ni aucun des autres participants à cette conférence qui ont été
après la guerre interrogés à ce sujet n'ont nié qu'elle ait eu lieu,
Eichmann et plusieurs autres ont confirmé l'exactitude du procès-verbal.
Dans les notes qu'il a rédigées alors qu'il était encore libre en
Argentine, Eichmann a écrit en outre:

« Je me souviens que Heydrich me donna l'ordre
d'inviter à un entretien différents messieurs
appartenant aux administrations centrales. (...)Je me
rappelle encore comment, après la conférence de
Wannsee, Heydrich, Müller et moi, nous eûmes un
entretien cordial au coin du feu » .


Le chef du commando d'intervention (en abrégé, E.K.) n° 3 et le
Standartenführer SS Karl Jäger ont cosigné un « tableau d'ensemble » des
exécutions auxquelles il a été procédé dans la zone d'action de l'E.K.3
jusqu'au 1er décembre 1941. On y trouve la liste des exécutions assurées
par le commando, classées par date, lieu et mode d'exécution, le genre
des victimes (juifs, juives, enfants juifs, Tsiganes, communistes,
malades mentaux...) avec leur nombre et pour finir un total général qui
s'élève à 137 346. On peut lire ce qui suit dans le résumé d'ensemble de
la page 7:

« Je peux aujourd'hui constater que l'E.K. a atteint
son objectif, la solution du problème juif en Lituanie.
Il n'y a plus de juifs en Lituanie, à l'exception des
travailleurs juifs et de leurs familles.

C'est ainsi qu'il en reste:
à Saulis, environ 4 500;
à Kaunas, environ 15 000;
à Vilnius, environ 15 000.

Je voulais aussi régler le compte de ces derniers, mais
cela m'a attiré l'hostilité et la très vive opposition
de l'administration civile (le commissaire du Reich) et
de la Wehrmacht. D'où cette interdiction: ces juifs et
leurs familles ne devaient pas être fusillés. (...) ».


Il y a lieu de citer, en rapport avec ce qui précède, une note du
journal de Joseph Goebbels, ministre du Reich pour l'information et la
propagande, en date du 27 mars 1942, soit un peu plus de deux mois après
la conférence de Wannsee:

« En commençant par Lublin, on évacue en ce moment les
juifs du Gouvernement général vers l'est. On y fait
emploi de procédés assez barbares et qui ne méritent
pas d'être décrits de plus près. Peu de juifs y
survivent. On peut constater en gros que soixante pour
cent d'entre eux doivent être liquidés, alors que
quarante pour cent seulement peuvent être mis au
travail ».


Une confirmation de la véritable signification du terme « solution
finale de la question juive » est donnée par le rapport du 30 juin 1943
du Brigadeführer SS Friedrich Katzmann, alors chef de la police et des
SS en Galicie. Il a pour titre « Solution de la question juive dans le
district de Galicie ».

« (...) Entre-temps, la déportation a été activement
menée, de sorte que, le 23 juin 1943, il a été possible
de dissoudre les quartiers d'habitation juifs. A
l'exception des juifs qui se trouvent dans les camps
sous contrôle du chef de la police et des SS, on peut
dire que la Galicie est purgée de ses juifs (judenfrei
). Les quelques juifs qu'on ramasse encore font l'objet
d'un traitement spécial de la part de la police du
maintien de l'ordre et des postes de gendarmerie
compétents ».


Dans ce rapport, Katzmann évalue à 430 329 le total des juifs du
district de Galicie « déportés » ou ayant fait l'objet du « traitement
spécial ».

Enfin, un rapport du représentant d'Eichmann en France, le
Hauptsturmführer SS Théodor Dannecker, où il relate sa conversation du
13 mai 1942 avec le chef du département des transports ferroviaires, le
lieutenant-général Kohl, confirme clairement ce qu'on entendait par «
solution finale ».

« Dans notre entretien d'une heure et demie, j'ai donné
au général un aperçu sur la question juive et la
politique juive en France. J'ai pu constater qu'il est
l'ennemi résolu des juifs et qu'il est d'accord sur une
solution finale de la question juive tendant à
l'extermination totale à cent pour cent de l'adversaire
» .


Mais l'euphémisme « solution d'ensemble de la question juive »
commençait à s'user à son tour. Aussi Martin Bormann fit-il savoir du
quartier général du Führer, le 11 juillet 1943, à tous les «
Reichsleiter, Gauleiter, Verbandeführer »:

« Objet: traitement de la question juive. Sur l'ordre
du Führer, je vous communique ce qui suit: lorsqu'on
traite en public de la question juive, on doit éviter
toute allusion à une future solution d'ensemble. Mais
on peut dire que les juifs dans leur ensemble seront
affectés à un travail obligatoire approprié ».


« Transportation et déportation »

C'est certainement peu après le début de la campagne de Russie, dès
l'automne 1941 qu'on a commencé à employer les mots « transportation »
et « déportation » pour camoufler la préparation et l'exécution des
massacres en masse.

Dans le rapport précité, « Tableau d'ensemble des exécutions auxquelles
il a été procédé dans la zone d'action de l'E.K.3 jusqu'au 31 décembre
1941 », il est indiqué page 5:

« 25 novembre 1941. Kaunas, F IX 1 159 juifs, 1 600
juives 175 enfants juifs, 2 934 (transportés de Berlin,
Munich et Francfort-sur-le- Main).

29 novembre 1941. Kaunas, F IX 693 juifs, 1 155 juives
152 enfants juifs, 2 000 (transportés de Vienne et
Breslau) ».


La Kommandantur locale n° 1 (Kertch) rend compte, le 7 décembre 1941, à
la Feldkommandantur 810, avec prière de transmettre au commandant du
secteur militaire de l'arrière 553:

« (...) La transportation des juifs, comptant environ 2
500 têtes, a été accomplie les 1er, 2 et 3 décembre. Il
faut s'attendre à des exécutions ultérieures, car une
partie de la population juive s'est enfuie. Elle se
cache et il faudra s'en saisir ».


Le mot « transportation » a été ajouté à la main au texte dactylographié
pour remplacer le mot originellement tapé: « exécution », gommé, mais
encore lisible.

Il en est de même dans le compte rendu du 21 décembre 1941 de la
Kommandantur locale n° 1 (OK) à Eupatoria adressé au commandant du
secteur militaire de l'arrière 553, où il est dit:

« Les habitations des juifs transportés par le service
de sécurité ont été reprises par le commandement local
de la Wehrmacht. Les meubles, les vêtements, le linge,
la vaisselle ont été réunis et rangés ».


Ici encore, le mot « transporté » a été ajouté dans l'original au texte
dactylographié à la place du mot « exécuté », barré mais encore lisible.

Dans un compte rendu de la Kommandantur locale de Bachtchisaraï du 14
décembre 1941, dont l'original se trouve, comme les deux documents
précités, annexé au journal des opérations n° 2 du commandant du secteur
militaire de l'arrière 553, on peut lire:

« Les juifs qui vivaient ici ne comptaient pas parmi
les riches et leurs conditions de logement étaient
plutôt misérables. Le SD a accompli le 13 décembre 1941
la déportation des juifs. (...) ».


Le mot ajouté à la main, « déportation », a remplacé le terme « passage
par les armes », barré mais encore lisible.

Un ordre du jour du commandant de la police de sécurité et du SD en
Biélorussie du 5 février 1943 fournit un exemple particulièrement
explicite de la signification qu'avait alors le mot « transportation ».

« Le 8 et le 9 février, le commando local a entrepris
la transportation des juifs de la ville de Sluzk. Ont
pris part à cette opération les membres du commando
indiqués ci- dessous nommément, ainsi que cent dix
membres de la compagnie des volontaires lettons. (...)

Sur le terrain de la transportation, il y avait deux
fosses. Un groupe de dix gradés et hommes de troupe,
relevés toutes les deux heures, était affecté à chacune
d'entre elles. (...) Sont compétents pour la
distribution des munitions sur le terrain de la
transportation (...) ».


La correspondance échangée les 19 et 20 novembre 1941 entre le
commandant du camp de concentration de Gross-Rosen et l'inspecteur des
camps de concentration est très caractéristique des efforts faits pour
maintenir le secret des assassinats. Sous la rubrique « Octroi de la
croix des services de guerre », le commandant du camp, le
Sturmbannführer SS Arthur Rödl pose la question suivante:

« Dans la liste de propositions, dans la colonne «
motif et avis du supérieur hiérarchique », doit-on
indiquer comme motif: "exécution" ou bien "opération
spéciale" ou un motif habituel d'ordre général ? »


L'Obersturmbannführer Arthur Liebehenschel répond par retour du courrier:

« Dans les listes de propositions pour la croix des
services de guerre concernant les SS qui ont pris part
aux exécutions, il convient d'indiquer le motif
"accomplissement d'une mission spéciale de guerre". En
aucun cas il ne faut évoquer le mot "exécution" ».


Le décodage des termes employés par les nationaux-socialistes permet
ainsi de prouver l'existence des meurtres en masse à partir des dossiers
administratifs établis par les exécutants eux-mêmes.

<FIN DE CITATION>

Chapitre 2 de l'ouvrage de Kogon, Rückerl, Langbein, les Chambres à gaz

secret d'état, Seuil Point histoire, 1987.

> Mais selon l'histoire donnée, il y avait déjà
> six camps d'extermination en octobre 1942 - donc pourquoi les allemands
> ont-ils envoyés ces juifs vers la zone soviétique?

Il y a la une falsification de l'article suisse cité plus haut, qui dit,
en octobre qu'encore récemment, il se trouvait beaucoup de Juifs à Riga,
pas qu'ils venaient d'y être envoyés. De plus, il faudrait corroborer le
contenu de cet article par d'autres sources. Ce que ne font pas les
négationnistes.


> Les défenseurs de la
> version officielle ne tentent même pas de répondre à cette question
> même si selon leur version les juifs belges n'auraient jamais dû être
> envoyés vers l'est.

Les historiens n'ont jamais proféré de sentence aussi radicale. Ils ont
pris acte de la réalité: les Juifs belges ont, dans leur grande
majorité, été envoyés et gazés à Auschwitz. Les listes complètes des
convois existent. Point barre.


> Il est évident que le camp d'Auschwitz a servi de
> camp de transit pour plusieurs juifs en provenance de Belgique et
> d'autres pays de l'ouest.

Il est évident que les négationnistes ne donnent aucune justification de
telles affirmations. Pour eux, tous les camps d'extermination étaient
des camps de transit. Seulement ils sont incapables de mettre en face
des listes de convois dont on dispose *vers* les camps d'extermination
des listes de convois *partant* des camps d'extermination. Ils en sont
incapables, parce qu'il n'y en eut pratiquement pas, c'est à dire
certainement pas dans une mesure pouvant expliquer que l'on déporta des
*millions* d'etres humains vers ces centres, des centres de mise à mort,
comme tous les documents, et tous les témoignages le confirment, et non
des centres de transit comme aucun document ni aucun témoignage ne le
corrobore.

On a la trace de millions de personnes arrivant vers Auschwitz, Chelmno,
Belzec, Sobibor, Treblinka, Belzec. Rien ou presque qui en sorte.

J'abrège...

[...]


> Dans un autre
> document se trouvant aux Archives du Centre de Documentation juive
> contemporaine de Paris , daté du 21 juillet 1942 on trouve: (31)
>
> "Le 20 juillet 1942 l'Obersturmbannführer SS Eichmann et
> l'Obersturmführer SS Nowak de la RSHA [Reichssicherheitshauptamt] IV B4
> ont téléphoné. Avec l'Obersturmbannführer Eichmann, la question de la
> relocalisation des enfants a été discutée, et il a été décidé
> qu'aussitôt que les transports vers le Gouvernement Général seront de
> nouveau possibles, les enfants y seront envoyés. L'Obersturmführer SS
> Nowak assure que d'ici à la fin d'août, début septembre environ 6
> transports à destination du Gouvernement Général seront possibles. Ils
> contiendront des juifs de tous types (incluant ceux inaptes au travail
> et des juifs âgés)."

Ce qui signifie qu'ils étaient assassinés.


> Bien sûr, ce document embarrassant n'est jamais, jamais cité dans la
> littérature orthodoxe sur l'"Holocauste". Le document mentionne un
> transport de juifs incluant des gens inaptes au travail vers le
> Gouvernement Général, et Auschwitz ne faisait pas partie du
> Gouvernement Général mais plutôt de la partie ouest de la Pologne
> annexée par l'Allemagne en 1939.

L'expression « A l'est »signifiait l'extermination. On ne déporte pas
des enfants et des vieillards pour les faire travailler. Les Nazis
voulaient exterminer les Juifs. Ils l'ont dit, on dit qu'ils le
faisaient, ont dit qu'ils l'avaient fait. Voir:
http://www.phdn.org/negation/documents/volonte.html
http://www.phdn.org/negation/documents/nazisdoc.html

> Les inaptes au travail n'étaient pas


> envoyés à Auschwitz mais plus à l'est, donc vers un ghetto.

Foutaise, on a la liste des convois, on sait qu'ils sont arrivés à
Auscwitz. Ces convois dont les nazis qu'ils disaient qu'ils étaient
« envoyés à l'est » arrivaient à Auschwitz où leur chargement d'inaptes
au travail, femmes, vieux, enfants étaient assassinés dans les chambres
à gaz, conformément à l'idée déjà émise par Wetzel en 1941, dans le
document cité plus haut.

[...]


> Nous sommes convaincus qu'en 1945, les vainqueurs de la guerre ont pris
> des mesures pour expurger et détruire autant que possible les documents
> allemands qui pouvaient contredire la thèse de l'extermination et c'est
> pourquoi de tels documents sont rares et ne surgissent qu'un à un après
> de laborieuses recherches.

C'est la théorie du complot que les négationnistes sont incapables
d'étayer par quelqu'élément que ce soit.


> C'est vraisemblablement pour cette raison
> que pratiquement aucun document n'a survécu concernant les camps de
> Treblinka, Sobibor et Belzec.

Mensonge. Si peu de documents ont survécu de Treblinka, Sobibor et
Belzec, c'est parce que les Nazis eux-même les ont détruit, en même
temps qu'ils effaçaient les traces de se qui s'était passé dans les
camps de l'opération Reinhard. On a des documents pour prouver cette
phase de liquidation, de dissimulation des traces:

Avec le départ de Globocnik prenait fin l'opération Reinhard, ce qu'il
confirme le 4 novembre 1943 par une lettre adressée de Trieste à Himmler:

« J'ai terminé le 19 octobre 1943 l'opération Reinhard
que j'avais menée dans le Gouvernement général et j'ai
dissous tous les camps »

(Kogon, p. 174)

Cette "dissolution" des camps était passée par la crémation de tous les
cadavres précédemment ensevelis, une tâche incomparablement plus pénible
que de faire disparaitre du papier. Exemple de Belzec:

A Belzec; on commença à brûler les cadavres en novembre 1942, vers la
fin des exterminations. Le Scharführer SS Heinrich Gley a témoigné:


« C'est alors que commença l'exhumation et la crémation
des cadavres. Cela doit avoir duré de novembre 1942 à
mars 1943. Les crémations avaient lieu continuellement
de jour et de nuit, tout d'abord en un, puis en deux
foyer. On pouvait brûler deux mille cadavres en
vingt-quatre heures dans un seul foyer. Quatre semaines
après le début des opérations de crémation, on
construisait un deuxième foyer. Dans l'un, en cinq
mois, on a brûlé environ trois cent mille cadavres, et
dans l'autre, en quatre mois, deux cent quarante mille.
Il s'agit, bien sûr, d'évaluations approximatives. Le
chiffre total de cinq cent mille cadavres devrait être
exact. (...)

Ces crémations de cadavres exhumés étaient une
opération tellement affreuse du point de vue de
l'esprit, de la vue, de l'odorat que les hommes
habitués aujourd'hui à vivre dans les conditions de la
vie civilisée ne peuvent en imaginer l'horreur »

(Kogon, p. 171)


> Ces camps étaient à peu près certainement des camps de transit où
> des juifs polonais surtout, mais aussi parfois
> des juifs de l'Ouest devaient séjourner brièvement avant d'être
> réexpédiés plus à l'Est.

Le problème est que cette thèse ne s'appuie sur *rien du tout*. Pas de
liste de convois partant de ces camps, pas de liste de déportés arrivant
ailleurs et ayant transité par ces camps, pas de témoignage de déporté
ayant transité, pas de témoignage de SS ayant fait transité, pas de
témoignage de polonais voyant plein de trains plein partir, RIEN.

Mais des témoignages de polonais voyant arriver des convois plein à
craquer er repartir toujours vide, de survivants et de bourreaux ayant
participé aux assassinats de masse dans ces centres de mise à mort.

Voir: http://www.deja.com/getdoc.xp?AN=649843793&fmt=text
http://www.deja.com/getdoc.xp?AN=649847267&fmt=text

> Une documentation beaucoup plus abondante a
> survécu pour Auschwitz simplement parce que ce camp avait aussi une
> autre fonction majeure, soit la production industrielle.

Non. Une documentation a survécu à Auschwitz parce que'Auschwitz ne fut
jamais *seulement* un centre de mise à mort, mais également un camp de
concentration, ce que ne furent ni Chelmno, ni Belzec, ni Sobibor, ni
Treblinka, qui furent presque uniquement des camps d'extermination purs.

Les camps d'extermination ne furent pas des camsp de transit. Et s'il y
eut effectivement des Juifs de l'ouest déportés en Russie, notamment à
Minsk et RIga, ils y furent assassinés. L'expresssion « envoyés à l'est
» signifiait l'assassinat. La simple lecture des ouvrages d'histoire
suffit à établir ces faits.

Les négationnistes martèlent les mêmes mensonges, sans jamais apporter
la moindre preuve de leurs affirmations. Ils trafiquent les citations,
le donnent hors contexte, oublient la maojrité des éléments qui
contredisent complètement leurs mensonges antisémites.

Gilles Karmasyn

Gilles Karmasyn

unread,
Jul 24, 2000, 3:00:00 AM7/24/00
to
Le larbin négationniste "jeanbeland" a décidé de recopier de la
propogande négationniste en venant à la rescousse d'un autre larbin
négationniste.

Rappel: "jeanbeland" a, pour les besoins de la cause négationniste,
falsifié les propos de Goebbels. Voir:
http://www.deja.com/getdoc.xp?AN=627436385&fmt=text et
http://www.deja.com/getdoc.xp?AN=631043873&fmt=text

Il a également soutenu une falsification négationniste classique et
falsifiée le contenu de ma page web (mise à jour depuis grâce à lui...).
Voir: http://www.deja.com/getdoc.xp?AN=647046220&fmt=text

In article (Dans l'article) <8li4do$4cd$1...@nnrp1.deja.com>,
jeanb...@my-deja.com wrote (écrivait) :

[...]


> > > Le révisionniste italien Carlo Mattogno
> >
> > Mattogno est l'un des antisémites les plus virulents parmi les
> > négationnistes. Les principaux ouvrages de Mattogno ont été publiés
> > aux éditions de la Sentinella d'ltalia. Le catalogue de la Sentinella
> > dItalia était en effet très spécialisé : ouvrages négationnistes et
> > nazis, apologies de la SS par Léon Degrelle, ouvrages antisémites et
> > apologie de la LVF et de la division SS Charlemagne par Saint-Loup,
> > ainsi que des ouvrages de Goebbels, Hitler, Mussolini, et des

> > opuscules antisémites de Julius Evola. Mattogno a publié dans revues
> > plusieurs de l'extrême droite italienne. Et j'en passe.

> > L'antisémitisme de Mattogno
> > est d'inspiration nazie.
>
> C'est reparti. Quand on ne peut pas réfuter un auteur on parle de
> l'editeur qui a accepté de le publier. Mattogno adorerait surement
> être publié par une maison d'edition qui lui offrirait un public
> plus large, mais on prend ce qu'on peut, c'est à dire ceux qui
> acceptent les risques inhérents pour des raisons idéologiques souvent.

Dingue! Les éditeurs normaux refusent de publier de la propagande
raciste et antisimite. Alors les pauvres auteurs racistes et antisémites
sont obligés de se faire publier par des éditeurs nazis. C'est vraiment
pas de bol!

> >
> > [...]
> > > Les gaz d'échappement des moteurs Diesel ne contiennent que peu de
> > > CO toxique (voy. Friedrich Paul Berg, "The Diesel Gas Chambers: Myth
> > > Within A Myth", Journal of Historical Review, vol. 5, n· 1,
> > > printemps 1984, p. 15-46). Les prisonniers de la chambre à gaz
> > > bondée seraient morts asphyxiés bien avant que le CO n'ait exercé
> > > ses effets. N'importe quel moteur à essence aurait fait un
> > > instrument meurtrier bien meilleur qu'un moteur Diesel. En réalité,
> > > s'ils avaient voulu gazer massivement des gens, les Allemands
> > > n'auraient évidemment pas utilisé un moteur, mais un des nombreux
> > > gaz hautement toxiques que produisait leur industrie.
> >
> > C'est-t-y pas malheureux de lire ces vieux mensonges réfutés depuis
> > déjà belle lurette? Voir:
> >
> > http://www.phdn.org/negation/leuchfaq.html#par2.16
> > http://www.nizkor.org/ftp.cgi/orgs/american/ihr/diesel.001
>

Sur la toxicité des gaz d'échappement des moteurs diesel, à propos
desquels, le négationniste "jeanbeland" recopie les négationneries d'un
autre négationniste. Je renvoie avant tout à quelques réalités
historiques, que veut ignorer le larbin négationniste:

http://www.phdn.org/histgen/camionsagaz/

Les falsifications de Berg ont été démontées ici:
http://www.nizkor.org/features/techniques-of-denial/diesel-01.html

Gilles Karmasyn

Cyril Meynier

unread,
Jul 26, 2000, 3:00:00 AM7/26/00
to
On Sun, 23 Jul 2000 18:54:40 GMT, Gilles Karmasyn
<gil...@worldnet.fr> wrote:

>
>Le larbin négationniste continue de poster les ordures écrites par
>d'autres négationnistes, façon sniper...

Et en plus, il ne daigne pas répondre aux objections qu'on porte à ses
thèses!


amicalement
--
Quand mes amis sont borgnes, je les regarde de profil"

IWVWVWVYWVXVWVWVWVVWV Joseph Joubert
Cyril MEYNIER
cy...@webmeynier.com
http://spoutnik.webjump.com
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

XXXSTOPSPAM...@hushmail.com

unread,
Jul 26, 2000, 3:00:00 AM7/26/00
to
Cyril Meynier <cy...@webmeynier.com> a écrit dans le message :
ba5+OdtQwSE=8lIGKq4U...@4ax.com...

> Et en plus, il ne daigne pas répondre aux objections qu'on porte à ses
> thèses!

Ses mensonges sont déjà si grossiers qu'objecter aux réponses à ceux-ci
serait se rendre ridicule après avoir déjà montré son abjection.

jeanb...@my-deja.com

unread,
Jul 26, 2000, 3:00:00 AM7/26/00
to
In article <gilkarm-9A6D01...@news.free.fr>,
Gilles Karmasyn <gil...@worldnet.fr> wrote:

Gilles 'getdoc' Karmasyn écrivait:

>Ici, la feignasse va, une fois de plus, recopier les falsifications
d'autres négationnistes

[…]

>Pour continuer à répandre ses falsifications, le jean-foutre recopie
un machin négationniste. Surtout ne pas bosser...

[…]

>"jenabeland" qui recopie des saloperies négationniste *est* une
pourriture.

[…]

> Ici commence le morceau négationniste recopié par la feignasse.
Toujours
> cette paresse crasse...

...


Je constate que Gilles 'getdoc' Karmasyn, qui pompe ses sources à même
les mêmes
bouquins exterminationnistes au lieu de travailler sérieusement dans
les archives fait toujours preuve de la même paresse, péché capital
qu'il reproche aux autres à tout moment. On a ici affaire à un médiocre
qui balance des documents sur son site mais qui sera souvent incapable
de répondre si on lui demande le contenu d’un document qu’il cite, pour
la simple et bonne raison qu’il l’a pompé dans un bouquin. On ne sait
donc plus si les mots cités sont ceux du documents à l’état brut ou si
ceux de l’auteur du bouquin y ont été mélangés. Un exemple de ceci
sera donné plus tard avec la lettre qui parle de la liquidation de
10,000 juifs à Minsk. Et c’est m’sieur Karmasyn qui traite les autres
de feignasse à tort et à travers ?

jeanb...@my-deja.com

unread,
Jul 26, 2000, 3:00:00 AM7/26/00
to
In article <gilkarm-16FA68...@news.free.fr>,
Gilles 'getdoc' Karmasyn <gil...@worldnet.fr> wrote:


Tout d’abord, je constate avec joie que M. Kamasyn, qui mentionnait cet
article du British Journal of Industrial Medicine sur son site, n’a pas
contesté les affirmations faites dans le précédent post en anglais
et que je résumerais ainsi:

a)L’essai Holtz-Elliot a démontré que l’obtention d’un taux de de 0.12%
de CO (loin des 6 % nécessaires pour une mort rapide en une demi-heure)
ne pouvait se faire que par l’addition de charges
Extérieures (ici un dynamomètre rarement utilisé en dehors de
laboratoires)

Lorsque l’arrivée d’air était pariellement bloquée:
b)17 souris sur 20 étaient mortes après une heure, mais que pour un
test similaire répété peu après
une seule était morte après une heure.
c)Que TOUS les cochons d’Inde et les lapins étaient encore vivants
après une heure, et la plupart étaient encore vivants après plusieurs
heures
d)Que le moteur était extremement difficile à partir et à maintenir en
restreignant l’arrivée d’air
e)Qu’un taux de monoxyde de carbone même de 0.4% ne peut être obtenu
que par l’addition d’une charge, e.g. lorsque le moteur tourne à plein
rendement, comme pour un camion montant une pente à pleine vitesse.


Etant donné le texte cité sur le site de M. Karmasyn pour ‘prouver’
qu’un moteur diesel est un choix approprié pour une mise à mort rapide :

--------------------------------------------------------------------
Lors des expériences, le tuyau d'échappement d'un petit moteur diesel
(568 cc, 6 BHP) était relié à une chambre de 10 mètres cube de volume
dans laquelle les animaux étaient introduits. Dans *tous* les cas les
animaux sont morts. La mort était plus rapide lorsque l'arrivée d'air
du moteur était diminuée, ce qui entraîne un accroissement du monoxyde
de carbone (CO) émis. (voir Diesel Engine Reference Book, Lilly, 1985,
p. 18/8, où il est écrit que pour un rapport air/fuel élevé la
concentration de CO n'est que de quelques parties par million, mais que
pour des rapports air/fuel inférieurs (25 pour 1) la concentration de
CO peut s'élever jusqu'à 3000 ppm. Il est très aisé de restreindre
l'arrivée d'air; les chercheurs britanniques y sont parvenus simplement
en obstruant partiellement l'ouverture avec une pièce métallique.) Même
dans les cas où la production de CO était basse, les animaux sont
morts, tués notamment par d'autres composés toxiques, surtout des
irritants et du dioxyde d'azote.
------------------------------------------------------------------------
----------

J’en déduis que cette description du texte de l’article est une
grossière falsification où les
données sont citées sélectivement puisque l’ensemble ne prouve pas
votre point de vue mais l’infirme.
Comme l’article est encore sur votre site, je dois en conclure que vous
ne l’avez pas enlevé par accident puisque vous êtes surchargé de
travail.


>Sur la toxicité des gaz d'échappement des moteurs diesel, à propos
desquels, le négationniste >"jeanbeland" recopie les négationneries
d'un autre négationniste. Je renvoie avant tout à quelques >réalités
historiques, que veut ignorer le larbin négationniste:

>http://www.phdn.org/histgen/camionsagaz/

J’ai déjà dit que je ne considérais pas impossible que des ‘camions à
gaz’ aient été utilisés, peut-être même probable. Mais le nombre donné,
surtout ce document parlant de 97,000 personnes, il a
Été réfuté par Ingrid Weckert de façon claire et nette. Voir:
http://www.codoh.com/found/fndwagon.html
Je n’ai jamais ressenti le besoin d’étudier de façon exhaustive cette
histoire de camions à gaz, j’ai trouvé l’argument de Weckert très
convaincant. Mais je ne parle ici que de cette lettre, pour le reste je
ne vois pas ce qu’il y a de si difficile techniquement à raccorder un
tuyau d’échappement. Enfin, j’imagine que les camions allemands ne
fonctionnaient pas tous au diesel.

>Les falsifications de Berg ont été démontées ici:
>http://www.nizkor.org/features/techniques-of-denial/diesel-01.html

Et l'article original de Berg au http://www.codoh.com/gcgv/gcdiesel.html


jeanb...@my-deja.com

unread,
Jul 26, 2000, 3:00:00 AM7/26/00
to
In article <gilkarm-9A6D01...@news.free.fr>,

Gilles 'getdoc' Karmasyn <gil...@worldnet.fr> wrote:

> la description de la conférence de Wansee, où fut présenta le projet
> d'extermination des Juifs européens (les étrons négationnistes
> soutiendront bien-sûr qu'à Wansee on n'a rien dit de tout cela, même
si
> Eichmann a confirmé qu'on y avait discuté méthodes d'extermination).
> Dans cette note, Luther rappelle que la Solution finale c'est
> l'« évacuation des Juifs à l'est ». Or cette expression n'est là que

&#61656; pour camoufler l'extermination.
&#61656;

Au risque de me répéter: pourquoi utiliser un langage codé dans des
documents de haut niveau accessibles à des gens supposés être déjà au
courant du sens de ce langage codé? Eichman, ni un autre accusé en
général, ne serait assez fou pour ne pas écouter les conseils de son
avocat.
Nier ce que le tribunal voulait entendre, alors que d'autres avaient
avoué au préalable, que se soit sous la contrainte ou pas, n'avait
aucun sens pour quelqu'un voulant tenter d'éviter la potence. Les
accusés écoutent leurs avocats en général. Luther était à Wansee et son
mémorendum ne laisse planer aucun doute. Voir l'article au:
http://www.codoh.com/granata/Orange-fre.html


Himmler a lui-même explicité dans un
> discours le fait que « l'évacuation des Juifs » signifiait leur
> extermination (voir:
> http://www.phdn.org/negation/documents/volonte.html#himmler)
>
> Discours du Reichführer-SS Himmler devant des officiers supérieurs SS
à
> Poznan, les 4 et 6 octobre 1943 [Trials of War Criminals Before the
> Nuernberg Military Tribunals - Washington, U.S Govt. Print. Off.,
> 1949-1953, Vol. XIII, p. 323, and Himmler, Reichsführer-SS - P.
> Padfield, Henry Holt and Co, NY, 1990, p. 469]


[snip]

Il n'y a aucune preuve solide que le discours du 6 octobre, tel que
présenté aujourd’hui, a été prononcé de
cette façon. Pour quelques exemples de ce qu’a pu être Nuremberg par
moment ( une usine à faux)
voir http://www.cwporter.co.uk/ngfrench.htm
Mais pour le discours du 4 octobre, qui lui est prouvé authentique, on
retombe dans le vieux débat de la traduction de ausrotten, soit
extermination ou expulsion forcée (le mot anglais wipe out serait plus
approprié ici). Il n'y a pas d'intérêt à relancer ce débat puisque
certains dictionnaires anciens donnent 'exterminer' OU 'wipe out',
alors que d'autres (en général plus récents) donnent exterminer
seulement. Je donne un exemple :


Langenscheidt's Encyclopaedic Dictionary (1974), German-English, VolI,
p. 182:
"ausrotten 2. (Volk, Rasse, etc.) exterminate, wipe out, extirpate;

(exterminer, balayer en dehors (wipe out), extirper).


Que Himmler, en prononçant ce mot, ait eu en tête la fraction des juifs
réellement massacrés en Pologne, l'élimination de partisans juifs en
Russie et ailleurs ou l'expulsion des juifs en général accompagnée de
massacres en certains endroits est un débat vieux de deux décennies au
moins. Il est notoire que les nazis considéraient tout juif comme un
partisan en puissance.

>Le 31 juillet 1942, le Gauleiter Wilhelm Kube écrit au Reich Kommissar
Heinrich Lohse:

>" A Minsk, approximativement 10 000 Juifs ont été
>liquidés les 28 et 29 juillet [...] la plus grande
>partie d'entre eux avait été déportée à Minsk par ordre
>de Führer de Vienne, Brünn, Bremen et Berlin "

> (Cité par Léon Poliakov, Bréviaire de la haine. Le IIIE Reich et les
> Juifs, Editions Complexe, 1986 -- 1ère éditio 1951--, p. 171)
>

Je n’ai pas le contenu original de cette lettre. Si vous l’avez tant
mieux parce que les mots cités sont de l’auteur
d’un livre, en apparence du moins. Je ne vois pas pourquoi Kube aurait
écrit dans cette lettre

« La plus grande partie d’entre eux avait été déportée à Minsk par
ordre de Fuhrers de Vienne,Brenn, Bremen et Berlin ».
Par contre je crois que l’auteur du livre cite une lettre qui parle de
10,000 juifs liquidés à Minsk, et je ne le
contesterai pas cela. Les SS menaient des opérations de liquidations
des commissaires bolchéviques
(juifs en général) et il est connu que ceux-ci ont souvent été bien au-
delà de l’ordre écrit qui leur avait été donné.

Mais plusieurs révisionnistes ne nient pas qu'il y ait eu des
massacres. J'ai dit à plusieurs reprises que des centaines de milliers
de juifs ont sûrement été massacrés. Des polonais en partie, des
commissaires bolcheviques, vraisemblablement dans plusieurs cas leur
famille avec eux. Quand au nombre donné par les rapports des
Einsatzgruppen, certains sont en effet suspects. Par exemple, si vous
citez le témoignage de Pohl comme source pour prouver quelque chose,
vous serez aussi obligé de concéder la moitié des victimes.

Des juifs allemands ont été déportés dans les Etats Baltes en 1941. Je
n'ai pas dit que les exterminnationistes contestaient cela. Mais le but
de cette déportation n'était pas l'extermination. Parce qu'il était
illogique et inutile d'envoyer des gens aussi loin uniquement pour les
tuer, et d'utiliser un langage 'codé' dans des documents accessibles à
très peu de gens. Les nazis ne codaient pas lorsqu’ils écrivaient que
1,000 juifs étaient exécutés dans une opération de représailles, ils
ne ressentaient pas le besoin de coder non plus lorsque des détenus
étaient pendus ou fusillés pour mutinerie ou d’autres raisons : ils
l’écrivait.

Quelqu’un qui lit des bouquins révisionnistes peut parfaitement
découvrir que ‘sonder behandlung’, traitement spécial, était utilisé
dans une foule de contexte, dans certains cas le meurtre, dans d’autres
un traitement de faveur, vous ne citez que les exemples qui vous
arrangent.

C'est un fait: il y a des convois de juifs allemands qui ont été
mitraillés à leur arrivée en Russie. Des milliers de gens probablement.
Mais pas tous. La liquidation des commissaires bolcheviques -ou des
juifs russes dans certaines régions - battait son plein et certains
officiers SS ne faisaient pas dans le détail. Cela ne veut pas
nécessairement dire que chaque convoi mitraillé l'a été sur ordre de
Berlin. Qu'un officier sur place décide que les baraques nécessaires
manquaient et des centaines de personnes pouvaient y passer. On sait
que la chose s'est déroulée à plusieurs reprises, au moins avec des
juifs allemands en 1941-42.

Vous mentionnez 10,000 juifs (quelle fraction d’allemands ?). Aussi
loin que je puisse me rappeler les déportations de juifs vers la Russie
sont supposées avoir cessé à l'hiver 1941-42. Aucun juif français,
belge, hollandais n'est supposé avoir été déporté là. Si j'avais mes
bouquins je pourrais être plus certain, mais je crois même qu'aucun
juif allemand n'a été, en théorie, déporté en Russie après janvier ou
février 1942. Parce que les camps d'"extermination" existaient à ce
moment. C'est le noeud du problème. Il n’y a même plus une ‘poignée’ de
juifs déportés en Russie après l’hiver 1941-42 : il n’est pas supposé y
en avoir.

Concernant le témoin SS Muench, voir:

http://x58.deja.com/[ST_rn=ps]/getdoc.xp?AN=629125024

Et aussi


http://www.lebensraum.org/french/rhr/Aynat5.pdf

http://www.codoh.com/inter/intercrem.html

http://www.abbc.com/aaargh/fran/livres/index.html

http://www.lebensraum.org/french/rhr/rhrtoc.html

http://www.fpp.co.uk/Auschwitz/Treblinka/groundscan.html


jeanb...@my-deja.com

unread,
Jul 26, 2000, 3:00:00 AM7/26/00
to

In article <gilkarm-9A6D01...@news.free.fr>,
Gilles ‘getdoc’ Karmasyn <gil...@worldnet.fr> wrote:

> Pour eux « C'était le bon temps », La Vie Ordinnaire Des Bourreaux
> Nazis, Plon 1990:
>
> « A partir de la mi-octobre 1941, plusieurs dizaines de
> milliers de Juifs provenant du Reich avaient été
> déportés dans les ghettos polonais. Bon nombre d'entre
> eux qui avaient été dirigés vers les villes soviétiques
> de Kowno, Riga et Minsk furent passés par les armes dès
> leur arrivée. »
>
> (p. 14-15)
>
> Hilberg écrit clairement que les Juifs déportés dans l'Ostland
> (c'est-à-dire la Russie) furent tués, justement à Riga, Minsk et
Kaunas
> (Hilberg, p. 402). Oui, Hilberg prend acte que des Juifs de l'ouest
> furent déportés en Russie, mais pour y être assassinés.
>
> A Riga fut également affecté au moins un camion à gaz (voir « Les
> camions à gaz: leur mise au point et leur utilisation dans le meurtre
> des Juifs », de Mathias Beer, traduction de « Die Entwicklung der
> Gaswagen beim Mord an den Juden », Vierteljahreshefte für
> Zeitgeschichte, 35, 1987, 3, p. 403-417. Disponible sur le web:
> http://www.phdn.org/histgen/camionsagaz/camions-beer.html)
>
> Encore une fois lectuer, ne crois *jamais* ce que racontent les
> négationnistes. Il faut lire Hilberg et les autres historiens, les
vrais.


Graf amenait un article du Israelitisches Wochenblatt der Schweiz
d’OCTOBRE 1942. Cette date ne cadre pas avec votre version des faits.
Vous avez complètement évité la référence au numéro d’avril 1944 de
Notre Voix concernant ces 8,000 juifs parisiens trouvés en Russie par
les soviétiques.
Vous avez complètement passé sous silence la lettre du 28 août 1942
Mentionnant l’envoi de juifs en Russie ainsi que de matériaux à
commander pour construire des baraques afin de les loger. (voir
http://www.codoh.com/granata/Orange-fre.html )
Ils codaient bien dites donc. Vous avez oublié de répondre a cette
référence donnée par Stefen Werner concernant les partisans allemands,
autrichiens, tcheques, hollandais, francais, yougoslaves se battant en
bielorussie contre les allemands. Il etait impossible a ces gens
d’aboutir dans ce territoire controlé par les allemands sans y avoir
été déportés au préalable.

Je peux vous en citer d’autres tiens.
A la clôture du procès qu’il a intenté, Irving mentionnait cette lettre
de Walter Föhl du 21 juin 1942 parlant de trains amenant 1,000 juifs
par jour à Cracovie et de la mention que celui-ci fait de leur
redéportation vers la Russie Blanche. Il remarquait que ses
accusateurs n’avaient même pas tenté de répondre à cette lettre plus
tôt. Juin 1942, 1,000 par jour. C’est beaucoup ça. Je sais, Irving a
perdu son procès , n’empêche que ce qui m’intéresse moi, c’est de
savoir pourquoi ceux qui voulaient le démolir ne l’ont même pas attaqué
là dessus.

Dans son livre, l’américain Butz citait le document Steengracht (NO-
1624) , daté du 20 aout 1943 et adressé par le général Hildebrandt A
l’administration des territoires à l’est : C’était une mise en garde
contre le fait que des juifs
Allemands déportés en Russie étaient parfois employés à des tâches
administratives. Hildebrandt ne leur faisait pas confiance et craignait
les fuites de renseignements (vers les bolcheviques). Il se déclarait
outré également de rumeurs concernant de possibles relations sexuelles
entre ‘aryens’ et juifs de l’ancien Reich à cet endroit.

Effectivement, il n’y a pas des tonnes de documents comme ceux-là, mais
ceux qui ont échappé à la destruction à Nuremberg s’accumulent petit à
petit. Et vous ne pouvez pas les expliquer. Le massacre présumé en
juillet 42 de 10,000 juifs allemands( ?) déportés au début de l’hiver
1941-42 est une chose à part, qui concerne des déportations qui ont eu
lieu avant les ‘camps d’extermination’.

Combien de ces juifs ont survécu à leur déportation, combien ont été
tués par les SS, combien ont été massacrés par les Ukréniens durant la
retraite allemande (c.f. l’expérience de Joseph Ginsburg, juif allemand
déporté à l’Est), combien
Ont été enrôles de force dans l’armée rouge et ont été tués ensuite,
combien d’orphelins ont été adoptés par des familles non juives,
combien ont été déportés en Sibérie, Staline supportant l’histoire de
l ‘extermination par chambre à gaz, peut-être qu’un jour on le saura.
Je sais seulement une chose : très peu de juifs de l ‘ouest sont
revenus de Russie. Sinon, la chose se saurait.

Mais je constate une chose : aujourd’hui les juifs déportés en Russie
après l’hiver 42 ne sont pas supposés exister. Il n’ y a rien dans vos
sources qui les mentionne. Demain, vous et vos amis diront que oui,
effectivement, il y a eu une poignée de juifs hollandais, belges,
yougoslaves, tchèques, qui ont été déportés en Russie, parce que vous
n’aurez pas d’autre choix que de l’admettre. Les juifs allemands sont
acceptés depuis longtemps, demain ca sera les autres. Mais vous
maintiendrez toujours que des gazages ont eu lieu et que tant que les
révisionnistes ne prouveront pas que chaque juif ‘non enregistré’ a été
déporté là, ceux-ci ne seront que des ‘falsificateurs’. C’est
impossible à prouver.
Mais même dans ce cas, pour expliquer ceux-ci, vous aurez à affirmer
que les télégrammes attestant de leur envoi vers ce pays ont
été ‘perdus’ à Nuremberg alors que les télégrammes attestant de leur
envoi vers les camps d’ »extermination » eux n’ont pas été ‘perdus’.

On touche ici à la caractéristique du canular : la nécessité de donner
une double interprétation à des événements.
Les documents parlant d’une déportation à l’Est seraient bel et bien
codés pour camoufler l’extermination, mais CERTAINS convois auraient
été réellement expédiés là, au fur et à mesure que des preuves
concernant ceux-ci sont amenées. Seulement vous n’avez pas de documents
attestant d’une liquidation de ces juifs yougoslaves, français, belges,
grecs déportés en Russie.

Concernant le témoin SS Muench, voir:

http://x58.deja.com/[ST_rn=ps]/getdoc.xp?AN=629125024
Autres articles intéressants:

http://www.lebensraum.org/french/rhr/Aynat5.pdf

http://www.abbc.com/aaargh/fran/erv/grundlagen/cmfd.html

http://www.abbc.com/aaargh/fran/livres/index.html

http://www.lebensraum.org/french/rhr/rhrtoc.html

http://www.fpp.co.uk/Auschwitz/Treblinka/groundscan.html


jeanb...@my-deja.com

unread,
Jul 26, 2000, 3:00:00 AM7/26/00
to
In article <gilkarm-16FA68...@news.free.fr>,
Gilles Karmasyn <gil...@worldnet.fr> wrote:

Ici je vous poste un truc que j'ai reçu par email de quelqu'un (tout ce
message):


(...insultes habituelles...)


>> > > Le révisionniste italien Carlo Mattogno
>> >

l'exité répliqua:

>> > Mattogno est l'un des antisémites les plus virulents parmi les
>> > négationnistes. Les principaux ouvrages de Mattogno ont été publiés
>> > aux éditions de la Sentinella d'ltalia. Le catalogue de la
Sentinella
>> > dItalia était en effet très spécialisé : ouvrages négationnistes et
>> > nazis, apologies de la SS par Léon Degrelle, ouvrages antisémites
et
>> > apologie de la LVF et de la division SS Charlemagne par Saint-Loup,
>> > ainsi que des ouvrages de Goebbels, Hitler, Mussolini, et des
>> > opuscules antisémites de Julius Evola. Mattogno a publié dans

revues
>> > plusieurs de l'extrême droite italienne. Et j'en passe.


>> > L'antisémitisme de Mattogno
>> > est d'inspiration nazie.
>>
>> C'est reparti. Quand on ne peut pas réfuter un auteur on parle de
>> l'editeur qui a accepté de le publier. Mattogno adorerait surement
>> être publié par une maison d'edition qui lui offrirait un public
>> plus large, mais on prend ce qu'on peut, c'est à dire ceux qui
>> acceptent les risques inhérents pour des raisons idéologiques
souvent.
>

>Dingue! Les éditeurs normaux refusent de publier de la propagande
>raciste et antisimite. Alors les pauvres auteurs racistes et
antisémites
>sont obligés de se faire publier par des éditeurs nazis. C'est
vraiment
>pas de bol!
>

Raisonnement debile. Les editeurs *normaux* nous disaient que Mitterand
et Bousquet, Mitterand et la francisque c'etait faut puisque c'etait
des trucs publies par des editeurs mis a l'index et *anormaux*... C'est
evidemment Karmasyn qui decide qui est antisemite: un antisemite, dans
la pratique est quelqu'un que les juifs n'aiment pas.

Maintenant, il convient d'elever le debat par cette citation d'un grand
scientifique et economiste du XiXe siecle:

Begin quote
------------------
"Avant qu'une théorie puisse être tenue pour juste, il est
virtuellement indispensable qu'on soit parfaitement libre de la
réfuter. Toute limitation, même indirecte ou lointaine, imposée à
quiconque cherche à la contredire suffit à la rendre suspecte. La
liberté d'exprimer sa pensée, même contre l'opinion de la majorité ou
de tous, même si elle offense les sentiments de quelques-uns ou du plus
grand nombre, même si elle est généralement réputée absurde ou
criminelle, est toujours favorable à la découverte de la vérité
objective."

End quote
------------------

Maintennant il est normal que les libraires qui veulent faire vivre le
pluralisme reçoivent des commandos betarises. Vive la patrie
des "droits de l'homme" qui _"respecte toute les croyances"_.


PS: quelques citations plagiees par application de la methode
Karmasyenne pour parler de Leon Degrelle:


a- JP Azema, historien exterminationniste haineux expie les errements
de son papa, rédacteur a "Je suis partout" et qui finit la guerre dans
les divisions SS Wallonie de Léon Degrelle. [Roques]

b-[Le livre de Pressac] se termine par un éloge inattendu de Léon
Degrelle, le chef du mouvement rexiste belge des années trente, réfugié
depuis 1945 en Espagne. C'est le dernier leader fasciste survivant
[(mort depuis, Note de 1995]. Mais plus que comme chef politique, il
restera, sans doute, comme écrivain. Sa Campagne de Russie est un très
grand livre par sa qualité littéraire.
Quoi qu'il en soit, il est extrêmement drôle de voir publier par le
consortium Klarsfeld, l'éloge confus d'un ancien haut officier de la
SS, ami personnel et non repenti de Hitler, peu porté au
philosémitisme, et révisionniste avéré (p. 530). [Thion]

c- J.C.Pressac était un admirateur d'Hitler, de Degrelle et des
militaria. Il possédait chez lui, en bonne place, un buste d'Adolf
Hitler et, redoutant notre réaction lors d'une visite à son domicile,
il nous en avait prévenus, P.Guillaume et moi-même, non sans quelque
appréhension. Il avait rêvé d'écrire un roman montrant la victoire de
son héros et le triomphe du national-socialisme (voy., à ce propos,
p.541). Il avait fait ses études au Prytanée militaire de La Flèche et,
si j'en crois Pierre Guillaume, lui-même ancien élève de cet éta-
blissement, il avait, en 1959, reçu une réprimande de l'administration
à la suite d'un sketch d'inspiration nazie qu'il avait monté lors d'une
fête de l'école. Il disait avoir soutenu l'action de Pierre Sidos.
L'extrême droite, ou ce qu'on appelle ainsi, possède, à côté de fortes
personnalités (c'est le cas d'un Léon Degrelle), des mal-heureux qui
admirent la force parce qu'ils sont faibles. Tel était le fait de
J.C.Pressac qui, de plus, présentait un cas médical qui, je dois le
dire, avait ajouté à ma pitié.
P.Guillaume a consacré à J.C.Pressac quelques pages de son livre Droit
et histoire (La Vieille Taupe, 1986, p.118-125). Je conseille la
lecture
de ces pages à la fois vivantes et pénétrantes.

Tristelune

unread,
Jul 26, 2000, 3:00:00 AM7/26/00
to
<jeanb...@my-deja.com> a écrit:

> In article <gilkarm-9A6D01...@news.free.fr>,
> Gilles 'getdoc' Karmasyn <gil...@worldnet.fr> wrote:

[...]

>> Himmler a lui-même explicité dans un discours le fait que « l'évacuation
>> des Juifs » signifiait leur extermination (voir:
>> http://www.phdn.org/negation/documents/volonte.html#himmler)

> [snip]

> Il n'y a aucune preuve solide que le discours du 6 octobre, tel que
> présenté aujourd'hui, a été prononcé de cette façon.

> Mais pour le discours du 4 octobre, qui lui est prouvé authentique,
> on retombe dans le vieux débat de la traduction de ausrotten, soit
> extermination ou expulsion forcée (le mot anglais wipe out serait
> plus approprié ici).

Vous seriez gentil de nous indiquer sur quelle planète les Juifs déportés
ont été envoyés ? Ca fait 50 ans qu'on les recherche, on ne les a pas
encore retrouvés.

--
Tristelune

jeanb...@my-deja.com

unread,
Jul 26, 2000, 3:00:00 AM7/26/00
to
In article <8lmslc$bk6$1...@news1.skynet.be>,
"Tristelune" <trist...@ibelgique.com> wrote:
> <jeanb...@my-deja.com> a écrit:

> Vous seriez gentil de nous indiquer sur quelle planète les Juifs
déportés
> ont été envoyés ? Ca fait 50 ans qu'on les recherche, on ne les a pas
> encore retrouvés.
>
> --
> Tristelune
>

Vous vous etes un amateur. En general il faut attendre une semaine
pour que les messages postes et repondant en detail a toutes ces
questions soient non disponibles a certains. Pratiquez un peu mon
vieux: la prochaine fois attendez au moins une semaine avant de tenter
ce coup la.

Black Attila

unread,
Jul 26, 2000, 3:00:00 AM7/26/00
to
Tristelune a écrit dans le message <8lmslc$bk6$1...@news1.skynet.be>...
><jeanb...@my-deja.com> a écrit:

>> In article <gilkarm-9A6D01...@news.free.fr>,
>> Gilles 'getdoc' Karmasyn <gil...@worldnet.fr> wrote:
>
>[...]

>
>>> Himmler a lui-même explicité dans un discours le fait que « l'évacuation
>>> des Juifs » signifiait leur extermination (voir:
>>> http://www.phdn.org/negation/documents/volonte.html#himmler)
>
>> [snip]
>
>> Il n'y a aucune preuve solide que le discours du 6 octobre, tel que
>> présenté aujourd'hui, a été prononcé de cette façon.
>> Mais pour le discours du 4 octobre, qui lui est prouvé authentique,
>> on retombe dans le vieux débat de la traduction de ausrotten, soit
>> extermination ou expulsion forcée (le mot anglais wipe out serait
>> plus approprié ici).
>
>Vous seriez gentil de nous indiquer sur quelle planète les Juifs déportés
>ont été envoyés ? Ca fait 50 ans qu'on les recherche, on ne les a pas
>encore retrouvés.


Heureusement, d'après un certain MH (Michel Henrotte), de
soc.culture.belgium, les "partis traditionnels", c'est-à-dire tout ce qui
est à gauche du Front National et de ses diverses scissions françaises et
belges, ont fait leur temps après 50 ans, on peut donc supposer que, avec
l'avènement d'un Ordre Nouveau, les six millions de Juifs et les autres vont
enfin être retrouvés, ils s'étaient probablement perdus parce que sans Ordre
les trains n'arrivent pas à l'heure...

Tristelune

unread,
Jul 26, 2000, 3:00:00 AM7/26/00
to
<jeanb...@my-deja.com> a écrit

> "Tristelune" <trist...@ibelgique.com> wrote:

>> <jeanb...@my-deja.com> a écrit:

[plein de machins qu'il a lui même snippé]

>> Vous seriez gentil de nous indiquer sur quelle planète les Juifs
>> déportés ont été envoyés ? Ca fait 50 ans qu'on les recherche,
>> on ne les a pas encore retrouvés.

> Vous vous etes un amateur. En general il faut attendre une semaine
> pour que les messages postes et repondant en detail a toutes ces
> questions soient non disponibles a certains.

Je ne réponds jamais aux messages vieux de plus d'une semaine, sauf
quand je rentre de vacances et qu'ils me sont adressés.

--
Tristelune

XXXSTOPSPAM...@hushmail.com

unread,
Jul 26, 2000, 3:00:00 AM7/26/00
to
<jeanb...@my-deja.com> a écrit dans le message :
8lmvke$mi0$1...@nnrp1.deja.com...
> In article <8lmslc$bk6$1...@news1.skynet.be>,

> "Tristelune" <trist...@ibelgique.com> wrote:
> > <jeanb...@my-deja.com> a écrit:
> > Vous seriez gentil de nous indiquer sur quelle planète les Juifs
> déportés
> > ont été envoyés ? Ca fait 50 ans qu'on les recherche, on ne les a pas
> > encore retrouvés.
>
> Vous vous etes un amateur. En general il faut attendre une semaine
> pour que les messages postes et repondant en detail a toutes ces
> questions soient non disponibles a certains. Pratiquez un peu mon
> vieux: la prochaine fois attendez au moins une semaine avant de tenter
> ce coup la.

Comme d'habitude, la merde négationniste est incapable de justifier ses
infâmes mensonges. On sort des affirmations qui selon votre raisonnement de
négationniste de merde sont la vérité, et quand on vous demande de démontrer
vos affirmations vous en êtes, bien entendu, totalement incapable. En effet,
le négationnisme n'a pour but que d'exprimer l'antisémitisme de la bande
d'ordure dont vous faites partie.

jeanb...@my-deja.com

unread,
Jul 26, 2000, 3:00:00 AM7/26/00
to
In article <gilkarm-9A6D01...@news.free.fr>,
Gilles 'getdoc' Karmasyn <gil...@worldnet.fr> wrote:
>
> Rappel: "jeanbeland" a, pour les besoins de la cause négationniste,
> falsifié les propos de Goebbels. Voir:
> http://www.deja.com/getdoc.xp?AN=627436385&fmt=text et
> http://www.deja.com/getdoc.xp?AN=631043873&fmt=text

Et la réponse de l'étron larbinant est au
http://x70.deja.com/[ST_rn=ps]/getdoc.xp?AN=646015906

On y trouve une mention de Belzec ce qui explique d’ailleurs en partie
pourquoi je n’ai pas abordé cette question Dans mon dernier post :
contrairement à certains je ne suis pas payé à la ligne et ca me coûte
de l’argent pour faire un long post. J’ai déjà dit que je considérais
plausible que des massacres aient eu lieu à Belzec, mais pas 600,000.
Le chiffre de 600,000 n’est pas basé sur des documents allemands écrits
pendant la guerre mais sur des témoignages peu fiables. J’ai vu il y a
quelques mois qu’un « chercheur » israelien avait effectué des fouilles
et trouver certains charniers mais la dimension des fosses données ne
cadre absolument pas avec le chiffre que vous et vos amis aimez citer.
Faire un estimé du nombre de corps présents quand on a cette dimension
est une chose relativement facile, Cromwell a d’ailleurs écrit un
article concernant ces ‘fouilles’ (voir
http://www.codoh.com/newrevoices/ncrowell/nrvscbelzecdig.html
), le nombre de corps peut difficilement atteindre les 50,000. Encore
une fois cela ne contredit pas ce que beaucoup de révisionnistes
croient depuis le début : Rassinier relatait déjà la visite de cet
allemand qui lui avait parlé de plusieurs convois de juifs gazés à cet
endroit avant que les opérations ne cessent. C’était au début des
années 60, bien avant ces fouilles. Graf ne semblait pas croire
ce ‘témoin’ que Rassinier amenait, c’est son droit, mais le livre a été
écrit avant ces fouilles. Il n’y a donc pas de mensonge là-dessus.

jeanb...@my-deja.com

unread,
Jul 27, 2000, 3:00:00 AM7/27/00
to
In article <8lml3g$eaj$1...@nnrp1.deja.com>,
jeanb...@my-deja.com wrote:
>
[...]

> On touche ici à la caractéristique du canular : la nécessité de donner
> une double interprétation à des événements.
> Les documents parlant d’une déportation à l’Est seraient bel et bien
> codés pour camoufler l’extermination, mais CERTAINS convois auraient
> été réellement expédiés là, au fur et à mesure que des preuves
> concernant ceux-ci sont amenées. Seulement vous n’avez pas de
documents
> attestant d’une liquidation de ces juifs yougoslaves, français,
belges,
> grecs déportés en Russie.
>

Ca fait près de deux jours que j'ai pas vu G.K., il doit préparer un
post de 80 giga ou quelque chose comme ça. N'empêche, je suis tellement
peu habitué que ca me laisse une impression confuse désagréable.

Ordure négationniste! C'est des mensonges tout ça!
Voilà, maintenant c'est réfuté....

Tymophil

unread,
Aug 25, 2000, 3:00:00 AM8/25/00
to
Monsieur le négationniste,

Votre maîtrise de la langue anglaise semble aussi superficielle que celle de
l'Histoire...

> Langenscheidt's Encyclopaedic Dictionary (1974), German-English, VolI,
> p. 182:
> "ausrotten 2. (Volk, Rasse, etc.) exterminate, wipe out, extirpate;
>
> (exterminer, balayer en dehors (wipe out), extirper).

"To wipe out" ne signifie pas du tout balayer en dehors. Un étudiant de
terminal sait que le "out" peut prendre deux sens quand on l'adjoint à un
verbe.

Dans le premier sens il signifie "en dehors", comme dans "to get out"
(sortir).
Dans un second sens il siginfie complètement comme dans "to wear out" (user
complètement, jusqu'à la trame)

"To wipe out" signifie "massacrer complètement". L'équivalent le plus proche
en français serait "effacer de la surface de la terre", on y retrouve le
côté "imagé" de la formule.

Outre un dictionnaire anglais-allemand, je vous suggère d'acheter un
dictionnaire anglais-français...

Tymophil.


Black Attila

unread,
Aug 25, 2000, 3:00:00 AM8/25/00
to
Tymophil a écrit dans le message <8o6hd7$eeo$1...@news5.isdnet.net>...

>Monsieur le négationniste,
>
>Votre maîtrise de la langue anglaise semble aussi superficielle que celle
de
>l'Histoire...
>
>> Langenscheidt's Encyclopaedic Dictionary (1974), German-English, VolI,
>> p. 182:
>> "ausrotten 2. (Volk, Rasse, etc.) exterminate, wipe out, extirpate;
>>
>> (exterminer, balayer en dehors (wipe out), extirper).
>
>"To wipe out" ne signifie pas du tout balayer en dehors. Un étudiant de
>terminal sait que le "out" peut prendre deux sens quand on l'adjoint à un
>verbe.
>
>Dans le premier sens il signifie "en dehors", comme dans "to get out"
>(sortir).
>Dans un second sens il siginfie complètement comme dans "to wear out" (user
>complètement, jusqu'à la trame)
>
>"To wipe out" signifie "massacrer complètement". L'équivalent le plus
proche
>en français serait "effacer de la surface de la terre", on y retrouve le
>côté "imagé" de la formule.


la traduction la plus appropriée me paraît être "éradiquer", non ?

Peter S. Saly

unread,
Aug 25, 2000, 3:00:00 AM8/25/00
to

"Black Attila" <black....@leviathan.fi> wrote in message news:8o6j0s$nkc$1...@news0.skynet.be...

> Tymophil a écrit dans le message <8o6hd7$eeo$1...@news5.isdnet.net>...
> >Monsieur le négationniste,
> >
> >Votre maîtrise de la langue anglaise semble aussi superficielle que celle
> de
> >l'Histoire...
> >
> >> Langenscheidt's Encyclopaedic Dictionary (1974), German-English, VolI,
> >> p. 182:
> >> "ausrotten 2. (Volk, Rasse, etc.) exterminate, wipe out, extirpate;
> >>
> >> (exterminer, balayer en dehors (wipe out), extirper).
> >
> >"To wipe out" ne signifie pas du tout balayer en dehors. Un étudiant de
> >terminal sait que le "out" peut prendre deux sens quand on l'adjoint à un
> >verbe.
> >
> >Dans le premier sens il signifie "en dehors", comme dans "to get out"
> >(sortir).
> >Dans un second sens il siginfie complètement comme dans "to wear out" (user
> >complètement, jusqu'à la trame)
> >
> >"To wipe out" signifie "massacrer complètement". L'équivalent le plus
> proche
> >en français serait "effacer de la surface de la terre", on y retrouve le
> >côté "imagé" de la formule.
>
>
> la traduction la plus appropriée me paraît être "éradiquer", non ?


To wipe out dans l'usage courant Americain veut dire "effacer"
Un "wipe-out" est un terme de surfer venant de la cote Californiene qui est le terme utilise quand une vague fait tomber le surfer
completement hosr de controle..
Il y avait meme une piece de musique originalement par les "Surfaris" intitule "Wipe-out" et qui est retrouvable sur Napster.
Les "Beach Boys" en ont sortis une aussi du meme titre mais completement differente en style..

C'est de cette expression que vient la defintion de "rayer de la surface de la terre", quand l'expression 'surfer" a etee applique a
une autres sous-culture typiquement californiene, les "gamers", qui souvent etaient aussi des "surfer"...

Musta...@fi.net

unread,
Aug 26, 2000, 3:00:00 AM8/26/00
to
Pe...@Saly.com (Peter S. Saly) wrote in
<sqedaf1...@corp.supernews.com>:

where have you been, man ?
anyway, nice to see you back ;-)
M-A.

Tristelune

unread,
Aug 27, 2000, 3:00:00 AM8/27/00
to
<Musta...@fi.net> a écrit:

> Pe...@Saly.com (Peter S. Saly) wrote

> where have you been, man ?


> anyway, nice to see you back ;-)
> M-A.

C'est vrai que ce forum faisait un peu vide...

--
Tristelune

"J'ai senti un grand trouble dans la force"
Obi Wan Kenobi

Peter S. Saly

unread,
Aug 28, 2000, 3:00:00 AM8/28/00
to

<Musta...@fi.net> wrote in message news:8o9jtr$acs3o$3...@ID-31736.news.cis.dfn.de...
> Pe...@Saly.com (Peter S. Saly) wrote in
> <sqedaf1...@corp.supernews.com>:

>
> where have you been, man ?
> anyway, nice to see you back ;-)
> M-A.

Je suis venu voir si certains petits cons belges se tiennent tranquilles..

J'attends TOUJOURS cette attaque tant PROMISE par le defe-cator..
Apparament son projet s'est constipe.. :-)
Ses quelques potes mouches-a-marde ont probablement tous gobes avec lui, leur "production".

lenel luc

unread,
Aug 28, 2000, 3:00:00 AM8/28/00
to

Peter S. Saly a écrit dans le message ...


Vous tenez absolument à relancez ce débat ?


Peter S. Saly

unread,
Aug 28, 2000, 3:00:00 AM8/28/00
to

"lenel luc" <luc....@chello.be> wrote in message news:Ozzq5.2577$1O4....@news.chello.be...

C'etait un debat ??

Interessante la terminologie utilisee en Belgique..

Ce pauvre defe-cator essayait de faire des menaces indirectes dans le genre:
"mes potes et moi, on va t'en faire gouter un de ces jours.."

Qu'est-ce qui s'est passe ?
T'as pas reconnu ce qui se passait ?

Les petites vermines comme le defecatoir n'aiment pas la lumiere du jour ou meme de se retrouver dans le faisceau d'une luniere
forte..
Ils preferent agir indirectement..
Moi, je preferes les ecraser et les entendre faire ce petit bruit que fait une vermine ecrasee..

Tristelune

unread,
Aug 29, 2000, 3:00:00 AM8/29/00
to
Peter S. Saly <Pe...@Saly.com> a écrit:

> "lenel luc" <luc....@chello.be> wrote

>> Vous tenez absolument à relancez ce débat ?

> C'etait un debat ??

> Interessante la terminologie utilisee en Belgique..

C'est vrai que, pour un fil consacré à ta modeste personne, le terme
"débat" me semble excessif.

--
Tristelune

Slawed

unread,
Aug 29, 2000, 3:00:00 AM8/29/00
to
Nous voici en Afrique et plus précisément au Zimbabwé le 7 septembre 1976.
Petard S., vingt et un ans, étudiant en biologie à l'université du
Minnesota,
s'éveilla à l'aube, au bout d'un village au nord de Gweru.
Se glissant hors de son sac de couchage trempé de sueur, il jeta un coup
d'oeil
à travers la moustiquaire de sa tente de nylon, écoutant le crépitement de
la pluie tropicale qui se mêlait aux rumeurs du village voisin. Au-dessus de
lui,
des singes évoluaient dans la végétation luxuriante qui lui cachait le ciel.
Attirés par l'odeur, sans doute...
Après avoir fourré sa tente et sa poupée dans son sac à dos, il quitta
rapidement les lieux, se dirigea vers le village et s'enquit de l'hôpital le
plus proche.
Il était venu en Afrique, probablement parfaitement vacciné contre la
plupart des maladies tropicales connues, mais il ne se sentait pas bien.
Il fallait voir un docteur car son colon criait grâce.
L'infirmière n'avait pas d'aiguilles jetables mais disposait de trois
seringues
qu'elle utilisait tour à tour, sans les avoir désinfectées.
Elle n'imaginait pas que Petard S.(15 ans,...) ne se déplaçait jamais sans
sa
poupée gonflable à l'hélium.
Si vous avez aimé, versez 10$ sur mon compte et je raconte la suite;-)

Slawed

Peter S. Saly <Pe...@Saly.com> a écrit dans le message :

> Les petites vermines >cut<

Peter S. Saly

unread,
Aug 29, 2000, 3:00:00 AM8/29/00
to
Tiens..
Nous venons de decouvrir la version belge de Gil Morisset.
Un aute tata fascine par les poupees gonflables..


"Slawed" <jp.s...@skynet.be> wrote in message news:8ofrcq$41p$3...@news0.skynet.be...

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