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Rapport de masse neutron/proton

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Valeri Astanoff

unread,
Jul 30, 2008, 8:32:00 AM7/30/08
to
Rapport de masse neutron/proton

Simon Plouffe, mathématicien québécois que d'aucuns
trouvent génial et d'autres disons... atypique,
pense avoir trouvé l'expression exacte du rapport
de masse neutron/proton, à savoir:

40/27/cos(pi/15)-8/27*3^(1/2) = 1,001378419...

Tous les détails ici:

http://groups.google.com/group/sci.math/browse_thread/thread/bf62fbdfdfdbf4c1#


A. Caspis

unread,
Jul 30, 2008, 9:06:57 AM7/30/08
to
Valeri Astanoff wrote:
> Simon Plouffe, mathématicien québécois que d'aucuns
> trouvent génial et d'autres disons... atypique,
> pense avoir trouvé l'expression exacte du rapport
> de masse neutron/proton, à savoir:
>
> 40/27/cos(pi/15)-8/27*3^(1/2) = 1,001378419...

Ah, les joies des mathématiques expérimentales...

Mais il faut aussi calculer la probabilité a priori
qu'il existe une formule aussi "simple" que celle-ci,
donnant une valeur arbitraire avec la même précision
(10^-11). Sinon, ça reste de la numérologie.

AC

Valeri Astanoff

unread,
Jul 30, 2008, 9:28:05 AM7/30/08
to

La "numérologie" n'est pas une activité totalement méprisable,
la preuve : Eddington (Sir Arthur ! ) s'y adonnait...
v.a.

A. Caspis

unread,
Jul 30, 2008, 9:46:11 AM7/30/08
to
Valeri Astanoff wrote:
> La "numérologie" n'est pas une activité totalement méprisable,
> la preuve : Eddington (Sir Arthur ! ) s'y adonnait...
> v.a.

Et il s'est planté en soutenant que alpha=1/136, si j'en crois
http://en.wikipedia.org/wiki/Arthur_Stanley_Eddington#Fundamental_theory

Je maintiens que sans argumentation supplémentaire,
cette formule n'a pas plus d'intérêt que d'annoncer pi=22/7
à l'époque où l'on ne connaissait que ses deux premières décimales.

N'est-il pas plus surprenant que exp(pi*sqrt(163)) soit entier
à 10^-12 près ? :)

AC

A. Caspis

unread,
Jul 30, 2008, 10:22:37 AM7/30/08
to
Et pour les amateurs de coïncidences numériques,
rappelons que g=pi^2 avec une précision médiocre (1%),
mais que là au moins il y a une explication physique.

AC

Michel Actis

unread,
Jul 30, 2008, 10:39:38 AM7/30/08
to
Je propose Cosh (21/400) aux erreurs de mesures près :o)


MA

"Valeri Astanoff" <asta...@gmail.com> a écrit dans le message de news:
c0f69078-a4b8-491c...@27g2000hsf.googlegroups.com...

irsute

unread,
Jul 30, 2008, 11:56:15 AM7/30/08
to
A. Caspis a écrit :
laquelle?

Jacques Lavau

unread,
Jul 30, 2008, 12:15:43 PM7/30/08
to
A. Caspis a écrit :

> Et pour les amateurs de coïncidences numériques,
> rappelons que g=pi^2 avec une précision médiocre (1%),
> mais que là au moins il y a une explication physique.

Nous donnes-tu l'autorisation de l'encadrer et de la mettre au sottisier ?

--
La science se distingue de tous les autres modes de transmission des
connaissances, par une "croyance" de base : nous croyons que les
experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent
contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre
la peine de vérifier, par des expériences.
-- Jacques Lavau (retirer les anti et les spam pour le courriel)
http://lavaujac.club.fr

A. Caspis

unread,
Jul 30, 2008, 12:36:55 PM7/30/08
to
Jacques Lavau wrote:
> A. Caspis a écrit :
>> Et pour les amateurs de coïncidences numériques,
>> rappelons que g=pi^2 avec une précision médiocre (1%),
>> mais que là au moins il y a une explication physique.
>
> Nous donnes-tu l'autorisation de l'encadrer et de la mettre au sottisier ?

Cette explication serait-elle une plaisanterie ?
http://godplaysdice.blogspot.com/2007/09/why-g-2.html
http://en.wikipedia.org/wiki/Meter#Meridional_definition
http://fr.wikipedia.org/wiki/Metre#Historique

Résumé: Avant la définition du mètre par division du méridien,
une valeur voisine a été proposée: la longueur du pendule qui
bat la seconde. Avec les approximations usuelles pour modéliser
les oscillations, ce choix conduit à g=pi^2.

AC

Jacques Lavau

unread,
Jul 30, 2008, 12:50:07 PM7/30/08
to
A. Caspis a écrit :

Alors comme cela, Numérologix trouve que g, une accélération, est un
nombre...
Et moi je suis la Reine d'Angleterre, donc vous me devez un grand
respect !
;)

Balluchon

unread,
Jul 30, 2008, 12:59:49 PM7/30/08
to
Michel Actis a écrit :

> Je propose Cosh (21/400) aux erreurs de mesures près :o)
>
>
> MA
>
tu n'es qu'un cosh-on

A. Caspis

unread,
Jul 30, 2008, 1:26:36 PM7/30/08
to
Jacques Lavau wrote:
> Alors comme cela, Numérologix trouve que g, une accélération, est un
> nombre...

Bon, écrivons "g/pi² = 1 ±0.01 m/s²"
mais c'est moins bluffant que "g=pi² à 1 % près".

AC

ast

unread,
Jul 30, 2008, 3:30:41 PM7/30/08
to

"Valeri Astanoff" <asta...@gmail.com> a écrit dans le message de news:
c0f69078-a4b8-491c...@27g2000hsf.googlegroups.com...
<Rapport de masse neutron/proton
<
<<Simon Plouffe, mathématicien québécois que d'aucuns
<trouvent génial et d'autres disons... atypique,

Il doit pas etre trop mauvais car c'est lui qui a trouvé
une formulle permettant de calculer une décimale de pi
sans calculer les décimales précédentes


StefJM

unread,
Jul 30, 2008, 5:29:41 PM7/30/08
to
A. Caspis a écrit :

> Et il s'est planté en soutenant que alpha=1/136, si j'en crois
> http://en.wikipedia.org/wiki/Arthur_Stanley_Eddington#Fundamental_theory

C'est incomplet.
Si vous voulez briller, il va vous falloir lire sa "Fundamental Theory"
en anglais d'Oxford du milieu du XX siècle, jamais traduite en français.
J'en veux bien un résumé si vous vous intéressez à cet auteur.

Sinon, Eddington avais proposé 136 car c'est la somme des 16 premiers
entiers 16*17/2=n(n+1), avec n=4^2. (et plein d'autre raisons intéressantes)
Il ajouta un degré de liberté pour obtenir le 137.
La suite pour obtenir les décimales est plus obscure. (Je suis un peu
facher avec l'anglais de cette époque et j'ai du rendre le bouquin...)
C'était un spécialiste de relativité et de cosmologie.
Ses travaux ont été repris.
Par exemple par James Gilson
http://www.maths.qmul.ac.uk/~jgg/
1/alpha = pi/cos(pi/137)

> Je maintiens que sans argumentation supplémentaire,
> cette formule n'a pas plus d'intérêt que d'annoncer pi=22/7
> à l'époque où l'on ne connaissait que ses deux premières décimales.

Si vous mettez le défis sur ce terrain, je veux bien que vous
m'explicitiez le développement en fraction continue de pi

3 7 15 1 292 1 1 1 2
355/113 est très précis en raison du terme 292.
Le genre de constante mathématique trop grande pour être intéressante?

> N'est-il pas plus surprenant que exp(pi*sqrt(163)) soit entier
> à 10^-12 près ? :)

Non et je crois que vous savez bien pourquoi.

Cordialement.
--
StefJM

StefJM

unread,
Jul 30, 2008, 5:31:11 PM7/30/08
to
A. Caspis a écrit :

> Ah, les joies des mathématiques expérimentales...

Ou de la physique mathématique?

> Mais il faut aussi calculer la probabilité a priori
> qu'il existe une formule aussi "simple" que celle-ci,
> donnant une valeur arbitraire avec la même précision
> (10^-11). Sinon, ça reste de la numérologie.

Sauriez-vous définir la tribu pour probabiliser ce genre de chose?

--
StefJM

Lucien COSTE

unread,
Jul 30, 2008, 5:47:16 PM7/30/08
to

"Valeri Astanoff" <asta...@gmail.com> a écrit dans le message de news:
c0f69078-a4b8-491c...@27g2000hsf.googlegroups.com...
Rapport de masse neutron/proton

40/27/cos(pi/15)-8/27*3^(1/2) = 1,001378419...

Tous les détails ici:

http://groups.google.com/group/sci.math/browse_thread/thread/bf62fbdfdfdbf4c
1#


si effectivement il y a une constante fondamentale adimensionnelle c'est
certainement le rapport Mp/Me; mais avant cela faisons plus simple en
rappelant la grande proximité Mp /Me de 6*pi^5....hélas malgré les efforts
de Wyler... on est un peu à côté des valeurs constatées par expérience...
mais voyons des valeurs multiplicatives plutôt qu'additives..
par exemple .... (4*pi/5)^2 * (pi/5)^(1/2).... encore plus intéressant
quand on lève cela au carré...

et pourquoi pas Mmésonpi/Me = 5*e^4.......

--

Lucien COSTE

Lucien COSTE

unread,
Jul 30, 2008, 5:54:05 PM7/30/08
to

"StefJM" <Ste...@StefJM.fr.Invalid> a écrit dans le message de news:
4890dc50$0$25199$426a...@news.free.fr...

si j'ai évoqué les travaux de Wyler c'est qu'avec des considérations
théoriques relatives à la théorie des groupes il est arrivé à donner une
valeur de alpha proportionnelle à la racine quatrième de pi ( publié aux CR
ac.Sci vers 1970). C'est difficilement bittable.... , mais cette racine
quatrième est presque satifaisante sur le plan de la philosophie des
sciences... Il en résulte que alpaha est transcendant

--

Lucien COSTE


Lucien COSTE

unread,
Jul 30, 2008, 5:55:37 PM7/30/08
to

"StefJM" <Ste...@StefJM.fr.Invalid> a écrit dans le message de news:
4890dca9$0$25199$426a...@news.free.fr...

ou bien nous n'avons pas les mêmes définitions de la tribu ( au sens
topologie) ou alors je ne comprends pas ta remarque

--

Lucien COSTE


Lucien COSTE

unread,
Jul 30, 2008, 6:06:33 PM7/30/08
to

"Lucien COSTE" <lucien...@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
4890e162$0$871$ba4a...@news.orange.fr...

pour le rapport Mn/Mp donné ci dessus il faut encore diviser par 5....

--

Lucien COSTE

>


JiPaul

unread,
Jul 30, 2008, 6:26:07 PM7/30/08
to
A. Caspis <a_ca...@yahoo.com> wrote:

> Je maintiens que sans argumentation supplémentaire,
> cette formule n'a pas plus d'intérêt que d'annoncer pi=22/7
> à l'époque où l'on ne connaissait que ses deux premières décimales.

Pardon, mais cette approximation pi=22/7 a *** beaucoup d'intérêt ***,
au même titre que les autres réduites du développement en fraction
continue de pi, telles que par exemple 333/106, 355/113 ou 103993/33102
qui sont les trois réduites qui suivent 22/7.

Voir à ce sujet les liens suivants :
<http://www.labri.fr/perso/betrema/deug/poly/annexes/fc.html>
<http://pagesperso-orange.fr/jean-paul.davalan//arit/frcont/index.html>
<http://serge.mehl.free.fr/anx/fraction_cont.html>

Sans vouloir entrer dans le détail, disons que le grand intérêt de ces
réduites est de donner une approximation rationnelle la meilleure qui
soit avec le même nombre de chiffres au dénominateur.

Donc l'approximation d'Archimède 22/7 est la meilleur approxim. de pi
dont le dénominateur n'ait qu'un seul chiffre, et même deux chiffres
(car il n'existe pas de réduite avec un dénominateur à deux chiffres).
Et l'approxim. de Métius 355/113 est de même la meilleure parmi celles
avec 3 ou 4 chiffres au dénom., puisque la réduite suivante a 5
chiffres.

J'ajouterai que le grand intérêt de telles approxim. rationnelles (qu'on
peut calculer à partir de n'importe quel nombre réel) est de pouvoir
réaliser un système d'engrenage permettant une bonne "réalisation" du
nombre réel approché.
Pensez que les anciens n'avaient que ce moyen quand il s'agissait de
réaliser par exemple une horloge (et en particulier une horloge
astronomique).

--
JiPaul.
/ /--/--//\\ Jean-Paul Blanc
|/| L |\\\ quelquepart en (somewhere in)
\/|| = |||\\\ FRANCE

A. Caspis

unread,
Jul 30, 2008, 7:58:09 PM7/30/08
to
StefJM wrote:
>> Mais il faut aussi calculer la probabilité a priori
>> qu'il existe une formule aussi "simple" que celle-ci,
>> donnant une valeur arbitraire avec la même précision
>> (10^-11). Sinon, ça reste de la numérologie.
>
> Sauriez-vous définir la tribu pour probabiliser ce genre de chose?

J'énumère les formules syntaxiquement correctes et
je choisis la tribu engendrée par les intervalles
[k.10^-11, (k+1).10^-11[ qui encadrent leurs valeurs.
Si je veux éviter de gérer des infinis (dénombrables),
je me restreins aux formules qui s'écrivent en moins
de 32 caractères (ce qui inclut celle de Plouffe).
Malheureusement, je suis bien incapable de dénombrer
les formules qui tombent sur un intervalle donné...

Mais tout cela est superflu puisque l'inverseur de
Simon Plouffe nous fournit une mesure idéale.
Pour savoir si 1.001378419 est réellement une valeur
magique, il suffirait de soumettre à la moulinette:
1.001378417
1.001378418
1.001378419
1.001378420
1.001378421
et de comparer les longueurs des formules obtenues...

Dans sa réponse sur sci.math, Peter Webb fait remarquer
que "1.001378419" est une formule plus courte que
"40/27/cos(1/15*Pi)-8/27*3^(1/2)", ce qui devrait
suffire à clore le débat.

Simon Plouffe lui-même reconnait la nécessité de ce
genre d'argument à base de mesure de complexité:
http://pi.lacim.uqam.ca/eng/approximations_en.html
mais sa mesure length(op(a)) semble inappropriée pour
des formules arbitrairement complexes.

AC

Michel Actis

unread,
Jul 31, 2008, 12:25:42 AM7/31/08
to
"Lucien COSTE" <lucien...@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
4890e5e7$0$883$ba4a...@news.orange.fr...
Mn/Mp = Cosh 21/400 = 1.001378442
Mp/Me = Cosh (3.671*(5)^1/2) = 1836.209073


MA

Lucien COSTE

unread,
Jul 31, 2008, 1:59:35 AM7/31/08
to

"Michel Actis" <michel...@club-internet.fr> a écrit dans le message de
news: 48913e8f$0$297$7a62...@news.club-internet.fr...
> votre calcul ne repose sur rien .............. et n'a surtout aucun sens
statistique .... un peu de réflexion vous conduirez à regarder le travail de
Wyler, même si c'est difficilement bittable comme je l'ai indiqué, et que
cela reste sujet à caution... un peu de philo pour copmprendre cela, sans
tomber dans lea numérologie à tout crin.. !
sur la numérologie on se rappellera la célèbre communication de Hans Bethe
pour se f.... de la g... d'Eddington, lorsqu'il publia la relation entre la
constante de la structure fine ( ou plutôt son inverse ) et la constante de
dilatation des gaz parfaits avec 2/alpha (structure fine) = alpha (gaz
parfaits) +1; le tout au bout d'un immense calcul.... (de mémoire cela fut
publié dans Nature, mais je n'affirme rien sur cette publication)

--

Lucien COSTE


StefJM

unread,
Jul 31, 2008, 2:36:32 AM7/31/08
to
Lucien COSTE a écrit :

> votre calcul ne repose sur rien .............. et n'a surtout aucun sens
>
> statistique .... un peu de réflexion vous conduirez à regarder le travail de
> Wyler, même si c'est difficilement bittable comme je l'ai indiqué, et que
> cela reste sujet à caution... un peu de philo pour copmprendre cela, sans
> tomber dans lea numérologie à tout crin.. !
> sur la numérologie on se rappellera la célèbre communication de Hans Bethe
> pour se f.... de la g... d'Eddington, lorsqu'il publia la relation entre la
> constante de la structure fine ( ou plutôt son inverse ) et la constante de
> dilatation des gaz parfaits avec 2/alpha (structure fine) = alpha (gaz
> parfaits) +1; le tout au bout d'un immense calcul.... (de mémoire cela fut
> publié dans Nature, mais je n'affirme rien sur cette publication)

Tout à fait et c'était *minable*.
Le plus risible est qu'il a reçu la médaille Eddington!
http://encyclopedie.snyke.com/articles/hans_bethe.html

Max Born fut pas mal aussi en numérologie biblique :
"Ce sont vraiment des nombres de l'Apocalypse. Il a été proposé de
réécrire certains passages de la Révélation de Saint Jean de la façon
suivante: Et je vis une Bête, issue des profondeurs de la mer, avec f(2)
cornes... et son nombre est f(6)".

(10, 136, 666, formule générique f(n) = n^2(n^2+1)/2, pour n= 2, 4, 6.)

--
StefJM

Michel Actis

unread,
Jul 31, 2008, 6:33:10 AM7/31/08
to

"Lucien COSTE" <lucien...@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
489154c4$0$895$ba4a...@news.orange.fr...

Je le sais bien mes formules sont pour montrer le peu de cas que je fais à
tout cela....


MA

Lucien COSTE

unread,
Jul 31, 2008, 11:47:27 AM7/31/08
to

"StefJM" <ste...@caramail.com.invalid> a écrit dans le message de news:
48915d1f$0$12006$426a...@news.free.fr...

u n peu en désacord avec toi sur le 666 , ce serait au dire des
numérologistes la sommes des valeurs ( à partir de quelle table ?) des
lettres composant le nom de Néron et viendrait du fait qu'il a pêrsécuté les
chrétiens... cela n'a pas beaucoup d'importance ....

--

Lucien COSTE


plouffe

unread,
Aug 2, 2008, 5:18:41 PM8/2/08
to

Bonjour,

il faut bien comprendre que si une expression est
choisie candidate : il faut quand même qu'elle se
situe en deça de l'erreur raisonnable. Par exemple
cette fameuse valeur de 6*Pi^5 pour le ratio Proton/Électron
due à Wyler ou Feynman ? elle est au delà de l'erreur reconnue
aujourd'hui, c'était excellent dans le temps mais aujourd'hui
c'est court mais à côté.

En fouillant dans mes tables, j'ai trouvé ces 2 valeurs
pour le ratio proton/électron et neutron/électron

6*Pi^5 + 4/5*Pi + 16/Pi^5 = ratio de masse neutron/électron
6*Pi^5 + 1/Pi^3 + 7/Pi^7 = ratio de masse proton/électron

C'est 'amusant' et en faisant le ratio, bien on
tombe pas sur quelque chose d'aussi élégant
que la formule annoncée avec le cos(Pi/15)...

Donc, en analysant l'erreur, ces 2 expressions
sont acceptables, sont-ce les bonnes ?, je ne
suis pas physicien pour le prétendre, juste
matheux qui aime les chiffres (et quelques formules).

Simon Plouffe


A. Caspis

unread,
Aug 2, 2008, 8:04:42 PM8/2/08
to
Simon Plouffe a écrit:

> 6*Pi^5 + 4/5*Pi + 16/Pi^5 = ratio de masse neutron/électron

L'erreur est de 6*10^-6, supérieure à l'incertitude du NIST.

Je propose 9*a^12 + 9/2*a^8 + 7/2/a^6 où a=atan(42),
qui donne une approximation à 2*10^-7 près.

AC


P.S. Je n'ai pas contrôlé la précision des calculs, mais
ça ne change probablement pas grand chose à la conclusion.

Oncle Dom

unread,
Aug 3, 2008, 6:46:38 PM8/3/08
to
Valeri Astanoff dans son message
c0f69078-a4b8-491c...@27g2000hsf.googlegroups.com,
nous a fait l'honneur d'écrire:

> Rapport de masse neutron/proton
>
> Simon Plouffe, mathématicien québécois que d'aucuns
> trouvent génial et d'autres disons... atypique,
> pense avoir trouvé l'expression exacte du rapport
> de masse neutron/proton, à savoir:
>
> 40/27/cos(pi/15)-8/27*3^(1/2) = 1,001378419...
la valeur actuellement admise est
1.001 378 419 18 ± 0.000 000 000 46
Donc, il n'y a que 10 chiffres significatifs
Or la formule de Plouffe contient douze chiffres, une fonction et une
constante
A ce compte là, la fraction 23247/23215 est plus économique
ou encore 1 + 49/35548
--
Oncle Dom
_________
http://pagesperso-orange.fr/oncle.dom/

kduc

unread,
Aug 3, 2008, 6:55:42 PM8/3/08
to
Oncle Dom a écrit :

>> Simon Plouffe, mathématicien québécois que d'aucuns
>> trouvent génial et d'autres disons... atypique,
>> pense avoir trouvé l'expression exacte du rapport
>> de masse neutron/proton, à savoir:
>>
>> 40/27/cos(pi/15)-8/27*3^(1/2) = 1,001378419...
> la valeur actuellement admise est
> 1.001 378 419 18 ± 0.000 000 000 46
> Donc, il n'y a que 10 chiffres significatifs
> Or la formule de Plouffe contient douze chiffres, une fonction et une
> constante
> A ce compte là, la fraction 23247/23215 est plus économique
> ou encore 1 + 49/35548

Oui, mais ce qui intéresse Plouffe (entre autres mais principalement),
c'est pi. Il aime le mettre à toutes les sauces...

--
kd

Valeri Astanoff

unread,
Aug 4, 2008, 4:07:22 AM8/4/08
to
On 4 août, 00:46, "Oncle Dom" <dom.caud...@wanaNULLdoo.fr> wrote:
> Valeri Astanoff dans son message
> c0f69078-a4b8-491c-a723-b8df0ac9c...@27g2000hsf.googlegroups.com,

> nous a fait l'honneur d'écrire:> Rapport de masse neutron/proton
>
> > Simon Plouffe, mathématicien québécois que d'aucuns
> > trouvent génial et d'autres disons... atypique,
> > pense avoir trouvé l'expression exacte du rapport
> > de masse neutron/proton, à savoir:
>
> > 40/27/cos(pi/15)-8/27*3^(1/2) = 1,001378419...
>
> la valeur actuellement admise est
>  1.001 378 419 18  ±   0.000 000 000 46
> Donc, il n'y a que 10 chiffres significatifs
> Or la formule de Plouffe contient douze chiffres, une fonction et une
> constante
> A ce compte là, la fraction 23247/23215 est plus économique
> ou encore 1 + 49/35548

Bonjour,

A mon avis le critère à retenir
(critère disons... esthétique)
n'est pas le nombre total de chiffres,
mais plutôt, pour une précision et un nombre
total de signes donné, le nombre de chiffres
maximum de chaque terme ou de chaque facteur.

La formule de Plouffe n'en utilise que 2 au maximum
et devrait donc être considérée comme meilleure,
au regard de ce critère, qu'une formule où on
se contenterait de rationaliser la valeur numérique.

V.Astanoff

A. Caspis

unread,
Aug 4, 2008, 5:26:23 AM8/4/08
to
Valeri Astanoff wrote:
> A mon avis le critère à retenir
> (critère disons... esthétique)
> n'est pas le nombre total de chiffres,
> mais plutôt, pour une précision et un nombre
> total de signes donné, le nombre de chiffres
> maximum de chaque terme ou de chaque facteur.

La formule d'Oncle Dom utilise un seul opérateur,
cela ne la rend elle pas plus esthétique ?
Que dites-vous de (1+1+...+1)/(1+1+...+1)
(23247 fois au numérateur, 23215 fois au dénumérateur).

Définissez formellement le "coût esthétique" d'une
formule, par exemple en atribuant des pondérations aux
opérateurs, aux fonctions élémentaires, aux logs des
nombres, etc. Cela définira implicitement une mesure
sur les intervalles de largeur 10^-10, et on pourra
commencer à faire des probabilités sérieuses,
comme dans cet article de J.-P. Delahaye:
http://www.lacim.uqam.ca/~plouffe/articles/CertitudesSansDemonstration.pdf


> La formule de Plouffe n'en utilise que 2 au maximum
> et devrait donc être considérée comme meilleure,

N'y a t-il pas des critères plus pertinents ?
Par exemple, même si Pi est un nombre sans dimension,
qui a déjà vu une formule issue de la physique qui
mélangerait ses puissances (comme dans Pi+Pi²) ?

AC

Oncle Dom

unread,
Aug 4, 2008, 4:01:01 PM8/4/08
to
kduc dans son message g75d1e$23d8$1...@talisker.lacave.net,

nous a fait l'honneur d'écrire:
>> A ce compte là, la fraction 23247/23215 est plus économique
>
> Oui, mais ce qui intéresse Plouffe (entre autres mais principalement),
> c'est pi. Il aime le mettre à toutes les sauces...
Bon alors disons
1 + pi^(-35278/6131)

Oncle Dom

unread,
Aug 4, 2008, 6:23:14 PM8/4/08
to
plouffe dans son message
c11a7fb4-ec4d-40a4...@k13g2000hse.googlegroups.com,

nous a fait l'honneur d'écrire:
>
> il faut bien comprendre que si une expression est
> choisie candidate : il faut quand même qu'elle se
> situe en deça de l'erreur raisonnable.
On avait compris. Si on se donne le droit de commettre des erreurs non
raisonnables, on arrive à Pi = 3 (selon la bible), ou Pi = 4, selon un
état américain

> Par exemple
> cette fameuse valeur de 6*Pi^5 pour le ratio Proton/Électron
> due à Wyler ou Feynman ? elle est au delà de l'erreur reconnue
> aujourd'hui, c'était excellent dans le temps mais aujourd'hui
> c'est court mais à côté.

6*Pi^5 = 1836.118 108 au lieu de .1836.152 672 47 , hum, oui...
mais e^(e^(pi^(48404 / 78977) = 1836.152 672 44
c'est pas mal non plus

---


> Donc, en analysant l'erreur, ces 2 expressions
> sont acceptables, sont-ce les bonnes ?, je ne
> suis pas physicien pour le prétendre, juste
> matheux qui aime les chiffres (et quelques formules).

Pout être honnéte, ça rappellerait plutôt une formule empirique
Et ces puissances successives de Pi, ne sont elles pas tout bètement
l'expression d'une valeur en base pi?
A ce compte là, la base pi permettant l'emploi des chiffres de 0 à 3, on
a
Mproton / Mélectron = 122201.22101100222201111 ...
Merci tout de même de nous avoir fait l'honneur de lire ce fil

Oncle Dom

unread,
Aug 4, 2008, 6:50:04 PM8/4/08
to
Oncle Dom dans son message 489780d6$0$891$ba4a...@news.orange.fr,

nous a fait l'honneur d'écrire:
> Mproton / Mélectron = 122201.22101100222201111 ...
oups! point décimal mal placé
C'est 1222012.2101100222201111

Oncle Dom

unread,
Aug 4, 2008, 8:44:55 PM8/4/08
to
A. Caspis dans son message 4890792d$0$9754$426a...@news.free.fr,

nous a fait l'honneur d'écrire:
> Et pour les amateurs de coïncidences numériques,
> rappelons que g=pi^2 avec une précision médiocre (1%),
> mais que là au moins il y a une explication physique.
>
ah ouaip?
g = G*M/R²
On sait qu'on a défini le mêtre comme 1 / 40 000 000 du méridien
terrestre, donc comme pi.R / 20 000 000
d'ou 1 m² = pi²*R² / 4*10^14 ou R² = 4*10^14 m² / pi²
donc g = G*M.pi² / 4*10^14 m²
Pour que g = pi², il faut donc G*M / 4*10^14 m² = 1
or on a G = 6.674 28*10^-11 et M = 5.9736*10^24
d'ou G*M / 4*10^14 = .9967, valeur qui dépend de la définition du mêtre,
du kilogramme et de la seconde

Si on avait choisi de définir le mêtre comme la longueur du pendule à
seconde, on aurait eu
T² = 4*pi²*l/g ou g = 4*pi²*l/T², avec l=1 et T² = 4, on a bien cette
fois g = pi²
Mais, à ce qu'on dit, pi serait une constante, donc, comme en général,
les valeurs égales à une constante le reste, g serait une constante
aussi, et ce serait le mêtre qui serait variable
Une autre solution serait d'utiliser des secondes variables, pour avoir
un mêtre constant
Enfin, une dernière solution pour avoir un mêtre et une seconde
constante, serait de laisser varier pi. Mais gageons qu'à part Mohwali
Awamar, cette solution ne fera pas l'unanimité ;-)

A. Caspis

unread,
Aug 4, 2008, 11:19:12 PM8/4/08
to
Oncle Dom wrote:
> Si on avait choisi de définir le mêtre comme la longueur du pendule à
> seconde [...]

Si j'en crois http://en.wikipedia.org/wiki/Meter#Timeline_of_definition
et http://histoire.du.metre.free.fr/fr/Pages/Sommaire/04.htm ,
c'est bien ce qu'a fait l'Assemblée Nationale (ou était-ce encore
la Constituante ?) en 1790, dans son grand élan rationaliste, en
s'inspirant certainement des travaux de Burattini 100 ans plus tôt.

> Mais, à ce qu'on dit, pi serait une constante, donc, comme en général,
> les valeurs égales à une constante le reste, g serait une constante

OK, j'aurais dû écrire "g_n/pi² = 1 ±0.01 m/s²"...

> aussi, et ce serait le mêtre qui serait variable

C'est probablement pour cela que l'Académie des Sciences a corrigé
le tir un an plus tard, en redéfinissant le mètre par rapport au
méridien et en s'autorisant au passage un ajustement de 1 %.

Cette anecdote me semble crédible; un spécialiste de l'histoire des
sciences pourra éventuellement contredire les sources que j'ai citées.

AC

Lucien COSTE

unread,
Aug 5, 2008, 3:44:35 AM8/5/08
to

"Oncle Dom" <dom.c...@wanaNULLdoo.fr> a écrit dans le message news:
489780d6$0$891$ba4a...@news.orange.fr...

> plouffe dans son message
> c11a7fb4-ec4d-40a4...@k13g2000hse.googlegroups.com,
> nous a fait l'honneur d'écrire:
> >

> > Par exemple


> > cette fameuse valeur de 6*Pi^5 pour le ratio Proton/Électron
> > due à Wyler ou Feynman ? elle est au delà de l'erreur reconnue
> > aujourd'hui, c'était excellent dans le temps mais aujourd'hui
> > c'est court mais à côté.

au départ, et d'un souvenir de lecture assez précis cette valeur fut
publiée vers 1950 ( Physical letters ?) sans aucune démonstation bien sûr
mais comme approche. Ce que fit Wyler ce fut une communication à l'Académie
des sciences ( en fait deux, l'autre portant sur alpha) . j'ai la deuxième
enfoui quelque part, au hasard j'en reparlerai. C'est basé sur des
considérations très théoriques sur les groupes. Ce point est aujourd'hui
extrêment intéressant en raison de la publication LISI, tirée sur la théorie
des groupes de Lie.
Dans un rapprochement des deux choses on aura deux solutions : ou bien droit
dans le mur, ou alors une _re nouvelle en physique mathématique.

--

Lucien COSTE


A. Caspis

unread,
Aug 5, 2008, 7:28:26 AM8/5/08
to
Oncle Dom wrote:
> Bon alors disons
> 1 + pi^(-35278/6131)

Si le but est d'utiliser pi, autant y aller franchement:

pi/pi+(pi+pi)^(cos(ln(pi^sqrt(pi)))-pi)

valable à 4*10^-8 près.

AC

Serge Paccalin

unread,
Aug 9, 2008, 1:58:43 AM8/9/08
to
Le mardi 5 août 2008 à 05:19:12, A. Caspis a écrit dans
fr.sci.physique :

> C'est probablement pour cela que l'Académie des Sciences a corrigé
> le tir un an plus tard, en redéfinissant le mètre par rapport au
> méridien et en s'autorisant au passage un ajustement de 1 %.
>
> Cette anecdote me semble crédible; un spécialiste de l'histoire des
> sciences pourra éventuellement contredire les sources que j'ai citées.

En tout cas, elle a le mérite d'expliquer la présence curieuse de ce
quart dans la définition (« quart du dix-millionième du méridien »). Je
me suis toujours demandé pourquoi des gens amoureux à ce point du
système décimal n'avaient pas retenu une définition purement décimale,
comme le cent-millionième du méridien, par exemple (ça l'aurait
rapproché du pied, en plus). J'ai un début d'explication, maintenant.

--
___________
_/ _ \_`_`_`_) Serge PACCALIN -- sp ad mailclub.net
\ \_L_) Il faut donc que les hommes commencent
-'(__) par n'être pas fanatiques pour mériter
_/___(_) la tolérance. -- Voltaire, 1763

Oncle Dom

unread,
Aug 10, 2008, 5:41:59 PM8/10/08
to
Serge Paccalin dans son message
drqsxfqn...@canttouchthis-127.0.0.1,

nous a fait l'honneur d'écrire:
> En tout cas, elle a le mérite d'expliquer la présence curieuse de ce
> quart dans la définition (« quart du dix-millionième du méridien »).
> Je me suis toujours demandé pourquoi des gens amoureux à ce point du
> système décimal n'avaient pas retenu une définition purement décimale,
> comme le cent-millionième du méridien, par exemple (ça l'aurait
> rapproché du pied, en plus). J'ai un début d'explication, maintenant.
Pour le quart, il y a une explication trigonométrique: Sur le quart du
méridien, la latitude est toujours croissante, de 0 à 90°, et les
astronomes ont utilisé lonngtemps la "quadrant", comme instrument de
mesure des angles
On peut noter que les mesures de longueur de la "base" de la
triangulation furent faites avec des perches d'une double toise (un peu
moins de 4 m), en sorte, qu'on aurait pu choisir, avec le 10 millionième
de la longueur du méridien, une unité voisine de la double toise, ou
avec le 10 millionième de la longueur du demi méridien une unité voisine
de la toise
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