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Le secret du voyageur de Langevin

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Richard Hachel

unread,
Mar 20, 2010, 3:59:44 PM3/20/10
to

Tous les physiciens connaissent (ou devraient connaître) l'expérience
de pensée proposée à Albert Einstein par cent physiciens de son époque
dans une édition appelée "cent physiciens contre Albert Einstein".

Il s'agissait de lui prouver que sa théorie était un non sens, et
qu'un immense paradoxe s'y fichait: "le paradoxe de Langevin".

La réponse d'Albert fut mi-figue, mi-raisin:
"Si j'avais tort, ça se saurait, et il ne serait pas utile de s'y mettre
à cent contre un. Une seule publication suffirait".

Or, si on y regarde de près, personne n'avait tort.

La théorie était bonne, et l'objection des cent physiciens était bonne.

Comment concilier les deux?

La neige peut-elle être à la fois noire et blanche?

Bien sûr que oui, elle peut à la fois être noire et blanche.

Cela étonnera les immenses abrutis qui squattent fr.sci.physique
rien que pour le plaisir d'emmerder le monde, tant ils se font chier chez eux,
et tant leur minable petite vie les fait souffrir et les ennuie.

Ces immenses abrutis, fainéants notoires et arpettes ridicules, s'étonneront
de ce que la neige puisse être à la fois blanche ou noire, selon qu'on la
regarde en positif ou en négatif couleur.

Là, c'est pareil.

Comment concilier les deux points de vue?

Il y a un secret.

Mais pour découvrir ce secret, il faut se mettre à la place du voyageur
de l'espace, et vivre l'extraordinaire étonnement que celui-ci appréhendera
lors de la phase de son demi-tour.

On appelle cela: "le secret du voyageur de Langevin".

C'est là bas qu'est ce secret.

L'observateur terrestre n'en connait rien.

Mais on pourra toujours lui rapporter le film.


R.H.

YBM

unread,
Mar 20, 2010, 4:04:58 PM3/20/10
to
Richard Hachel a écrit :

>
> Tous les physiciens connaissent (ou devraient connaître) l'expérience
> de pensée proposée à Albert Einstein par cent physiciens de son époque
> dans une édition appelée "cent physiciens contre Albert Einstein".
>
> Il s'agissait de lui prouver que sa théorie était un non sens, et
> qu'un immense paradoxe s'y fichait: "le paradoxe de Langevin".

Comme d'habitude avec Lengrand, ce récit de l'histoire est complèteent
faux : le paradoxe en question a été décrit dans un article publié
dans la revue Scientia en 1911 et n'avait en rien comme but de
discréditer la Relativité Restreinte, bien au contraire.

kduc

unread,
Mar 20, 2010, 4:10:16 PM3/20/10
to
Richard Hachel a écrit :

> Là, c'est pareil.

Il faut publier vos travaux.
Que venez-vous faire ici sinon chercher des coups ?
Une publication assurerait que vos contradicteurs soient ridiculisés.
Rapidement vous pourriez dire « regardez, le GPS basé sur mes travaux
est précis au micron » ou encore « le direct-live permet de
synchroniser des milliards d'horloges situées sur un même axe, quelle
que soit la distance », etc.

D'ici là, vos interventions brillent surtout par leur côté clownesque.

--
kd

YBM

unread,
Mar 20, 2010, 4:18:24 PM3/20/10
to
kduc a écrit :

> Richard Hachel a écrit :
>
>> Là, c'est pareil.
>
> Il faut publier vos travaux.
> Que venez-vous faire ici sinon chercher des coups ?
> Une publication assurerait que vos contradicteurs soient ridiculisés.
> Rapidement vous pourriez dire « regardez, le GPS basé sur mes travaux
> est précis au micron » ou encore « le direct-live permet de
> synchroniser des milliards d'horloges situées sur un même axe, quelle
> que soit la distance », etc.

Pour cette dernière proposition, c'est pas gagné : la seule et unique
chose qui est correcte et correctement démontrée dans le fatras
hachélien c'est qu'une procédure de synchronisation basée sur le
"direct live" est fondamentalement incohérente.

Contrairement à la procédure décrite par Einstein dans son papier
de 1905, que l'imbécile Lengrand n'a jamais été fichu de comprendre...

Richard Hachel

unread,
Mar 20, 2010, 4:25:45 PM3/20/10
to

YBM a écrit :


Cet abruti de Messager veut nous faire croire que pour prouver
une théorie, on lui invente un paradoxe. :))


Quel déconnard, ce Jean-Pierre.


"Si Jean-Pierre n'existait pas, il faudrait l'inventer."
Samantha Stevens


R.H.

Ahmed Ouahi, Architect

unread,
Mar 20, 2010, 4:30:49 PM3/20/10
to
... La manière de voir les choses, change les choses!

--
Ahmed Ouahi, Architect
Bonjour!


"Richard Hachel" <r.ha...@tiscali.fr> kirjoitti
viestissä:4BA52930...@tiscali.fr...

kduc

unread,
Mar 20, 2010, 4:37:56 PM3/20/10
to
Richard Hachel a écrit :

> Cet abruti de Messager veut nous faire croire que pour prouver
> une théorie, on lui invente un paradoxe. :))

Je crois que vous ne comprenez pas le sens du mot 'paradoxe' dans le
contexte où il est utilisé.
Avoir étudié vingt ans durant ce point précis sans être capable de
passer la simple barrière du lexique comme celle des motivations de
Langevin est assez risible.

Mais, qui sait, réjouis par vos lacune, il se pourrait que les membres
d'un comité de lecture vous ouvrent les colonnes de « la blague de
l'année ».

--
kd

YBM

unread,
Mar 20, 2010, 4:41:29 PM3/20/10
to
Richard Hachel a écrit :

>
> YBM a écrit :
>> Richard Hachel a écrit :
>>> Tous les physiciens connaissent (ou devraient connaître) l'expérience
>>> de pensée proposée à Albert Einstein par cent physiciens de son époque
>>> dans une édition appelée "cent physiciens contre Albert Einstein".
>>>
>>> Il s'agissait de lui prouver que sa théorie était un non sens, et
>>> qu'un immense paradoxe s'y fichait: "le paradoxe de Langevin".
>> Comme d'habitude avec Lengrand, ce récit de l'histoire est complèteent
>> faux : le paradoxe en question a été décrit dans un article publié
>> dans la revue Scientia en 1911 et n'avait en rien comme but de
>> discréditer la Relativité Restreinte, bien au contraire.
>
>
> Cet abruti de Messager veut nous faire croire que pour prouver
> une théorie, on lui invente un paradoxe. :))

Vérifie par toi-même, le texte de l'article de Langevin est là :
http://diglib.cib.unibo.it/diglib.php?inv=7&int_ptnum=10&term_ptnum=39&format=jpg

Où l'on peut voir à la fois que tu délires complètement en affirmant
que l'origine de ce paradoxe est dans le livre contre Einstein, et que
le but de Langevin est de discréditer la RR.

Mais bon, avec toi on a l'habitude : soit tu mens, soit tu délires.

Comme d'habitude tu confonds paradoxe et contradiction. Un paradoxe
est généralement l'occasion de mieux comprendre une théorie.

Un autre exemple connu est le "born-pole paradox" qui illustre à
merveille le lien entre contraction des longueurs et relativité
de la simultanéité.

Richard Hachel

unread,
Mar 20, 2010, 4:49:37 PM3/20/10
to

YBM a écrit :


>
> kduc a écrit :
> > Richard Hachel a écrit :
> >
> >> Là, c'est pareil.
> >
> > Il faut publier vos travaux.
> > Que venez-vous faire ici sinon chercher des coups ?
> > Une publication assurerait que vos contradicteurs soient ridiculisés.
> > Rapidement vous pourriez dire « regardez, le GPS basé sur mes travaux
> > est précis au micron » ou encore « le direct-live permet de
> > synchroniser des milliards d'horloges situées sur un même axe, quelle
> > que soit la distance », etc.
>
> Pour cette dernière proposition, c'est pas gagné : la seule et unique
> chose qui est correcte et correctement démontrée dans le fatras
> hachélien c'est qu'une procédure de synchronisation basée sur le
> "direct live" est fondamentalement incohérente.

:)))))))))

Putain, ça fait longtemps que je ne m'étais pas tenu les côtes comme ça...

Ha, la criiiiiise !!!!


>
> Contrairement à la procédure décrite par Einstein dans son papier
> de 1905, que l'imbécile Lengrand n'a jamais été fichu de comprendre...


La synchro d'Einstein est une synchro galiléenne.

C'est ce que je lui reproche.

Elle est très jolie, très compréhensible, très simple, très logique.

Mais notre monde n'est pas fait "comme ça".


http://hachel.aliceblogs.fr/page1b.pdf

Sa synchro aboutit à un monde abstrait dès qu'on utilise
des composantes longitudinales.

Ce qui est extraordinaire, c'est que je me suis longtemps demandé
(étant sûr de mon fait), comment on pouvait le prouver
expérimentalement (c'est maintenant prouvé avec l'anomalie des sondes Pionner
et ça le serait plus encore si les sondes revenaient vers la terre,
puisque cette fois, on aurait une accélération moins forte que prévue
par la théorie newtonienne, alors que la RR implique une accélération
plus forte), mais je ne voyais pas d'autres preuves expérimentales à proposer.

Alors que c'est Yanick Toutain qui m'a fait découvrir la preuve théorique
irréfutable (en voulant lui répondre).

Si l'on passe en vitesse apparente, la théorie d'Einstein explose.

Elle ne tient debout qu'en correctif Hachel.

C'est comme ça.

C'est comme si je te disais que deux et deux font quatre.

Il suffit de regarder.

Je n'ai même pas besoin de preuve expérimentale.

Une seule analyse mathématique suffit.

Montres-moi comment n'importe quel physicien relativiste va pouvoir
s'y prendre pour trouver une vitesse apparente de 0.444c ou de 4c
(selon qu'on fuit ou qu'on se rapproche) dans le cas d'un Langevin (vitesse logique Vo=0.8c).

Il y a 12 années lumières pour l'aller comme pour le retour (référentiel terrestre).

Le temps propre de l'aller (et du retour) est de 9 ans pour le voyageur
des étoiles.

Je te mets (et eux aussi) au défi de me dire comment on peut retrouver 0.444c
et 4c pour l'aller et le retour.

Il ne le peuvent pas.

Tu ne me peux pas.

Moi oui.

Alors écrase-la cinq minutes.

Ca nous fera du repos.


R.H.

Oncle Dom

unread,
Mar 20, 2010, 5:05:04 PM3/20/10
to
Richard Hachel wrote:
> Tous les physiciens connaissent (ou devraient connaître) l'expérience
> de pensée proposée à Albert Einstein par cent physiciens de son époque
> dans une édition appelée "cent physiciens contre Albert Einstein".
>
Tu espères vraiment qu'un jour, tu auras l'honneur de lire
"cent physiciens contre Richard Hachel"? ;-)
--
Oncle Dom
_________
http://www.oncle-dom.fr/

Richard Hachel

unread,
Mar 20, 2010, 5:11:12 PM3/20/10
to

YBM a écrit :

> Vérifie par toi-même, le texte de l'article de Langevin est là :
> http://diglib.cib.unibo.it/diglib.php?inv=7&int_ptnum=10&term_ptnum=39&format=jpg

J'ai feuilleté à la va-vite, mais je n'ai pas trouvé grand chose sur le fameux voyageur.

Je vais retourner voir car ça m'intéresse de comprendre la pensée de 1911,
et pourquoi ils n'ont pas pu aller plus loin.

>
> Où l'on peut voir à la fois que tu délires complètement en affirmant
> que l'origine de ce paradoxe est dans le livre contre Einstein, et que
> le but de Langevin est de discréditer la RR.
>
> Mais bon, avec toi on a l'habitude : soit tu mens, soit tu délires.

Mentir ou délirer, c'est du pareil au même.

C'est ajouter à la beauté de la science du mensonge.

>
> Comme d'habitude tu confonds paradoxe et contradiction. Un paradoxe
> est généralement l'occasion de mieux comprendre une théorie.

Un paradoxe est simplement un point difficile à comprendre.

Une contradiction, c'est autre chose.

C'est très grave.

La synchro d'Einstein abouti à une contradiction qui fusille son premier principe
si l'on passe en vitesse apparente.


> Un autre exemple connu est le "born-pole paradox" qui illustre à
> merveille le lien entre contraction des longueurs et relativité
> de la simultanéité.

Tiens, tu n'insultes plus?

Tu veux parler de RR?

C'est pas normal.

T'es malade?

Bon, je retourne voir tes fichiers de Paul Langevin.

Histoire d'affirmer le paradoxe et de l'expliquer réellement.


R.H.

YBM

unread,
Mar 20, 2010, 5:12:14 PM3/20/10
to
Richard Hachel a écrit :

>
> YBM a écrit :
>
>> Vérifie par toi-même, le texte de l'article de Langevin est là :
>> http://diglib.cib.unibo.it/diglib.php?inv=7&int_ptnum=10&term_ptnum=39&format=jpg
>
> J'ai feuilleté à la va-vite,

Mouuuuaaaaarf !

kduc

unread,
Mar 20, 2010, 5:21:51 PM3/20/10
to
Richard Hachel a écrit :

> Bon, je retourne voir tes fichiers de Paul Langevin.
>
> Histoire d'affirmer le paradoxe et de l'expliquer réellement.

C'est bien, au bout de vingt ans d'étude de ce paradoxe, de lire
aujourd'hui pour la première fois ce dont il est question.
Allez, encore une petite cinquantaine d'années et tu auras enfin compris.

--
kd

Richard Hachel

unread,
Mar 20, 2010, 5:36:53 PM3/20/10
to

kduc a écrit :

Il y a belle lurette que j'ai compris comment fonctionnait la RR (la vraie).

Je viens de lire quelques lignes des fichiers que YBM a bien voulu
mettre à ma disposition.

Je vais faire quelques captures d'écran, et donner quelques commentaires.

Je pense que Paul Langevin dit beaucoup de vérités dans ses pages,
mais qu'il n'était pas en mesure d'appréhender correctement les choses.

Je vais refaire les calculs qu'il donne, et introduire des annotations.

Quand un lecteur lit le texte de Langevin, je pense qu'il peut s'instruire
énormément, mais je ne suis pas sur que cette instruction soit parfaite,
que sa compréhension soit parfaite.

Paul Langevin élague des choses.

En fait, comme je l'ai toujours dit: "Il ment par omission, par ignorance".

Je vais faire la critique des passages traitant du voyageur et de la dyssymétrie
attendue (j'ai vu qu'il parle en terme d'effet Doppler, donc de vitesses apparentes).
C'est parfait.

>
> --
> kd

R.H.

Richard Hachel

unread,
Mar 20, 2010, 6:40:17 PM3/20/10
to

Oncle Dom a écrit :


>
> Richard Hachel wrote:
> > Tous les physiciens connaissent (ou devraient connaître) l'expérience
> > de pensée proposée à Albert Einstein par cent physiciens de son époque
> > dans une édition appelée "cent physiciens contre Albert Einstein".
> >
> Tu espères vraiment qu'un jour, tu auras l'honneur de lire
> "cent physiciens contre Richard Hachel"? ;-)

Je ne fais pas du concours de bite contre les physiciens.

Seulement contre les cons (physiciens ou pas).

J'en suis à la page 47, et après avoir lu des choses fort intéressantes
(certains passages sont superbes, et j'aurais pas dit mieux)
je vois que Paul Langevin commence à s'essoufler.

Il écrit:
"Mais il ne faut pas conclure pour cela que la notion d'éther doit être abandonnée,
l'Ether, j'y crois comme en un Dieu, comme à la licorne verte, comme à la petite
souris.
C'est simplement qu'une vitesse uniforme par rapport à lui ne peut être décelée,
épicétou."

Il va de soi que si pour l'époque, cela pouvait faire illusion, on se prend quand même
une sacrée claque au jour d'aujourd'hui lorsqu'on lit ces choses-là.


> --
> Oncle Dom

Je continue ma lecture, excuse-moi...

R.H.

LeLapin

unread,
Mar 20, 2010, 7:06:34 PM3/20/10
to
Richard Hachel a tapoté du bout de ses petites papattes :

Je n'en suis pas encore à cette page. Langevin écrit vraiment
"épicétou" ?

--
LeLapin


Richard Hachel

unread,
Mar 20, 2010, 7:11:30 PM3/20/10
to

Oncle Dom a écrit :

> Tu espères vraiment qu'un jour, tu auras l'honneur de lire
> "cent physiciens contre Richard Hachel"? ;-)
> --
> Oncle Dom


On continue la lecture.

Page 48, il dit que le temps passe plus lentement pour un observateur
qui voit partir et revenir son frère en mouvement linéaire galiléen
(il est juste renvoyé comme une balle de ping-pong).

Puis il dit que ce serait la même chose si le frère subit un mouvement
accéléré (c'est à dire un mouvement circulaire en fait).

Je suis d'accord sur les deux points.

Encore que le terme mouvement accéléré me parait impropre. Certes
il y a des accélérations longitudinales et transversales durant
le parcours du cercle, mais la vitesse reste constante.

Le terme accélération me parait abusif.

Mais on joue sur les mots.

Ensuite, il dit que si un voyageur se déplace pendant deux ans
à une vitesse approchant à vingt millièmes de c
(il pourrait dire 0.99995c, ça ferait moins pompeux)
alors il vieillira de deux ans, pendant que la terre vieillira de deux cents ans.

C'est juste.

Mais il n'explique pas les choses en détail comme je le fais
(il ne sait pas le faire: remarquez, je lui en veux pas; on est en 1911).

Je continue la lecture.


R.H.

Richard Hachel

unread,
Mar 20, 2010, 7:13:04 PM3/20/10
to

LeLapin a écrit :

Bien sûr.

C'est son petit côté laxiste.

>
> --
> LeLapin

R.H.

YBM

unread,
Mar 20, 2010, 7:49:18 PM3/20/10
to
Richard Hachel a écrit :

> Encore que le terme mouvement accéléré me parait impropre. Certes
> il y a des accélérations longitudinales et transversales durant
> le parcours du cercle, mais la vitesse reste constante.
>
> Le terme accélération me parait abusif.

Et encore une grosse bourde de Lengrand, tout à fait dans la lignée
de ses idioties sur la force centrifuge, qui montre qu'il est
complètement nul en physique de base, qu'il ne comprend pas le
b.a.ba. de la physique galilo-newtonienne, et qu'il est difficile
d'être plus ridicule que lui quand il prétend traiter de Relativité...

Quoique... Si on peut, enfin quelqu'un peut : Toutain
cf.
http://revolisationactu.blogspot.com/2010/03/une-tres-rapide-explication-prealable.html

Richard Hachel

unread,
Mar 20, 2010, 7:50:40 PM3/20/10
to

Oncle Dom a écrit :


> Tu espères vraiment qu'un jour, tu auras l'honneur de lire
> "cent physiciens contre Richard Hachel"? ;-)

Page 53, on lit:
"Si un projectile nous arrivait sur la gueule à 0.99995c, la terre ne verrait même pas son passage,
il s'arréterait bien à une certaine profondeur, je l'admets, mais sans laisser même un trou
à la surface où il serait passé".

Si je disais de telles choses sur fr.sci.physique, que dirait de moi monsieur YBM?

Et pourtant, ici, c'est bien l'illustre Paul Langevin qui parle.

Il se demande même s'il ne vaudrait mieux pas ralentir la fusée, et s'attriste
que celle de son ami Perrin ne soit pas homologable dans ces conditions extrèmes.


> --
> Oncle Dom
> _________

R.H.

Richard Hachel

unread,
Mar 20, 2010, 8:04:49 PM3/20/10
to

YBM a écrit :


>
> Richard Hachel a écrit :
> > Encore que le terme mouvement accéléré me parait impropre. Certes
> > il y a des accélérations longitudinales et transversales durant
> > le parcours du cercle, mais la vitesse reste constante.
> >
> > Le terme accélération me parait abusif.
>
> Et encore une grosse bourde de Lengrand,

Ferme la un peu Messager, tu me fatigues.

Bon, j'ai fini la lecture.

J'ai vu que la description en effet-Doppler est très bonne chez Langevin
(ces calculs sont tout à fait corrects et bien expliqués).

Mais bon, c'est quand même pas du Hachel.

Paul Langevin ne parle absolument de l'effet zoom spatial
(donc il ne le connait pas).

Il ne parle absolument pas non plus de la non-symétrie des vitesses
apparentes (les relativistes oublient toujours d'en parler)
et de l'immense bourde que ça provoque.

Bref, il n'a pas compris la RR.

C'est une approximation intéressante.

Mais pas la réalité des choses.

Pas la pleine compréhension des choses.

>tout à fait dans la lignée
> de ses idioties sur la force centrifuge,

La force centrifuge n'existe pas stricto sensu, un corps placé
dans une voiture n'est pas "attiré par le virage ou la courbe",
il poursuit simplement son chemin en ligne droite pendant
que la voiture vire. Ca t'as été expliqué ici par d'autres que moi.

La force centripète, oui (gravitation universelle, fronde).


> qui montre qu'il est
> complètement nul en physique de base, qu'il ne comprend pas le
> b.a.ba. de la physique galilo-newtonienne, et qu'il est difficile
> d'être plus ridicule que lui quand il prétend traiter de Relativité...

Mais oui, mais oui...

YBM

unread,
Mar 20, 2010, 8:13:21 PM3/20/10
to
Richard Hachel a écrit :

> Il ne parle absolument pas non plus de la non-symétrie des vitesses
> apparentes (les relativistes oublient toujours d'en parler)
> et de l'immense bourde que ça provoque.

Normale elle n'est qu'un produit de ton délire.

>> tout à fait dans la lignée
>> de ses idioties sur la force centrifuge,
>
> La force centrifuge n'existe pas stricto sensu, un corps placé
> dans une voiture n'est pas "attiré par le virage ou la courbe",
> il poursuit simplement son chemin en ligne droite pendant
> que la voiture vire. Ca t'as été expliqué ici par d'autres que moi.
>
> La force centripète, oui (gravitation universelle, fronde).

Je ne parle pas de ça, mais de ce que tu réellement écrit :

> La force centripète attire le corps vers le centre du système.
>
> La force centrifuge le pousse vers la tangente et non à fuir l'axe.
>
> Si tu laches une fronde, le caillou libéré subitement de la force
> centripète qui le retient part tangentiellement à la courbe,
> et non de facon "purement centrifuge" comme on pourrait le croire.
>
> On a donc non pas deux force opposées, qui s'annuleraient,
> mais deux forces orthogonales.
>
> La résultante variant sans cesse avec le temps forme une courbe
> circulaire.
>
> J'ai dit que la force centrifuge pousse le corps vers la tangente
> du point où il se trouve dans la courbe.
>
> Il s'agit donc d'une force orthogonale à la force centripète,
> dirigée, elle, vers le centre du cercle.
>
> La résultante continuellement changeante fait que l'on obtient
> un cercle (gravitation de la lune autour de la terre).
>
> Lorsqu'on lâche le caillou d'une fronde, on supprime intantanément
> la force centripète qui le retient, et ne reste plus que la force
> centrifuge pure.
>
> On voit alors que le caillou "prend la tangente" et non pas
> l'axe de visée.
>
> Ca fait quand même 90° de différence... :))
>
> Pour le reste, et pour en terminer avec vos conneries
> (toi et Vincent):
> Quand une voiture tourne, la force centrifuge me porte bien
> vers la position qu'occupait le pare-brise.
> Bien sûr, on observe plutôt une sensation de déplacement
> vers les portières, mais, simplement, parce que la voiture
> tourne sur elle-même (rotation) en même temps qu'elle tourne
> dans le virage (révolution).
>
> Maintenant libre à vous de penser qu'une force
> centrifuge s'applique sur l'axe de visée.
>
> Mais personnellement, même à très grande vitesse,
> j'ai jamais vu une voiture qui sortait d'une route,
> sur la gauche en prenant un virage sur la droite.
>
> Au pire, elle part au centre.
>
> Elle se déporte toujours entre 0 et 90° par rapport
> à la route d'accès au virage.
>
> Je veux bien faire des petits dessins, mais là, je fatigue.
>
> Pierre Burry a écrit:
>
>> Aller M Hachel, pendez un fil à plomb à votre rétroviseur intérieur,
>> et prenez une trajectoire circulaire a vitesse constante: vous verrez
>> bien que "la force centrifuge" (force d'inertie d'entrainement) dans
>> le référentiel de la voiture est dirigé suivant la perpendiculaire à
>> la vitesse de la voiture.
>
> Ridicule.
>
> Quant à l'effet qu'on peut ressentir dans une voiture
> et qui donne la sensation de force centriguge purement orthogonale,
> cela n'apparait que si l'on tourne très vite et d'au moins
> 90°.
>
> (le posteur voulait savoir pourquoi les deux forces
> centrifuges et centripètes s'annulant, pourquoi l'objet
> continuait de se mouvoir autour de son axe).

Dans "force centrifuge" ce que tu ne comprends pas, mais alors pas
du tout, ce n'est pas "centrifuge", c'est bien pire que cela, c'est
"force".

>> qui montre qu'il est
>> complètement nul en physique de base, qu'il ne comprend pas le
>> b.a.ba. de la physique galilo-newtonienne, et qu'il est difficile
>> d'être plus ridicule que lui quand il prétend traiter de Relativité...
>
> Mais oui, mais oui...

Alors vas y coco : calcule l'accélération en tout point de la
trajectoire parcourue par un mobile en mouvement circulaire
uniforme.

C'est du Newton de base, tout ce que tu as écrit sur ce type de
mouvement montre que tu n'y comprends goutte.

YBM

unread,
Mar 20, 2010, 8:19:29 PM3/20/10
to
Richard Hachel a écrit :
> [...], un corps placé

> dans une voiture n'est pas "attiré par le virage ou la courbe",
> il poursuit simplement son chemin en ligne droite pendant
> que la voiture vire.

Et voilà : tu répètes à l'identique la même idiotie que l'on
trouvait déjà dans ce petit dialogue :

L'imbécile Lengrand a écrit :


>> Pierre Burry a écrit :
>> Aller M Hachel, pendez un fil à plomb à votre rétroviseur intérieur,
>> et prenez une trajectoire circulaire a vitesse constante: vous verrez
>> bien que "la force centrifuge" (force d'inertie d'entrainement) dans
>> le référentiel de la voiture est dirigé suivant la perpendiculaire à
>> la vitesse de la voiture.
>
> Ridicule.

Tu es tellement imbu de tes idées idiotes qu'un simple constat,
aisément vérifiable dans la vie quotidienne, est hors de ta
portée.

> Ca t'as été expliqué ici par d'autres que moi.

Sûrement pas, tu mens encore. Aucun participant ici n'est assez
bête et assez ignorant pour soutenir une sottise pareille.

LeLapin

unread,
Mar 20, 2010, 8:58:44 PM3/20/10
to
YBM a tapoté du bout de ses petites papattes :

Chouette du Toutain ! Depuis qu'il diatribe sur Bolloré sur Rue89 il
me manque un peu ici. C'était quand même un grand poête(-poête).

--
LeLapin


Oncle Dom

unread,
Mar 21, 2010, 1:44:00 AM3/21/10
to
Richard Hachel wrote:
> Je viens de lire quelques lignes des fichiers que YBM a bien voulu
> mettre à ma disposition.
>
Quelques lignes, au bout de 20 ans?
T'auras quel age, quand tu auras fini?

Richard Hachel

unread,
Mar 21, 2010, 7:57:39 AM3/21/10
to

YBM a écrit :


>
> Richard Hachel a écrit :
> > [...], un corps placé
> > dans une voiture n'est pas "attiré par le virage ou la courbe",
> > il poursuit simplement son chemin en ligne droite pendant
> > que la voiture vire.
>

> > Ca t'as été expliqué ici par d'autres que moi.
>
> Sûrement pas, tu mens encore. Aucun participant ici n'est assez
> bête et assez ignorant pour soutenir une sottise pareille.

Ca t'a été expliqué par d'autres que moi sur fr.sci.physique

Lors d'un virage, le corps de l'automobiliste ne subit rien de spécial.

Il tend simplement à poursuivre sa route en mouvement galiléen uniforme,
alors que la voiture accélère dans la courbe.

Comme la lune autour de la terre.

Simplement, il y a équilibre (résultante) entre cette "tendance", et la force de rappel
(force centripète), ce qui fait que la lune reste sur son orbite.

Ca t'as été précisé.

R.H.

Richard Hachel

unread,
Mar 21, 2010, 8:11:38 AM3/21/10
to

LeLapin a écrit :

Yanick est un grand révolté.

Il est comme il est.

Je pense qu'il est sincère dans ce qu'il fait, mais il en veut au monde entier.

Il lui manque quelques rudiments de base (ce qui est très dommageable
parce qu'il a une qualité évidente, il est pugnace et courageux).

Mais ce manque (pourtant simple) est catastrophique.

Il ne comprend pas l'idée de relativité (absence d'éther), et restera alors
complètement incapable d'expliquer un truc tout con (la distance parcourue par un méson pi).

C'est aussi comme ça dans ses opinions politiques.

Il pense que l'homme peut être "communiste", et que "le communisme", ça peut marcher.

On met tout en commun pour le bien de tous.

C'est évidemment irréalisable.

Je m'étonne qu'il reste ancré, et englué, dans de tels prémices scientifiques ou
sociologiques pourtant évidents.

Il en va de même pour le christianisme dont un penseur a dit (je sais plus qui):
"Il n'y a eu sur la terre qu'un seul chrétien véritable, et il est mort sur une croix".

C'est une doctrine intéressante, mais irréalisable, presque abstraite.

Comment peut-on être ainsi formaté?

Je le dis avec d'autant plus d'étonnement, qu'il ne semble pas être spécialement ignare,
ni fainéant.

Il est comme disait Blaise Pascal quelqu'un dont on peut dire:
"Il voit que les hommes sont des trous du cul, mais il ne comprend pas pourquoi
il ne peuvent voler plus haut".

C'est un peu la même chose pour moi, à ceci près que moi, je vois comme lui
que les hommes sont des trous du cul, mais que je sais pourquoi ils ne peuvent voler
plus haut.

Je suis désenglué de la gangue qui lui fait croire qu'il va, ou qu'il peut, trouver des solutions.

Il ne voit pas que ses problèmes sont mal posés DES LE DEPART.
>
> --
> LeLapin

R.H.

Richard Hachel

unread,
Mar 21, 2010, 8:16:31 AM3/21/10
to

Oncle Dom a écrit :


>
> Richard Hachel wrote:
> > Je viens de lire quelques lignes des fichiers que YBM a bien voulu
> > mettre à ma disposition.
> >
> Quelques lignes, au bout de 20 ans?
> T'auras quel age, quand tu auras fini?

J'avais compté cent soixante neuf ans.

Mais j'ai un copain qui m'a dit qu'il avait été au cinéma,
et que j'atteindrais jamais cet âge là.

Il parait qu'il va y avoir la fin du monde le 21 décembre 2012,
et qu'il a vu ça dans un grand documentaire d'environ deux heures
dans un cinéma de Bordeaux.

Je ne comprendrai jamais rien à la théorie de la relativité, sniffff...

Je vais mourir con...


> --
> Oncle Dom

R.H.

Ahmed Ouahi, Architect

unread,
Mar 21, 2010, 8:44:21 AM3/21/10
to
Omnipotence paradox
http://en.wikipedia.org/wiki/Omnipotence_paradox

--
Ahmed Ouahi, Architect
Bonjour!


"Ahmed Ouahi, Architect" <ahmed...@welho.com> kirjoitti
viestissä:Tfapn.746$4c4...@uutiset.elisa.fi...

didier

unread,
Mar 21, 2010, 9:48:50 AM3/21/10
to
Il ne faut pas désespérer Richard. Il t'arrive de dire des choses
correctes. Par exemple :

On 21 mar, 13:16, Richard Hachel <r.hac...@tiscali.fr> wrote:
>   Je vais mourir con...

didier

unread,
Mar 21, 2010, 9:51:01 AM3/21/10
to
On 20 mar, 21:49, Richard Hachel <r.hac...@tiscali.fr> wrote:
> YBM a écrit :

> > Contrairement à la procédure décrite par Einstein dans son papier
> > de 1905, que l'imbécile Lengrand n'a jamais été fichu de comprendre...
>
>   La synchro d'Einstein est une synchro galiléenne.

Non. Arrête de mentir Richard. Tu n'as jamais pu comprendre la synchro
d'Einstein.

YBM

unread,
Mar 21, 2010, 10:56:00 AM3/21/10
to
Richard Hachel a écrit :

Arrête d'accumuler confusion sur contre-sens, Richard, et ouvre un livre
de physique élémentaire...

Je ne sais pas ce qui est le plus sidérant ou écœurant à te lire ainsi
insister, mentir et t'inventer des participants à fr.sci qui auraient
soutenu tes sottises... Est-ce ta bêtise ou est-ce ton arrogance poussée
au confins du ridicule ?

Oncle Dom

unread,
Mar 21, 2010, 11:49:51 AM3/21/10
to
Richard Hachel wrote:
> Ca t'a été expliqué par d'autres que moi sur fr.sci.physique
y'a des cons partout

> Lors d'un virage, le corps de l'automobiliste ne subit rien de
> spécial.

Tu n'es jamais monté en voiture?

> Il tend simplement à poursuivre sa route en mouvement galiléen
> uniforme,
> alors que la voiture accélère dans la courbe.

Elle n'accélère pas vraiment. Elle subit une force centripète, que
l'automobiliste ne subit pas (sauf par la ceinture de sécurité)

> Comme la lune autour de la terre.

Tu n'as pas honte de dire des conneries pareilles?
(réponse: non)

> Simplement, il y a équilibre (résultante) entre cette "tendance", et
> la force de rappel (force centripète), ce qui fait que la lune reste
> sur son orbite.

C'est pas qu'elle y reste: Son orbite c'est ça, elle n'a pas de matérialité

Enfin bon. Tu n'as jamais compris, tu ne comprends pas, tu ne comprendra
jamais...
tota ignorantia per omnia secula seculorum
Amen

YBM

unread,
Mar 21, 2010, 11:57:53 AM3/21/10
to
Oncle Dom a écrit :

> Richard Hachel wrote:
>> Ca t'a été expliqué par d'autres que moi sur fr.sci.physique
> y'a des cons partout

En l'occurrence il n'y a aucun autre con que Lengrand. On peut
relire toutes les discussions où Hachel a ressorti cette ânerie,
personne n'y vient à sa rescousse, au contraire : tous essaient
vainement de lui expliquer un peu de physique de base...

Le nombre de confusions que peut contenir une seule phrase écrite
par Hachel est parfois étonnant, par exemple ceci :

>> Lorsqu'on lâche le caillou d'une fronde, on supprime intantanément
>> la force centripète qui le retient, et ne reste plus que la force
>> centrifuge pure.

Montre à la fois que pour Lengrand une force se manifeste par un
changement de position et non par un changement de vitesse (point
de vue pré-galilen, qui - ironie - manifeste la croyance implicite
en un espace absolu) et aussi une confusion dans les référentiels
concernés : il n'y a de force centrifuge que dans le référentiel
du mobile tournant, pas dans celui du lanceur où il se place ici,
et en plus il nous invente une force centrifuge qui agit dès lors
que le caillou... ne tourne plus !

YBM

unread,
Mar 21, 2010, 12:08:34 PM3/21/10
to
Richard Hachel a �crit :
> Simplement, il y a �quilibre (r�sultante) entre cette "tendance", et la force de rappel
> (force centrip�te), ce qui fait que la lune reste sur son orbite.

Celle-l� elle est bien bonne ! C'est parce que la r�sultante des forces
est nulle, selon toi, que la Lune reste sur son orbite, qui - je te le
rappelle - est un mouvement qui n'est pas lin�aire uniforme dans
un r�f�rentiel galil�en et donc - Newton, XVII�me si�cle - implique
l'existence d'une acc�l�ration vectorielle non nulle et donc une
r�sultante des forces nulle non plus...

\vect{F}=m*\vect{a}, �a te dit quelque chose ?

Tu n'en as pas marre de te ridiculiser et t'�taler ignorance et
arrogance - ce m�lange fatal ?


YBM

unread,
Mar 21, 2010, 12:40:44 PM3/21/10
to
Richard Hachel a écrit :

> Mentir ou délirer, c'est du pareil au même.

Non, mentir c'est nier volontairement ce que l'on croit vrai
tandis que délirer c'est dire le faux ou l'absurde en le
croyant vrai.

Ce n'est pas parce que tu pratiques communément les deux
que c'est la même chose.

Julie Amadis

unread,
Mar 21, 2010, 5:35:39 PM3/21/10
to
C'est aimable de me citer.
MAIS

1° Vous avez, scandaleusement mis un terme au débat dans lequel nous
parlions de la différence entre
a) vitesses objectives (absolues) et phitesses

- a) vitesses objectives (vitesses absolues)
qui sont pour Isaac Newton, pour moi, et pour
tous les matérialistes les vitesses absolues par rapport au
référentiel vide immobile. Des vitesses dont le statut scientifique
est directement issu des découvertes de Democritos, Epicuros et Titus
Lucretius : la vitesse absolues (objective) d'un corps étant donnée
par la translation des atomOs composant ce corps, des atomOs se
déplaçant dans le vide, et ayant, en conséquence, une vitesse par
rapport à ce vide.
Ce que Newton expliquait dans son De Gravitatione et dans ses
Principia.

- b) phi-vitesses (ou phitesses car ce ne sont en aucune
façon de véritables vitesses de quoi que soit) qui sont
===== > (par unité de temps)
====> la différence des longueurs des
trajets des images-étoiles qui nous parviennent (ou de corps
quelconque) par unité de temps....
=======>ce que VOUS appelez "vitesses
apparentes" et qui sont (sans qu'il le dise clairement) les vitesses
de Einstein .
==========> ... ou qui sont encore ce que les
astronomes appellent "vitesses radiales"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vitesse_radiale

Je venais de vous montrer l'étrange proximité de nos équations (la
mienne, newtonienne avec les formules de transformation entre la phi-
vitesse de la fusée observée par l'observateur et leurs deux vitesses
absolues.
C'est alors que vous avez introduit un cosinus dont les valeurs +1 et
-1 permettaient de se placer SOIT du point de vue de la fusée la plus
rapide SOIT du point de vue de la fusée la moins rapide.

Vous avez alors coupé court au débat, en refusant DE FACTO , de
justifier la nature de cet ANGLE MYSTERIEUX contenu dans votre cosinus
(un angle prenant les valeurs de 0 ou de 180).

Ce comportement offensant la science et l'honnêté avait une
explication : vous alliez être CONTRAINT d'accepter le fait que les
vitesses des deux fusées impliquait que l'une s'éloignait de l'autre
et que, en conséquence, l'une était DEVANT l'AUTRE.
C'est cela que votre COSINUS tentait de MASQUER.

2° Vous avez DE FACTO refusé de débattre sur le VERITABLE TEXTE DE
PAUL LANGEVIN lorsque je l'ai découvert sur wikipédia, il y a
plusieurs mois.

3° Et, encore récemment, vous avez carrément fait l'autruche qui ne
voit rien, qui n'entend rien lorsque je me suis donné la peine de vous
indiquer dans trois fils différents la liste des pages où j'avais
copié collé (avec critiques détaillées) les propos du Langevin 1911 et
ses élucubrations sur son "Voyageur" (qui n'avait pas de jumeau à
l'époque)... ainsi que l'ENDROIT EXACT Où APPARAIT L'IMPOSTURE,
l'endroit exact où PAUL LANGEVIN A FAIT UNE ERREUR D'OPERATION
(confondant multiplication et division)
EN CROYANT QUE LE DOPPLER avait une valeur permutable, comme si un
Doppler égal à 2 pour un observateur était égal à 1/2 pour l'observé.

Mais j'ai eu la preuve de l'autruchisme car, au lieu de garder
complètement le silence, vous avez cru utile de débattre de Julie
Amadis et de son prétendu rôle de secrétaire.
Elle n'est pas secrétaire, elle est quelqu'un qui me soutient malgré
la scandaleuse censure dont je suis victime de la part de Google
Groups USENET France. Elle me prête son compte
Et elle a ses propres textes.
http://www.blogger.com/profile/02062722698993761881
http://revolisationactu.blogspot.com/2010/02/le-npa-le-voile-une-protection-contre.html
http://revolisationactu.blogspot.com/2010/03/aile-gauche-du-npa-pro-voile-et-anti.html
http://monsyte.blogspot.com/2008/12/lexistence-dune-bourgeoisie.html

http://revolisationactu.blogspot.com/2010/03/relativite-einstein-newton-wikipedia.html
http://revolisationactu.blogspot.com/2010/03/une-tres-rapide-explication-prealable.html

On 20 mar, 21:49, Richard Hachel <r.hac...@tiscali.fr> wrote:
> YBM a écrit :
>
>
>
>
>
>
>

> > kduc a écrit :
> > > Richard Hachel a écrit :
>
> > >>  Là, c'est pareil.
>
> > > Il faut publier vos travaux.
> > > Que venez-vous faire ici sinon chercher des coups ?
> > > Une publication assurerait que vos contradicteurs soient ridiculisés.
> > > Rapidement vous pourriez dire « regardez, le GPS basé sur mes travaux
> > > est précis au micron » ou encore « le direct-live permet de
> > > synchroniser des milliards d'horloges situées sur un même axe, quelle
> > > que soit la distance », etc.
>
> > Pour cette dernière proposition, c'est pas gagné : la seule et unique
> > chose qui est correcte et correctement démontrée dans le fatras
> > hachélien c'est qu'une procédure de synchronisation basée sur le
> > "direct live" est fondamentalement incohérente.
>
>     :)))))))))
>
>     Putain, ça fait longtemps que je ne m'étais pas tenu les côtes comme ça...
>
>     Ha, la criiiiiise !!!!


>
>
>
> > Contrairement à la procédure décrite par Einstein dans son papier
> > de 1905, que l'imbécile Lengrand n'a jamais été fichu de comprendre...
>
>   La synchro d'Einstein est une synchro galiléenne.
>

>   C'est ce que je lui reproche.
>
>   Elle est très jolie, très compréhensible, très simple, très logique.
>
>   Mais notre monde n'est pas fait "comme ça".
>
>  http://hachel.aliceblogs.fr/page1b.pdf
>
>   Sa synchro aboutit à un monde abstrait dès qu'on utilise
>   des composantes longitudinales.
>
>   Ce qui est extraordinaire, c'est que je me suis longtemps demandé
>   (étant sûr de mon fait), comment on pouvait le prouver
>   expérimentalement (c'est maintenant prouvé avec l'anomalie des sondes Pionner
>   et ça le serait plus encore si les sondes revenaient vers la terre,
>   puisque cette fois, on aurait une accélération moins forte que prévue
>   par la théorie newtonienne, alors que la RR implique une accélération
>   plus forte), mais je ne voyais pas d'autres preuves expérimentales à proposer.
>
>   Alors que c'estYanickToutainqui m'a fait découvrir la preuve théorique
>   irréfutable (en voulant lui répondre).
>
>   Si l'on passe en vitesse apparente, la théorie d'Einstein explose.
>
>   Elle ne tient debout qu'en correctif Hachel.
>
>   C'est comme ça.
>
>   C'est comme si je te disais que deux et deux font quatre.
>
>   Il suffit de regarder.
>
>   Je n'ai même pas besoin de preuve expérimentale.
>
>   Une seule analyse mathématique suffit.
>
>   Montres-moi comment n'importe quel physicien relativiste va pouvoir
>   s'y prendre pour trouver une vitesse apparente de 0.444c ou de 4c
>   (selon qu'on fuit ou qu'on se rapproche) dans le cas d'un Langevin (vitesse logique Vo=0.8c).
>
>   Il y a 12 années lumières pour l'aller comme pour le retour (référentiel terrestre).
>
>   Le temps propre de l'aller (et du retour) est de 9 ans pour le voyageur
>   des étoiles.
>
>   Je te mets (et eux aussi) au défi de me dire comment on peut retrouver 0.444c
>   et 4c pour l'aller et le retour.
>
>   Il ne le peuvent pas.
>
>   Tu ne me peux pas.
>
>   Moi oui.
>
>   Alors écrase-la cinq minutes.
>
>   Ca nous fera du repos.
>
>   R.H.- Masquer le texte des messages précédents -
>
> - Afficher le texte des messages précédents -

Justicior Masqued

unread,
Mar 22, 2010, 3:38:11 AM3/22/10
to
Hé andouille, pour comparer ce qui est comparable, tu as deux fois le
score de YT sur l'entartomètre ;

http://pagesperso-orange.fr/oncle.dom/humour/entartometre/hachel.htm

Félicitations

Krokodyle

unread,
Mar 22, 2010, 9:36:59 AM3/22/10
to

"Oncle Dom" <onc...@orange.fr> wrote

> Richard Hachel wrote:

>> Tous les physiciens connaissent (ou devraient connaître) l'expérience
>> de pensée proposée à Albert Einstein par cent physiciens de son époque
>> dans une édition appelée "cent physiciens contre Albert Einstein".

> Tu espères vraiment qu'un jour, tu auras l'honneur de lire


> "cent physiciens contre Richard Hachel"? ;-)

Qui etaient ces "cent physiciens contre Albert Einstein"?

Il y a une liste quelque part? Je ne trouve pas grand chose
meme en anglais. :-(


Ahmed Ouahi, Architect

unread,
Mar 22, 2010, 10:37:17 AM3/22/10
to
En effet, puisque la centaine en question, en est-elle, juste la troisième
dimension, ce qui en était-il, le strict et l'absolu effondrement de la
théorie de albert einstein, en la matière...

Sachant toutefois, qu'en la matière, la lumière en l'occurrence, cette
dernière, n'en était-elle d'aucune nécessité, absolue en la matière...

Cependant, sauf bien entendu, si jamais, les ondes et les particules, en
auraient-elles pu se mouvoir, dans différents espaces, la quatrième ou la
sixième dimension, d'où les mentionnés ci-dessus, ondes et particules en
l'occurrence, en auraient-elle pu effectuer un éventuel changement en la
matière...

Néanmoins, et c'en était-il, que pour pour cela, que d'autres dimensions y
en avaient-elles été incluses, et mises obligatoirement dans la course, avec
albert einstein, en la matière...

D'autant plus, que dans lesquelles, essentiellement en était-il, la banque,
l'armée et la politique, ce qui en avait-il, chambouler le tout jusqu'à nos
jours, d'où n'y en avait-il, été laissé aucune lumière...

--
Ahmed Ouahi, Architect
Bonjour!


"Krokodyle" <ambony@ambany> kirjoitti
viestissä:jeSdnXQBrtkK7zrW...@bestweb.net...

Oncle Dom

unread,
Mar 22, 2010, 11:55:21 AM3/22/10
to
Normal. Ce serait un pamphlet qui aurait été publié en allemand vers 1931,
sous le titre, "Hundert Autoren gegen Einstein", (cent auteurs contre
Einstein)
http://www.dialogus2.org/EIN/centexperiences.html
il a même été réédité
http://www.amazon.fr/Hundert-Autoren-gegen-Einstein-Originalausgabe/dp/3226005375
et on peut en lire des extraits sur Google books
http://tinyurl.com/ycsk437
ceci dit, il s'agissait manifestement d'auteurs antijuifs
C'est à dire qu'il faut comprendre:
"cent imbéciles n'aiment pas Einstein"

Ahmed Ouahi, Architect

unread,
Mar 22, 2010, 12:11:07 PM3/22/10
to
Sauf que pour cela en général et en particulier la pensée
Essenetiellement n'en a-t-elle aucunement de nationalité

Ni de religion ce n'en est-il que pour cela que la pensée
Guideuse et l'argent en faire tourner le monde à l'éternité

--
Ahmed Ouahi, Architect
Bonjour!


"Oncle Dom" <onc...@orange.fr> kirjoitti
viestissä:4ba792eb$0$17902$ba4a...@reader.news.orange.fr...

Oncle Dom

unread,
Mar 22, 2010, 1:06:52 PM3/22/10
to
Ahmed Ouahi, Architect wrote:
> Sauf que pour cela en général et en particulier la pensée
> Essenetiellement n'en a-t-elle aucunement de nationalité
>
> Ni de religion ce n'en est-il que pour cela que la pensée
> Guideuse et l'argent en faire tourner le monde à l'éternité
En attendant, on a la tête qui tourne, à essayer de comprendre tes vers
abscons

YBM

unread,
Mar 22, 2010, 1:10:46 PM3/22/10
to
Oncle Dom a écrit :

Étant donné que ce torchon n'a pas été traduit, on se demande d'où
l'imbécile Lengrand, qui doit être aussi bon en allemand qu'en anglais
(c'est-à-dire nullissime), a tiré l'idée idiote que le paradoxe des
jumeaux était issu de ce bouquin...

Ahmed Ouahi, Architect

unread,
Mar 22, 2010, 1:18:55 PM3/22/10
to
En effet cela te fera-t-il te sentir encore mieux
Quitte à t'abstenir à sursauter sur certains lieux

--
Ahmed Ouahi, Architect
Bonjour!


"Oncle Dom" <onc...@orange.fr> kirjoitti
viestissä:4ba7a3ae$0$17866$ba4a...@reader.news.orange.fr...

Richard Hachel

unread,
Mar 22, 2010, 1:37:05 PM3/22/10
to

"Ahmed Ouahi, Architect" a écrit :


>
> En effet cela te fera-t-il te sentir encore mieux
> Quitte à t'abstenir à sursauter sur certains lieux

Qu'en merveilleux patois ces chose-là sont dites;
Qu'on est loin maintenant de tout concours de sexes.

> ne serait-ce que de rime, aussi, n'en être pas...

Ben sûr que si, ça rime... :))


>
> --
> Ahmed Ouahi, Architect

R.H.

Krokodyle

unread,
Mar 22, 2010, 2:45:20 PM3/22/10
to

"Oncle Dom" <onc...@orange.fr> wrote

>>> Tu espères vraiment qu'un jour, tu auras l'honneur de lire
>>> "cent physiciens contre Richard Hachel"? ;-)
>>
>> Qui etaient ces "cent physiciens contre Albert Einstein"?
>>
>> Il y a une liste quelque part? Je ne trouve pas grand chose
>> meme en anglais. :-(
> Normal. Ce serait un pamphlet qui aurait été publié en allemand vers 1931,
> sous le titre, "Hundert Autoren gegen Einstein", (cent auteurs contre
> Einstein)
> http://www.dialogus2.org/EIN/centexperiences.html
> il a même été réédité
> http://www.amazon.fr/Hundert-Autoren-gegen-Einstein-Originalausgabe/dp/3226005375
> et on peut en lire des extraits sur Google books
> http://tinyurl.com/ycsk437
> ceci dit, il s'agissait manifestement d'auteurs antijuifs
> C'est à dire qu'il faut comprendre:

> "cent imbéciles n'aiment pas Einstein".

Merci.

Ouais la situation en Allemagne etait bizarre car au moins un livre serieux
au sujet de Einstein a ete publie en 1936 (Blaschke Vorkesungen ueber
Differential Geometrie), le nom de Einstein figurait sur la couverture en
sous titre, je vais explorer mes bouquins pour le retrouver, Blaschke a du
se faire rappeler a l'ordre car dans un autre livre il parle de "Lagrangia",
comme d'un mathematicien italien (il etait ne a Turin en effet!), mais
c'etait en 1943.


Michel Talon

unread,
Mar 22, 2010, 3:47:10 PM3/22/10
to
Krokodyle <ambony@ambany> wrote:
> Merci.
>
> Ouais la situation en Allemagne etait bizarre car au moins un livre serieux
> au sujet de Einstein a ete publie en 1936 (Blaschke Vorkesungen ueber
> Differential Geometrie), le nom de Einstein figurait sur la couverture en
> sous titre, je vais explorer mes bouquins pour le retrouver, Blaschke a du
> se faire rappeler a l'ordre car dans un autre livre il parle de "Lagrangia",
> comme d'un mathematicien italien (il etait ne a Turin en effet!), mais
> c'etait en 1943.

Lire

http://fr.wikipedia.org/wiki/Wilhelm_Blaschke

permettra de tirer tout ça au clair.

--

Michel TALON

Krokodyle

unread,
Mar 22, 2010, 4:21:42 PM3/22/10
to

"Michel Talon" <ta...@lpthe.jussieu.fr> wrote

http://www.gap-system.org/~history/Biographies/Blaschke.html

Oui merci je sais, de nationalite autrichienne mais ayant fait toute sa
carriere en Allemagne tout comme un autre dont le nom m'echappe...

Dans le genre il y avait tout de meme bien pire

http://www.gap-system.org/~history/Biographies/Bieberbach.html

et surtout

http://www.gap-system.org/~history/Biographies/Teichmuller.html

Blaschke en depit de son opportunisme etait parfaitement conscient de la
valeur des travaux de Einstein.


Julie Amadis

unread,
Mar 22, 2010, 6:03:27 PM3/22/10
to
Une réponse de Yanick Toutain (thanks to Julie Amadis)

On 20 mar, 21:04, YBM <ybm...@nooos.fr.invalid> wrote:
> Richard Hachel a écrit :


>
>
>
> >  Tous les physiciens connaissent (ou devraient connaître) l'expérience
> >  de pensée proposée à Albert Einstein par cent physiciens de son époque

> >  dans une édition appelée "cent physiciens contre Albert Einstein".
>
> >  Il s'agissait de lui prouver que sa théorie était un non sens, et
> >  qu'un immense paradoxe s'y fichait: "le paradoxe de Langevin".
>


==
> Comme d'habitude avec Lengrand, ce récit de l'histoire est complèteent
> faux : le paradoxe en question a été décrit dans un article publié
> dans la revue Scientia en 1911 et n'avait en rien comme but de
> discréditer la Relativité Restreinte, bien au contraire.

exact
http://www.google.fr/search?num=100&hl=fr&newwindow=1&rls=com.microsoft:fr:&rlz=1I7TSEA_fr&q=%22paul+langevin%22+%22yanick+toutain%22&meta=&aq=f&aqi=&aql=&oq=&gs_rfai=


MERCREDI 1 JUILLET 2009

Lettre publique à Alexandre Moatti (1/3)
http://monsyte.blogspot.com/2009/07/lettre-publique-alexandre-moatti-13-par.html
JEUDI 2 JUILLET 2009

Un clown relativiste dépourvu de logique - Alexandre Moatti - défend
Paul Langevin en prouvant que celui-ci n'était qu'un âne relativiste
(2/3)
http://monsyte.blogspot.com/2009/07/un-clown-relativiste-depourvu-de.html

VENDREDI 3 JUILLET 2009

Sur Aleph99, des éléments pour une histoire de la défaite du
matérialisme en Russie stalinienne et de la victoire de l'imposture
relativiste.
http://monsyte.blogspot.com/2009/07/sur-aleph99-des-elements-pour-une.html
LUNDI 6 JUILLET 2009

Le voyageur de Langevin, le texte de 1911 pour le congrès de Bologne
ne parle pas de jumeaux
http://monsyte.blogspot.com/2009/07/le-voyageur-de-langevin-le-texte-de.html
LUNDI 6 JUILLET 2009

Langevin, Bologne, la relativité, Lénine, le matérialiste et
l'empiriocriticisme. Les philosophes scientifiques contre les
imposteurs relativistes. (½
Une analyse philosophique du texte de Bologne écrit en 1911 par Paul
Langevin

“Il résulte de ce qui précède que ceux-là auront le moins vieilli dont
le mouvement pendant la séparation aura été le plus éloigné d’être
uniforme, qui auront subi le plus d’accélérations.”
ânerie de clown signée Paul Langevin Bologne 1911
http://monsyte.blogspot.com/2009/07/langevin-bologne-la-relativite-lenine.html
LUNDI 6 JUILLET 2009

Langevin 1911 et son voyageur de Bologne: l'imposture d'un crétin
“relativiste” doublé d'un “âne relativiste”. Il ne sait même pas poser
des équations
http://monsyte.blogspot.com/2009/07/langevin-1911-et-son-voyageur-de.html
===
EXTRAIT
==
CE QUI EST AMUSANT POUR NOUS, C'EST LE NON-RELATIVISME DE LANGEVIN !

En effet, le but de Einstein est de nier la dissymétrie : le train et
la gare n'ont pas de position privilégiée. Toute vitesse est relative.
Il n'y a pas de point de vue spécial : on est toujours en mouvement
PAR RAPPORT à quelqu'un et la GARE est en MOUVEMENT par rapport au
TRAIN !!!

Mais le voilà qu'il invoque une “communication à distance”
correspondant à un effet Doppler. Cela va nous donner l'occasion
d'étudier le problème posé par le clown Langevin sous un angle
matérialiste, et donc scientifique.

Nous allons commencer par considérer le mouvement de la Terre.
L'hypothèse (fausse mais approximative) Ain Al Rami nous fait
envisager un mouvement terrestre possiblement égal au soixantième de
la vitesse de la lumière pour la Terre et pour le Soleil (aux points
d'aphélie et de périhélie). Et, conséquemment, un mouvement objectif
du centre de la Galaxie possèdant une vitesse du même ordre. Restons
sur cette hypothèse et admettons donc que la mouvement de révolution
de la Terre et du Soleil autour du centre de la Galaxie est donc
négligeable.
On prendra donc une Terre avançant, en deux ans et parcourant plus de
2 fois 31 millions de fois la distance de 5011 kilomètres.

Pendant ce temps, un voyageur frôle la Terre. En effet, sa vitesse
devra rester uniforme à l'aller. Il aura donc du aller prendre son
élan AVANT le commencement du protocole : comme le train de Dijon de
Einstein plus haut.
Il va s'écarter de la Terre selon un angle alpha. Cet angle alpha
étant formé des trajectoires de la Terre et de la trajectoire du
voyageur.
Le bon élève en géométrie n'aura pas attendu plusieurs heures de
calculs pour découvrir le fait que la vitesse de ce voyageur est
intrinsèquement contenue dans cet angle alpha.
Ce que l'auteur de ce texte (génial mais pas très intelligent) a mis
plusieurs heures de calcul à comprendre et après avoir traité tout le
problème en calculant toutes les équations obtenues par Al Kashi, il
lui a fallu une journée puis une nuit de calcul* et deux heures de
jeux vidéo décompressantes pour, à 7 heures du matin, le comprendre :
point n'était besoin de calculer toutes les formules pour présenter la
version simplifiée du problème : en effet, pour retrouver la Terre
après avoir parcouru deux hypothènuses de deux triangles rectangles,
sa vitesse devra impérativement être égale à la vitesse de la Terre
multipliée par cosinus alpha. La trajectoire de la Terre sera la base
adjacente de l'angle alpha dont la trajectoire du voyageur sera
l'hypothènuse.

Et cela suffisait à démonter comme stupides les assertions de
Langevin !


Si Sam est l'observateur terrestre et qu'il se déplace objectivement à
une vitesse S, si Walter est le voyageur et qu'il se déplace à une
vitesse W, on a donc l'équation

W = S * cos (alpha)

On remarque que les deux trajectoires sont concomitantes et que Sam
est constamment “à la verticale” de Walter sur notre dessin
représentant les deux triangles rectangles.

Appelons “r” le délai du parcours de Walter jusqu'au sommet. “r” sera
la moitié de la durée de l'expérience. Appelons “e” le délai du
parcours de Sam au moment où il décide de lancer son “flash” spécial.
Appelons “t” le délai du parcours de ce signal flash. Ce signal
contiendra l'image de l'horloge de Sam.
Donc, arrivé à la moitié de son parcours (après r secondes) Walter
voit l'horloge de Sam afficher “e” secondes.
Commme il est idiot, il ne connait pas l'effet Doppler, il va donc
annoncer “l'horloge de Sam tourne moins vite que la mienne”.
Et la fraction

r/e

... sera considérée par lui comme représentant le ralentissement du
temps de Sam. Il dira : le temps de Sam tourne r/e fois moins vite que
le mien.
Le bon élève en arithmétique aura anticipé le fait que “r” était
évidemment égal à la somme de “e” et de “t”.
L'apparent “ralentissement du temps” de Sam vu par Walter est
simplement du au délai “t” pendant lequel le signal “image” a voyagé.
Le logicien aura remarqué que pendant toute la durée du trajet de
Walter sur la première hypothénuse, il aura d'une part la vision
correcte de s'éloigner de Sam et il verra ce “ralentissement apparent
du temps” se dérouler dans les mêmes proportions. Tous les trajets des
signaux images qu'il recevra seront parallèles et les triangles
homothétiques, avec des e,de r et des t conservant leurs
proportionnalités.

Est-ce à dire que, pour Sam, le phénomène est le même ?
Eh non ! Ce n'est pas possible. Et cela pour une raison simple : le
trajet de Sam est rectiligne. Et celui de Walter parcourt deux
hypothènuses.
On va donc étudier ce que Sam voit de Walter.
Bien que, tout au long du trajet de Walter, Sam en recevra des images
ayant les mêmes “caractéristiques d'homothétie” , on se contentera
d'étudier le signal envoyé par Walter au milieu de son parcours.

Donc, à mi-parcours, Walter émet un flash. Ce flash contient “r”
l'heure affichée de son horloge. Ce r est la durée de son parcours
depuis le début de l'expérience jusqu'au moment où il a atteint son
point le plus éloigné de la Terre et de Sam.
Ce flash va parcourir un trajet. Un trajet dont le délai sera .... “t”

En effet, ce trajet de la lumière mesurera c*t , c'est à dire la
vitesse de la lumière multipliée par le délai “t”.
Et pendant ce délai “t”, Sam parcourera une distance S*t. C'est facile
à comprendre : il se trouvait, au moment où Walter émet son signal à
la moitié de son propre parcours et donc il était juste à l'endroit de
l'angle droit du triangle rectangle donc Walter avait parcouru
l'hypothénuse. C'est le fait que la fraction S/C est constante (1/60°
dans l'hypothèse Ain Al Rami) qui rend logique ce délai “t” pour le
parcours du signal Walter vers Sam.

Sauf que .... et donc cela change tout, quand Sam va recevoir ce
signal, il aura voyagé pendant trois délai successifs : le délai
jusqu''au moment où il émet le signal “sommet” vers Walter, le délai
pendant lequel le signal vers Walter aura voyagé et le délai pendant
lequel le signal émis par Walter au sommet aura voyagé pour lui
revenir. C'est donc la somme “e + t + t” qui s'affiche sur l'horloge
de Sam quand il reçoit l'image de l'horloge de Walter affichant “r”.
Pour Walter le “ralentissement du temps apparent” de Walter est donc
la fraction :

( e + 2 *t ) / r

On constate que ces deux fractions ne sont pas les mêmes !!!!

Le lecteur amusé pourra s'amuser à découvrir ce qui se passerait, la
signification qu'aurait la stupide hypothèse que ces deux fractions de
“ralentissement du temps” pourraient être égales dans leur résultat
chiffré !!! Je laisse cette joie aux lecteurs matérialistes.

Passons maintenant et rapidement sur la fameuse “accélération” du
temps qui va – selon Langevin – s'ensuivre :

Quand Walter arrive au bout de son parcours, il aura vu son horloge
avance de “r” secondes. Tandis que, arrivé sur Terre, il verra
l'horloge de Sam afficher .... tout simplement un délai “t+e+e”
supplémentaire sur l'horloge de Sam. Il verra comme “accélération” du
temps de Sam ce que Sam avait vu comme ralentissement du sien pour la
première phase du trajet.
Quant à Sam, il verra l'horloge de Walter accélérer d'un facteur égal
à “r/e”.

Il n'y a pas de symétrie mais la dissymétrie est inversée dans la
chronologie.

Examinons maintenant les foutaises bâclées de Langevin !

“Pendant qu’il s’éloigneront l’un de l’autre avec une vitesse voisine
de celle de la lumière, chacun d’eux semblera à l’autre fuir devant
les signaux électromagnétiques ou lumineux qui lui sont envoyés, de
sorte qu’il mettra un temps très long pour recevoir les signaux émis
pendant un temps donné. Le calcul montre ainsi que chacun d’eux verra
vivre l’autre deux cents fois plus lentement qu’à l’ordinaire.”

L'imbécile a déjà oublié que son facteur gamma avait – pour v égal à
19 999c/ 20 000 – une valeur égale à 100. Et le voilà qu'il s'emmêle
les pinceaux et que le 100 est devenu 200. Mais, il ne s'arrête
toujours pas en si bon chemin ! C'est à se demander si, en 1911, il a
eu connaissance d'un seul texte de Einstein. Cela intrigue. D'autant
plus que le nom de Einstein – Le Renard avec la Cigogne n'est pas cité
une seule fois de tout ce texte délirant.

Quant au relativiste, ce n'est certainement pas la “vitesse”proposée
qui pourrait faire “ralentir les images” d'un facteur 100 ou d'un
facteur 200.

“ Pendant l’année que durera pour lui ce mouvement d’éloignement,
l’explorateur ne recevra de la Terre que des nouvelles des deux
premiers jours après son départ; pendant cette année il aura vu la
Terre que des nouvelles des deux premiers jours après son départ;
pendant cette année il aura vu la Terre accomplir les gestes des deux
jours.

Deux jours ? Tout élève de classe primaire connait la division par
cent et est capable de calculer 365 jours divisés par 100. Il trouvera
3,65. Ce résultat serait conforme aux absurdes thèses de Einstein sur
le ralentissment visible de horloges de synchronisation. Quant au
facteur 200 qui vient de surgir du cerveau embrumé du positiviste
français, s'il divisait 365 jours, son résultat serait la moitié de
3,65. Et donc 1,825 (calculé de tête). A moins que son “deux” ne soit
ce 1,8 arrondi à l'entier ! Mais à ce stade, il n'a toujours pas
remarqué qu”un facteur gamma = 200 impliquerait – en bonne orthodoxie
einsteiniste une vitesse calculée en extrayant v à partir d'un
gamma=200 de la formule gamma = 1 sur racine de 1 mooins v/c². Une
vitesse bien plus proche de celle de la lumière que celle indiquée.

D’ailleurs, pour la même raison, au vertu du principe de DOPPLER, les
radiations qu’il recevra de la Terre pendant ce temps auront pour lui
une longueur d’onde deux cents fois plus grande que pour elle. Ce qui
lui semblera radiation lumineuse par laquelle il pourra voir la Terre
aura été émis par celle-ci comme rayonnement ultra-violet extrême,
voisin peut être des rayons de RÖNTGEN.

L'appel aux longueurs d'onde plombe encore son absurdité, comme nous
le verrons ci-dessous. Cessons momentanément de chipoter sur la valeur
200.

Et si l’on veut maintenir entre eux une communication par signaux
hertziens, par télégraphie sans fil, l’explorateur ayant emporté avec
lui des appareils de réception ayant une certaine longueur d’antenne,
les appareils de transmission utilisés par la Terre pendant ces deux
jours qui suivront le départ devront avoir une longueur d’antenne deux
cents fois plus courte que la sienne.

Vous avez bien lu : Il parle des images reçues par la Terre. Il ne
nous parle plus du ralentissment perçu par Walter mais de ce que le
terrestre Sam en voit : et l'imbécile CONSERVE la même valeur.
Il n'a même pas remarqué que le Doppler du terrestre est plus faible
que celui de l'autre. Il n'a même pas compris que pour Sam, si 200 est
la valeur utilisée par Walter, son calcul de ralentissement
“réciproque” sera égal à 2 moins l'inverse du facteur de l'autre.
Si Gamma vaut 100, on trouvera 2 – 1 / 100 c'est à dire 199 sur 100
et si, comme l'écrit Langevin ici, le ralentissement vaut 200 pour le
Voyageur, pour celui resté à Terre, le ralentissement des images et
donc l'accroissement des LONGUEURS D'ONDE PERCUES sera égal à

2 – 1 / 200 = 400 / 200 – 1 / 200 = 399 / 200 ce qui est environ égal
à DEUX !!!!

Pendant le retour les conditions seront inversées: chacun d’eux verra
vivre l’autre d’une vie singulièrement accélérée, deux cents fois plus
rapide qu’à l’ordinaire,

Langevin qui n'a pas sorti ni son calepin ni son crayon se met à
délier complètement : il raconte n'importe quoi : un Doppler retour
n'est PAS égal à la fraction inverse de la valeur d'un DOPPLER
aller !!!!
Et il persiste ENCORE à PRETENDRE que les DOPPLER sont égaux pour les
deux participants de cette expérience stupide !!!

LANGEVIN DERAILLE COMPLETEMENT !!!

et pendant l’année que durera pour lui le retour, l’explorateur verra
accomplir les gestes de deux siècles:

Là, on a quitté la route !!

Le lecteur attentif a remarqué que Walter, le voyageur, après UNE
ANNEE de voyage, le 1 janvier 1912 à midi voit les images émises par
Sam après 1,8 journée d'expérience. Il voit, par exemple affiché le 2
janvier 1911 à 19h si l'expérience est commencée à midi la veille....
et si la valeur 200 de Langevin est la bonne !!!
Le lecteur raisonnable sait que Sam, au moment où Sam voit cette
vieille image, est LUI AUSSI A MI-PARCOURS DE SON TRAJET. Et il sait
que le calendrier de Sam – à cet instant – affiche, lui aussi le 1
janvier de l'année 1912 !!!

Comme le lecteur de ce blog est attentif, il sait que, après un délai
égal au délai du signal Sam vers Walter, le terrestre Sam recevra
l'image de Walter au moment de son “sommet”, à son point le plus
éloigné.
Mais, surtout, le lecteur attentif sait que Walter a encore un voyage
de UN AN à parcourir et que, lorsque Sam va arriver au même point il
n'y a aucune raison que les pendules se soient détraquées.

En effet, dans le délai “r” que va durer son parcours, Walter va,
effectivement voir la pendule de Sam lui envoyer des images
accélérées.
Mais “accélérées” de combien ?

Tout simplement d'un facteur égal à une année moins 1,8 jours le tout
divisé par l'année pendant laquelle Walter verra ce phénomène. Or une
année moins 1,8 jours avait été calculé par la soustraction de 1/200 à
l'année en question. On aura donc 199/200 à diviser par UN.
Pendant son trajet retour vers la Terre, Walter verra simplement
l'horloge de Sam “accélérer” d'un facteur appropximativement égal à
DEUX !

LA PENDULE DE SAM vue par Walter
“IRA” DEUX FOIS PLUS VITE
QUE CELLE DE WALTER !
LE
“200” FOIS
SORT DU CHAPEAU DU CHARLATAN !!!

on conçoit ainsi qu’il la trouve au retour vieillie de deux cents ans.

On ne “conçoit” rien du tout mis à part le délire de Langevin. Emporté
par son élan. Ayant, sans doute, passé trop de temps au buffet
restaurant du Paris-Bologne, l'imbécile multiplie l'année de Walter
par DEUX CENT !!!


Il la verra d’ailleurs pendant cette période par l’intermédiaire
d’ondes qui pour lui seront lumineuses mais qui pour elle
appartiendront à l’extrême infrarouge, par ces rayons d’environs cent-
microns de longueur d’onde que M. RUBENS et WOOD ont récemment
découverts dans le spectre d’émission du manchon Auer. Pour qu’il
continue à recevoir de la Terre des signaux hertziens, celle-ci devra,
après les deux premiers jours et pendant les deux siècles qui
suivront, employer une antenne de transmission deux cents fois plus
longue que celle du voyageur, quarante mille fois plus longue que
celle employée pendant les deux premiers jours.

Une nouvelle fois, la poudre de perlinpinpin du bateleur de foire :
les antennes à longueurs variables servent au baratineur pour faire un
nuage de fumée !

Pour comprendre la dissymétrie, il faut remarquer que la Terre mettra
deux siècles à recevoir les signaux envoyés par l’explorateur pendant
son mouvement d’éloignement qui pour lui dure un an:

On a l'impression d'un mauvais élève bredouillant – en s'enfonçant
dans son n'importe quoi. On a vu, au-dessus, que le Doppler de la
Terre qui reçoit le signal est d'un facteur 2, c'est à dire qu'il est
l'égal du Doppler du signal retour de Walter.

La Terre et Sam verront Walter vivre presque DEUX FOIS PLUS LENTEMENT.

Et donc, après une année et 363 jours, c'est seulement UN AN DE LA VIE
DE WALTER que verront Sam et les Terrestres.

Pour clarifier cela, on va arrondir les données avec une “année” égale
à 200 jours.

RESUME

1° Walter voyage pendant 200 jours, il voit arriver une image marquée
“1 jour”. (L'image a voyagé pendant 199 jours) . Pour Walter le temps
“est” ralenti 200 fois sur Terre. ( On vérifie 1+199=200)
Walter voyage 200 jours de plus et voit l'image finale de Sam afficher
400 jours. Et donc 399 jours de plus qu'à sa précédente “photo”.
Pour Walter, le temps de Sam s'est donc – dans la deuxième partie du
voyage - “accéléré” de 399/200

2° Sam voit Walter partir. Après un délai de 200 jours plus 199 jours,
donc 399 jours affichée sur l'horloge sur Terre, Sam voit arriver une
image venant de Sam qui affiche 200. (On vérifie 200 jours pour le
trajet Walter + 199 pour le trajet de l'image = 399). On remarque que
Sam est presque arrivé. Pour lui le facteur ralentissement Doppler de
Sam est égal à 399 / 200.
Mais, il reste 1 jour de voyage pour Sam. Pendant cette journée
terrestre, les images de Walter arriveront de plus en plus rapidement.
Et c'est un facteur 200 en accéléré qui apparaitra AUX YEUX DE SAM !

LE LIEU EXACT ET L'EXPLICATION DE L'ERREUR DE LANGEVIN :

L'IMBECILE RELATIVISTE A CONFONDU L'”ACCELERATION” DES IMAGES RETOUR
DE WALTER VUES PAR SAM AVEC CELLES DE SAM VU PAR WALTER !!!
http://monsyte.blogspot.com/2009/07/langevin-1911-et-son-voyageur-de.html
==============

====
Pour que les huluberlus apologistes de la Relativité - en particulier
la Relativité Restreinte, lire le texte du charlatan Langevin est plus
qu'instructif

http://diglib.cib.unibo.it/diglib.php?inv=7&int_ptnum=10&term_ptnum=39&format=jpg
http://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99%C3%89volution_de_l%E2%80%99espace_et_du_temps

à comparer aux élucubrations délirantes des escrocs de la secte
relativiste qui sévissent sur Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_des_jumeaux
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Langevin

===
L’Évolution de l’espace et du temps
Paul Langevin
1911

Scientia 10: 31–54
L’attention des physiciens s’est trouvée récemment ramenée vers les
notions fondamentales de l’espace et du temps que de nouveaux faits
expérimentaux les obligent à remanier ; rien ne peut mieux montrer
l’origine empirique de ces notions que leur adaptation progressive,
non terminée encore, aux données de plus en plus subtiles de
l’expérience humaine.
Je voudrais montrer que la forme, insuffisamment analysée d’ordinaire,
sous laquelle ces notions se présentaient jusqu’ici, était déterminée,
conditionnée, par une synthèse particulière et provisoire du monde,
par la théorie mécaniste. Notre espace et notre temps étaient ceux
exigés par la mécanique rationnelle.
À la synthèse nouvelle, de plus en plus puissante, que représente la
théorie électromagnétique des phénomènes physiques, correspondent un
espace et un temps, un temps surtout, autre que ceux de la mécanique,
et en faveur desquels nos moyens actuels d’investigation expérimentale
viennent de se prononcer. Il est particulièrement remarquable que le
perfectionnement croissant de nos méthodes de mesure, dont la
précision a pu être poussée pour certaines au-delà de milliardième,
nous oblige à continuer encore aujourd’hui l’adaptation aux faits de
catégories les plus fondamentales de notre pensée. Il y a là, pour le
philosophe, une occasion excellente de pénétrer la nature intime de
ces catégories en les trouvant encore en voie d’évolution, en les
voyant vivre et se transformer sous ses yeux. [32]
Il n’y a ni espace, ni temps à priori : à chaque moment, à chaque
degré de perfectionnement de nos théories du monde physique,
correspond une conception de l’espace et du temps. Le mécanisme
impliquait la conception ancienne, l’électromagnétisme en exige une
nouvelle dont rien ne nous permet de dire qu’elle sera définitive.
Il est d’ailleurs difficile à notre cerveau de s’habituer à ces formes
nouvelles de la pensée : la réflexion y est particulièrement délicate
et ne pourra être aidée que par la formation d’un langage adéquat.
C’est la tâche à laquelle, pour faciliter l’évolution de l’espèce
humaine, philosophes et physiciens doivent aujourd’hui collaborer.
***
Tous les êtres vivants ont une puissance d’expansion intérieure et
spontanée d’autant plus grande qu’ils sont mieux adaptés au milieu
dans lequel ils ont pris naissance. Quand, par suite de cette
expansion, une rencontre a lieu entre individus ou espèces, il peut y
avoir adaptation mutuelle, ou, si l’accord est impossible, conflit
avec survivance du plus apte qui, en général, s’assimile la substance
de l’autre et lui impose une forme nouvelle que la vie semble avoir
jugée meilleure.
Il en est de même pour nos théories physiques : certaines sont
particulièrement bien constituées, ont brillament réussi dans
l’interprétation, dans le groupement d’une catégorie de fait
expérimentaux, matière à laquelle elles imposent une forme ; elles se
développent ensuite spontanément suivant cette forme, ce rythme qui
leur est propre en prenant pour substance de l’édifice qu’elles
construisent les faits déjà connus mais épars, puis ceux qu’elles
conduisent à découvrir, et enfin ceux déjà constitués en synthèse sous
forme de théories différentes que la nouvelle absorbe après être
entrée en conflit avec elles.
De même que le travail de construction des êtres vivants est facilité
par les synthèses organiques déjà réalisées dans les autres êtres dont
ils s’alimentent, la théorie nouvelle conserve et utilise plus ou
moins complètement les groupements de faits déjà constitués par les
théories dont elle a triomphé.
Nous assistons en ce moment à un conflit de ce genre entre deux
conceptions du monde particulièrement importantes [33] et belles : la
mécanique rationnelle de Galilée et de Newton d’une part et d’autre
part la théorie électromagnétique sous la forme adulte que lui ont
donnée Maxwell, Hertz, et Lorentz.
La mécanique rationnelle fut créée pour l’interprétation des
phénomènes du mouvement visible et elle y réussit de manière
admirable. Tout l’effort scientifique du dix-huitième siècle et d’une
grande partie du dix-neuvième fut consacré à étendre cette puissance
d’explication à l’ensemble des phénomènes physiques en appliquant ces
mêmes lois aux mouvements invisibles de particules matérielles ou de
fluides variés.
Ainsi se développa la doctrine connue sous le nom de mécanisme, par
fusion de la mécanique rationnelle et des hypothèses atomistiques. Le
succès fut grand dans certains domaines, dans la théorie cinétique des
fluides par exemple, moindre dans d’autres comme ceux de l’élasticité
et de l’optique.
Il ne faut pas oublier à ce propos qu’on rendit souvent responsable
des insuccès du mecanisme la seule conception atomistique, aujourd’hui
cependant définitivement établie sur des faits expérimentaux
indiscutables, et dont l’association avec la théorie électromagnétique
s’est montrée depuis quinze ans d’une si remarquable fécondité. Ce qui
semble en réalité être sujet à caution, c’est l’application aux
mouvements invisibles des lois de la mécanique établies d’abord pour
les mouvements visibles et qui, même pour ceux-ci, ne représentent
plus qu’une première approximation, d’ailleurs excellente.
La théorie des phénomènes électromagnétiques, telle que nous la
possédons aujourd’hui, est certainement indépendante des lois
prescrites au mouvement de la matière par la mécanique rationnelle,
bien que celle-ci semble intervenir dans certaines définitions
fondamentales : la meilleure preuve de cette indépendance est fournie
par les contradictions qui s’élèvent actuellement entre les deux
synthèses.
L’électromagnétisme est aussi remarquablement adapté à son domaine
primitif que la mécanique rationnelle a pu l’être au sien ; avec ses
notions très spéciales d’un milieu qui transmet les actions de proche
en proche, de champs électrique et magnétique caractérisant l’état de
ce milieu, avec la forme très particulière des relations qu’il énonce
entre les variations simultanées de ces champs dans l’espace et dans
le temps, l’électromagnétisme constitue une discipline, [34] un mode
de pensée tout-à-fait à part, tout-à-fait distinct de la mécanique, et
doué d’une force d’expansion étonnante puisqu’il s’est assimilé sans
aucun effort l’immense domaine de l’optique et de la chaleur
rayonnante devant lequel le mécanisme était resté impuissant, et qu’il
y provoque chaque jour des découvertes nouvelles. L’électromagnétisme
a conquis la plus grande partie de la physique, envahi la chimie et
groupé un nombre immense de faits jusque là sans forme et sans lien.
De nos deux théories adverses, la première possède les titres de
noblesse d’un passé déjà ancien, l’autorité d’avoir vu vérifier ses
lois par les astres les plus lointains comme par les molécules les
plus ténues des gaz ; la seconde, plus jeune et plus vivante, s’adapte
infiniment mieux à la physique entière et possède une force intérieure
de croissance que l’autre semble avoir perdue.
Maxwell avait cru possible de concilier les deux théories et de
montrer que les phénomènes électromagnétiques sont susceptibles
d’interprétations mécaniques ; mais sa démonstration, faite d’ailleurs
sur le cas particulier des phénomènes présentés par les courants
fermés, prouve seulement que les deux synthèses ont des caractères
communs, la propriété commune de laisser stationnaires certaines
intégrales, mais elles peuvent rester inconciliables par d’autres
caractères.
***
Ces caractères divergents ont été mis récemment en évidence par des
faits expérimentaux nouveaux, par le résultat négatif de toutes les
expériences, dont certaines d’une extraordinaire délicatesse, qui ont
été tentées pour essayer de mettre en évidence le mouvement de
translation uniforme d’ensemble d’un système matériel par des
expériences intérieures à ce système, pour saisir le mouvement de
translation absolu.
On savait déjà, et la Mécanique rationnelle rend parfaitement compte
de ce fait, que des expériences de mécanique, sur les mouvements
visibles, effectuées à l’intérieur d’un système matériel, ne
permettent pas de mettre en évidence un mouvement de translation
uniforme d’ensemble du système mais permettent au contraire
d’atteindre le mouvement de [35] rotation par le pendule de Foucault
ou le gyroscope. Autrement dit, au point de vue mécanique, la
translation uniforme d’ensemble n’a pas de sens absolu, la rotation au
contraire en a un.
Mais, à l’intérieur d’un système matériel, d’autres expériences
peuvent être tentées qui mettent en jeu des phénomènes
électromagnétiques ou optiques. La théorie électromagnétique fait
intervenir dans ses explications un milieu, l’éther, qui transmet les
actions électriques et magnétiques et dans lequel se propagent, avec
une vitesse déterminée, les perturbations électromagnétiques, la
lumière en particulier.
On pouvait espérer que, si un système matériel se meut d’une
translation uniforme par rapport à ce milieu, des expériences
électromagnétiques ou optiques intérieures au système puissent
permettre de saisir cette translation, de la mettre en évidence.
Comme la Terre, dans son mouvement annuel, possède une vitesse de
translation qui varie constamment de quantités allant jusqu’à soixante
kilomètres par seconde pour la vitesse relative correspondant à deux
positions du globe diamétralement opposées sur l’orbite, on pouvait
espérer qu’au moins à certains moments de l’année des observateurs
liés à la Terre ainsi que leurs appareils se mouvraient par rapport à
l’éther avec une vitesse de cet ordre et pourraient réussir à mettre
leur mouvement en évidence.
On pouvait l’espérer, car en combinant les équations fondamentales de
l’électromagnétisme, supposées exactes pour des observateurs fixes
dans l’éther, avec les notions ordinaires de l’espace et du temps
telles que la mécanique rationnelle les exige, on trouvait que ces
équations devaient changer de forme pour des observateurs en mouvement
dans l’éther, et que les différences, pour des vitesses de l’ordre de
celle de la Terre sur son orbite, devaient être visibles dans
certaines expériences d’une extraordinaire délicatesse.
Or le résultat s’est trouvé constamment négatif et, indépendamment de
toute interprétation, nous pouvons énoncer comme un fait expérimental
le contenu du principe suivant, dit de relativité :
Si divers groupes d’observateurs sont en translation uniforme les uns
par rapport aux autres (tels des observateurs liés à la Terre pour
diverses positions de celle-ci sur [36] son orbite) tous les
phénomènes mécaniques et physiques suivront les mêmes lois pour tous
ces groupes d’observateurs. Aucun d’eux, par des expériences
intérieures au système matériel qui lui est lié, ne pourra mettre en
évidence la translation uniforme d’ensemble de ce système.
Au point de vue électromagnétique on peut encore dire que les
équations fondamentales, sous leur forme ordinaire, sont vérifiées
pour tous ces groupes d’observateurs à la fois, que tout se passe pour
chacun d’eux comme s’il était immobile par rapport à l’éther.
***
C’est donc un fait expérimental que les équations entre grandeurs
physiques par lesquelles nous traduisons les lois du monde extérieur,
doivent se présenter exactement sous la même forme pour divers groupes
d’observateurs, pour divers systèmes de référence en translation
uniforme les uns par rapport aux autres.
Ceci exige, dans le langage des mathématiques, que ces équations
admettent un groupe de transformations correspondant au passage d’un
système de référence à un autre en mouvement par rapport à lui. Les
équations de la physique doivent se conserver pour toutes les
transformations de ce groupe. Dans une telle transformation, quand on
passe d’un système de référence à un autre, les mesures des diverses
grandeurs, en particulier de celles qui correspondent à l’espace et au
temps, sont modifiées d’une manière qui correspond à la structure même
de ces notions.
Or les équations de la mécanique rationnelle admettent effectivement
un groupe de transformations correspondant au changement du système de
référence, et la partie de ce groupe qui concerne les mesures d’espace
et de temps est d’accord avec la forme ordinaire de ces notions.
Ce sera le grand mérite de H. A. Lorentz d’avoir montré que les
équations fondamentales de l’électromagnétisme admettent aussi un
groupe de transformations qui leur permet de reprendre la même forme
quand on passe d’un système de référence à un autre ; ce groupe
diffère profondément du précédent pour ce qui concerne les
transformations de l’espace et du temps. [37]
Il faut choisir : si nous voulons conserver une valeur absolue aux
équations de la mécanique rationnelle, au mécanisme, ainsi qu’à
l’espace et au temps qui leur correspondent, il nous faut considérer
comme fausses celles de l’électromagnétisme, renoncer à la synthèse
admirable dont j’ai parlé plus haut, revenir en optique par exemple à
une théorie de l’émission avec toutes les difficultés qu’elle entraîne
et qui l’ont fait rejeter voici plus de cinquante ans. Si nous voulons
au contraire conserver l’électromagnétisme, il faut adapter notre
esprit aux conceptions nouvelles qu’il exige pour l’espace et le temps
et envisager la mécanique rationnelle comme n’ayant plus que la valeur
d’une première approximation, largement suffisante d’ailleurs
lorsqu’il s’agit de mouvements dont la vitesse ne dépasse pas quelques
milliers de kilomètres par seconde. L’électromagnétisme, ou des lois
de mécanique admettant le même groupe de transformation que lui,
permettraient seuls d’aller plus loin et prendraient la place
prépondérante que le mécanisme assignait à la mécanique rationnelle.
***
Pour mieux mettre en évidence l’opposition entre les deux synthèses,
il est plus simple de fondre, comme l’a proposé Minkowski, les deux
notions d’espace et de temps dans la notion plus générale d’univers.
L’univers est l’ensemble de tous les événements : un événement
consiste en ceci qu’il se passe ou qu’il existe quelque chose en un
certain lieu à un certain instant. Etant donné un système de
référence, c’est-à-dire un système d’axes lié à un certain groupe
d’observateurs, un événement quelconque est déterminé au point de vue
de sa position dans l’espace et dans le temps, par quatre coordonnées
rapportées à ce système de référence, trois pour l’espace et une pour
le temps.
Etant donnés deux événements rapportés à un certain système de
référence, ils différeront en général à la fois dans l’espace et dans
le temps, se produiront en des points différents à des instants
différents. À un couple d’événements correspondra ainsi une distance
dans l’espace (celle des points [38] où les deux événements se
passent) et un intervalle dans le temps.
On peut ainsi définir le temps par l’ensemble des événements qui se
succèdent en un même point, par exemple dans une même portion de
matière liée au système de référence, et définir l’espace par
l’ensemble des événements simultanés. Cette définition de l’espace
correspond en effet à ceci que la forme d’un corps en mouvement est
définie par l’ensemble des positions simultanées des diverses portions
de matière qui le composent, de ses divers points matériels, par
l’ensemble des événements que constituent les présences simultanées de
ces divers points matériels. Si l’on convient avec Minkowski d’appeler
ligne d’univers d’une portion de matière qui peut être en mouvement
par rapport au système de référence, l’ensemble des événements qui se
succèdent dans cette portion de matière, la forme d’un corps à un
instant donné est déterminé par l’ensemble des positions simultanées
sur leurs lignes d’univers des divers points matériels qui composent
ce corps.
La notion de simultanéité d’événements qui se passent en des points
différents se présente ainsi comme fondamentale dans la définition
même de l’espace lorsqu’il s’agit de corps en mouvement, et c’est le
cas général.
Dans la conception ordinaire du temps on attribue à cette simultanéité
un sens absolu, on la suppose indépendante du système de référence ;
il est nécessaire que nous analysions de plus près le contenu de cette
hypothèse généralement tacite.
Pourquoi n’admettons-nous pas d’ordinaire que deux événements,
simultanés pour un certain groupe d’observateurs, puissent ne pas
l’être pour un autre groupe en mouvement par rapport au premier, ou,
ce qui revient au même, pourquoi n’admettons-nous pas qu’un changement
du système de référence permette de renverser l’ordre de succession
dans le temps de deux événements ?
Cela tient évidemment à ce que nous admettons implicitement que, si
deux événements se succèdent dans un certain ordre pour un système
donné de référence, celui qui s’est produit le premier a pu intervenir
comme cause et modifier les conditions dans lesquelles s’est produit
le second, quelle que soit la distance qui les sépare dans l’espace.
Dans ces conditions il est absurde de supposer que pour [39] d’autres
observateurs, pour un autre système de référence, le second événement,
l’effet, puisse être antérieur à sa cause.
Le caractère absolu admis d’ordinaire pour la notion de simultanéité
tient donc à l’hypothèse implicite d’une causalité pouvant se propager
avec une vitesse infinie, à l’hypothèse qu’un événement peut
intervenir instantanément comme cause à toute distance.
Or cette hypothèse est conforme à la conception mécaniste et est
exigée par elle puisqu’un solide parfait de la mécanique rationnelle,
ou un cordon de sonnette inextensible par exemple, interposé entre les
deux points où les événements se produisent, permettrait de signaler
instantanément la production de premier événement au point où le
second va se produire, et permettrait par conséquent de tenir compte
du premier, de le faire intervenir comme cause dans les conditions qui
déterminent le second. Il y a donc adaptation mutuelle de la mécanique
rationnelle et des conceptions ordinaires de l’espace et du temps dans
lesquelles la simultanéité de deux événements distants dans l’espace
possède un sens absolu.
Nous ne sommes donc point surpris de constater que dans le groupe de
transformation qui conserve les équations de la mécanique l’intervalle
de temps de deux événements se conserve, est mesuré de la même manière
par tous les groupes d’observateurs quels que soient leurs mouvements
relatifs.
Il en est autrement pour la distance dans l’espace : c’est un fait
bien simple et contenu dans les notions habituelles que la distance
dans l’espace de deux événements n’a pas en général de sens absolu et
dépend du système de référence employé.
Un exemple concret fera comprendre comment la distance dans l’espace
des deux mêmes événements peut être différente pour différents groupes
d’observateurs en mouvement les uns par rapport aux autres. Imaginons
que par un trou percé dans le plancher d’un wagon en mouvement par
rapport au sol, on laisse tomber successivement deux objets : les deux
événements que constituent les sorties des deux objets par le trou de
wagon se passent en un même point pour des observateurs liés au wagon
et au contraire en des points différents pour des observateurs liés au
sol. La distance dans l’espace de ces deux événements est nulle pour
les premiers observateurs, et égale au contraire pour les autres au
produit [40] de la vitesse du wagon par l’intervalle de temps qui
sépare les chutes de deux objets.
C’est seulement dans le cas où les deux événements sont simultanés que
leur distance dans l’espace a un sens absolu, ne varie pas avec le
système de référence. Il en résulte immédiatement que les dimensions
d’un objet, la longueur d’une règle par exemple, ont aussi un sens
absolu, sont les mêmes pour observateurs en repos ou en mouvement par
rapport à cet objet : nous avons remarqué en effet que pour des
observateurs quelconques, la longueur d’une règle est la distance
entre deux positions simultanées des extrémités de la règle, c’est-à-
dire la distance dans l’espace de deux événements simultanés, de deux
présences simultanées des deux extrémités de la règle. Nous venons de
voir que la simultanéité, comme la distance dans l’espace de deux
événements simultanés, ont un sens absolu dans les conceptions
habituelles du temps et de l’espace.
Étant donnés deux événements successifs quelconques, deux événements
séparés dans le temps, on pourra toujours trouver un système de
référence par rapport auquel ces deux événements coïncident dans
l’espace, des observateurs pour lesquels ces deux événements se
passent en un même point Il suffira en effet de donner à ces
observateurs, par rapport au système de référence primitif, un
mouvement tel qu’ayant assisté au premier événement, ils assistent
ensuite au second, les deux événements se passant ainsi pour eux en un
même point voisin d’eux ; il suffira de donner à ces observateurs une
vitesse égale au quotient de la distance dans l’espace par
l’intervalle dans le temps des deux événements rapportés au système de
référence primitif, et cela sera toujours possible si l’intervalle
dans le temps n’est pas nul, si les deux événements ne sont pas
simultanés.
Ce qu’on peut ainsi réaliser pour l’espace, la coïncidence de deux
événements dans l’espace par un choix convenable du système de
référence, nous avons vu qu’on ne peut pas le réaliser pour le temps,
puisque l’intervalle dans le temps de deux événements a un sens
absolu, est mesuré de la même manière dans tous les systèmes de
référence.
Il y a là une dissymétrie entre l’espace et le temps habituellement
donnés que les conceptions nouvelles font disparaître : l’intervalle
dans le temps, comme la distance dans [41] l’espace y deviennent
variables avec le système de référence, avec le mouvement des
observateurs.
Dans les conceptions nouvelles, un seul cas subsiste et doit subsister
où le changement du système de référence est sans effet : c’est celui
où les deux événements coïncident à la fois dans l’espace et dans le
temps : cette double coïncidence doit avoir en effet un sens absolu
puisqu’elle correspond à la rencontre des deux événements et que de
cette rencontre peut jaillir un phénomène, un événement nouveau, ce
qui a nécessairement un sens absolu. Reprenant l’exemple précédent, si
les deux objets qui sortent du wagon par un même trou en sortent
simultanément, si leurs sorties coïncident à la fois dans l’espace et
dans le temps, il en pourra résulter un choc, une rupture des objets,
et ce phénomène de choc a un sens absolu, de sorte que dans aucune
conception du monde, électromagnétique ou mécanique, la coïncidence à
la fois dans l’espace et dans le temps, si elle existe pour un groupe
d’observateurs, ne pourra être niée par un autre groupe, quel que soit
son mouvement par rapport au premier. Pour ceux qui voient passer le
wagon comme pour ceux qui s’y trouvent, les deux objets se seront
brisés mutuellement parce qu’ils sont passés en même temps au même
point.
Exception faite de ce cas très particulier, il est facile de voir que
la conception électromagnétique exige un remaniement profond de la
notion d’univers. Les équations de l’électromagnétisme impliquent,
sous leur forme habituelle, qu’une perturbation électromagnétique, une
onde lumineuse par exemple, se propage dans le vide avec une même
vitesse dans toutes les directions, égale à trois cent mille
kilomètres par seconde environ.
Les faits expérimentaux nouvellement établis ayant montré que si ces
équations sont exactes pour un groupe d’observateurs, elles doivent
l’être aussi pour tous autres quels que soient leurs mouvements par
rapport au premier, il en résulte ce fait paradoxal qu’une
perturbation lumineuse donnée doit se propager avec la même vitesse
pour différents groupes d’observateurs en mouvement les uns par
rapport aux autres. Un premier groupe d’observateurs voit une onde
lumineuse se propager dans une certaine direction avec la vitesse de
trois cent mille kilomètres par seconde et voit un autre groupe
d’observateurs courir après cette onde avec une [42] vitesse qui peut
être quelconque ; et cependant, pour ce second groupe, l’onde
lumineuse se mouvra par rapport à lui avec la même vitesse de trois
cent mille kilomètres par seconde.
M. Einstein a montré le premier comment cette conséquence nécessaire
de la théorie électromagnétique suffit pour déterminer les caractères
de l’espace et du temps exigés par la conception nouvelle de
l’univers. On conçoit, d’après ce qui précède, que la vitesse de la
lumière doive jouer un rôle essentiel dans les énoncés nouveaux : elle
est la seule vitesse qui se conserve quand on passe d’un système de
référence à un autre et joue dans l’univers électromagnétique le rôle
que joue la vitesse infinie dans l’univers mécanique. Ceci va
ressortir clairement des résultats qui suivent.
Pour un couple quelconque d’événements, le changement du système de
référence modifie à la fois la distance dans l’espace et l’intervalle
dans le temps, mais, au point de vue de l’importance de ces
modifications, on est conduit à classer les couples d’événements en
deux grandes catégories pour lesquelles l’espace et le temps jouent
des rôles symétriques.
La première catégorie est constituée par les couples d’événements tels
que leur distance dans l’espace est supérieure au chemin parcouru par
la lumière pendant leur intervalle dans le temps, c’est-à-dire tels
que si l’émission de signaux lumineux accompagne la production des
deux événements, chacun d’eux aura lieu avant le passage du signal
venant de l’autre. Une telle relation a un sens absolu, c’est-à-dire
qu’elle est vérifiée pour tous les systèmes de référence si elle l’est
pour l’un d’entre eux.
Les équations de transformation exigées par la théorie
électromagnétique montrent que, dans ce cas, l’ordre de succession des
deux événements dans le temps n’a pas de sens absolu. Si, pour un
premier système de référence, les deux événements se succèdent dans un
certain ordre, cet ordre sera renversé pour des observateurs se
mouvant par rapport aux premiers avec une vitesse inférieure à celle
de la lumière, c’est-à-dire avec une vitesse réalisable physiquement.
Il est évidemment impossible que deux événements dont l’ordre de
succession peut ainsi être renversé soient unis par une relation de
cause à effet, puisque si une telle relation existait entre nos deux
événements, certains observateurs verraient la cause postérieure à
l’effet, ce qui est absurde. [43]
Or, étant donné que la distance dans l’espace de nos deux événements
est supérieure au chemin parcouru par la lumière pendant leur
intervalle dans le temps, le premier ne pourrait intervenir comme
cause dans la production de l’autre, le second ne pourrait être
informé du premier, que si le lien causal pouvait se propager avec une
vitesse supérieure à celle de la lumière. Nous devons donc, d’après ce
qui précède, éliminer une telle possibilité : la causalité, quelle que
soit sa nature, ne doit pas pouvoir se propager avec une vitesse
supérieure à celle de la lumière ; il ne doit exister ni messager ni
signal pouvant parcourir plus de trois cent mille kilomètres par
seconde.
Nous devons donc admettre qu’un événement ne peut agir instantanément
comme cause à distance, que sa répercussion ne peut se faire sentir
immédiatement que sur place, au point même où il a lieu, puis
ultérieurement à des distances croissantes, et croissantes au maximum
avec la vitesse de la lumière. Celle-ci joue donc bien, à ce point de
vue déjà, dans les conceptions nouvelles, le rôle que joue dans les
conceptions anciennes la vitesse infinie qui y représente la vitesse
limite avec laquelle peut se propager la causalité.
On voit par là que l’antagonisme actuel entre le mécanisme et
l’électro-magnétisme manifeste seulement sous une forme nouvelle
l’opposition entre les deux conceptions qui se sont succédées dans le
développement des théories électriques : celle de l’action instantanée
à distance compatible avec le mécanisme, et celle introduite par
Faraday de la transmission par l’intermédiaire d’un milieu, par action
de proche en proche. Cette opposition ancienne se répercute
aujourd’hui jusque sur les notions les plus fondamentales.
De ce qui précède découlent diverses conséquences : tout d’abord il
est impossible qu’une portion de matière se meuve par rapport à une
autre avec une vitesse supérieure à celle de la lumière. Ce résultat
paradoxal est contenu dans les formules auxquelles conduit la
cinématique nouvelle pour la composition des vitesses : la composition
d’un nombre quelconque de vitesses inférieures à la vitesse de la
lumière donne toujours un vitesse inférieure à celle de la lumière. De
même dans la conception ordinaire la conception, d’un nombre
quelconque de vitesses finies donne toujours une vitesse finie. [44]
Nous pouvons affirmer ensuite qu’aucune action à distance, la
gravitation, par exemple, ne doit se propager plus vite que la lumière
et l’on sait que cette condition n’est nullement contredite par les
résultats astronomiques actuellement établis.
Enfin il est nécessaire de renoncer au solide parfait de la Mécanique
dans lequel on pourrait trouver un moyen de signaler instantanément à
distance, d’établir un lien causal se propageant plus vite que la
lumière. Rien dans ce que nous savons des solides réels ne s’oppose à
ce que toute action, toute onde doivent s’y propager moins vite que la
lumière ; les ondes élastiques, dans les solides les plus rigides, se
propagent en réalité avec une vitesse beaucoup inférieure. L’important
est que nous devons rejeter la conception même du solide parfait, d’un
corps qui pourrait être mis en mouvement simultanément en tous ses
points.
On peut résumer le raisonnement qui précède de la manière suivante :
s’il existait un signal pouvant se propager avec une vitesse
supérieure à celle de la lumière, on pourrait trouver des observateurs
pour lesquels ce signal serait arrivé avant d’être parti, pour
lesquels le lien causal que ce signal permet d’établir se trouverait
inversé : on pourrait télégraphier dans le passé, comme dit M.
Einstein et nous considérons que cela serait absurde.
Les deux événements du couple considéré, qui n’ont pas d’ordre défini
de succession dans le temps, sont donc nécessairement sans influence
mutuelle possible, ce sont véritablement des événements indépendants.
Il est évident que, n’ayant aucun lien causal entre eux, ils ne
peuvent se succéder dans une même portion de matière, ils ne peuvent
appartenir à une même ligne d’univers, à la vie d’un même être. Cette
impossibilité est d’ailleurs d’accord avec ce fait que pour être
successivement le siège de ces deux événements cette portion de
matière devrait se mouvoir avec une vitesse supérieure à celle de la
lumière.
Les deux événements ne peuvent donc être amenés à coïncider dans
l’espace, par aucun choix du système de référence, mais ils peuvent
être amenés à coïncider dans le temps : puisque leur ordre de
succession peut être inversé, il existe des systèmes de référence pour
lesquels les deux événements sont simultanés.
On peut appeler couples dans l’espace les couples d’événements [45]
qui viennent d’être considérés, dont l’ordre de succession dans le
temps n’a pas de sens absolu, mais qui, de manière absolue, sont
distants dans l’espace.
Il est remarquable que, si la distance dans l’espace des deux
événements ne peut être annulée, elle passe par un minimum précisément
pour les systèmes de références par rapport auxquels les deux
événements sont simultanés.
D’où l’énoncé suivant :
La distance dans l’espace de deux événements qui sont simultanés pour
un certain groupe d’observateurs est plus courte pour ceux-ci que pour
tous autres observateurs en mouvement quelconque par rapport à eux.
Cet énoncé contient, comme cas particulier, ce que l’on a appelé la
contraction de Lorentz, c’est-à-dire le fait qu’une même règle
examinée par différents groupes d’observateurs, les uns en repos, les
autres en mouvement par rapport à elle, est plus courte pour ceux qui
la voient passer que pour ceux qui lui sont liés. Nous avons vu en
effet que la longueur d’une règle pour des observateurs qui la voient
passer est définie par la distance dans l’espace de deux positions
simultanées (pour ces observateurs) des deux extrémités de la règle.
Et cette distance d’après ce qui précède, sera plus courte pour ces
observateurs que pour tous autres, en particulier pour ceux qui sont
liés à la règle.
On comprend aussi aisément comment cette contraction de Lorentz peut
être réciproque, c’est-à-dire comment deux règles, égales au repos
relatif, se voient mutuellement raccourcies quand elles glissent l’une
contre l’autre, des observateurs liés à l’une des deux règles voyant
l’autre plus courte que la leur. Cette réciprocité tient à ce que les
observateurs liés aux deux règles voyant l’autre plus courte que la
leur. Cette réciprocité tient à ce que les observateurs liés aux deux
règles en mouvement l’une par rapport à l’autre ne définissent pas de
même manière la simultanéité.
Nous allons trouver pour les couples d’événements de la seconde
catégorie des propriétés exactement corrélatives des précédentes par
permutation de l’espace et du temps. Ces couples, que j’appellerai
couples dans le temps, sont définis par la condition suivante, qui a
un sens absolu : la distance dans l’espace des deux événements est
inférieure au chemin parcouru par la lumière pendant leur intervalle
dans le temps ; autrement dit, le second événement se produit après le
passage du signal lumineux dont l’émission coïncide dans [46] l’espace
et dans le temps avec le premier. Ceci introduit, au point de vue du
temps, une dissymétrie entre les deux événements, le premier est
antérieur au passage du signal lumineux dont l’émission coïncide dans
l’espace et dans le temps avec le second événement, tandis que le
second est postérieur au passage du signal lumineux dont l’émission
accompagne le premier. Un lien de causalité peut exister, au moins par
l’intermédiaire de la lumière, entre les deux événements, le second a
pu être informé du premier, et ceci exige que l’ordre de succession
ait un sens absolu, ne puisse être inversé par aucun changement du
système de référence. On voit immédiatement qu’une telle inversion
exigerait une vitesse superieure à celle de la lumière pour le second
système de référence par rapport au premier.
Deux événements entre lesquels existe ainsi une possibilité réelle
d’influence, s’ils ne peuvent être amenés à coïncider dans le temps,
peuvent toujours être amenés à coïncider dans l’espace par un choix
convenable du système de référence. En particulier si les deux
événements appartiennent à une même ligne d’univers, se succèdent,
avec un ordre absolu, dans la vie d’une portion de matière, ils
coïncident dans l’espace pour des observateurs liés à cette portion de
matière.
Corrélativement à ce qui se passait tout à l’heure, si l’intervalle
dans le temps des deux événements ne peut être annulé, il passe par un
minimum, précisément pour le système de référence par rapport auquel
les deux événements coïncident dans l’espace.
D’ou l’énoncé :
L’intervalle de temps entre deux événements qui coïncident dans
l’espace, qui se succèdent en un même point pour un certain système de
référence, est moindre pour celui-ci que pour tout autre en
translation uniforme quelconque par rapport au premier.
***
Dans tout ce qui précède, les systèmes de référence employés sont
supposés animés de mouvements de translation uniformes : pour de tels
systèmes seulement les observateurs qui leur sont liés ne peuvent
expérimentalement déceler leur mouvement d’ensemble, pour de tels
systèmes seulement les équations [47] de la physique doivent conserver
leur forme quand on passe de l’un à l’autre. Pour de tels systèmes
tout se passe comme s’ils étaient immobiles par rapport à l’éther :
une translation uniforme dans l’éther n’a pas de sens expérimental.
Mais il ne faut pas conclure pour cela, comme on l’a fait parfois
prématurément, que la notion d’éther doit être abandonnée, que l’éther
est inexistant, inaccessible à l’expérience. Seule une vitesse
uniforme par rapport à lui ne peut être décelée, mais tout changement
de vitesse, toute accélération a un sens absolu. En particulier c’est
un point fondamental dans la théorie électromagnétique que tout
changement de vitesse, toute accélération d’un centre électrisé
s’accompagne de l’émission d’une onde qui se propage dans le milieu
avec la vitesse de la lumière, et l’existence de cette onde a un sens
absolu ; inversement toute onde électromagnétique, lumineuse par
exemple, a son origine dans le changement de vitesse d’un centre
électrisé. Nous avons donc prise sur l’éther par l’intermédiaire des
accélérations, l’accélération a un sens absolu comme déterminant la
production d’ondes partant de la matière qui a subi le changement de
vitesse, et l’éther manifeste sa réalité comme véhicule, comme support
de l’énergie transportée par ces ondes.
La théorie prévoit la possibilité de mettre en évidence, par des
expériences électromagnétiques ou optiques, toute accélération du
mouvement d’ensemble d’un système matériel, au moyen d’expériences
intérieures à ce système, quand ce ne serait qu’en constatant
l’émission d’ondes par des corps électrisés liés au système, immobiles
par rapport à lui. Nous savons d’ailleurs que si l’accélération du
mouvement d’ensemble est communiquée au système par des actions
extérieures qui s’exercent seulement, contrairement à ce qui se passe
pour la gravitation, sur certaines parties du système, nous disposons
de bien d’autres moyens pour la mettre en évidence, par exemple des
déformations intérieures au système par l’intermédiaire desquelles
l’accélération se transmettra des portions du système soumises aux
actions extérieures, aux autres portions qui ne les subissent pas.
Dans un champ de gravitation uniforme, où chaque portion du système
subirait directement l’action extérieure qui lui communiquerait
l’accélération d’ensemble, comme dans le boulet de Jules Verne, de
semblables réactions ne se produiraient [48] pas, mais il resterait,
comme je l’ai dit plus haut, la possibilité d’expériences
électromagnétiques ou optiques pour déceler le changement de vitesse
du mouvement d’ensemble : les lois de l’électromagnétisme ne seraient
pas les mêmes par rapport à des axes liés à ce système matériel que
par rapport à des axes en mouvement uniforme de translation ensemble.
***
Nous allons voir se manifester sous une autre forme ce caractère
absolu de l’accélération.
Considérons une portion de matière en mouvement quelconque et la
succession des événements qui constituent la vie de cette portion de
matière, sa ligne d’univers.
Pour deux de ces événements suffisamment voisins, des observateurs en
mouvement uniforme qui assistent successivement à ces deux événements
peuvent être considérés comme liés à la portion de matière, le
changement de vitesse de celle-ci étant insensible dans l’intervalle
de temps entre les deux événements, qui constituera un élément de ce
que nous appellerons le temps propre de la portion de matière, sera
plus court que pour tout autre groupe d’observateurs liés à un système
de référence en mouvement uniforme quelconque.
Si nous prenons maintenant deux événements quelconques de la vie de
notre portion de matière, leur intervalle de temps mesuré par des
observateurs en mouvement non uniforme qui auront constamment suivi la
portion de matière, sera, par intégration du résultat précédent, plus
court que pour le système de référence en mouvement uniforme.
En particulier ce système de référence pourra être tel que les deux
événements considérés s’y passent en un même point, que par rapport à
lui la portion de matière ait parcouru un cycle fermé, soit revenue à
son point de départ grâce à son mouvement non uniforme. Et nous
pouvons affirmer que pour des observateurs liés à cette portion de
matière, le temps qui se sera écoulé entre le départ et le retour, le
temps propre de la portion de matière, sera plus court que pour des
observateurs qui seraient restés liés au système de référence en
mouvement uniforme. Autrement dit la portion de matière [49] aura
moins vieilli entre son départ et son retour que si elle n’avait pas
subi d’accélérations, que si elle était restée immobile par rapport à
un système de référence en translation uniforme.
On peut dire encore qu’il suffit de s’agiter, de subir des
accélérations pour vieillir moins vite ; nous allons voir dans un
instant combien l’on peut espérer gagner de cette manière.
Donnons des exemples concrets : imaginons un laboratoire lié à la
Terre, dont le mouvement peut être considéré comme une translation
uniforme, et dans ce laboratoire deux échantillons de radium
parfaitement identiques. Ce que nous savons sur l’évolution spontanée
des matières radio-actives nous permet d’affirmer que si ces
échantillons restent au laboratoire, ils perdront tous deux leur
activité de la même manière au cours du temps et garderont constamment
des activités égales. Mais envoyons promener l’un de ces échantillons
avec une vitesse suffisamment grande et ramenons-le ensuite au
laboratoire ; ceci exige qu’au moins à certains moments cet
échantillon ait subi des accélérations. Nous pouvons affirmer qu’au
retour, son temps propre entre le départ et le retour étant moindre
que l’intervalle de temps mesuré entre ces mêmes événements par des
observateurs liés au laboratoire, il aura moins évolué que l’autre
échantillon et par conséquent qu’il se trouvera plus actif que celui-
ci ; il aura moins vieilli, s’étant agité davantage. Le calcul montre
que pour obtenir une différence d’un dix-millième entre les variations
d’activité des deux échantillons, il aura fallu maintenir pendant la
séparation l’échantillon vagabond à une vitesse d’environ quatre mille
kilomètres par seconde.
***
Avant de donner un autre exemple concret, présentons encore notre
résultat sous un autre jour. Supposons que deux portions de matière se
rencontrent une première fois, se séparent, puis se retrouvent. Nous
pouvons affirmer que des observateurs liés à l’une et à l’autre
pendant la séparation n’auront pas évalué de la même manière la durée
de celle-ci, n’auront pas vieilli autant les uns que les autres. Il
résulte de ce qui précède que ceux-là auront le moins vieilli dont le
[50] mouvement pendant la séparation aura été le plus éloigné d’être
uniforme, qui auront subi le plus d’accélérations.
Cette remarque fournit le moyen, à celui d’entre nous qui voudrait y
consacrer deux années de sa vie, de savoir ce que sera la Terre dans
deux cents ans, d’explorer l’avenir de la Terre en faisant dans la vie
de celle-ci un saut en avant qui pour elle durera deux siècles et pour
lui durera deux ans, mais ceci sans espoir de retour, sans possibilité
de venir nous informer du résultat de son voyage puisque toute
tentative du même genre ne pourrait que le transporter de plus en plus
avant.
Il suffirait pour cela que notre voyageur consente à s’enfermer dans
un projectile que la Terre lancerait avec une vitesse suffisamment
voisine de celle de la lumière, quoique inférieure, ce qui est
physiquement possible, en s’arrangeant pour qu’une rencontre, avec une
étoile par exemple, se produise au bout d’une année de la vie du
voyageur et le renvoie vers la Terre avec la même vitesse. Revenu à la
Terre ayant vieilli de deux ans, il sortira de son arche et trouvera
notre globe vieilli de deux cents ans si sa vitesse est restée dans
l’intervalle inférieure d’un vingt-millième seulement à la vitesse de
la lumière. Les faits expérimentaux les plus sûrement établis de la
physique nous permettent d’affirmer qu’il en serait bien ainsi.
Il est amusant de se rendre compte comment notre explorateur et la
Terre se verraient mutuellement vivre s’ils pouvaient, par signaux
lumineux ou par télégraphie sans fil, rester en communication
constante pendant leur séparation, et de comprendre ainsi comment est
possible la dissymétrie entre les deux mesures de la durée de
séparation.
Pendant qu’ils s’éloigneront l’un de l’autre avec une vitesse voisine
de celle de la lumière, chacun d’eux semblera à l’autre fuir devant
les signaux électromagnétiques ou lumineux qui lui sont envoyés, de
sorte qu’il mettra un temps très long pour recevoir les signaux émis
pendant un temps donné. Le calcul montre ainsi que chacun d’eux verra
vivre l’autre deux cents fois plus lentement qu’à l’ordinaire. Pendant
l’année que durera pour lui ce mouvement d’éloignement, l’explorateur
ne recevra de la Terre des nouvelles des deux premiers jours après son
départ ; pendant cette année il aura vu la Terre accomplir les gestes
de deux jours. D’ailleurs, [51] pour la même raison, en vertu de
principe de Doppler, les radiations qu’il recevra de la Terre pendant
ce temps auront pour lui une longueur d’onde deux cents fois plus
grande pour elle. Ce qui lui semblera radiation lumineuse par laquelle
il pourra voir la Terre aura été émis par celle-ci comme rayonnement
ultra-violet extrême, voisin peut être des rayons de Röntgen. Et si
l’on veut maintenir entre eux une communication par signaux hertziens,
par télégraphie sans fil, l’explorateur ayant emporté avec lui des
appareils de réception ayant une certaine longueur d’antenne, les
appareils de transmission utilisés par la Terre pendant ces deux jours
qui suivront le départ devront avoir une longueur d’antenne deux cents
fois plus courte que la sienne.
Pendant le retour les conditions seront inversées : chacun d’eux verra
vivre l’autre d’une vie singulièrement accélérée, deux cents fois plus
rapide qu’à l’ordinaire, et pendant l’année que durera pour lui le
retour, l’explorateur verra la Terre accomplir les gestes de deux
siècles : on conçoit ainsi qu’il la trouve au retour vieillie de deux
cents ans. Il la verra d’ailleurs pendant cette période par
l’intermédiaire d’ondes qui pour lui seront lumineuses mais qui pour
elle appartiendront à l’extrême infra-rouge, par ces rayons d’environs
cent-microns de longueur d’onde que M. M. Rubens et Wood ont récemment
découverts dans le spectre d’émission du manchon Auer. Pour qu’il
continue à recevoir de la Terre des signaux hertziens, celle-ci devra,
après les deux premiers jours et pendant les deux siècles qui
suivront, employer une antenne de transmission deux cents fois plus
longue que celle du voyageur, quarante mille fois plus longue que
celle employée pendant les deux premiers jours.
Pour comprendre la dissymétrie, il faut remarquer que la Terre mettra
deux siècles à recevoir les signaux envoyés par l’explorateur pendant
son mouvement d’éloignement qui pour lui dure un an : elle le verra
vivre pendant ce temps dans son arche d’une vie deux cents fois
ralentie ; elle lui verra accomplir les gestes d’un an. Pendant les
deux siècles au cours desquels la Terre le verra ainsi s’éloigner,
elle devra, pour recevoir les signaux hertziens émis par lui, employer
une antenne deux cents fois plus longue que la sienne. À la fin de ces
deux siècles parviendra à la Terre la nouvelle de la rencontre du
boulet avec l’étoile qui marque le commencement [52] du voyage de
retour. L’arrivée du voyageur se produira deux jours après pendant
lesquels la Terre le verra vivre deux cents fois plus vite qu’à
l’ordinaire, lui verra accomplir les gestes d’une autre année pour le
trouver au retour vieilli seulement de deux ans. Pendant ces deux
dernières journées, pour recevoir des nouvelles de lui elle devra
employer une antenne de réception deux cents fois plus courte que
l’antenne du voyageur.
Ainsi la dissymétrie tenant à ce que le voyageur seul a subi, au
milieu de son voyage, une accélération qui change le sens de sa
vitesse et le ramène au point de départ sur la Terre, se traduit par
ce fait que le voyageur voit la Terre s’éloigner et se rapprocher de
lui pendant des temps égaux chacun pour lui à un an, tandis que la
Terre, prévenue de cette accélération seulement par l’arrivée d’ondes
lumineuses, voit le voyageur s’éloigner d’elle pendant deux siècles et
revenir pendant deux jours, pendant un temps quarante mille fois plus
court.
Si l’on cherche maintenant dans quelles conditions un semblable
programme pourrait se réaliser, on se heurte, naturellement, à des
difficultés matérielles énormes.
La théorie permet de calculer le travail que la Terre devrait dépenser
pour lancer le projectile, pour lui communiquer l’énergie cinétique
correspondant à son énorme vitesse. En supposant la masse du boulet
égale seulement à une tonne on calcule aisément que si l’on veut ne
mettre qu’un an à le lancer, en le faisant tourner à l’extrémité d’une
fronde par exemple avant de l’abandonner, il faudrait faire
fonctionner sans arrêt pendant cette année là quatre cents milliards
de chevaux-vapeur et brûler pour les produire au moins mille
kilomètres cubes de houille.
Ces difficultés au départ seraient d’ailleurs suivies de difficultés
non moins grandes au moment de la réflexion ou de l’arrêt. Il faudrait
tout d’abord, pour la réflexion, trouver un système capable
d’emmagasiner l’énorme énergie cinétique du projectile, puis de la
restituer pour le renvoyer en sens opposé avec la même vitesse. Pour
l’arrêt il faudrait dissiper graduellement cette même énergie sans
qu’il en résulte à aucun moment d’accélération ni d’élévation de
température néfaste au projectile, alors que la quantité de chaleur
équivalent à son énergie cinétique suffirait pour le porter à une
température de 1016 degrés au moins. [53]
Nous avons d’autre part toute raison de penser que si un projectile
arrivait vers la Terre avec une telle vitesse, celle-ci ne
s’apercevrait même pas de son passage et qu’il s’arrêterait seulement
à une certaine profondeur dans le sol sans laisser même aucun trou à
l’endroit de la surface où il serait passé. À peine se produirait-il
sur sa trajectoire à travers l’atmosphère un léger accroissement de la
conductibilité électrique de l’air. Nous savons, en effet, par
l’exemple des particules &alpha ; du radium, que des atomes matériels
d’hélium dont la vitesse est à peine de 20.000 kilomètres par seconde,
peuvent suivre à travers la matière une trajectoire parfaitement
rectiligne et traverser d’autres atomes sans laisser d’autre trace de
leur passage qu’un accroissement de conductibilité, et notre
projectile aurait, par unité de masse une énergie cinétique cent mille
fois plus grande que les particules &alpha ; Il constituerait une
radiation extraordinairement pénétrante. Il faudrait, pour éviter ces
difficultés, trouver un moyen de ralentir progressivement son
mouvement à mesure qu’il approcherait de la Terre. Il ne semble pas
qu’on puisse non plus tenter ici l’emploi du principe de la fusée que
mon ami M. Perrin propose d’utiliser pour les voyages
interplanétaires.
***
Je n’ai développé ces spéculations que pour montrer par un exemple
frappant à quelles conséquences éloignées des conceptions habituelles
conduit la forme nouvelle des notions d’espace et de temps. Il faut se
souvenir que c’est là le développement parfaitement correct de
conclusions exigées par des faits expérimentaux indiscutables, dont
nos ancêtres n’avaient pas connaissance lorsqu’ils ont constitué,
d’après leur expérience que synthétisait le mécanisme, les catégories
de l’espace et du temps dont nous avons hérité d’eux. À nous de
prolonger leur œuvre en poursuivant avec une minutie plus grande, en
rapport avec les moyens dont nous disposons, l’adaptation de la pensée
aux faits.
Ce n’est pas seulement dans le domaine de l’espace et du temps que
s’impose le remaniement des conceptions les plus fondamentales de la
synthèse mécaniste. La masse, par laquelle se mesurait l’inertie,
attribut primordial de la matière, était considérée comme un élément
essentiellement invariable [54] caractérisant une portion donnée de
matière. Cette notion s’évanouit maintenant et se confond avec celle
d’énergie : la masse d’une portion de matière varie avec l’énergie
interne de celle-ci, augmente et diminue avec elle. Une portion de
matière qui rayonne perd de son inertie en quantité proportionnelle à
l’énergie rayonnée. C’est l’énergie qui est inerte ; la matière ne
résiste au changement de vitesse qu’en proportion de l’énergie qu’elle
contient.
La notion d’énergie elle-même perd son sens absolu : sa mesure varie
avec le système de référence auquel les phénomènes sont rapportés, et
les physiciens cherchent en ce moment quels sont, dans l’expression
des lois du monde, les véritables éléments possédant un sens absolu,
les éléments qui restent invariants quand on passe d’un système de
référence à un autre et qui joueront, dans la conception
électromagnétique de l’univers, le rôle que jouaient, dans la synthèse
mécaniste, le temps, la masse et l’énergie.
Paris, Collège de France.
Paul Langevin

Richard Hachel

unread,
Mar 23, 2010, 11:18:53 AM3/23/10
to

Julie Amadis a écrit :


>
> Une réponse de Yanick Toutain (thanks to Julie Amadis)

Au fait, si un jour mon ordinateur marche pu,
est-ce que Julie Amadis me prétera le sien à moi aussi?


> EXTRAIT
> ==
> CE QUI EST AMUSANT POUR NOUS, C'EST LE NON-RELATIVISME DE LANGEVIN !
>
> En effet, le but de Einstein est de nier la dissymétrie : le train et
> la gare n'ont pas de position privilégiée. Toute vitesse est relative.
> Il n'y a pas de point de vue spécial : on est toujours en mouvement
> PAR RAPPORT à quelqu'un et la GARE est en MOUVEMENT par rapport au
> TRAIN !!!

C'est le premier principe de la théorie de la relativité d'Einstein
(et le deuxième de la mienne) : il n'y a pas de référentiel absolu.

Aucune entité n'est en mouvement par rapport à l'éther,
simplement la gare comme le train sont en mouvement l'un par rapport à l'autre,
et aucun des deux référentitiels n'est plus "supérieur" à l'autre;
ils sont identiques en qualité, et rien de plus.


>
> Mais le voilà qu'il invoque une “communication à distance”
> correspondant à un effet Doppler. Cela va nous donner l'occasion
> d'étudier le problème posé par le clown Langevin sous un angle
> matérialiste, et donc scientifique.

J'ai vérifier les claculs de Langevin, ils sont correct mathématiquement,
et sa physique utilisée en terme d'effet Doppler (ou de direct-live
en mode Hachel) est correcte aussi.

Il y a bien une ou deux conneries dans son texte (histoire de la fusée
qui disparait dans un trou minuscule), quelques incompréhensions (il rétablit
l'éther à un certain moment) ou omissions très grave
(il ne parle pas des vitesses apparentes mesurées),
mais ses calculs et opinions sur l'effet Doppler sont justes.


>
> Nous allons commencer par considérer le mouvement de la Terre.
> L'hypothèse (fausse mais approximative) Ain Al Rami nous fait
> envisager un mouvement terrestre possiblement égal au soixantième de
> la vitesse de la lumière pour la Terre et pour le Soleil (aux points
> d'aphélie et de périhélie). Et, conséquemment, un mouvement objectif
> du centre de la Galaxie possèdant une vitesse du même ordre. Restons
> sur cette hypothèse et admettons donc que la mouvement de révolution
> de la Terre et du Soleil autour du centre de la Galaxie est donc
> négligeable.

Mouvement de la galaxie par rapport à quoi?

A l'éther?

Aucun intérêt pédagogique.

> On prendra donc une Terre avançant, en deux ans et parcourant plus de
> 2 fois 31 millions de fois la distance de 5011 kilomètres.

La terre n'avance pas.

Elle reste toujours immobile dans son référentiel (en négligeant les
accélérations du à la révolution autour du soleil,
et celle du soleil autour du centre galactique).

> Pendant ce temps, un voyageur frôle la Terre. En effet, sa vitesse
> devra rester uniforme à l'aller. Il aura donc du aller prendre son
> élan AVANT le commencement du protocole : comme le train de Dijon de
> Einstein plus haut.

On peut être puriste, et voir cela comme ça.

On peut aussi produire un départ terrestre avec accélération progressive.

Ca ne change pas grand chose, puisque J'AI DIT que la plupart
des observations se font en mouvements galiléens (27ans+3ans et 9ans+9ans)
dans l'exemple le plus connu ici.

> Il va s'écarter de la Terre selon un angle alpha. Cet angle alpha
> étant formé des trajectoires de la Terre et de la trajectoire du
> voyageur.
> Le bon élève en géométrie n'aura pas attendu plusieurs heures de
> calculs pour découvrir le fait que la vitesse de ce voyageur est
> intrinsèquement contenue dans cet angle alpha.
> Ce que l'auteur de ce texte (génial mais pas très intelligent) a mis
> plusieurs heures de calcul à comprendre et après avoir traité tout le
> problème en calculant toutes les équations obtenues par Al Kashi, il
> lui a fallu une journée puis une nuit de calcul* et deux heures de
> jeux vidéo décompressantes pour, à 7 heures du matin, le comprendre :
> point n'était besoin de calculer toutes les formules pour présenter la
> version simplifiée du problème : en effet, pour retrouver la Terre
> après avoir parcouru deux hypothènuses de deux triangles rectangles,
> sa vitesse devra impérativement être égale à la vitesse de la Terre
> multipliée par cosinus alpha. La trajectoire de la Terre sera la base
> adjacente de l'angle alpha dont la trajectoire du voyageur sera
> l'hypothènuse.
>
> Et cela suffisait à démonter comme stupides les assertions de
> Langevin !
>
> Si Sam est l'observateur terrestre et qu'il se déplace objectivement à
> une vitesse S, si Walter est le voyageur et qu'il se déplace à une
> vitesse W, on a donc l'équation
>
> W = S * cos (alpha)

C'est de la physique newtonienne, ça.

Cà n'a pas de rapport direct avec la théorie de la relativité.


>
> On remarque que les deux trajectoires sont concomitantes et que Sam
> est constamment “à la verticale” de Walter sur notre dessin
> représentant les deux triangles rectangles.

Non, tu confonds tout.

En relativité, il n'y a pas de simultanéité absolue. Chaque observateur
à une propre notion des événements qui forment son présent universel.

Quand tel voyageur est là, tel autre est là. Mais pour A ou pour B ou pour C,
qui sont des observateurs différents, ces positions ne sont pas absolues
à cause de leur notion de simultanéité.

Il va donc y avoir relativité des instants, des durées, des longueurs, des distances.

Langevin a tout à fait raison.

J'ai moi même calculé avant hier.

T'=T.sqrt[(1+Vo/c)/(1-Vo/c)] avec dans son exemple Vo=0.99995c

Rapport 200 fois.

Et l'inverse au retour: rapport 0.005 (1/200).

Paul Langevin a tout à fait raison.

>
> L'imbécile a déjà oublié que son facteur gamma avait – pour v égal à
> 19 999c/ 20 000 – une valeur égale à 100. Et le voilà qu'il s'emmêle
> les pinceaux et que le 100 est devenu 200.

:)))

Paul Langevin n'a pas utilisé le facteur gamma, mais le facteur
(1+cosµ.Vo/c)/sqrt(1-Vo^2/c^2)

Le même que j'utilise moi.

L'objet étant en fuite dans la ligne de visée (c'est réciproque),
on a cosµ=1.

D'où l'équation que j'ai mise un peu plus haut (et que Langevin connaissait
probablement puisqu'il l'utilise correctement).


>Mais, il ne s'arrête
> toujours pas en si bon chemin ! C'est à se demander si, en 1911, il a
> eu connaissance d'un seul texte de Einstein. Cela intrigue. D'autant
> plus que le nom de Einstein – Le Renard avec la Cigogne n'est pas cité
> une seule fois de tout ce texte délirant.

Albert Einstein est cité deux ou trois fois, non?

> Quant au relativiste, ce n'est certainement pas la “vitesse”proposée
> qui pourrait faire “ralentir les images” d'un facteur 100 ou d'un
> facteur 200.
>
> “ Pendant l’année que durera pour lui ce mouvement d’éloignement,
> l’explorateur ne recevra de la Terre que des nouvelles des deux
> premiers jours après son départ; pendant cette année il aura vu la
> Terre que des nouvelles des deux premiers jours après son départ;
> pendant cette année il aura vu la Terre accomplir les gestes des deux
> jours.
>
> Deux jours ?

A vitesse Vo=0.99995c, c'est correct.

> Tout élève de classe primaire connait la division par
> cent et est capable de calculer 365 jours divisés par 100. Il trouvera
> 3,65.

Il divise 365 par 200 et trouve 1,825 jour.

Il arrondit à deux jours.

Je ne vois pas d'objection.


> Ce résultat serait conforme aux absurdes thèses de Einstein sur
> le ralentissment visible de horloges de synchronisation. Quant au
> facteur 200 qui vient de surgir du cerveau embrumé du positiviste
> français,

Son calcul est correct.


> s'il divisait 365 jours, son résultat serait la moitié de
> 3,65. Et donc 1,825 (calculé de tête).

Ma parole, je m'aperçois que tu es très fort en calcul mental.


> A moins que son “deux” ne soit
> ce 1,8 arrondi à l'entier !

C'est ce que je dis plus haut.

??????????

Tu dois faire une erreur de calcul quelque part.

Sinon, utilise la formule que je donne sur:
http://hachel.aliceblogs.fr/page7b.pdf

Tu verras que les calculs de Langevin sont corrects.


>
> Pendant le retour les conditions seront inversées: chacun d’eux verra
> vivre l’autre d’une vie singulièrement accélérée, deux cents fois plus
> rapide qu’à l’ordinaire,
>
> Langevin qui n'a pas sorti ni son calepin ni son crayon se met à
> délier complètement : il raconte n'importe quoi : un Doppler retour
> n'est PAS égal à la fraction inverse de la valeur d'un DOPPLER
> aller !!!!

En relativité, si.

Les effets sont réciproques (c'est à dire les mêmes) entre eux
(c'est à dire entre les deux voyageurs).
Et ces effets sont inverses entre l'aller et le retour pour n'importe
quel voyageur donné.


> Et il persiste ENCORE à PRETENDRE que les DOPPLER sont égaux pour les
> deux participants de cette expérience stupide !!!
>
> LANGEVIN DERAILLE COMPLETEMENT !!!

Non, il a raison.

>
> et pendant l’année que durera pour lui le retour, l’explorateur verra
> accomplir les gestes de deux siècles:
>
> Là, on a quitté la route !!

Il a encore raison.

La montre terrestre semble tourner deux cent fois plus vite si Vo=0.99995c
pour le voyageur qui revient.

>
> Le lecteur attentif a remarqué que Walter, le voyageur, après UNE
> ANNEE de voyage, le 1 janvier 1912 à midi voit les images émises par
> Sam après 1,8 journée d'expérience. Il voit, par exemple affiché le 2
> janvier 1911 à 19h si l'expérience est commencée à midi la veille....
> et si la valeur 200 de Langevin est la bonne !!!
> Le lecteur raisonnable sait que Sam, au moment où Sam voit cette
> vieille image, est LUI AUSSI A MI-PARCOURS DE SON TRAJET. Et il sait
> que le calendrier de Sam – à cet instant – affiche, lui aussi le 1
> janvier de l'année 1912 !!!

Que veux-tu dire par "à cet instant", "à remarqué que l'autre voit", etc...


>
> Comme le lecteur de ce blog est attentif, il sait que, après un délai
> égal au délai du signal Sam vers Walter, le terrestre Sam recevra
> l'image de Walter au moment de son “sommet”, à son point le plus
> éloigné.
> Mais, surtout, le lecteur attentif sait que Walter a encore un voyage
> de UN AN à parcourir et que, lorsque Sam va arriver au même point il
> n'y a aucune raison que les pendules se soient détraquées.
>
> En effet, dans le délai “r” que va durer son parcours, Walter va,
> effectivement voir la pendule de Sam lui envoyer des images
> accélérées.
> Mais “accélérées” de combien ?
>
> Tout simplement d'un facteur égal à une année moins 1,8 jours le tout
> divisé par l'année pendant laquelle Walter verra ce phénomène. Or une
> année moins 1,8 jours avait été calculé par la soustraction de 1/200 à
> l'année en question. On aura donc 199/200 à diviser par UN.
> Pendant son trajet retour vers la Terre, Walter verra simplement
> l'horloge de Sam “accélérer” d'un facteur appropximativement égal à
> DEUX !
>
> LA PENDULE DE SAM vue par Walter
> “IRA” DEUX FOIS PLUS VITE
> QUE CELLE DE WALTER !
> LE
> “200” FOIS
> SORT DU CHAPEAU DU CHARLATAN !!!

Non. Simplement toi, Yanick tu utilises l'équation nextonienne T'=T(1+cosµVo/c)
et donc, tu trouve 2.

Lui, il utilise l'équation relativiste de correction que je te donne plus haut
et qui inclu le facteur gamma.

Il trouve 200.


>
> on conçoit ainsi qu’il la trouve au retour vieillie de deux cents ans.
>
> On ne “conçoit” rien du tout mis à part le délire de Langevin. Emporté
> par son élan. Ayant, sans doute, passé trop de temps au buffet
> restaurant du Paris-Bologne, l'imbécile multiplie l'année de Walter
> par DEUX CENT !!!

Il prend en compte gamma en plus (c'est tout simple).


Bon, j'arrête ici, j'ai du travail...


R.H.

kduc

unread,
Mar 23, 2010, 11:35:49 AM3/23/10
to
Richard Hachel a écrit :
>
> J'ai vérifier [vérifié] les claculs [calculs] de Langevin

Ça, ça vaut dix !

--
kd

Richard Hachel

unread,
Mar 23, 2010, 3:13:31 PM3/23/10
to

kduc a écrit :
>
> Richard Hachel a écrit :
> >
> > J'ai vérifier [vérifié] les claculs [calculs] de Langevin,
> > ils sont correct mathématiquement.


>
> Ça, ça vaut dix !

Et encore, t'as oublié une faute. :))


>
> --
> kd


R.H.

Julie Amadis

unread,
Mar 23, 2010, 5:04:39 PM3/23/10
to
On 23 mar, 16:18, Richard Hachel <r.hac...@tiscali.fr> wrote:
> Julie Amadis a écrit :
>
>
>
> > Une réponse de Yanick Toutain (thanks to Julie Amadis)
>
>  Au fait, si un jour mon ordinateur marche pu,
>  est-ce que Julie Amadis me prétera le sien à moi aussi?

Assise à côté de moi, elle a souri à la lecture de ce qui précède.
Si vous débattiez sérieusement et honnêtement, et que Google-USENET-
FRANCE vous censure aussi, vous pourrez publier vos réponses - comme
moi - sous son compte. Elle est d'accord.

Pour ce soir on se contentera de ça. Il est l'heure d'aller manger.

Je copie colle votre réponse pour l'étudier hors connexion.

(Allez donc faire un tour sur mes équations permettant de calculer
notre vitesse absolue à partir de deux fusées qui se regardent.)

Yanick Toutain

LeLapin

unread,
Mar 23, 2010, 5:25:28 PM3/23/10
to
Julie Amadis a tapoté du bout de ses petites papattes :

> (Allez donc faire un tour sur mes équations permettant de calculer
> notre vitesse absolue à partir de deux fusées qui se regardent.)
>
> Yanick Toutain

Merdalors ! Les fusées ont donc des yeux ?

--
LeLapin


Richard Hachel

unread,
Mar 23, 2010, 5:59:54 PM3/23/10
to

Julie Amadis a écrit :

> > > Une réponse de Yanick Toutain (thanks to Julie Amadis)
> >
> > Au fait, si un jour mon ordinateur marche pu,
> > est-ce que Julie Amadis me prétera le sien à moi aussi?
>
> Assise à côté de moi, elle a souri à la lecture de ce qui précède.
> Si vous débattiez sérieusement et honnêtement, et que Google-USENET-
> FRANCE vous censure aussi, vous pourrez publier vos réponses - comme
> moi - sous son compte. Elle est d'accord.

Elle est gentille Julie Amadis.

> Pour ce soir on se contentera de ça. Il est l'heure d'aller manger.
>
> Je copie colle votre réponse pour l'étudier hors connexion.
>
> (Allez donc faire un tour sur mes équations permettant de calculer
> notre vitesse absolue à partir de deux fusées qui se regardent.)

Je l'ai déjà fait, ça.

J'ai même dit que tes calculs étaient corrects.

Le problème ne vient pas de là, il vient du fait que tu appliques
des calculs corrects à une physique abstraite.

Lorsqu'on va très vite, ou lorsqu'on part très loin, les idées newtoniennes
sur l'espace et le temps (en fait sur la notion de simultanéité) devienne
de plus en plus fausses.

Continuer de les poser comme correctes ne finira alors qu'à conduire vers
une impasse.

Il faut donc se poser la question:
"Mais alors... comment ça marche?"

Pourquoi des mésons pi, sensés vivre (en moyenne) 0.255 nanosecondes,
parcourent-ils en moyenne 242 mètres lorsqu'on les éjecte à 0.9995c?

Le fait étant indéniables, comment expliquer cela?

Vivent-ils réellement plus longtemps?

Passent-ils par des trous d'espace?

Notre notion de mesure des vitesses est-elle faussée et vont-ils plus vites
qu'on ne le croit?

Les deux premières réflexions me paraissent ridicules (la seconde, pourtant admises,
est même contradictoire. Le méson vit ce qu'il vit dans son référentiel, et il n'a que faire
du notre).

Mais pas la troisième.

Alors pourquoi ne mesure-t-on pas la bonne vitesse même avec de très bonnes montres?

La synchronisation que l'on croit parfaite entre tous les points d'une salle de laboratoire est-elle
si absolue que ça?

Si elle n'est pas absolue, n'y a-t-il pas un risque pour que les vitesses mesurées ne soient pas les vraies?

Pourquoi ne pas essayer de mesurer leur quantité de mouvement?

Pourquoi la quantité de mouvement n'est-elle plus égale à p=m.Vo (Vo=vitesse observable communément admise).

Mais à p=m.Vr (Vitesse réelle Vr=Vo/sqrt(1-Vo^2/c^2)

Pourquoi cette équation bizarre?

Etc...

R.H.

Richard Hachel

unread,
Mar 23, 2010, 6:07:32 PM3/23/10
to

LeLapin a écrit :

Rigole pas avec ça le Lapin.

Les plus grosses bites de l'humanité ont dit des choses beaucoup
plus connes.

Descartes a dit que les veines et les artères portaient le sang aux tissus.

Langevin a dit que les équations d'Einstein ne signifiaitent pas l'abandon
systèmatique de l'éther, et que de l'éther, on en trouvait dans toutes les
bonnes pharmacies.

Langevin (encore) a dit qu'une fusée qui arriverait très vite sur nous
ne ferait rien d'autre qu'un petit trou minuscule à la surface de la terre.

D'immenses génies ayant l'habitude de poster ici (Jean-Pierre Messager,
Dominique Caudron, Didier Lauwaert), ont même cru que la grande licorne
rose avait attaqué l'Amérique le 11 septembre 2001 et autres sornettes
du même ganre).

Tu vois, même les grosses bites peuvent dire des conneries.

Tiens moi, par exemple, je me suis fourvoyé pendant des semaines avec
mes cosinus hachéliens. La pire connerie que j'ai écrite de ma vie.

Mais bon, il faut parfois passer par l'obscurité pour voir la lumière.

>
> --
> LeLapin

R.H.

didier

unread,
Mar 24, 2010, 3:19:26 AM3/24/10
to
On 23 mar, 22:25, LeLapin <ipub-enle...@neuf-enlever.fr> wrote:
> Merdalors ! Les fusées ont donc des yeux ?

Je suis très faché, tu m'as pris de vitesse, au moins 5c en vitesse
réelle :-))))

LeLapin

unread,
Mar 24, 2010, 8:00:44 AM3/24/10
to
didier a tapoté du bout de ses petites papattes :

C'est parce que je suis passé par le feuillet symétrique cpt. C'est un
bon raccourci ;)

--
LeLapin


Gebruik

unread,
Mar 24, 2010, 8:18:48 AM3/24/10
to
chat échaudé a eu chaud !

Adurien

unread,
Mar 24, 2010, 9:27:11 AM3/24/10
to
Julie Amadis wrote:
> On 23 mar, 16:18, Richard Hachel <r.hac...@tiscali.fr> wrote:
>> Julie Amadis a écrit :
>>
>>
>>
>>> Une réponse de Yanick Toutain (thanks to Julie Amadis)
>> Au fait, si un jour mon ordinateur marche pu,
>> est-ce que Julie Amadis me prétera le sien à moi aussi?
>
> Assise à côté de moi, elle a souri à la lecture de ce qui précède.


Tant que tu y es, explique lui comment il est possible, dans ton monde
matérialiste où "les photons de Michelson ratent les mirroirs", que le
laser de ton lecteur CD vise une cible microscopique située à plusieurs
centimètres, sans que les abrutis d'ingénieurs relativistes qui l'ont
conçu soit au courant de ce léger détail technique qu'est le
"déplacement de la cible pendant le trajet du photon", sur la base
duquel tu fantasme que tu démonte Michelson?

YBM

unread,
Mar 24, 2010, 11:03:26 AM3/24/10
to
Adurien a écrit :

> Julie Amadis wrote:
>> On 23 mar, 16:18, Richard Hachel <r.hac...@tiscali.fr> wrote:
>>> Julie Amadis a écrit :
>>>
>>>
>>>
>>>> Une réponse de Yanick Toutain (thanks to Julie Amadis)
>>> Au fait, si un jour mon ordinateur marche pu,
>>> est-ce que Julie Amadis me prétera le sien à moi aussi?
>>
>> Assise à côté de moi, elle a souri à la lecture de ce qui précède.
>
>
> Tant que tu y es, explique lui comment il est possible, dans ton monde
> matérialiste où "les photons de Michelson ratent les mirroirs"

Que Toutain prenne en compte une expérience réelle au lieu de la
vérité révélée que le Saint-Esprit lui souffle ? Tu rêves...

Il ferait, par contre, bien de prévenir Julie Amadis que s'il continue
de multi-poster comme un goret sous son identité Google et de poster
en français sur sci.*, son compte Google à elle risque fort de sauter à
la première occasion, pour la même raison que celui de Toutain a été
fermé l'an dernier.


Augustin

unread,
Mar 24, 2010, 11:37:28 AM3/24/10
to
Richard Hachel a �crit :
> Tous les physiciens connaissent (ou devraient conna�tre) l'exp�rience
> de pens�e propos�e � Albert Einstein par cent physiciens de son �poque
> dans une �dition appel�e "cent physiciens contre Albert Einstein".
>
> Il s'agissait de lui prouver que sa th�orie �tait un non sens, et

> qu'un immense paradoxe s'y fichait: "le paradoxe de Langevin".
>

Comme la file initi�e par RH s'�puise... que dire de cette explication ?

Imaginons un photon voyageur parti de la Terre et r�fl�chi par un
mirroir � x A.L.

Le voyage aura une dur�e nulle pour le photon et une dur�e 2x pour la
Terre... :-\

Langevin serait-il d'accord ?
--

Richard Hachel

unread,
Mar 24, 2010, 12:10:26 PM3/24/10
to

YBM a écrit :

> Il ferait, par contre, bien de prévenir Julie Amadis que s'il continue
> de multi-poster comme un goret sous son identité Google et de poster
> en français sur sci.*, son compte Google à elle risque fort de sauter à
> la première occasion, pour la même raison que celui de Toutain a été
> fermé l'an dernier.

Pour une fois, je suis d'accord avec YBM. J'ai moi même ôté sci.*
des entêtes pour ne pas nuire sur les forums anglosaxons,
et par là, indirectement à quelqu'un qui prête son ordinateur,
et qui n'est pas directement responsable.


R.H.

Adurien

unread,
Mar 24, 2010, 1:14:04 PM3/24/10
to
YBM wrote:
> Richard Hachel a écrit :
>> Il ne parle absolument pas non plus de la non-symétrie des vitesses
>> apparentes (les relativistes oublient toujours d'en parler)
>> et de l'immense bourde que ça provoque.
>
> Normale elle n'est qu'un produit de ton délire.
>
>>> tout à fait dans la lignée
>>> de ses idioties sur la force centrifuge,
>>
>> La force centrifuge n'existe pas stricto sensu, un corps placé
>> dans une voiture n'est pas "attiré par le virage ou la courbe",
>> il poursuit simplement son chemin en ligne droite pendant que la
>> voiture vire. Ca t'as été expliqué ici par d'autres que moi.
>>
>> La force centripète, oui (gravitation universelle, fronde).
>
> Je ne parle pas de ça, mais de ce que tu réellement écrit :
>
>> La force centripète attire le corps vers le centre du système.
>>
>> La force centrifuge le pousse vers la tangente et non à fuir l'axe.
>>
>> Si tu laches une fronde, le caillou libéré subitement de la force
>> centripète qui le retient part tangentiellement à la courbe,
>> et non de facon "purement centrifuge" comme on pourrait le croire.
>>
>> On a donc non pas deux force opposées, qui s'annuleraient,
>> mais deux forces orthogonales.
>>
>> La résultante variant sans cesse avec le temps forme une courbe
>> circulaire.
>>
>> J'ai dit que la force centrifuge pousse le corps vers la tangente
>> du point où il se trouve dans la courbe.
>>
>> Il s'agit donc d'une force orthogonale à la force centripète,
>> dirigée, elle, vers le centre du cercle.
>>
>> La résultante continuellement changeante fait que l'on obtient
>> un cercle (gravitation de la lune autour de la terre).
>>
>> Lorsqu'on lâche le caillou d'une fronde, on supprime intantanément
>> la force centripète qui le retient, et ne reste plus que la force
>> centrifuge pure.
>>
>> On voit alors que le caillou "prend la tangente" et non pas
>> l'axe de visée.
>>
>> Ca fait quand même 90° de différence... :))
>>
>> Pour le reste, et pour en terminer avec vos conneries
>> (toi et Vincent):
>> Quand une voiture tourne, la force centrifuge me porte bien
>> vers la position qu'occupait le pare-brise.
>> Bien sûr, on observe plutôt une sensation de déplacement
>> vers les portières, mais, simplement, parce que la voiture
>> tourne sur elle-même (rotation) en même temps qu'elle tourne
>> dans le virage (révolution).
>>
>> Maintenant libre à vous de penser qu'une force
>> centrifuge s'applique sur l'axe de visée.
>>
>> Mais personnellement, même à très grande vitesse,
>> j'ai jamais vu une voiture qui sortait d'une route,
>> sur la gauche en prenant un virage sur la droite.
>>
>> Au pire, elle part au centre.
>>
>> Elle se déporte toujours entre 0 et 90° par rapport
>> à la route d'accès au virage.
>>
>> Je veux bien faire des petits dessins, mais là, je fatigue.


Je n'ai pas fait de mécanique depuis la terminale mais même moi je sent
la confusion entre vitesse et accélération/force.
Tu devrais simplement admettre que tu t'es trompé, ca ne pourrait que te
grandir.

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