Le 05/10/2012 12:31, jauni a écrit :
> Le 05/10/2012 11:30, kw a écrit :
>> On 05-10-2012, jauni wrote:
>>> Le 05/10/2012 09:52, kw a écrit :
>>>> On 04-10-2012, jauni wrote:
>>>>
>>>>> la pollution se déplacera dans la fabrication de la voiture,
>>>>>
>>>>> Les voitures qu'elles soient à essence ou électriques seront toujours
>>>>> fabriquées. donc match nul sur ce plan.
>>>>
>>>> Match nul par rapport à la baisse actuelle, avec tout ce que ça
>>>> entraine
>>>> (ou pas).
>>>
>>> Baisse? Où avez-vous vu ça? Ah oui la baisse des ventes de voitures
>>> neuves. Mais c'est du trompe-l'oeil, c'est juste la prime à la casse qui
>>> a pris fin. Quand les gens auront besoin de remplacer leur voiture, ils
>>> le feront, avec ou sans prime.
>>
>> La baisse est générale dans toute l'Europe.
>
> Ménon, pas du tout. Vous regarder le creux de la vaguelette, alors que
> la tendance générale sur le long terme est à l'augmentation. Notamment
> et surtout en Europe de l'Est, qui est encore sous-équipée.
>
>
>> Auquel il faut ajouter
>> l'augmentation du coût du pétrole qui fera baisser en plus l'usage.
>> On constate déjà que le kilométrage annuel baisse également.
>
> On ne peut pas tirer une tendance générale sur une année en période de
> crise économique.
> Et quand bien même, cette tendance si elle est confirmée est tout sauf
> défavorable à la voiture élec.
>
>>>
>>>> Aujourd'hui le problème de la voiture ça n'est pas tant la voiture
>>>> elle-même, c'est le fait que l'on en soit dépendant,
>>>
>>> C'est une façon de voir.
>>>
>>>> que cela entraine
>>>> des délocalisation,
>>>
>>> D'une ville à une autre, oui.
>>> Mais en général, c'est pas le sens qu'on entend en employant ce terme de
>>> "délocalisation".
>>> Mais bon.
>>
>> Je parle du coût général du transport. Il y aura moins de délocalisation
>> lorsque le coût du transport dépassera le gain du coût de la main
>> d'oeuvre.
>
> Mais rien à voir avec la voiture. Les délocalisations, c'est avant tout
> du transport maritime, au faible coût énergétique.
>
>> Y a de la marge avec certains pays mais au sein de l'Europe ça
>> pourrait changer rapidement.
>
> ça peut, oui. Mais le coût énergétique de transport en masse reste
> encore faible en rapport au coût de main d'oeuvre.
> La tendance est et reste au transport massif de marchandises. Sans
> décision politique de la taxe carbone par exemple, la tendance ne
> changera pas.
>
>>>
>>>> de l'étalement urbain, de l'artificialisation du sol
>>>> etc.
>>>
>>> Là, oui, c'est surtout là le principal problème.
>>>
>>>
>>>> Cela du fait de son relatif faible coût au kilomètre.
>>>
>>> Je corrige: Du relatif faible coût du pétrole, et en conséquence du
>>> relatif faible coût de la voiture au km.
>>
>> Oui
>>
>>>
>>>
>>>> Avec le pétrole on se dirige inéluctablement sur la pente inverse, avec
>>>> tout ce que l'on va donc regagner en services de proximité.
>>>
>>>
>>> ça va surtout faire des importants dégâts. Sociaux et politiques.
>>
>> Pourquoi donc ?
>
> Les gens qui ont construit à 30 km de leur boulot pour bénéficier d'un
> terrain à moindre coût. Classe sociale plutôt modeste. Seront les plus
> touchés par l'augmentation du prix du carburant. Déménager est pour
> ainsi dire hors d'atteinte pour eux. Les transports en commun pour ainsi
> dire inexistants, ou difficilement déployables en zone d'habitat diffus.
> Ils seront content de pouvoir utiliser une bagnole qui consomme moins
> d'énergie.
>
>
>>
>>> Les services de proximité perdus, ils ne reviendront pas comme ça.
>>> C'est qu'on n'efface pas 50 ans de développement anarchique du
>>> territoire et 50 ans de progression du niveau de vie comme ça.
>>
>> Le niveau de vie n'a pas à régresser au contraire, un service de
>> proximité est un plus pour tout le monde.
>
> Entre l'idéologie et les réalités, il y a tout un monde.
> Je vous laisse l'idéologie.
>
>>
>>>
>>>> Si le signal est mauvais comme la voiture électrique l'est vendue
>>>> actuellement (incitation à rouler plus car le coût est surtout
>>>> à l'achat, pas à l'usage)
>>>
>>> C'est la la seule élucubration de votre seul esprit.
>>
>> Pas le seul, je répète pratiquement mot à mot ce qu'a dit le directeur
>> de Renault.
>
> Je ne sais pas ce qu'il dit et je m'en fout. Lui souhaiterait
> probablement maintenir le système de prime à la casse pour des voitures
> qui consomment autant.
> Le gouvernement sur ce plan a pris une judicieuse décision en ne
> répercutant pas une aide à la casse et en conditionnant une aide à
> l'achat uniquement orientée sur l'achat de certains types de véhicules.
>
>>
>>> la voiture élec n'est pas un "mauvais signal", juste une solution
>>> disponible à la nécessaire transition énergétique, et qui sera employée,
>>> aux côté d'autres.
>>
>> C'est un mauvais signal car il ne prend en compte que le moyen, pas le
>> besoin. Il élude d'autres solutions plus structurelles.
>
>
> Ménon. Vous êtes idéologue et borné.
> Chaque dispositif a ses moyens d'incitations.
>
>>>
>>>> on va amplifier tout ce que mode de vie
>>>> entraine.
>>>
>>> Non. la voiture élec participe à réduire l'impact de la déplétion du
>>> pétrole, sur la société, comme sur l'environnement.
>>
>> Comme devait l'être le nucléaire. Mais c'est l'inverse qui se produit
>> car encore une fois le signal est mauvais, il incite au gaspillage. On
>> préfère chauffer plutôt qu'isoler par exemple.
>
> C'est en cours. Suivez l'actualité sur ce plan.
>
>>
>>>
>>>> Ceci dit je ne suis pas trop inquiet, c'est du pur marketing de croire
>>>> que la voiture électrique sera si parfaite.
>>>
>>> Personne ne dit qu'elle est parfaite à part peut-être vous. C'est une
>>> solution, au côté d'autres, qui répondra à une tranche des besoins.
>>> C'est une bonne chose de la favoriser.
>>
>> Si c'est juste un remplacement ça ne change quasiment rien.
>
> C'est pas la même chose. C'est mieux. Donc c'est bien.
>
>
>> C'est comme
>> si on remplace un chauffage électrique avec un chauffage au bois ou à je
>> ne sais quoi, *au lieu d'isoler*.
>
> Encore une fois, vous êtes borné.
> Il existe un besoin de mobilité. Utiliser une voiture moins énergivore
> est une bonne réponse.
>
>>
>> Maintenant si on me montre que c'est *associé* à un changement
>> structurel, là pourquoi pas, ça se marie bien avec le renouvelable, ça
>> pue moins, ça fait moins de bruit, je ne suis pas contre. Mais pour
>> l'instant ça n'est pas le cas c'est l'inverse (rouler plus car c'est
>> moins cher au km).
>
> Non, vous projetez vos délires. Vous-mêmes constatez que l'on se déplace
> moins.
>
>
>>
>>>
>>> En concurrence de celle-ci, arrivent les voitures hybrides. Je crois
>>> plus aux hybrides, mais le tout-élec sera une réponse. Il semble
>>> d'ailleurs que le tout-élec se dirige lui-même vers une variante
>>> hybride, via ledit "prolongateur d'autonomie" qui n'est ni plus ni moins
>>> qu'un petit groupe électrogène embarqué alimenté à l'essence qui produit
>>> de l'électricité.
>>> En attendant la pile à combustible qui visiblement est une autre
>>> arlésienne dont on nous promet l'industrialisation depuis 50 ans.
>>>
>>
>> C'est la fuite en avant lorsqu'on considère que nos kilomètres sont
>> indissociables de notre niveau de vie. Ce que je réfute.
>>
>
> Allez donc prêcher ça aux gens qui habitent en banlieue et qui n'ont
> d'autre moyen que la bagnole pour aller au boulot.
>
Bon, autrement, puisque je vois que notre échange risque de trainer en
longueur, voici quelques informations qui je pense vous aideront à murir
votre réfexion:
Il existe plusieurs enjeux qui justifient une nécessaire transition
énergétique.
Les réponses sont multiples. Certaines à durabilité forte, comme les
échanges locaux, l'agriculture bio, le vélo et la marche à pied.
D'autre à durabilité plus faible. Comme la voiture qui consomme moins,
le covoiturage.
La société est à multiproblématiques,et donc les réponses ne peuvent
être que multiples.