Simon Plouffe, mathématicien québécois que d'aucuns
trouvent génial et d'autres disons... atypique,
pense avoir trouvé l'expression exacte du rapport
de masse neutron/proton, à savoir:
40/27/cos(pi/15)-8/27*3^(1/2) = 1,001378419...
Tous les détails ici:
http://groups.google.com/group/sci.math/browse_thread/thread/bf62fbdfdfdbf4c1#
Ah, les joies des mathématiques expérimentales...
Mais il faut aussi calculer la probabilité a priori
qu'il existe une formule aussi "simple" que celle-ci,
donnant une valeur arbitraire avec la même précision
(10^-11). Sinon, ça reste de la numérologie.
AC
La "numérologie" n'est pas une activité totalement méprisable,
la preuve : Eddington (Sir Arthur ! ) s'y adonnait...
v.a.
Et il s'est planté en soutenant que alpha=1/136, si j'en crois
http://en.wikipedia.org/wiki/Arthur_Stanley_Eddington#Fundamental_theory
Je maintiens que sans argumentation supplémentaire,
cette formule n'a pas plus d'intérêt que d'annoncer pi=22/7
à l'époque où l'on ne connaissait que ses deux premières décimales.
N'est-il pas plus surprenant que exp(pi*sqrt(163)) soit entier
à 10^-12 près ? :)
AC
AC
MA
"Valeri Astanoff" <asta...@gmail.com> a écrit dans le message de news:
c0f69078-a4b8-491c...@27g2000hsf.googlegroups.com...
Nous donnes-tu l'autorisation de l'encadrer et de la mettre au sottisier ?
--
La science se distingue de tous les autres modes de transmission des
connaissances, par une "croyance" de base : nous croyons que les
experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent
contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre
la peine de vérifier, par des expériences.
-- Jacques Lavau (retirer les anti et les spam pour le courriel)
http://lavaujac.club.fr
Cette explication serait-elle une plaisanterie ?
http://godplaysdice.blogspot.com/2007/09/why-g-2.html
http://en.wikipedia.org/wiki/Meter#Meridional_definition
http://fr.wikipedia.org/wiki/Metre#Historique
Résumé: Avant la définition du mètre par division du méridien,
une valeur voisine a été proposée: la longueur du pendule qui
bat la seconde. Avec les approximations usuelles pour modéliser
les oscillations, ce choix conduit à g=pi^2.
AC
Alors comme cela, Numérologix trouve que g, une accélération, est un
nombre...
Et moi je suis la Reine d'Angleterre, donc vous me devez un grand
respect !
;)
Bon, écrivons "g/pi² = 1 ±0.01 m/s²"
mais c'est moins bluffant que "g=pi² à 1 % près".
AC
Il doit pas etre trop mauvais car c'est lui qui a trouvé
une formulle permettant de calculer une décimale de pi
sans calculer les décimales précédentes
C'est incomplet.
Si vous voulez briller, il va vous falloir lire sa "Fundamental Theory"
en anglais d'Oxford du milieu du XX siècle, jamais traduite en français.
J'en veux bien un résumé si vous vous intéressez à cet auteur.
Sinon, Eddington avais proposé 136 car c'est la somme des 16 premiers
entiers 16*17/2=n(n+1), avec n=4^2. (et plein d'autre raisons intéressantes)
Il ajouta un degré de liberté pour obtenir le 137.
La suite pour obtenir les décimales est plus obscure. (Je suis un peu
facher avec l'anglais de cette époque et j'ai du rendre le bouquin...)
C'était un spécialiste de relativité et de cosmologie.
Ses travaux ont été repris.
Par exemple par James Gilson
http://www.maths.qmul.ac.uk/~jgg/
1/alpha = pi/cos(pi/137)
> Je maintiens que sans argumentation supplémentaire,
> cette formule n'a pas plus d'intérêt que d'annoncer pi=22/7
> à l'époque où l'on ne connaissait que ses deux premières décimales.
Si vous mettez le défis sur ce terrain, je veux bien que vous
m'explicitiez le développement en fraction continue de pi
3 7 15 1 292 1 1 1 2
355/113 est très précis en raison du terme 292.
Le genre de constante mathématique trop grande pour être intéressante?
> N'est-il pas plus surprenant que exp(pi*sqrt(163)) soit entier
> à 10^-12 près ? :)
Non et je crois que vous savez bien pourquoi.
Cordialement.
--
StefJM
Ou de la physique mathématique?
> Mais il faut aussi calculer la probabilité a priori
> qu'il existe une formule aussi "simple" que celle-ci,
> donnant une valeur arbitraire avec la même précision
> (10^-11). Sinon, ça reste de la numérologie.
Sauriez-vous définir la tribu pour probabiliser ce genre de chose?
--
StefJM
40/27/cos(pi/15)-8/27*3^(1/2) = 1,001378419...
Tous les détails ici:
http://groups.google.com/group/sci.math/browse_thread/thread/bf62fbdfdfdbf4c
1#
si effectivement il y a une constante fondamentale adimensionnelle c'est
certainement le rapport Mp/Me; mais avant cela faisons plus simple en
rappelant la grande proximité Mp /Me de 6*pi^5....hélas malgré les efforts
de Wyler... on est un peu à côté des valeurs constatées par expérience...
mais voyons des valeurs multiplicatives plutôt qu'additives..
par exemple .... (4*pi/5)^2 * (pi/5)^(1/2).... encore plus intéressant
quand on lève cela au carré...
et pourquoi pas Mmésonpi/Me = 5*e^4.......
--
Lucien COSTE
si j'ai évoqué les travaux de Wyler c'est qu'avec des considérations
théoriques relatives à la théorie des groupes il est arrivé à donner une
valeur de alpha proportionnelle à la racine quatrième de pi ( publié aux CR
ac.Sci vers 1970). C'est difficilement bittable.... , mais cette racine
quatrième est presque satifaisante sur le plan de la philosophie des
sciences... Il en résulte que alpaha est transcendant
--
Lucien COSTE
ou bien nous n'avons pas les mêmes définitions de la tribu ( au sens
topologie) ou alors je ne comprends pas ta remarque
--
Lucien COSTE
pour le rapport Mn/Mp donné ci dessus il faut encore diviser par 5....
--
Lucien COSTE
>
> Je maintiens que sans argumentation supplémentaire,
> cette formule n'a pas plus d'intérêt que d'annoncer pi=22/7
> à l'époque où l'on ne connaissait que ses deux premières décimales.
Pardon, mais cette approximation pi=22/7 a *** beaucoup d'intérêt ***,
au même titre que les autres réduites du développement en fraction
continue de pi, telles que par exemple 333/106, 355/113 ou 103993/33102
qui sont les trois réduites qui suivent 22/7.
Voir à ce sujet les liens suivants :
<http://www.labri.fr/perso/betrema/deug/poly/annexes/fc.html>
<http://pagesperso-orange.fr/jean-paul.davalan//arit/frcont/index.html>
<http://serge.mehl.free.fr/anx/fraction_cont.html>
Sans vouloir entrer dans le détail, disons que le grand intérêt de ces
réduites est de donner une approximation rationnelle la meilleure qui
soit avec le même nombre de chiffres au dénominateur.
Donc l'approximation d'Archimède 22/7 est la meilleur approxim. de pi
dont le dénominateur n'ait qu'un seul chiffre, et même deux chiffres
(car il n'existe pas de réduite avec un dénominateur à deux chiffres).
Et l'approxim. de Métius 355/113 est de même la meilleure parmi celles
avec 3 ou 4 chiffres au dénom., puisque la réduite suivante a 5
chiffres.
J'ajouterai que le grand intérêt de telles approxim. rationnelles (qu'on
peut calculer à partir de n'importe quel nombre réel) est de pouvoir
réaliser un système d'engrenage permettant une bonne "réalisation" du
nombre réel approché.
Pensez que les anciens n'avaient que ce moyen quand il s'agissait de
réaliser par exemple une horloge (et en particulier une horloge
astronomique).
--
JiPaul.
/ /--/--//\\ Jean-Paul Blanc
|/| L |\\\ quelquepart en (somewhere in)
\/|| = |||\\\ FRANCE
J'énumère les formules syntaxiquement correctes et
je choisis la tribu engendrée par les intervalles
[k.10^-11, (k+1).10^-11[ qui encadrent leurs valeurs.
Si je veux éviter de gérer des infinis (dénombrables),
je me restreins aux formules qui s'écrivent en moins
de 32 caractères (ce qui inclut celle de Plouffe).
Malheureusement, je suis bien incapable de dénombrer
les formules qui tombent sur un intervalle donné...
Mais tout cela est superflu puisque l'inverseur de
Simon Plouffe nous fournit une mesure idéale.
Pour savoir si 1.001378419 est réellement une valeur
magique, il suffirait de soumettre à la moulinette:
1.001378417
1.001378418
1.001378419
1.001378420
1.001378421
et de comparer les longueurs des formules obtenues...
Dans sa réponse sur sci.math, Peter Webb fait remarquer
que "1.001378419" est une formule plus courte que
"40/27/cos(1/15*Pi)-8/27*3^(1/2)", ce qui devrait
suffire à clore le débat.
Simon Plouffe lui-même reconnait la nécessité de ce
genre d'argument à base de mesure de complexité:
http://pi.lacim.uqam.ca/eng/approximations_en.html
mais sa mesure length(op(a)) semble inappropriée pour
des formules arbitrairement complexes.
AC
MA
--
Lucien COSTE
Tout à fait et c'était *minable*.
Le plus risible est qu'il a reçu la médaille Eddington!
http://encyclopedie.snyke.com/articles/hans_bethe.html
Max Born fut pas mal aussi en numérologie biblique :
"Ce sont vraiment des nombres de l'Apocalypse. Il a été proposé de
réécrire certains passages de la Révélation de Saint Jean de la façon
suivante: Et je vis une Bête, issue des profondeurs de la mer, avec f(2)
cornes... et son nombre est f(6)".
(10, 136, 666, formule générique f(n) = n^2(n^2+1)/2, pour n= 2, 4, 6.)
--
StefJM
Je le sais bien mes formules sont pour montrer le peu de cas que je fais à
tout cela....
MA
u n peu en désacord avec toi sur le 666 , ce serait au dire des
numérologistes la sommes des valeurs ( à partir de quelle table ?) des
lettres composant le nom de Néron et viendrait du fait qu'il a pêrsécuté les
chrétiens... cela n'a pas beaucoup d'importance ....
--
Lucien COSTE
Bonjour,
il faut bien comprendre que si une expression est
choisie candidate : il faut quand même qu'elle se
situe en deça de l'erreur raisonnable. Par exemple
cette fameuse valeur de 6*Pi^5 pour le ratio Proton/Électron
due à Wyler ou Feynman ? elle est au delà de l'erreur reconnue
aujourd'hui, c'était excellent dans le temps mais aujourd'hui
c'est court mais à côté.
En fouillant dans mes tables, j'ai trouvé ces 2 valeurs
pour le ratio proton/électron et neutron/électron
6*Pi^5 + 4/5*Pi + 16/Pi^5 = ratio de masse neutron/électron
6*Pi^5 + 1/Pi^3 + 7/Pi^7 = ratio de masse proton/électron
C'est 'amusant' et en faisant le ratio, bien on
tombe pas sur quelque chose d'aussi élégant
que la formule annoncée avec le cos(Pi/15)...
Donc, en analysant l'erreur, ces 2 expressions
sont acceptables, sont-ce les bonnes ?, je ne
suis pas physicien pour le prétendre, juste
matheux qui aime les chiffres (et quelques formules).
Simon Plouffe
L'erreur est de 6*10^-6, supérieure à l'incertitude du NIST.
Je propose 9*a^12 + 9/2*a^8 + 7/2/a^6 où a=atan(42),
qui donne une approximation à 2*10^-7 près.
AC
P.S. Je n'ai pas contrôlé la précision des calculs, mais
ça ne change probablement pas grand chose à la conclusion.
>> Simon Plouffe, mathématicien québécois que d'aucuns
>> trouvent génial et d'autres disons... atypique,
>> pense avoir trouvé l'expression exacte du rapport
>> de masse neutron/proton, à savoir:
>>
>> 40/27/cos(pi/15)-8/27*3^(1/2) = 1,001378419...
> la valeur actuellement admise est
> 1.001 378 419 18 ± 0.000 000 000 46
> Donc, il n'y a que 10 chiffres significatifs
> Or la formule de Plouffe contient douze chiffres, une fonction et une
> constante
> A ce compte là, la fraction 23247/23215 est plus économique
> ou encore 1 + 49/35548
Oui, mais ce qui intéresse Plouffe (entre autres mais principalement),
c'est pi. Il aime le mettre à toutes les sauces...
--
kd
Bonjour,
A mon avis le critère à retenir
(critère disons... esthétique)
n'est pas le nombre total de chiffres,
mais plutôt, pour une précision et un nombre
total de signes donné, le nombre de chiffres
maximum de chaque terme ou de chaque facteur.
La formule de Plouffe n'en utilise que 2 au maximum
et devrait donc être considérée comme meilleure,
au regard de ce critère, qu'une formule où on
se contenterait de rationaliser la valeur numérique.
V.Astanoff
La formule d'Oncle Dom utilise un seul opérateur,
cela ne la rend elle pas plus esthétique ?
Que dites-vous de (1+1+...+1)/(1+1+...+1)
(23247 fois au numérateur, 23215 fois au dénumérateur).
Définissez formellement le "coût esthétique" d'une
formule, par exemple en atribuant des pondérations aux
opérateurs, aux fonctions élémentaires, aux logs des
nombres, etc. Cela définira implicitement une mesure
sur les intervalles de largeur 10^-10, et on pourra
commencer à faire des probabilités sérieuses,
comme dans cet article de J.-P. Delahaye:
http://www.lacim.uqam.ca/~plouffe/articles/CertitudesSansDemonstration.pdf
> La formule de Plouffe n'en utilise que 2 au maximum
> et devrait donc être considérée comme meilleure,
N'y a t-il pas des critères plus pertinents ?
Par exemple, même si Pi est un nombre sans dimension,
qui a déjà vu une formule issue de la physique qui
mélangerait ses puissances (comme dans Pi+Pi²) ?
AC
> Par exemple
> cette fameuse valeur de 6*Pi^5 pour le ratio Proton/Électron
> due à Wyler ou Feynman ? elle est au delà de l'erreur reconnue
> aujourd'hui, c'était excellent dans le temps mais aujourd'hui
> c'est court mais à côté.
6*Pi^5 = 1836.118 108 au lieu de .1836.152 672 47 , hum, oui...
mais e^(e^(pi^(48404 / 78977) = 1836.152 672 44
c'est pas mal non plus
---
> Donc, en analysant l'erreur, ces 2 expressions
> sont acceptables, sont-ce les bonnes ?, je ne
> suis pas physicien pour le prétendre, juste
> matheux qui aime les chiffres (et quelques formules).
Pout être honnéte, ça rappellerait plutôt une formule empirique
Et ces puissances successives de Pi, ne sont elles pas tout bètement
l'expression d'une valeur en base pi?
A ce compte là, la base pi permettant l'emploi des chiffres de 0 à 3, on
a
Mproton / Mélectron = 122201.22101100222201111 ...
Merci tout de même de nous avoir fait l'honneur de lire ce fil
Si on avait choisi de définir le mêtre comme la longueur du pendule à
seconde, on aurait eu
T² = 4*pi²*l/g ou g = 4*pi²*l/T², avec l=1 et T² = 4, on a bien cette
fois g = pi²
Mais, à ce qu'on dit, pi serait une constante, donc, comme en général,
les valeurs égales à une constante le reste, g serait une constante
aussi, et ce serait le mêtre qui serait variable
Une autre solution serait d'utiliser des secondes variables, pour avoir
un mêtre constant
Enfin, une dernière solution pour avoir un mêtre et une seconde
constante, serait de laisser varier pi. Mais gageons qu'à part Mohwali
Awamar, cette solution ne fera pas l'unanimité ;-)
Si j'en crois http://en.wikipedia.org/wiki/Meter#Timeline_of_definition
et http://histoire.du.metre.free.fr/fr/Pages/Sommaire/04.htm ,
c'est bien ce qu'a fait l'Assemblée Nationale (ou était-ce encore
la Constituante ?) en 1790, dans son grand élan rationaliste, en
s'inspirant certainement des travaux de Burattini 100 ans plus tôt.
> Mais, à ce qu'on dit, pi serait une constante, donc, comme en général,
> les valeurs égales à une constante le reste, g serait une constante
OK, j'aurais dû écrire "g_n/pi² = 1 ±0.01 m/s²"...
> aussi, et ce serait le mêtre qui serait variable
C'est probablement pour cela que l'Académie des Sciences a corrigé
le tir un an plus tard, en redéfinissant le mètre par rapport au
méridien et en s'autorisant au passage un ajustement de 1 %.
Cette anecdote me semble crédible; un spécialiste de l'histoire des
sciences pourra éventuellement contredire les sources que j'ai citées.
AC
> > Par exemple
> > cette fameuse valeur de 6*Pi^5 pour le ratio Proton/Électron
> > due à Wyler ou Feynman ? elle est au delà de l'erreur reconnue
> > aujourd'hui, c'était excellent dans le temps mais aujourd'hui
> > c'est court mais à côté.
au départ, et d'un souvenir de lecture assez précis cette valeur fut
publiée vers 1950 ( Physical letters ?) sans aucune démonstation bien sûr
mais comme approche. Ce que fit Wyler ce fut une communication à l'Académie
des sciences ( en fait deux, l'autre portant sur alpha) . j'ai la deuxième
enfoui quelque part, au hasard j'en reparlerai. C'est basé sur des
considérations très théoriques sur les groupes. Ce point est aujourd'hui
extrêment intéressant en raison de la publication LISI, tirée sur la théorie
des groupes de Lie.
Dans un rapprochement des deux choses on aura deux solutions : ou bien droit
dans le mur, ou alors une _re nouvelle en physique mathématique.
--
Lucien COSTE
Si le but est d'utiliser pi, autant y aller franchement:
pi/pi+(pi+pi)^(cos(ln(pi^sqrt(pi)))-pi)
valable à 4*10^-8 près.
AC
> C'est probablement pour cela que l'Académie des Sciences a corrigé
> le tir un an plus tard, en redéfinissant le mètre par rapport au
> méridien et en s'autorisant au passage un ajustement de 1 %.
>
> Cette anecdote me semble crédible; un spécialiste de l'histoire des
> sciences pourra éventuellement contredire les sources que j'ai citées.
En tout cas, elle a le mérite d'expliquer la présence curieuse de ce
quart dans la définition (« quart du dix-millionième du méridien »). Je
me suis toujours demandé pourquoi des gens amoureux à ce point du
système décimal n'avaient pas retenu une définition purement décimale,
comme le cent-millionième du méridien, par exemple (ça l'aurait
rapproché du pied, en plus). J'ai un début d'explication, maintenant.
--
___________
_/ _ \_`_`_`_) Serge PACCALIN -- sp ad mailclub.net
\ \_L_) Il faut donc que les hommes commencent
-'(__) par n'être pas fanatiques pour mériter
_/___(_) la tolérance. -- Voltaire, 1763