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[39-45] Armée française 1943-1945 - 5. Campagne d'Alsace-Lorraine

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Mara Jade Skywalker

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Mar 3, 2008, 3:16:55 PM3/3/08
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Armée française 1943-1945 - 5. Campagne d'Alsace-Lorraine -

Paris libéré le 25 août 1944, les Alliés sont à la poursuite des troupes
allemandes en déroute, fortement éprouvées par le désastre de Falaise.

Le 2 septembre 1944, Dieppe tombe presque sans coup férir.
C'est une belle et éclatante revanche pour les Canadiens,
deux ans après leur raid désastreux.

Toutefois, Le Havre résiste avant de crouler sous les 11000 tonnes
de bombes déversées par le RAF Bomber Command. Boulogne,
Calais, enfin débarassés des rampes de lancement des V1,
vont tomber à leur tour.

La veille, les Anglo-Américains ont pénétré en Belgique.

Le 3 septembre, le 30ème Corps britannique du général Horrocks
libère Bruxelles.

Les Américains sont sur la Moselle le 11 septembre 1944,
Nancy est libéré le 15 septembre.

La 2ème Division blindée française, intégrée au 15ème Corps US
de la 3ème Armée US, placée à l'extrême droite du dispositif allié,
est envoyée vers Langres pour faire sa jonction avec la 1ère Armée
française de Jean de Lattre de Tassigny, qui remonte du Midi.

Les troupes françaises débarquées sur les côtes méditerranéennes
n'ont pas perdu de temps et sont même en avance d'un mois
sur le planning initial américain.

La 5ème Division blindée française occupe le col de la Faucille,
dans le Jura oriental, la 1ère Division Française Libre pénètre
le 3 septembre 1944 dans Lyon, que les Allemands ont évacué.

Partout, les Forces Françaises de l'Intérieur (FFI), soit isolément,
soit en corps constitués, apportent un précieux concours. Leur action
est parfois déterminante, comme dans la reddition de l'arrière-garde
de la 1ère armée allemande, laquelle gardait de Hendaye à la Loire,
la côte atlantique.

Laissant sur place des îlots, des "poches", dans les ports de la côte,
puissamment défendus mais sans grand espoir de sortie pour leur
garnison, la dernière unité allemande à évacuer le littoral cherche
à son tour la fuite par le nord et le nord-est, avant que les armées
alliées débarquées en Provence ne se joignent à celles de Normandie.

Le gros des troupes allemandes, en dépit des harcèlements
de la Résistance et de l'aviation alliée, atteint Dijon. Cependant,
le "Kampfgruppe" (Groupe de combat) Bauer et surtout le "groupement
temporaire à pied sud" du général Elster ont pris du retard malgré
leur désir ardent de rejoindre l'Allemagne. Ils constituent une grave
menace pour le flanc gauche de l'Armée-B de de Lattre de Tassigny,
qui remonte le long de la Saône.

Aussi, détourne-t-il dans la direction d'Autun un détachement
comprenant entre autres le 2ème Régiment de Dragons.

A Paray-le-Monial, le 7 septembre 1944, le 2ème Regiment de Dragons
rencontre les éléments avancés de la "Division Légère de Toulouse"
du Colonel Redon, partie du "Groupement Mobile des FFI du Sud-Ouest"
ou "Colonne Schneider". Au cours de durs combats, sur une ligne
de front discontinue, c'est l'action conjuguée des troupes d'Afrique
du nord et des FFI, Corps Franc Pommiès entre autres, qui permettra
l'anéantissement du Kampgruppe Bauer, estimé à 5000 hommes.

Plus à l'ouest, dans le bec de l'Allier, les FFI de la "Division Légère
d'Auvergne", auront encore raison des 20000 Allemands de la colonne
Elster.

Le 12 septembre 1944, a lieu la jonction de la 2ème Division blindée
française avec les éléments de la 1ère DFL.

Dès lors, est définitivement assurée la liaison entre les forces
venant du nord avec celles qui arrivent du sud, placées désormais
sous l'autorité du général américain Dwight Eisenhower, commandant
suprême des Forces Expéditionnaires Alliées en Europe.

A cet instant, les Alliés connaissent encore de rapides succès.

Le 11 septembre 1944, la frontière entre le Grand-Duché de Luxembourg
et l'Allemagne est franchie pour la première fois au nord-ouest
de Trèves par le 5ème Corps US de la 1ère Armée US.

Le même jour, le 7ème Corps US foule également le territoire
allemand et parvient aux portes d'Aix-la-Chapelle (Aachen).

Constitution des 1er et 2ème Corps français:

- 1er Corps (général Antoine Béthouart): 2ème Division d'infanterie
marocaine, 4ème Division marocaine de montagne, 9ème Division
d'infanterie coloniale et 1ère Division blindée.

- 2ème Corps (général Goislard de Monsabert): 3ème Division
d'infanterie algérienne, 1ère Division française libre
et 5ème Division blindée.

La situation globale sur le front occidental à ce jour est la suivante:

Depuis le 6 juin, les Alliés ont débarqué deux millions de soldats
en Normandie. 40000 d'entre-eux sont morts au combat.

Dans le même temps, les pertes allemandes ont été catastrophiques.
700000 hommes de la Wehmacht et des défenses côtières, tués,
blessés ou prisonniers.

Exception faite de quelques lambeaux de territoire à la frontière
allemande et sur la côte, la Belgique et le Grand-duché de Luxembourg
sont désormais totalement libérés.

Au même moment, les Soviétiques atteignent la Vistule.

Le 17 septembre 1944, c'est l'opération "Market-Garden", opération
terrestre et aéroportée ayant pour objectif de s'emparer des ponts
d'Arnhem et de Nimègue, sur la Meuse et le Rhin. L'opération
sera finalement un échec total et retentissant pour les Alliés.

le 1er octobre 1944, à la frontière belge, le 7ème Corps US entame
le siège d'Aix-la-Chapelle et perce la Ligne Siegfried. La bataille
pour la ville durera trois semaines.

Dans les Vosges, les Allemands se sont ressaisis et le front stabilisé
sur le Rhin et la Ligne Siegfried. Ils établissent des positions
défensives successives pour interdire les routes et les crêtes.
La ligne de défense pré-vosgienne et la ligne vosgienne
verouillent la "Trouée de Saverne".

Les ordres du Haut Commandement allemand sont de tenir coûte que
coûte, à n'importe quel prix, dans l'espoir insensé de gagner du temps.
Ses troupes de l'ouest, qui en sont à leur 3ème commandant en chef
en moins de deux mois, ont au moins un avantage, celui d'être près
de leur base, l'Allemagne n'étant plus qu'à une centaine de kilomètres.

Les Alliés, en revanche, connaissent des difficultés croissantes
de ravitaillement, en essence principalement. Le ravitaillement
de la population française, plus particulièrement parisienne,
pose d'énormes problèmes de logistique et commence à avoir
des répercutions sur le Front. Ils ont, en outre, besoin de souffler
un peu après avoir parcouru plus de 600km depuis la Normandie
sans cesser de livrer combat, les lignes de ravitaillement
et de communication étant allongées au maximum.

L'Allemagne mobilise ses dernières ressources pour renforcer
son Front de l'Ouest et conserver la partie du sol français
qu'elle occupe encore, la Poche de Colmar.

Hitler incorpore désormais les jeunes Allemands à partir de 16 ans,
puis procède à la levée en masse des hommes valides jusqu'à 60 ans
(Volkssturm).

La 1ère Armée française, composée de ses 1er et 2ème Corps,
respectivement sous les ordres des généraux Antoine Bethouart
et Goislard de Monsabert, parvenue en Alsace, commence
à se regrouper face à la trouée de Belfort, en vue d'engager
la bataille finale pour la libération de l'Alsace. Elle a à sa gauche
la 7ème Armée US, qui tend à se porter sur le nord et la Sarre,
obligeant de Lattre de Tassigny à étendre son propre dispositif.

Les Alliés préparent une grande offensive en direction du Rhin.
Elle consiste à attaquer sur les voies d'invasion conduisant
en Allemagne.

Face à 78 divisions allemandes, dont 5 panzer, les Alliés déploient
désormais trois millions d'hommes, chiffre extraordinaire,
mais sur 650km de front, de la Mer du Nord à la Suisse.

L'attaque de la 7ème Armée US dans la Sarre débute le 8 novembre
dans de conditions atmosphériques épouvantables.

Les GIs établissent plusieurs têtes de pont au delà de la Moselle
et parviennent même à franchir la frontière allemande.

Metz tombent le 22 novembre 1944, mais les dernières forteresses
allemandes de la Ceinture ne seront définitivement réduites
que le 13 décembre 1944 par les divisions de George Patton.

L'offensive de la 1ère Armée française vers le Rhin est déclenchée
le 14 novembre 1944.

Le 19 novembre 1944, à 18h30, un détachement du CC3 de la 1ère
Division blindée française atteint la rive gauche du Rhin à Rosanau,
près de Bâle, sur la frontière suisse, et trempe symboliquement
le drapeau national dans le fleuve.

Belfort, où s'illustrent les commandos de France, est libéré en même
temps que Mulhouse qui voit à l'oeuvre les blindés de la 1ère Division
blindée du général Jean Touzet du Vigier. La percée ainsi réalisée
perce les positions allemandes dans les Vosges. C'est l'occasion
pour la 7ème Armée US d'avancer sur Sarrebourg,
libéré le 21 novembre.

Les blindés de la 2ème Division blindée française, mise à disposition
du 15ème Corps US de la 7ème Armée US, percent le dispositif
allemand, débouchent des Vosges à Saverne, et foncent
dans la plaine d'Alsace.

Le 23 novembre 1944, Leclerc entre triomphalement dans Strasbourg,
respectant ainsi son célèbre serment prêté dans l'oasis de Koufra.
Après la 1ère DB à Rosanau, le Rhin est atteint une seconde fois.

La période qui suit voit de nouveaux succès alliés.

Les Américains s'emparent de Sarreguemines, de Forbach, Sélestat,
pénètrent à Haguenau. Mais les troupes alliées sont fatiguées, usées.
La météo toujours détestable et l'hiver s'installe.

Les Allemands, eux, durcissent leur résistance. Ils doivent toutefois
céder Dannemarie aux troupes françaises, mais en leur causant
des pertes terribles: 1300 tués et 4500 blessés.

A l'issue de ces durs et difficiles combats où les deux corps
d'armée français ont été engagés, la Haute Alsace est libérée
jusqu'à Masevaux.

Mais entre la 7ème Armée US, au nord, et la 1ère Armée française,
au sud, les Allemands repliés des Vosges se sont organisés
autour de Colmar.

Ils forment une vaste poche défensive qu'ils sont résolus
à défendre jusqu'au bout.

Les Tirailleurs et les Spahis marocains réalisent de véritables
prouesses malgré la crue des rivières, les champs de mines et surtout
la réaction violente des Allemands. Les troupes françaises piétinent
dans la boue et le froid. Partout ailleurs, les Alliés sont immobilisés
par les chutes de neiges.

En campagne depuis quatre mois, épuisés par les combats
et par les conditions climatiques, les troupes françaises
originaires d'Afrique sont complètement usées
et n'en peuvent plus.

Le Commandement français procède alors à ce qui est communément
appelé "le blachissement" (ou le "blanchiment") des troupes.

Les pertes subies par les troupes africaines sont complétées
ou remplacées par des éléments venus des FFI, qui n'ont pas encore
l'expérience du front mais sont mieux adaptés aux combats d'hiver.
C'est le mérite, après avoir été son souci, du général Jean de Lattre
de Tassigny d'avoir réalisé la cohabitation théorique, sous un même
drapeau, des divisions de l'armée d'Afrique et des FFI venus
pour la plupart des maquis avec leurs chefs et leurs armes.

Sur le terrain, ce mélange est fort complexe et délicat. Il y avait
des questions de grades, de chefs que les nouveaux venus entendaient
conserver, de mentalité, d'éducation militaire qui laissaient souvent
à désirer dans les FFI.

La synthèse s'est donc réalisée progressivement. En février 1945,
l'intégration des FFI sera une réalité.

Avec les formations issues de la Résistance sont reconstitués
des régiments par emprunt au répertoire historique des Corps
d'armée de l'Armée française.

C'est ainsi qu'aux soldats venus de l'Empire colonial français,
qui représentent alors les trois quarts des effectifs, s'y ajoutent
137000 autres provenant de la France métropolitaine.

Aucun n'est de trop, compte tenu des évènements qui vont s'accélérer.
Alors que les Alliés marquent le pas à peu près partout sur le front
occidental, l'Allemagne se prépare à frapper un grand coup.

Hitler veut offrir une victoire à son armée et à son peuple,
en attendant la mise en service d'hypothètiques armes secrètes.

Le 16 décembre 1944, le Heeresgruppe B du maréchal Gerd
von Rundstedt lance une violente offensive dans les Ardennes
belges, entre Moschau et Echternach.

L'attaque allemande débouche par un temps exécrable,
avec des moyens considérables, sur un terrain enneigé,
peu propice aux opérations d'envergure.

Les cinq divisions américaines (85000 hommes) qui gardent
ce front de 100km sont totalement surpris et se retrouvent
très vite submergées.

L'intention des Allemands est de percer brusquement leurs lignes
en direction de Liège et Dinant, sur la Meuse, de couper le front
allié en deux et de séparer les armées anglo-canadiennes
des Américains, et de reprendre le port d'Anvers, vital
pour le ravitaillement allié.

Ils pourront ensuite se redéployer vers le sud et vers le nord
pour détruire les unes après les autres les forces alliées
dissociées.

Wacht am Rhein ("Garde au Rhin") débute dans l'enthousiasme
mais également dans le désordre et l'anarchie. Pour en conserver
le secret au maximum, les commandants de grandes unités n'ont été
mis au courant que deux ou trois jours avant. Quant aux exécutants,
ils ne savent pas toujours où ils sont et encore moins où ils vont.

En dix jours, les Allemands ne réussiront à progresser que de 70km
à travers le massif des Ardennes belgo-luxembourgeois.

Le 23 décembre 1944, les éléments avancées de la 2ème Division
panzer sont stoppés par le 30ème Corps britannique dans la région
de Celles, à 3km de la Meuse.

Les Américains, au prix de sacrifices inouis, se ressaisissent
vigoureusement. Les éclaircies dans le ciel permettent à leur aviation
d'intervenir en pilonnant les troupes allemandes qui sont définitivement
stoppées, puis seront refoulées jusqu'à leur base de départ fin janvier
1945.

Le 26 janvier 1945, le saillant allemand est définitivement éliminé.

Entretemps, il y a le "drame de Strasbourg". A peine l'offensive
allemande en Belgique est-elle jugulée que plusieurs divisions
allemandes attaquent, le 31 décembre 1944, les lignes américaines
au nord de Strasbourg que défend au sud la 1ère Armée française.

Sans attendre, Dwight Eisenhower donne l'ordre à la 7ème armée US,
qui, avec la 1ère Armée française, forme le VIème Groupe d'Armées
alliées, de se replier promptement sur les Vosges et d'abandonner
Strasbourg.

Mais Charles de Gaulle, soutenu par l'Anglais Winston Churchill,
proteste énergiquement auprès du GQG allié d'Eisenhower.

Le chef du Gouvernement Provisoire de la République Française
(GPRF) réussit finalement à faire fléchir l'Américain, qui modifie
en conséquence les ordres donnés.

La 7ème armée US ne doit plus, en effet, se replier que sous la pression
de l'ennemi. Mais déjà pour parer au danger d'une intrusion allemande,
de Lattre de Tassigny a fait entrer la 3ème Division d'infanterie
algérienne dans la capitale alsacienne, remplacée dans les Vosges
par la 10ème Division d'infanterie française du général Billotte.

Les Allemands sont bien décidés à reprendre Strasbourg.
Ayant repassé le Rhin, ils parviennent à 20km de la ville.

Le 7 janvier 1945, les Allemands déclenchent l'attaque générale
contre Strasbourg. Les Américains encaissent le choc et tiennent
bon, ainsi que les troupes françaises des 2ème Division blindée,
1ère DFL et 3ème DIA, renforcées de la brigade Alsace-Lorraine
d'André Malraux.

Attaques et contre-attaques se succèdent.

Les Allemands s'acharnent et gagnent petit à petit du terrain jusqu'à
parvenir à Wantzenau, aux portes de Strasbourg. Ils sont finalement
refoulés par les Tirailleurs algériens et un Combat Command (CC)
de la 2ème Division blindée.

Cependant, payant d'audace, de Lattre de Tassigny malgré une situation
plus que critique, décide de s'en prendre quand même à la poche
de Colmar, où les Allemands tiennent toujours bon. Il a l'assentiment
des Américains qui lui fournissent en plus une division d'infanterie.

Le 20 janvier 1945, le 1er Corps français, commandé par le général
Antoine Bethouard, par un temps abominable, donne l'assaut entre
Thann et Mulhouse, au sud de Colmar.

Le 22 janvier 1945, le 2ème Corps français du général Goislard
de Monsabert attaque à son tour au nord de la poche.

Après d'âpres combats, la ville est prise le 2 février 1945, à peu près
intacte. De Gaulle vient lui-même féliciter les vainqueurs.

Les troupes françaises et américaines s'empressent d'exploiter
la percée. Cernay, Soultz, Guebviller, Rouffach, Neuf-Brisach,
Fessenheim sont enlevés. La poche de Colmar est nettoyée.

Bilan allié de la bataille pour la poche de Colmar: 2137 tués
et 11253 blessés franco-américains.

Mais la 19ème Armée allemande du général Friedrich Wiese,
qui s'était reformée après sa retraite du sud de la France,
est complètement anéantie. Elle laisse 20000 prisonniers
derrière elle.

On note qu'est intervenu dans la bataille le 1er Corps aérien français,
aux côtés de la 2nd US Tactical Air Force.

Au nord de Strasbourg, malgré leurs efforts désespérés,
les Allemands cèdent de plus en plus de terrain.

Le 31 janvier 1945, ils abandonnent Gambsheim où ils avaient établi
leur première tête de pont. Strasbourg, soulagé du nord au sud,
grâce à l'offensive française contre Colmar, est sauvé.

Une nouvelle opération, menée de concert par la 1ère Armée française
et la 7ème Armée US, permet de s'emparer de la région de Haguenau
le 17 mars 1945. Le lendemain, les troupes françaises libèrent
les derniers villages alsaciens. Les Américains leur ont laissé
cet honneur qui illustre la fraternité d'armes franco-américaine.

Côté allemand, c'est la désillusion et le découragement. L'année 1944
et le début de 1945 ne leur ont apporté que des défaites.

Rien que sur le front de l'Ouest, la Whermacht a perdu en huit mois
d'opérations 1.5 million d'hommes, tués, blessés, prisonniers.

Sur le front soviétique, rien ne peut plus arrêter le rouleau
compresseur russe. En janvier 1945, Varsovie et les grandes
villes polonaises tombent, la Prusse-Orientale est envahie,
les rives de la Baltique atteintes dans la région de Dantzig.

Début février 1945, après une campagne éclair de trois semaines,
les Soviétiques ont progressé de 400km, franchit la frontière
allemande de 1939 et atteint l'Oder, à 60km de Berlin.

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