Non, les impôts directs et indirects ne font pas le budget: ils le
dimensionnent et encore! (voir les histoires de dette).
Le budget c'est le gouvernement et la représentation nationale.
> En sens inverse, les économies d'énergie sont la résultante,
> la somme de multiples petites économies de chacun.
Vous oubliez les gros consommateurs! Ce qui est curieux, c'est que
jamais, on a demandé à la SNCF de réduire la vitesse de ses TGV, on a
jamais demandé non plus aux fabricants de voitures électriques de
limiter la vitesse a 60/70 km/h ( au delà, la décharge rapide des accus
les transforme en gouffre énergétique).
> Il ne s'agit pas
> "d'enrichir des individus", mais de faire en sorte que l'objectif que se
> fixe la collectivité soit atteint.
Subventionner des voitures, c'est enrichir les individus, enfin de mon
modeste point de vue. Si on veut moins de pollution automobile, il faut
subventionner les recherches et l'utilisateur paye le prix!
> On peut le faire en les obligeant, par la
> règlementation, mais quand ils n'ont pas les moyens, ce qui est souvent le
> cas, il faut leur donner la possibilité de le faire, et tout le monde y
> gagnera : c'est ce dont on discute depuis le début, toute économie entraîne
> une capacité de production évitée, il faut alors comparer les coûts de
> chaque option, c'est tout. Il n'y a pas l'investissement dans une grosse
> unité de production qui serait "utile à la collectivité", et
> l'investissement dans des économies d'énergie qui serait "enrichir des
> individus".
Il y a bien, au final, un flux d'argent de l'état vers les individus?
Et lier ce flux à l'acquisition du objet à usage privé m'a toujours
surpris, ce quelques soient les revenus du "subventionné".
>
>> Nucléaire 30€ le MWh, éolien plus de 70€.
>>
> * Je n'ai pas envie d'entrer à nouveau dans la querelle des coûts du
> nucléaire et des ENR, et d'ailleurs je n'ai pas les compétences pour le
> faire. Tout dépend des options choisies : démantèlement massif ou pas,
> enfouissement profond des déchets ou pas, etc, à un moment il faudra
> intégrer cela dans le coût de l'électricité que chacun devra payer. Et les
> provisions d'EDF ne semblent pas à la hauteur de ces coûts là.
Ce n'est pas ce que dit EDF :-)
les couts que je donne sont les couts d'exploitation ( prix de la
production). Selon le système tarifaire d'EDF, les couts de
démantèlement n’apparaissent pas là, mais dans l'abonnement.
> J'ai juste l'impression que le prix de revient du nucléaire est en train de
> monter, alors que celui de l'éolien est en train de baisser, parce que après
> Tchernobyl et Fukushima il va falloir investir encore plus dans la sûreté,
> et de l'autre côté, les ENR ne sont pas encore des filières matures.
Alors l'abonnement devrait logiquement augmenter.
>
>
>> Je vous laisse vérifier les calculs.
>>
> * Je vous fais confiance, vos calculs, même s'ils sont très globaux, donnent
> une bonne idée de la chose.
> Mais il n'y a pas que l'isolation à prendre en compte : par exemple, si on
> remplace les convecteurs par des pompes à chaleur de COP 3, on a un gain
> conséquent ; on peut aussi calculer le gain sur l'éclairage intérieur, et
> d'autres actions telle que la régulation.
On ne remplace pas! Tout le monde sait que les couts de remplacement,
modification des installations existantes sont important. C'est pour
cela que dans le calcul je n'ai pris en compte que les logements neufs.
Aller faire de l'isolation dans une maison de 1930!! Autant raser et
reconstruire!
>
>>>> Seulement, on arrête quand d'économiser? On ne se chauffe plus, ne
>>>> s'éclaire plus, on supprime les trains gros consommateurs
>>>> d'électricité?
>>>
>>> * Je viens ici pour discuter de manière sérieuse et argumentée. Cette
>>> remarque est caricaturale.
>>
>> Mais, je suis sérieux: jusqu'où peut on faire des économies d'énergie sans
>> diminuer le service rendu.
>
> * Cette deuxième phrase est tout à fait recevable, pas la précédente.
> C'est en effet une question à traiter.
C'est une question que j'ai posée à plusieurs reprises sans jamais
obtenir de réponse.
>
>>> De plus, il faut en effet changer considérablement la structure du
>> réseau de
>>> transport et distribution, dont l'équilibre sera plus difficile à
>> réaliser
>>> avec des sources réparties. Mais le réseau français actuel devant de
>> toute
>>> façon être remis à neuf,
>>
>> NON! Absolument pas. Quelles sont vos sources?
>>
> * Par exemple ici :
>
http://www.enerzine.com/15/11188+rte-investira-1-2-mds-dans-le-reseau-electrique-en-2011+.html
> RTE augmente considérablement ses investissements d'infrastructures, ne
> serait-ce que pour assurer l'interconnexion au niveau européen pour
> faciliter les achats d'électricité entre pays éloignés. Il tient compte
> aussi de l'apport supplémentaire d'ENR réparties, mais selon la proportion
> envisagée, la structure du réseau doit être différente, notamment en
> investissant plus dans le réseau dit "intelligent", ce qu'on appelle le
> "smart-grid".
Ce n'est pas une remise à neuf mais une évolution normale. Je vous livre
mon décodage:
"• renforcer à l'intégration du réseau dans le système électrique
européen par le développement des capacités d'interconnexion ;"
J'ai déjà évoqué ce sujet: avec le système libéral d’échange
d'électricité, il est de plus en plus difficile de prévoir les transits
THT les jour pour le lendemain. A plusieurs reprise, le réseau a été
"limite" notamment au niveau de la Belgique ( suite a des échanges avec
les pays du nord de l'europe).
"• assurer l'accueil des nouveaux moyens de production (en réponse à
l'essor des énergies renouvelables et au développement de nouvelles
unités, EPR et cycles combinés gaz), avec la réalisation dans les
meilleurs délais de leur raccordement et des renforcements nécessaires
du réseau amont ;"
L'EPR mobilise la plupart des énergies avec la construction de lignes
430 kV double ternes.
Les ENR débitent sur les réseaux HTA. Leur arrivée nécessite
ponctuellement des renforcements de la transformation HTA/HTB.
Pour certaines zones, il se peut qu'il soit nécessaire de renforcer le
niveau 90/240 kV.
"• renouveler progressivement les infrastructures du réseau à mesure que
leur vieillissement l'impose."
C'est le travail normal d'un service public, rien dans cette phrase qui
indique que le réseau est en mauvais état. Un disjoncteur, ça fatigue à
la longue...
"RTE a réalisé plus du 60% de son programme de sécurisation mécanique
Les deux tempêtes Lothar et Martin des 26 et 27 décembre 1999 ont
traversé la France d'ouest en est, avec des conséquences
exceptionnelles. Le 15 janvier 2002, le ministre chargé de l'énergie a
demandé à RTE de mener sur quinze ans, soit d'ici à 2017, un programme
de sécurisation. Ce programme prévoit de renforcer les infrastructures
afin de pouvoir rétablir l'alimentation électrique du réseau de RTE sous
5 jours en cas d'un événement climatique exceptionnel avec des vents
supérieurs à ceux de 1999, et de maintenir l'alimentation électrique de
tous ses postes électriques en cas de vents équivalents à ceux de 1999."
La tempête de 99 est considérée comme événement dimensionnant. C'est la
suite du programme de renforcement/remplacement des pylônes d'encrage.
Difficile de juger, leurs documents ne sont pas en ligne!
>
>
>>> * Le tableau que vous faites des anti-nucléaires est tout de même un peu
>>> exagéré.
>>
>> Pas du tout: les exemples ( sauf la carte de flux) sont tirés de ce forum.
>> Remontez les messages.
>>
> * Bien sûr, mais il ne faut pas perdre son temps à discuter avec ceux qui ne
> savent que vitupérer sans argumenter, et laisser tomber avec ceux qui disent
> des bêtises et ne veulent pas le reconnaître.
J'ai la faiblesse de penser qu'il est possible de les instruire :-)
Mais, dans les faits, vous avez raison.