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Les fariboles de la non-localité et des actions à distance : Nouvelle réponse matérialiste à Jean Staune

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Yanick Toutain

non lue,
7 févr. 2009, 15:52:1607/02/2009
à
http://monsyte.blogspot.com/2009/02/les-fariboles-de-la-non-localite-et-des.html
Les fariboles de la non-localité et des actions à distance : Nouvelle
réponse matérialiste à Jean Staune

par Yanick Toutain 7/2/2009

Jean Staune continue à débattre. Ou plutôt il continue à apporter des
boîtes sur lesquelles il a écrit « argument ».

Nous avons vu que nous pouvions dire cela… à condition d’accepter
l’idée que les deux particules forment un seul et même objet, même
lorsqu’elles sont dans des instruments de mesure séparés par des
dizaines de kilomètres. Dans une telle situation, on ne peut plus
parler d’action d’une particule sur l’autre puisqu’il n’y a plus qu’un
seul objet ! Donc on peut affirmer qu’il n’y a pas d’action à distance
uniquement si l’on rajoute que dans ce cas, nos concepts familiers
relatifs au temps et à l’espace doivent être remis en cause encore
plus profondément que s’il y avait une mystérieuse « action fantôme »
entre les deux particules.

On peut remarquer que cette fois-ci, ce sont des aliments (spirituels)
en conserve qu'il nous fournit : au lieu de construire son
argumentation, au lieu de construire un discours logique en utilisant
- au besoin – des citations, au lieu de nous donner (si nécessaire)
une annexe où se trouverait in extenso l'original complet d'où
provenaient les citations, cette fois-ci, c'est un extrait complet de
son livre qu'il nous copie colle.

Je m'en félicite pourtant. Ce que ni lui ni les prétendus
matérialistes de la bande Bricmont Bouveresse – publier en entier sur
Internet la totalité de leurs publications – ne font ordinairement, le
copier coller de son livre qu'il nous fournit donnera aux pauvres que
nous sommes l'occasion de gratuitement lire un texte qui devrait se
trouver en accès libre. Leurs auteurs n'ayant jamais payés - aux
ayants-droits enfants d'Adam et Eve que nous sommes – les redevances
de la productivité ancestral de nos Anciens, leur dette immense
justifie amplement la publication numérique gratuite de TOUS les
livres de l'Humanité.

Que les lecteurs matérialistes étudient attentivement les arguments de
Jean Staune. Qu'ils le fassent après avoir lu le texte de Lénine sur
la réalité en soi et mon commentaire.

Il faut lire ce texte en gardant en mémoire la distinction
matérialiste en 1° l'évènement en soi, 2° le signal (son trajet, la
durée de ce trajet), et 3° la réception du signal.

Les imposteurs adversaires du matérialiste nient cette « trinité ».
Pour certains – les moins illogiques - , la réalité se résume au 3°.
Pour d'autres le n° 2, le signal et donc sa vitesse existent (leur
usage de « c » la vitesse de la lumière en atteste) mais ils
persistent à nier le n° 1, l'évènement en soi. Ceux-là sont les plus
grave. Ils ne sont dépassés que par une variété spéciale de
charlatans : ceux qui prétendent accepter le 1° mais, tout en disant
accepter l'évènement en soi, ils persistent à nier le temps absolu,
les déplacements absolus et, conséquemment, les vitesses absolues.

Quand nous voyons Mercure, la planète ne se trouve plus là où on la
voit.


YT : Le simple fait que l'on puisse maintenant avoir des PHOTOGRAPHIES
des atomes est déjà une preuve de la bêtise crasse de Werner
Heisenberg.


JS : Ultra naïf !! Le formalisme ( et les expériences type fentes de
Young) montre que les atomes sont des ondes quand on ne les observe
pas et sont des points matériels quand on les observe. Dire comme le
fait YT qu'avoir des photographies d'atomes est une preuve contre les
conceptions de Heisenberg.... c'est la preuve que YT n'a Rien compris
à Heisenberg ce dont je me doutais depuis de début.

YT répond : Ma « naïveté », je la revendique. Elle m'a permis de re-
découvrir l'imposture Cantor : J'étais parvenu aux conclusions de
Kronecker et de Puthogoras avant même de savoir que ces deux génies
étaient hostiles à R et aux infinis à taille variable. Ma « naiveté »
qui consiste précisément à FORCER MON CERVEAU à RALENTIR, à prendre
les choses une à une, à prendre les choses comme si j'étais en train
de donner un cours à un élève de cours élémentaire – CM1 la plupart du
temps ou même Cours élémentaire parfois ou encore grande section de
maternelle. Ma capacité à faire « l'idiot » est ma PRINCIPALE force
pour travailler à reconstruire la sciences et à initier cette
QUATRIÈME révolution quantique.

C'est ce que vous appelez ma « naïveté » qui m'a permis, avant même de
retourner le relire, de comprendre la trame de ce que m'avait enseigné
Lénine. C'est ma « naïveté » qui m'a permis de comprendre – avant même
d'être allé le vérifier – que les équations de Newton avaient été
inventées pour un usage exclusif DANS LE VIDE, dans un référentiel
absolu.
C'est ma prétendue « naïveté » qui m'a amené à comprendre, il y moins
d'un an, que la notion d'inertie n'avait strictement aucun sens dans
l'acception ordinaire de ce mot par les orthodoxes : quelle inertie
pour un camion roulant sur une autoroute équatorienne ? A quelle
hauteur du sol se retrouverait-il s'il laissait l'inertie le pousser
sur son élan ?
Une hauteur ?
Évidemment ! L'inertie n'existe que par rapport à sa trajectoire en
référence au vide : il faut supprimer tout effet gravitationnel pour
comprendre cela.
Mais les pourfendeurs de la « naïveté » ont cassé leur cerveau : ils
ont les pires difficultés à comprendre cela !!!

Jean Staune fait passer dans l'ombre la TOTALITÉ de mes arguments qui
font appel aux atomos et aux vitesses absolues. Il refuse
l'intelligence de sa « naïveté ».

YT : Mettez TOUS vos textes en ligne. Puis, faites un copier coller du
passage que vous voulez utiliser comme argument

JS : je peux vous offrir mon livre si vous me donnez votre adresse
postale PAS le mettre en ligne!
voici quand même quelques arguments clés :

YT répond : Vous réglez par un cadeau le problème de l'inhumanité du «
droit d'auteur Olivennes ». Ce sont vos ancêtres et leurs découvertes
qui vous ont donné 99,9 % de la productivité à l'origine de vos
possessions et de ce que vous êtes – en tant que capital humain. Les
ayant-droits de cette « productivité ancestrale » méritent 1000 euros
par mois et … tous les livres numérisés gratuits ! Je ne veux plus
d'une police de l'innovation, je ne veux pas que Olivennes viennent
fliquer vos ordinateurs ! (pour le cadeau : merci ….et ... non timeo
danaos et dona ferentes.... je trouverai un facteur)

La non-localité, porte ouverte vers une autre réalité

YT répond : La totalité de ce qui suit récuse l'univers en soi, les
mouvements de atomos et – donc – le distingo évènement signal
réception.

Bohr était persuadé que la physique quantique était complète, c’est-à-
dire que le travail était terminé et que la représentation des
fondements de la réalité qui en découlait était la meilleure possible.
Mais cette représentation était trop floue pour satisfaire Einstein ;
il la combattait en mettant au point des « expériences de pensée »
dont le simple énoncé devait démontrer que la physique quantique était
incomplète. Dès l’idée émise, Bohr démontrait illico que la physique
quantique pouvait avaler cette nouvelle couleuvre et donc garder son
statut de théorie achevée.

Pour des raisons philosophiques (« Dieu ne joue pas aux dés »), la
cible prioritaire d’Einstein était le principe d’incertitude. Werner
Heisenberg a témoigné de l’intensité extraordinaire de leurs « joutes
intellectuelles » durant le célèbre congrès Solvay de 1927 : « Nos
controverses commençaient en général tôt le matin, Einstein nous
exposant au petit déjeuner une nouvelle expérience idéale susceptible,
à son avis, de contredire le principe d’incertitude. Bien entendu,
nous commencions immédiatement à analyser cette expérience ; et sur le
chemin vers la salle de conférences, où j’accompagnais en général Bohr
et Einstein, une première clarification de la question posée et de
l’affirmation formulée était réalisée. Au cours de la journée, de
nombreuses discussions étaient menées sur ce problème, et en général
nous arrivions le soir à un point où Bohr prouvait à Einstein, au
cours du dîner, que l’expérience envisagée ne pouvait pas aboutir à
une réfutation du principe d’incertitude. Einstein était alors quelque
peu inquiet, mais déjà le matin suivant, au petit-déjeuner, il avait
une autre expérience idéale, toute prête, à nous proposer, plus
compliquée que la précédente, et à son avis susceptible de démentir
définitivement le principe d’incertitude. Cette tentative devait elle
aussi échouer le soir même … »
Huit ans après, en 1935, il revint pour frapper un nouveau coup –
qui, cette fois-ci, il en était sûr, était décisif – avec le «
paradoxe EPR », du nom d’Einstein et de deux de ses collaborateurs,
Podolsky et Rosen.

Leur article, l’un des plus célèbres de l’histoire de la physique,
s’intitule « Peut-on considérer que la mécanique quantique donne de la
réalité physique une description complète ? »
Puisque le principe d’incertitude nous dit qu’on ne peut connaître à
la fois la position P d’une particule et sa vitesse V , les auteurs
proposent donc de prendre un système de deux particules corrélées A et
B, qui ont été éjectées d’un même atome et sont parties dans des
directions opposées à la même vitesse. La mesure de la position de A,
P (A), permet de déduire celle de B, P(B). La mesure de la vitesse de
B, V(B), permet de déduire la vitesse de A, V(A). On peut donc
connaître la position et la vitesse de A et B au même moment, ce que
la mécanique quantique ne peut pas faire . Cette dernière est donc
incomplète et le principe d’incertitude, remis en cause. Einstein a dû
savourer cette phrase : « Nous nous voyons contraints de conclure que
la description de la réalité physique donnée par les fonctions d’ondes
n’est pas complète . »
Instruit par l’expérience du congrès Solvay, Einstein a longuement
peaufiné son argument et répond d’avance aux critiques. Il a identifié
une faille possible dans sa démonstration : on pourrait affirmer que
la mesure de A ne modifie pas seulement l’état de A mais également
celui de B. Dans ce cas, la mesure effectuée de la vitesse de B serait
V’(B) – c’est-à-dire « la vitesse de B après mesure de la position de
A ». On en déduirait un V’(A) qui serait différent de V(A), valeur de
la vitesse de A au moment où l’on a mesuré la position de A. Dans ce
cas, le principe d’incertitude serait toujours valable.
Mais c’est impossible, nous dit Einstein. Car – et c’est là un des
fondements de la relativité restreinte –, dans notre Univers, on ne
peut pas dépasser la vitesse de la lumière (nous en verrons les
raisons au chapitre 7). Donc il suffit que A et B soient suffisamment
éloignés et que les mesures soient effectuées de manière suffisamment
rapide pour qu’aucun signal ne puisse, partant de A, atteindre B avant
que la mesure ne soit effectuée. On peut donc mesurer A sans perturber
aucunement la mesure de B.

À ceux qui s’acharneraient tout de même à prétendre qu’une telle
perturbation est possible, Einstein dit à l’avant-dernière phrase de
l’article : « Aucune définition de la réalité un tant soit peu
raisonnable n’autorise cela. »
Bohr répondit immédiatement. Sa réponse est relativement obscure, même
pour les physiciens professionnels. Néanmoins, il semble qu’il affirme
– de façon plus ou moins voilée, peut-être à cause de l’énormité d’une
telle proposition – que la mesure sur une particule aura bien un effet
sur l’autre, où qu’elle se trouve : « La question essentielle est
celle d’une influence sur les conditions mêmes qui définissent les
types possibles de prédictions relatives au comportement futur du
système . »
Einstein n’accepta jamais cette réponse : « On ne peut échapper à
cette conclusion (que la théorie quantique est incomplète) qu’en
supposant que la mesure pratiquée sur une particule modifie
(télépathiquement) la situation réelle de l’autre particule, ou qu’en
niant l’indépendance de situations réelles relative à des objets qui
sont séparés spatialement les uns des autres. L’une et l’autre
branches de l’alternative me semblent entièrement inacceptables . »
En effet, comme nous l’avons dit, si, lors de la mesure, les électrons
sont suffisamment éloignés l’un de l’autre, l’influence, qui en
fonction de la mesure de l’un modifie l’état de l’autre, doit être
supralumineuse ! Einstein parlait (pour s’en moquer) de « l’action
fantôme à distance » et soutenait le « principe de localité » selon
lequel des mesures effectuées en un endroit ne sauraient avoir
d’impact sur des mesures faites de façon si rapide ailleurs qu’aucun
signal se propageant à la vitesse de la lumière n’a pu aller de l’une
à l’autre.
Comment savoir la vérité ?
En 1965, John Bell montra qu’un test expérimental était possible , non
pas avec des positions et des vitesses mais avec les polarisations des
photons. La polarisation d’un photon est aléatoirement « + » ou « - »
quand elle est mesurée dans une direction donnée. En faisant « sauter
» des électrons d’une couche à une autre dans un atome, il est
possible d’émettre un couple de photons qui donneront des réponses
identiques quand on mesurera leur polarisation selon une même
direction. En revanche, si l’on mesure la polarisation des membres
d’un couple selon des directions différentes, alors cette «
corrélation stricte » disparaît.

Pour mieux comprendre la situation, imaginons un couple de jumeaux
participant à un jeu télévisé. Installés dans deux cabines
insonorisées, isolés l’un de l’autre, ils donnent exactement les mêmes
réponses aux mêmes questions. On peut en déduire que les jumeaux ont
les mêmes aptitudes et qu’ils ont acquis les mêmes connaissances
durant leur vie. Mais alors que la corrélation entre leurs réponses
continue au fur et à mesure que de nouvelles questions sont posées,
une autre hypothèse peut venir à l’esprit : les jumeaux communiquent
entre eux d’une façon ou d’une autre.
Donc, lorsque l’on constate ce type de corrélation, soit les réponses
aux questions préexistaient dans les cerveaux du couple de jumeaux
avant le début du jeu, soit c’est grâce à une communication au moment
où on leur pose la question que la corrélation peut exister. Vous me
direz qu’en ce qui concerne mon histoire de couple, cela importe peu.
Mais lorsqu’il s’agit des deux particules, la différence entre les
deux situations est vertigineuse.
Dans la première, les deux photons possèdent depuis le départ une
polarisation qui, si elle est mesurée dans une direction quelconque
(disons X), donnera la réponse « + ». Comme dans l’exemple des
jumeaux, c’est la « vie commune » des particules avant leur séparation
qui explique leur corrélation, et durant le trajet vers les appareils
de mesure, les deux particules « portent » en elles des
caractéristiques qui se « révèleront » à l’arrivée, lorsqu’on leur
posera la question : « Quelle est la valeur de ta polarisation dans la
direction X ? »
Comme ceci est vrai quelle que soit la direction X, il en résulterait
que chaque particule porterait en elle les caractéristiques de
polarisation relatives à toutes les directions à la fois. Étant donné
que cette dernière assertion est en contradiction avec les principes
de base de la physique quantique, il faut conclure que celle-ci est
incomplète et qu’il existe des « variables cachées » qui, si elles
étaient connues, permettraient de prédire le résultat des mesures.
C’était là, bien sûr, la position d’Einstein.
Mais, comme nous l’avons vu avec les jumeaux, il existe une deuxième
possibilité à laquelle Bohr osait à peine faire référence lorsqu’il
parlait « d’influence » sur les conditions de l’expérience. Ici, les
particules ne sont porteuses d’aucun « + » ou « - » durant leur
parcours vers les instruments de mesure. À l’arrivée, lorsque l’une
des particules répond, de façon aléatoire – par exemple « + » –
l’autre, de façon totalement coordonnée, répond la même chose. Si la
mesure n’avait pas été effectuée sur la première, la réponse à une
mesure sur la deuxième aurait été totalement aléatoire. Mais lorsque
l’on observe la réponse « + » de la première particule, on sait avec
une certitude absolue que l’autre répondra « + » aussi.
Or, ces deux particules peuvent être très éloignées dans l’espace et
les mesures, effectuées de façon suffisamment rapprochées pour
qu’aucun signal allant à la vitesse de la lumière ne puisse « informer
» une particule de la mesure que l’autre a subie.
Ainsi, si la deuxième hypothèse est la bonne, notre vision du monde
est radicalement modifiée car nous avons alors un drôle de bébé sur
les bras : « l’action fantôme à distance », dont Einstein disait
qu’elle ne peut être acceptée par « aucune conception raisonnable de
la réalité ».
Comment savoir quelle est la bonne hypothèse ? Ce que John Bell a
montré dans son article de 1965 – que nous venons de mentionner –,
c’est que si l’on pose des questions différentes aux deux photons d’un
même couple (par exemple « quelle est la valeur de ta polarisation en
direction X » pour l’un, et « en direction Y » pour l’autre), il
existe des relations entre les résultats des mesures sur certains
couples de photons qui doivent toujours être respectées si la première
hypothèse est vraie. Ces relations sont exprimées par des inégalités
que l’on appelle les « inégalités de Bell » et qui portent sur les
résultats de séries de mesures effectuées sur des couples de photons
dont la polarisation de chaque membre a été mesurée dans une direction
différente de celle de son jumeau. Si ces inégalités sont violées,
cela constitue une démonstration de la fausseté de la première
hypothèse, hypothèse selon laquelle les particules portent en elles
des propriétés bien déterminées avant la mesure . Il ne reste plus
alors qu’à accepter la deuxième hypothèse quelle que soit son
étrangeté.

On a commencé à effectuer les mesures en question dans les années 70
mais il manquait un ingrédient essentiel : il fallait accomplir les
mesures dans un intervalle de temps si réduit qu’aucun signal se
propageant de A à B à la vitesse de la lumière ne puisse arriver à
temps pour permettre une communication entre les deux particules.
Alain Aspect, Philippe Grangier et G. Roger ont alors mis au point une
expérience de ce type à l’université Paris XI. Les particules sont
séparées par douze mètres, les mesures sont réalisées en un
milliardième de seconde (!). La lumière met 40 milliardième de seconde
pour parcourir 12 mètres. Donc toute influence exercée par une mesure
sur l’autre doit aller (au moins) 40 fois plus vite que la lumière.
En 1982, l’expérience livra un verdict implacable : si l’on choisit
d’effectuer ces mesures sur les photons dans certaines directions, les
résultats violent les inégalités de Bell (et cela, qui plus est, dans
les proportions prédites par la physique quantique !). Einstein avait
tort, le principe de localité volait en éclat.

Une grande réunion fut organisée devant la « crème » des physiciens
afin d’en présenter les résultats, de nombreuses publications
spécialisées furent éditées, la prédiction la plus incroyable de la
mécanique quantique était vérifiée, un des fondements, non seulement
de la science « classique », mais de toute conception « raisonnable »
du monde, venait de disparaître, et puis… rien ou presque.
Certes, un grand nombre d’ouvrages a depuis, avec plus ou moins
d’insistance, vulgarisé ces résultats. Mais enfin, nous aurions dû
voir d’honorables physiciens courant, nus, sur les Champs-Élysées,
comme leur célèbre prédécesseur Archimède, en criant : « Euréka, la
non-localité existe ! »
N’allez pas croire qu’il y ait le moindre atome de doute à propos de
la réalité du phénomène. Non seulement la non-localité existe, mais
cette existence ne dépend pas de l’interprétation que l’on donne à la
mécanique quantique. Cela veut dire que l’eau pourra passer sous les
ponts, les années et même les milliers d’années s’écouler, toute
théorie physique relative à la nature du Monde se devra d’intégrer la
non-localité, de la même façon que toute théorie cosmologique future
devra intégrer le fait que la Terre tourne autour du Soleil et que le
Soleil tourne autour du centre de la galaxie.
Cela est « matraqué » par John Bell lui-même à trois reprises dans le
même livre : « Nous ne pouvons éviter que l’intervention sur l’un des
côtés ait une influence causale sur l’autre », « certaines
corrélations particulières sont localement inexplicables. Elles ne
peuvent être expliquées sans action à distance », « pour le
dispositif expérimental décrit, cela ne serait pas seulement une
mystérieuse influence à longue distance (une non-localité, ou action à
distance au sens faible) mais une influence se propageant plus vite
que la lumière, une non-localité au sens le plus strict et le plus
indigeste . » Cela est même reconnu par Jean Bricmont, l’un des
principaux porte-drapeaux des physiciens les plus rationalistes et
matérialistes : « La non-localité est une propriété de la nature
établie à partir d’expériences et de raisonnements élémentaires,
indépendamment de l’interprétation que l’on donne au formalisme
quantique. Par conséquent, toute théorie ultérieure qui pourrait
remplacer la mécanique quantique devra également être non locale . »
Néanmoins, il y a en fait deux façons de considérer le phénomène :
soit, comme vient de le dire Bell, il s’agit d’une influence qui ne
peut être véhiculée par de la matière ou de l’énergie (car sinon, elle
ne pourrait pas aller plus vite que la lumière) et qui s’exerce d’une
particule sur l’autre : on parle alors de « non-localité » car elle
viole le principe de localité tel que Einstein le concevait. Soit,
comme le pense une majorité de physiciens actuels, les deux particules
forment un seul et même objet même lorsqu’on les mesure dans des
boîtes pouvant, en théorie, être séparées par des milliers de
kilomètres. On parlera alors plutôt de « non séparabilité » car les
deux particules ne peuvent pas être séparées (tant qu’on n’a pas
effectué de mesure sur elles). Il semble, pour des raisons que nous
verrons au chapitre 6, que c’est cette deuxième interprétation qui
paraisse la plus probable.
De toute façon, comme le dit B. d’Espagnat : « En ce qui concerne la
non-séparabilité, les deux descriptions sont équivalentes. Dans l’un
comme dans l’autre cas, une violation de la séparabilité einsteinienne
nécessite une interaction instantanée à distance, soit entre deux
systèmes distincts, soit à l’intérieur d’un seul et même système
étendu dans tout l’espace . »
On voit dans un cas comme dans l’autre, qu’il n’y a pas d’échappatoire
possible : nous sommes conduits à radicalement réviser nos conceptions
relatives aux fondements mêmes de la réalité.
C’est la raison pour laquelle ce résultat est d’une telle importance :
il s’agit d’une évolution majeure de nos connaissances. Au-delà de
cette expérience, toute une série de visions du monde ne sont plus
valables, vous pouvez les jeter comme votre ticket usagé lorsque vous
sortez du métro.

Pourquoi alors tout le monde n’est-il pas en train de parler de la non-
localité ? Pour les mêmes raisons que celles pour lesquelles il a
fallu deux siècles pour nommer le XVIe siècle, « le siècle de la
Révolution copernicienne ». Tout d’abord parce que dans le tumulte du
quotidien, seule une minorité d’esprits peut percevoir les mutations
essentielles. Ensuite, parce que dans une période de changement de
paradigme, même les esprits les plus brillants de l’époque peuvent
avoir du mal à abandonner les concepts sur lesquels repose leur vision
du monde.
Ainsi, aujourd’hui, de nombreux physiciens professionnels tendent-ils
à diminuer l’importance de la non-séparabilité, voire racontent-ils
des choses fausses à son sujet, comme le dit Jean Bricmont : « La
majorité des physiciens n’est pas dérangée par le paradoxe EPR. Mais
cette majorité se divise en deux types. Ceux du premier type
expliquent pourquoi cela ne les dérange pas. Leurs explications
tendent à être entièrement à côté de la question ou à contenir des
assertions dont on peut montrer qu’elles sont fausses. Ceux du
deuxième type ne sont pas dérangés et refusent de dire pourquoi. Leur
position est inattaquable (il existe encore une variante de ce type
qui dit que Bohr a tout expliqué mais refuse de dire comment) . »
La désinformation la plus grave au sujet du paradoxe EPR consiste à
affirmer : « Il n’y a aucune action à distance dans les expériences de
type EPR »… et à ne rien ajouter d’autre.
Nous avons vu que nous pouvions dire cela… à condition d’accepter
l’idée que les deux particules forment un seul et même objet, même
lorsqu’elles sont dans des instruments de mesure séparés par des
dizaines de kilomètres. Dans une telle situation, on ne peut plus
parler d’action d’une particule sur l’autre puisqu’il n’y a plus qu’un
seul objet ! Donc on peut affirmer qu’il n’y a pas d’action à distance
uniquement si l’on rajoute que dans ce cas, nos concepts familiers
relatifs au temps et à l’espace doivent être remis en cause encore
plus profondément que s’il y avait une mystérieuse « action fantôme »
entre les deux particules.


YT répond sur la forme : remettre les sauts de ligne à leur place m'a
pris plus de 20 minutes : vous seriez fort aimable, monsieur Staune de
publier, sur votre site, vos citations : le pourrait récupérer le
formatage que les pages « commentaires » de mon blog semblent
supprimer.

YT répond sur le fond : Je le savais, vous l'avouez : le charlatan
pseudo matérialiste de l'université catholique de Louvain travaille
pour votre camp. Il fabrique des arguments, des fausses preuves pour
les ennemis du matérialisme :

« Cela est même reconnu par Jean Bricmont, l’un des principaux porte-
drapeaux des physiciens les plus rationalistes et matérialistes : « La
non-localité est une propriété de la nature établie à partir
d’expériences et de raisonnements élémentaires, indépendamment de
l’interprétation que l’on donne au formalisme quantique. Par
conséquent, toute théorie ultérieure qui pourrait remplacer la
mécanique quantique devra également être non locale . » »

L'imbécile, le traître : Une « propriété de la nature » écrit Jean
Bricmont !!! {le nom de l'ouvrage SVP}

Quel idiot !

La totalité des prétendues « expériences » de non localité sont basées
sur des impostures. Elles nient la « sainte trinité » émission, signal
réception.

Les idioties de Aspelmeyer, il ne s'est trouvé aucun champion pour
tenter d'argumenter contre le démontage que j'ai opéré de leur
protocole.

Ainsi, aujourd’hui, de nombreux physiciens professionnels tendent-ils
à diminuer l’importance de la non-séparabilité, voire racontent-ils
des choses fausses à son sujet, comme le dit Jean Bricmont : « La
majorité des physiciens n’est pas dérangée par le paradoxe EPR. Mais
cette majorité se divise en deux types. Ceux du premier type
expliquent pourquoi cela ne les dérange pas. Leurs explications
tendent à être entièrement à côté de la question ou à contenir des
assertions dont on peut montrer qu’elles sont fausses. Ceux du
deuxième type ne sont pas dérangés et refusent de dire pourquoi. Leur
position est inattaquable (il existe encore une variante de ce type
qui dit que Bohr a tout expliqué mais refuse de dire comment) . »

Tous ces charlatans de la bande Syllepse ont un fonds de commerce
matérialiste, cela leur permet de duper les nouvelles générations. Ils
agissent pareillement aux staliniens qui infestent la science
bourgeoise depuis 1927 : misérables rabatteurs pour l'idéalisme
autiste.
Ces crapules corrompues par la bourgeoisie ont plongé le 20° siècle
dans l'obscurantisme le plus total.

Ils ont flanqué Newton et Lénine par dessus bord.

Les petites cuillères truquées s'appellent maintenant non
séparabilité, action à distance.

Mais chaque fois qu'on braque le projecteur sur ces clowneries, les
trucages stupides apparaissent en gros sur l'écran : dans le cas
d'Aspelmeyer – qui voulait supprimer le déterminisme – la cuillère
truquée s'appelle « petit miroir » qui laisse disparaître les photons
dans le vide.

Il lui suffit de négliger notre déplacement absolu dans le vide pour
que les photons loupent les miroirs trop petits et disparaissent en
laissant Aspelmeyer crier à la magie !

Au-delà de cette expérience, toute une série de visions du monde ne
sont plus valables, vous pouvez les jeter comme votre ticket usagé
lorsque vous sortez du métro.


… peut fanfaronner notre interlocuteur Jean Staune.

L'avenir dira s'il acceptera – enfin – de répondre à nos arguments :
Le fait que Mercure visible se trouve à plus de 20,46 diamètres du
véritable lieu de Mercure réel, cela l'a laissé sans voix.

image Mercure gif

Le fait que – au même moment – le Soleil puisse se trouver à 1,14
diamètre de son image visible, cela dépasse l'intelligence des
adversaires ordinaires du matérialisme.

La révolution scientifique en cours recrutera ceux qui parviennent à
comprendre cela !

Libellés : atomOs, déterminisme, Isaac Newton, Jean Staune, localité,
physique, sciences, vide, vitesse absolue, Yanick Toutain

RVG

non lue,
10 févr. 2009, 00:56:3310/02/2009
à
Yanick Toutain a écrit :

> http://monsyte.blogspot.com/2009/02/les-fariboles-de-la-non-localite-et-des.html
> Les fariboles de la non-localité et des actions à distance : Nouvelle
> réponse matérialiste à Jean Staune
>

Il y a un *fait* observé et analysé appelé enchevêtrement quantique
(quantum entanglement) qui prouve l'action à distance sur des particules
de type photon.
Non seulement ce phénomène est avéré et parfaitement décrit, mais il
commence aussi à être utilisé en pratique, dans le domaine de la
photographie notamment.

--
Ewige Blumenkraft

RVG

non lue,
10 févr. 2009, 00:58:4510/02/2009
à

robby

non lue,
10 févr. 2009, 02:33:0610/02/2009
à
RVG a écrit :

> Yanick Toutain a écrit :
>> http://monsyte.blogspot.com/2009/02/les-fariboles-de-la-non-localite-et-des.html
>> Les fariboles de la non-localité et des actions à distance : Nouvelle
>> réponse matérialiste à Jean Staune
>>
>
> Il y a un *fait* observé et analysé appelé enchevêtrement quantique
> (quantum entanglement) qui prouve l'action à distance sur des particules
> de type photon.

il me semble que parler alors d'action est une _interprétation_.
(je te rappelle par exemple qu'on ne peut pas s'en servir pour envoyer
un message).

> Non seulement ce phénomène est avéré et parfaitement décrit,

on n'en a pas encore fait le tour pour autant, ce me semble !

> mais il
> commence aussi à être utilisé en pratique, dans le domaine de la
> photographie notamment.

hein ? de quoi tu parles ?

par contre je me demande si ça n'est pas a l'oeuvre dans un télescope à
interférométrie type VLT, en ce sens que je ne vois pas quoi d'autre
peut faire que 2 photons arrivant dans 2 appareils de mesure distant
puissent interférer.
Ou alors l'explication m'interesse !

--

Fabrice

Alain Cochard

non lue,
10 févr. 2009, 03:59:5610/02/2009
à
robby <m...@pla.net.invalid> writes:

> par contre je me demande si ça n'est pas a l'oeuvre dans un
> télescope à interférométrie type VLT, en ce sens que je ne vois pas
> quoi d'autre peut faire que 2 photons arrivant dans 2 appareils de
> mesure distant puissent interférer.

Bin en principe, ce ne sont pas deux photons qui interferent, mais
chaque photon qui interfere avec lui-meme. De meme que dans les
fentes d'Young; la distance ne fait rien a l'affaire. 'fin, c'est la
reponse qu'avait faite un astronome a cette question, ajoutant "ce
sont les mysteres de la mecanique quantique". C'est p-e plus facile
en raisonnant en termes d'onde...

a.

Jacques_Lavau

non lue,
10 févr. 2009, 04:18:2510/02/2009
à
Alain Cochard a écrit :

M'enfin ? Que fais-tu de l'impératif majeur de la clique des vainqueurs
du congrès Solvay 1927 : éradiquer toute l'oeuvre d'Erwin Schrödinger !

Au coeur du sujet, l'interféro à large base : non justement, ce n'est
plus le même photon qui interfère sur une large base à l'absorption.
C'est une population de photons qui se sont synchronisés en fréquence ET
EN PHASE sur un très long trajet : ces bosons sont grégaires.

On ne sait pas rendre un absorbeur de photon arbitrairement grand. Il
existe des limites physiques à cela, selon les fréquences concernées,
émetteur comme absorbeur. Seul le fuseau de Fermat entre émetteur et
absorbeur peut devenir fort large, n'étant limité que par la contrainte
de phase à l'arrivée et au départ.

Forme simplifiée en négligeant les termes d'ordre supérieur :
z² = 3/16 a . lambda
où lambda est la longueur d'onde .
Où z est la flèche au milieu du fuseau, a est la demi-corde, ou
demi-distance entre émetteur et récepteur considérés comme ponctuels,
e est le quotient de la longueur d’onde par a.
On en prend la racine carrée :
z = Racine(3 . a . lambda) / 4

http://lavaujac.club.fr/GEOMETRIE_infond.htm


--
La science diffère des autres modes de transmission des connaissances:
nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances
transmises peuvent contenir des fables et erreurs, et qu’il faut prendre
la peine de vérifier, par des expériences.
http://lavaujac.club.fr/GEOMETRIE_infond.htm

François Guillet

non lue,
10 févr. 2009, 12:27:5710/02/2009
à

"RVG" <not....@themoment.org> a écrit dans le message de news:
gmr4tl$cvf$3...@bluebubbleconspiracy.motzarella.org...

"action à distance" avec cependant des limitations qu'il conviendrait
d'éclaircir. On agit à distance instantanément, mais sans jamais être
capable de transmettre de l'information (je sais, c'est parfaitement
conforme au formalisme, inutile de me répondre à ce propos).

Que dis-tu de l'objection que je trouve pertinente :


"on ne peut plus parler d’action d’une particule sur l’autre puisqu’il n’y

a plus qu’un seul objet !" ?

François Guillet

non lue,
10 févr. 2009, 12:29:1010/02/2009
à

"robby" <m...@pla.net.invalid> a écrit dans le message de news:
49912db2$0$5157$426a...@news.free.fr...

| RVG a écrit :
| > Yanick Toutain a écrit :
| >>
http://monsyte.blogspot.com/2009/02/les-fariboles-de-la-non-localite-et-des.html
| >> Les fariboles de la non-localité et des actions à distance :
Nouvelle
| >> réponse matérialiste à Jean Staune
| >>
| >
| > Il y a un *fait* observé et analysé appelé enchevêtrement quantique
| > (quantum entanglement) qui prouve l'action à distance sur des
particules
| > de type photon.
|
| il me semble que parler alors d'action est une _interprétation_.
| (je te rappelle par exemple qu'on ne peut pas s'en servir pour envoyer
| un message).

Zut, j'aurais dû tout lire. Je viens à l'instant d'envoyer une remarque
similaire :-(


RVG

non lue,
10 févr. 2009, 15:55:5710/02/2009
à
robby a écrit :

> RVG a écrit :
>> Yanick Toutain a écrit :
>>> http://monsyte.blogspot.com/2009/02/les-fariboles-de-la-non-localite-et-des.html
>>>
>>> Les fariboles de la non-localité et des actions à distance : Nouvelle
>>> réponse matérialiste à Jean Staune
>>>
>>
>> Il y a un *fait* observé et analysé appelé enchevêtrement quantique
>> (quantum entanglement) qui prouve l'action à distance sur des particules
>> de type photon.
>
> il me semble que parler alors d'action est une _interprétation_.
> (je te rappelle par exemple qu'on ne peut pas s'en servir pour envoyer
> un message).
>
>> Non seulement ce phénomène est avéré et parfaitement décrit,
>
> on n'en a pas encore fait le tour pour autant, ce me semble !
>
>> mais il
>> commence aussi à être utilisé en pratique, dans le domaine de la
>> photographie notamment.
>
> hein ? de quoi tu parles ?
>

http://www.sciam.com/article.cfm?id=quantum-entanglement

On parle d'utiliser des flashs photographies à enchevêtrement quantique
pour obtenir des images beaucoup plus détaillées.

> par contre je me demande si ça n'est pas a l'oeuvre dans un télescope à
> interférométrie type VLT, en ce sens que je ne vois pas quoi d'autre
> peut faire que 2 photons arrivant dans 2 appareils de mesure distant
> puissent interférer.
> Ou alors l'explication m'interesse !

Il y a aussi des utilisations en encryptage numérique. Je n'ai pas fini
de lire le dernier SciAm qui traite le sujet sur plusieurs pages. ;-)

--
Ewige Blumenkraft

RVG

non lue,
10 févr. 2009, 15:57:0810/02/2009
à
Jacques_Lavau a écrit :

> M'enfin ? Que fais-tu de l'impératif majeur de la clique des vainqueurs
> du congrès Solvay 1927 : éradiquer toute l'oeuvre d'Erwin Schrödinger !

Je me disais aussi que mon chat avait un comportement de quantum intriqué...

--
Ewige Blumenkraft

RVG

non lue,
10 févr. 2009, 15:59:3410/02/2009
à
François Guillet a écrit :

C'est là que le philosophe intervient: "Qui suis-je, moi, au niveau
quantique ?"

--
Ewige Blumenkraft

robby

non lue,
11 févr. 2009, 03:36:0211/02/2009
à
François Guillet a écrit :

> Zut, j'aurais dû tout lire. Je viens à l'instant d'envoyer une remarque
> similaire :-(

elle était complémentaire et plus claire, donc pas redondante: no
problemo ! (et en la matière, la redondance dans notre ng ne me semble
pas un danger de bruit bien grave, mais plutot une opportunité d'ajouter
des eclairages).

--
Fabrice

robby

non lue,
11 févr. 2009, 03:39:3811/02/2009
à
RVG a écrit :

> robby a écrit :
>> RVG a écrit :
>>> Yanick Toutain a écrit :

>>> commence aussi à être utilisé en pratique, dans le domaine de la
>>> photographie notamment.

>> hein ? de quoi tu parles ?

> http://www.sciam.com/article.cfm?id=quantum-entanglement
> On parle d'utiliser des flashs photographies à enchevêtrement quantique
> pour obtenir des images beaucoup plus détaillées.

ok, merci pour le lien.
cependant il est a des années lumières de "ça commence a etre utilisé en
pratique dans le domaine de la photographie" !

> Il y a aussi des utilisations en encryptage numérique. Je n'ai pas fini
> de lire le dernier SciAm qui traite le sujet sur plusieurs pages. ;-)

oui, mais ça par contre ça commence a etre bien connu.
Au probleme pres de la longueur des fibres optiques, car je vois pas
bien comment on peut mettre un répéteur sur le trajet.


--

Fabrice

robby

non lue,
11 févr. 2009, 03:43:2511/02/2009
à
RVG a écrit :

> C'est là que le philosophe intervient: "Qui suis-je, moi, au niveau
> quantique ?"

tu n'as pas plus de sens au niveau quantique qu'une vague n'en a pour
les neutrons des molécules qui composent l'océan, ou que l'habit de la
Joconde pour un atome de fer précis d'un des pigments rouges qui le
dépeint...


--
Fabrice

robby

non lue,
11 févr. 2009, 04:08:4411/02/2009
à
Alain Cochard a écrit :

> robby <m...@pla.net.invalid> writes:
>
>> par contre je me demande si ça n'est pas a l'oeuvre dans un
>> télescope à interférométrie type VLT, en ce sens que je ne vois pas
>> quoi d'autre peut faire que 2 photons arrivant dans 2 appareils de
>> mesure distant puissent interférer.

> Bin en principe, ce ne sont pas deux photons qui interferent, mais
> chaque photon qui interfere avec lui-meme. De meme que dans les
> fentes d'Young; la distance ne fait rien a l'affaire.

je ne vois pas comment c'est possible: dans les fentes d'Young, ce sont
bien les 2 trajets qui interferent directement au niveau de la feuille,
sans avoir interferer avec rien d'autre en chemin (sinon l'effet serait
detruit).

ici, il y a 2 capteurs séparés: le photon ne peut etre capturé que par
l'un ou l'autre. a moins qu'il y ait un dispositif optique préservant le
photon jusqu'à l'interféromètre ?

> 'fin, c'est la
> reponse qu'avait faite un astronome a cette question, ajoutant "ce
> sont les mysteres de la mecanique quantique". C'est p-e plus facile
> en raisonnant en termes d'onde...

sauf qu'ici on a un photon qui arrive de temps en temps, et non une onde
cohérente partagées par 10^plein photons en phase !

Jacques propose l'explication de la corrélation en cours de route entre
photons le long du long chemin. Elle est interessante, mais je n'ai
jamais entendu personne d'autre en parler, et je ne sais pas quel
mécanisme expliquerait ce mode de construction d'intrication.
Bref, sur la physique derriere le principe du VLT, j'aimerais bien
quelques eclaircissements de ceux qui savent !
--
Fabrice

Jacques

non lue,
11 févr. 2009, 05:06:4211/02/2009
à
robby a écrit :

> sauf qu'ici on a un photon qui arrive de temps en temps, et non une onde
> cohérente partagée par 10^plein photons en phase !

Non. L'astronomie n'en est pas rendue à ce point de raréfaction.
Elle n'étudie pas le noir du ciel, mais les objets chauds, très
émetteurs.

> Jacques propose l'explication de la corrélation en cours de route entre
> photons le long du long chemin. Elle est interessante, mais je n'ai
> jamais entendu personne d'autre en parler, et je ne sais pas quel
> mécanisme expliquerait ce mode de construction d'intrication.

Si, le fait nous a été signalé ici même, mais j'ai oublié qui en était
la source. Talon ?
Les photons sont bosons, donc l'espace lui-même intervient dans le
couplage, pas seulement l'absorbeur et l'émetteur. C'était même le
départ initial du travail de Planck en 1900 : l'espace de la cavité
intervient, puisqu'on y calcule la densité en photons.

Donc il FAUT une théorie de l'espace, implicite jusqu'à présent, et non
explicite. Ce n'est pas moi qui ferai ce travail, définitivement au
dessus de mes moyens.

> Bref, sur la physique derriere le principe du VLT, j'aimerais bien
> quelques eclaircissements de ceux qui savent !

On a aussi de gros besoins en théorie de l'espace vu et parcouru par les
neutrinos, les effets de leur hélicité univoque...

Lempel

non lue,
11 févr. 2009, 06:21:4611/02/2009
à
Bonjour,

"La lumière croit qu'elle se déplace plus vite que tout, mais elle a tort.
Quelle que soit sa vitesse, l'obscurité est toujours arrivée la première, et
l'attend"
Terry Pratchett.

Au revoir.
Bernard Lempel
http://lempel.net

"Jacques" <Sans@objet> a écrit dans le message de news:
4992a2fd$0$28669$7a62...@news.club-internet.fr...

Yanick Toutain

non lue,
11 févr. 2009, 15:33:4311/02/2009
à
On 10 fév, 06:56, RVG <not.h...@themoment.org> wrote:
> Yanick Toutain a écrit :
>
> >http://monsyte.blogspot.com/2009/02/les-fariboles-de-la-non-localite-...

> > Les fariboles de la non-localité et des actions à distance : Nouvelle
> > réponse matérialiste à Jean Staune
>
> Il y a un *fait* observé et analysé appelé enchevêtrement quantique
> (quantum entanglement) qui prouve l'action à distance sur des particules
> de type photon.
> Non seulement ce phénomène est avéré et parfaitement décrit, mais il
> commence aussi à être utilisé en pratique, dans le domaine de la
> photographie notamment.
>
> --
> Ewige Blumenkraft

Bonjour

Si vous faites une description TRES précise des expériences que vous
auriez pratiquées ou dont vous auriez connaissance, je me fais fort de
les démonter de la même façon que j'ai démonté les pseudos expériences
de Michelson et Morley ( et Miller), et celle de Markus Aspelmeyer
Si vous voulez débattre, arguementez sur l'analyse que je fais de leur
dispositif.
http://monsyte.blogspot.com/2008/07/piq-explication-dtaille-la-vitesse-c4.html

Après avoir nié notre translation (newtonienne) absolue dans l'espace
vide, les othodoxes (charlatans) utilise la VARIABLE CACHEE qu'est
notre vitesse abolsue pour prouver que ... le réel n'existe pas et
autres fariboles de non localité !


robby

non lue,
11 févr. 2009, 17:59:0111/02/2009
à
Jacques a écrit :

> Si, le fait nous a été signalé ici même, mais j'ai oublié qui en était
> la source. Talon ?
> Les photons sont bosons, donc l'espace lui-même intervient dans le
> couplage, pas seulement l'absorbeur et l'émetteur.

mais il y a une theorie, des calculs faisables ?

> Donc il FAUT une théorie de l'espace, implicite jusqu'à présent, et non
> explicite.

donc la theorie n'est pas faite pour l'instant.
Est-ce a dire que les physiciens ne savent pas expliquer pourquoi le VLT
marche ?


n'est-ce pas aussi que la linearité des photons n'est pas absolue, et
qu'avec la duree du trajet, la faible non-linearité fini par jouer, et
créée une mise en phase ?


--

Fabrice

François Meyer

non lue,
12 févr. 2009, 03:18:0812/02/2009
à
In fr.sci.astrophysique robby <m...@pla.net.invalid> wrote:
> Alain Cochard a écrit :
>> robby <m...@pla.net.invalid> writes:
>>
>>> par contre je me demande si ça n'est pas a l'oeuvre dans un
>>> télescope à interférométrie type VLT, en ce sens que je ne vois pas
>>> quoi d'autre peut faire que 2 photons arrivant dans 2 appareils de
>>> mesure distant puissent interférer.
>
>> Bin en principe, ce ne sont pas deux photons qui interferent, mais
>> chaque photon qui interfere avec lui-meme. De meme que dans les
>> fentes d'Young; la distance ne fait rien a l'affaire.
>
> je ne vois pas comment c'est possible: dans les fentes d'Young, ce sont
> bien les 2 trajets qui interferent directement au niveau de la feuille,
> sans avoir interferer avec rien d'autre en chemin (sinon l'effet serait
> detruit).
>
> ici, il y a 2 capteurs séparés:

Non.

> l'un ou l'autre. a moins qu'il y ait un dispositif optique préservant le
> photon jusqu'à l'interféromètre ?

Oui :

http://www2.iap.fr/vlt/public/vlti.html
http://www2.iap.fr/vlt/images/phot-10c-01-normal.jpg

--
François Meyer

robby

non lue,
12 févr. 2009, 04:05:5612/02/2009
à
François Meyer a écrit :

ah, ok. je comprend; merci.
Donc rien a voir avec l'intrication, ni besoin de supposer la mise en
phase de photons sur le trajet, si je comprend bien.


pour revenir a l'intrication:

Apparemment les dispositifs optiques de type lentilles et fibres ne
detruisent pas l'intrication (miroirs idem ?). pourquoi,au fait ?
parceque l'interaction avec la matiere qui s'y produit (reaction des
couches electroniques) n'est pas de la meme nature que l'absorption par
un capteur (effet photo-electrique, en lien egalement avec les couches
electroniques) ?

Du coup, quelle difference avec la reflection ou transmission diffuse ?
Dans l'article a l'origine de ce fil (ou il est question d'un "flash a
lumiere intriquée qui ne devrait pas marcher mais qui semble marcher"),
il semblait admis que la reflection detruisait l'intrication ?


--

Fabrice

Fripounette

non lue,
15 févr. 2009, 17:16:2715/02/2009
à

"robby" <m...@pla.net.invalid> wrote in message


> Au probleme pres de la longueur des fibres optiques, car je vois pas bien
> comment on peut mettre un répéteur sur le trajet.

j'ai rien compris
> Fabrice
tu veux myttre une longueur de fibres optique dans le répéteur de
trajet?????
la j'abandonne j'ai mis trop de whysky dans la chartreuse verte :
plus sérieusement c'est quand que t'azrrçete tes conneries Fabrice?

Yanick Toutain

non lue,
17 févr. 2009, 15:39:1217/02/2009
à
On 11 fév, 10:08, robby <m...@pla.net.invalid> wrote:
> Alain Cochard a écrit :
>
> > robby <m...@pla.net.invalid> writes:
>
> >> par contre je me demande si ça n'est pas a l'oeuvre dans un
> >> télescope à interférométrie type VLT, en ce sens que je ne vois pas
> >> quoi d'autre peut faire que 2 photons arrivant dans 2 appareils de
> >> mesure distant puissent interférer.
> > Bin en principe, ce ne sont pas deux photons qui interferent, mais
> > chaque photon qui interfere avec lui-meme.  De meme que dans les
> > fentes d'Young; la distance ne fait rien a l'affaire.
>
> je ne vois pas comment c'est possible: dans les fentes d'Young, ce sont
> bien les 2 trajets qui interferent directement au niveau de la feuille,
> sans avoir interferer avec rien d'autre en chemin (sinon l'effet serait
> detruit).
>
> ici, il y a 2 capteurs séparés: le photon ne peut etre capturé que par
> l'un ou l'autre. a moins qu'il y ait un dispositif optique préservant le
> photon jusqu'à l'interféromètre ?
>

CELA S'APPELLE LE VIDE ABSOLU !!
(Pour quelqu'un qui veut pratiquer la censure, il est logique de faire
semblant de contribuer à un débat en venant y déposer la même chose
que les Médors dans leurs promenades verpérales ; Mais pour cela, il
faut bien de garder d'aller lire de quoi il s'agit !
Toute la bétise de l'orthodoxe imbu dans toute sa splendeur !
Ignorantus ignoranta ignorantum !)

La révolution balayera tout cela

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