La bille. La fin du fil approche-t-elle ? Et si c'�tait l� le coeur du
probl�me et (un peu) l'une des raisons de cette... empoignade ?
Ennuy� par ces discussions st�riles, j'ai tenu � d�tailler pour moi la
chronologie des �v�nements lors d'une mise en d�rapage.
Voici un sc�nario qui para�t plausible et devrait coller parfaitement
avec l'exp�rimentation en vol.
- Conditions initiales : trajectoire rectiligne horizontale, ailes
parall�les � l'horizon, air calme et vitesse parfaitement stabilis�e.
Bille au milieu. Le conservateur de cap et l'indicateur de virage
n'indiquent aucune variation.
- Si l'on actionne le palonnier, donc la gouverne de direction (en
contrant les effets secondaires) et en le MAINTENANT � sa nouvelle
position (pas forc�ment en but�e�) que se passe-t-il ?
Top, c'est parti !
- La gouverne de direction r�agit au vent relatif et g�n�re une force
cr�ant une rotation de l'avion autour de son axe de lacet.
Si rotation, il y a force centrifuge (acc�l�ration transverse) et la
bille part cot� oppos�. L'horizon se met � d�filer cot� pied enfonc�.
ATTENTION, cet effet N'EST PAS PERMANENT.
(Et c'est peut-�tre l� que r�side la source de bien des confusions)
Il convient de distinguer trois phases :
- La phase d'action sur la gouverne.
- La phase de transition au cours de laquelle s'op�re la r�action
a�rodynamique de l'avion.
- La phase stabilis�e, lorsque le nouvel �tat d'�quilibre est
progressivement atteint.
Cela peut prendre plusieurs secondes, voire dizaines de secondes selon
la taille de l'appareil, sa masse et son inertie.
- D�s que l'axe de l'avion d�vie par rapport � sa trajectoire, l'angle
du vent relatif avec la gouverne DIMINUE, la force g�n�r�e, maximale au
d�but, diminuant en proportion.
- Corr�lativement, le vent relatif devenant un peu plus lat�ral, agit
sur le fuselage et la partie fixe de la gouverne de direction, cr�ant
une force inverse, qui AUGMENTE avec l'angle d'attaque oblique.
Usuellement appel� "effet girouette".
- Les deux forces oppos�es ont des valeurs qui convergent (l'une cro�t
et l'autre d�cr�it) et vont S'�QUILIBRER au bout d'un certain temps.
- La rotation en lacet S'ARR�TERA d�s que cet �quilibre sera atteint.
Trajectoire rectiligne, attaque oblique, mais aucune acc�l�ration
transversale, les ailes toujours horizontales, la bille ne subissant
plus que l'acc�l�ration de la gravit� est REVENUE SE CENTRER.
Notons au passage que cela r�sout le probl�me de la bille �voqu� par
Charles Edouard, lors de l'atterrissage de l'avion fictif qu'il avait
�voqu�.
Conclusion : apr�s cette analyse, mon opinion se modifie et je pense
que la bille peut parfaitement se trouver centr�e, m�me en vol
dissym�trique.
"Le pied chasse la bille" Oui, c'est vrai, dynamiquement !
Mais pas en r�gime stabilis� !
Bonnes r�flexions dominicales sur le sujet, et de gr�ce, l�chez un peu
les basques de Coriolis et Newton (et les notres, par la m�me occasion)
pour ce probl�me simple.
--
Jacques DASSI�
http://archaero.com/
ok
> Si rotation, il y a force centrifuge (acc�l�ration transverse) et la
> bille part cot� oppos�. L'horizon se met � d�filer cot� pied enfonc�.
ok
>
> ATTENTION, cet effet N'EST PAS PERMANENT.
> (Et c'est peut-�tre l� que r�side la source de bien des confusions)
>
> Il convient de distinguer trois phases :
>
> - La phase d'action sur la gouverne.
> - La phase de transition au cours de laquelle s'op�re la r�action
> a�rodynamique de l'avion.
> - La phase stabilis�e, lorsque le nouvel �tat d'�quilibre est
> progressivement atteint.
>
> Cela peut prendre plusieurs secondes, voire dizaines de secondes selon
> la taille de l'appareil, sa masse et son inertie.
ok, excellente analyse
>
> - D�s que l'axe de l'avion d�vie par rapport � sa trajectoire, l'angle
> du vent relatif avec la gouverne DIMINUE, la force g�n�r�e, maximale au
> d�but, diminuant en proportion.
>
> - Corr�lativement, le vent relatif devenant un peu plus lat�ral, agit
> sur le fuselage et la partie fixe de la gouverne de direction, cr�ant
> une force inverse, qui AUGMENTE avec l'angle d'attaque oblique.
> Usuellement appel� "effet girouette".
>
> - Les deux forces oppos�es ont des valeurs qui convergent (l'une cro�t
> et l'autre d�cr�it) et vont S'�QUILIBRER au bout d'un certain temps.
>
> - La rotation en lacet S'ARR�TERA d�s que cet �quilibre sera atteint.
ok
>
> Trajectoire rectiligne, attaque oblique, mais aucune acc�l�ration
> transversale, les ailes toujours horizontales, la bille ne subissant
> plus que l'acc�l�ration de la gravit� est REVENUE SE CENTRER.
yesssss...
enfin moi je dirais par exemple pied � droite
->lacet vers la droite donc horizon d�file de droite
� gauche...
>> Trajectoire rectiligne, attaque oblique, mais aucune acc�l�ration
>> transversale, les ailes toujours horizontales, la bille ne subissant
>> plus que l'acc�l�ration de la gravit� est REVENUE SE CENTRER.
>
> yesssss...
>
enfin �a n'explique pas tout... mais on progresse.
comment tu as v�rifi� la rectitude trajectoire sol ?
L'empoignade n'en a rien � foutre des faits.
La meute ne s'occupe que de mener une guerre civile contre les
physiciens, les trop-instruits � ses yeux.
La guerre civile continuera, quel qu'en soit le pr�texte, voire
l'absence de tout pr�texte. Ils sont incorrigibles.
> Ennuy� par ces discussions st�riles, j'ai tenu � d�tailler pour moi la
> chronologie des �v�nements lors d'une mise en d�rapage.
> Voici un sc�nario qui para�t plausible et devrait coller parfaitement
> avec l'exp�rimentation en vol.
>
> - Conditions initiales : trajectoire rectiligne horizontale, ailes
> parall�les � l'horizon, air calme et vitesse parfaitement stabilis�e.
> Bille au milieu. Le conservateur de cap et l'indicateur de virage
> n'indiquent aucune variation.
>
> - Si l'on actionne le palonnier, donc la gouverne de direction (en
> contrant les effets secondaires) et en le MAINTENANT � sa nouvelle
> position (pas forc�ment en but�e�) que se passe-t-il ?
> Top, c'est parti !
>
> - La gouverne de direction r�agit au vent relatif et g�n�re une force
> cr�ant une rotation de l'avion autour de son axe de lacet.
>
> Si rotation, il y a force centrifuge (acc�l�ration transverse) et la
> bille part cot� oppos�. L'horizon se met � d�filer cot� pied enfonc�.
>
> ATTENTION, cet effet N'EST PAS PERMANENT.
> (Et c'est peut-�tre l� que r�side la source de bien des confusions)
>
> Il convient de distinguer trois phases :
>
> - La phase d'action sur la gouverne.
> - La phase de transition au cours de laquelle s'op�re la r�action
> a�rodynamique de l'avion.
> - La phase stabilis�e, lorsque le nouvel �tat d'�quilibre est
> progressivement atteint.
>
> Cela peut prendre plusieurs secondes, voire dizaines de secondes selon
> la taille de l'appareil, sa masse et son inertie.
>
> - D�s que l'axe de l'avion d�vie par rapport � sa trajectoire, l'angle
> du vent relatif avec la gouverne DIMINUE, la force g�n�r�e, maximale au
> d�but, diminuant en proportion.
>
> - Corr�lativement, le vent relatif devenant un peu plus lat�ral, agit
> sur le fuselage et la partie fixe de la gouverne de direction, cr�ant
> une force inverse, qui AUGMENTE avec l'angle d'attaque oblique.
> Usuellement appel� "effet girouette".
>
> - Les deux forces oppos�es ont des valeurs qui convergent (l'une cro�t
> et l'autre d�cro�t) et vont S'�QUILIBRER au bout d'un certain temps.
>
> - La rotation en lacet S'ARR�TERA d�s que cet �quilibre sera atteint.
>
> Trajectoire rectiligne, attaque oblique, mais aucune acc�l�ration
> transversale, les ailes toujours horizontales, la bille ne subissant
> plus que l'acc�l�ration de la gravit� est REVENUE SE CENTRER.
>
> Notons au passage que cela r�sout le probl�me de la bille �voqu� par
> Charles Edouard, lors de l'atterrissage de l'avion fictif qu'il avait
> �voqu�.
>
> Conclusion : apr�s cette analyse, mon opinion se modifie et je pense
> que la bille peut parfaitement se trouver centr�e, m�me en vol
> dissym�trique.
>
> "Le pied chasse la bille" Oui, c'est vrai, dynamiquement !
> Mais pas en r�gime stabilis� !
100 % d'accord, merci.
> Bonnes r�flexions dominicales sur le sujet, et de gr�ce, l�chez un peu
> les basques de Coriolis et Newton (et les notres, par la m�me occasion)
> pour ce probl�me simple.
-- Je me doutais que l'enseignement de la m�canique est malade,
je ne savais pas que c'est une leuc�mie.
http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,1682.0.html
Tu nous mets des messages et dans ta t�te tu dois entendre et imaginer � peu
pr�s �a :
http://www.youtube.com/watch?v=eBmZyQrdw6g&feature=related
alors que nous ce qu'on re�oit c'est �a :
http://www.youtube.com/watch?v=BXLNWBqq2Ss
(et encore j'ai bon coeur, j'en ai pris une version distrayante)
[...]
> Bonnes réflexions dominicales sur le sujet, et de grâce, lâchez un peu
> les basques de Coriolis et Newton (et les notres, par la même occasion)
> pour ce problème simple.
Et pourtant, tu viens de nous expliquer de façon limpide qu'une fois
atteint l'équilibre dans une position dissymétrique, c'est à dire après
annulation de l'accélération dûe à la mise en rotation latérale, la
bille revient au centre = Newton !
--
Français *==> "Musique renaissance" <==* English
midi - facsimiles - ligatures - mensuration
http://anaigeon.free.fr | http://www.medieval.org/emfaq/anaigeon/
Alain Naigeon - anai...@free.fr - Oberhoffen/Moder, France
http://fr.youtube.com/user/AlainNaigeon
---
Antivirus avast! : message Sortant sain.
Base de donnees virale (VPS) : 111009-1, 09/10/2011
Analyse le : 09/10/2011 23:12:16
avast! - copyright (c) 1988-2011 AVAST Software.
http://www.avast.com
Soit...
Vous ï¿œtes arrivï¿œs dans la discussion "bille en tï¿œte", comme un
chevalier blanc (ou quelque chose d'approchant) ᅵ la rescousse d'un
pauvre hï¿œre, pardon S(LD). En apparence du moins.
Ca n'a pas arrangᅵ ses lacunes en mᅵthode, et vous l'avez peut-ᅵtre +/-
involontairement enfoncᅵ en jouant au coach en malignitᅵ (cf. plus
bas).
Pour la rï¿œsolution de problï¿œme, on commence par recueillir les faits.
On peut classer les faits/preuves en 3 catï¿œgories (certains
spï¿œcialistes les appellent mnï¿œmotechniquement les "3P") :
- Physique (plans, mesures, et autres relevï¿œs de situation)
- Papier (logs et autres media enregistrements de procᅵdᅵ)
- Personne (tï¿œmoignages et interviews de spï¿œcialistes absents lors de
l'ᅵvᅵnement observᅵ)
J'avais compris que vous en ignoriez dï¿œlibï¿œrï¿œment 2 pour ne revendiquer
le droit de preuve qu'ᅵ l'enregistrement (vidᅵo). C'est votre droit le
plus (re)stric(tif).
Dans le post auquel je rï¿œponds, vous clarifiez : vous voulez tous les
ignorer. Vous commencez "L'empoignade n'en a rien ᅵ foutre des faits".
Alors que des pilotes vous disent possible, pratiquï¿œe - et dans quelles
circonstances - la configuration de vol que vous prï¿œtendez impossible,
qui ne tient pas compte des faits ? Les faits, vous les rï¿œfutez sans en
apporter une seul en relation avec la question de dï¿œpart.
"L'empoignade" serait-il un surnom qu'on vous donne ?
Ensuite, en rï¿œsolution de problï¿œme, on analyse. Cette analyse doit ï¿œtre
rigoureuse, non-ï¿œmotionnelle, et bien entendu basï¿œe sur les faits
recueillis. Elle n'admet pas l'emploi de supposition ou censure contre
un fait sous prᅵtexte de prᅵjugᅵs, mais elle peut amener ᅵ faire
prᅵciser les conditions dans lesquelles les faits ont ᅵtᅵ observᅵs ou
faire procᅵder ᅵ d'autres expᅵriences complᅵmentaires. Cette analyse
n'est pas fermï¿œe et doit permettre de chercher d'ï¿œventuels faits
manquants pour la comprï¿œhension (y compris des ï¿œlï¿œments nï¿œgligï¿œs parce
que qualifiï¿œs de nï¿œgligeables).
SLD parfois, SLM souvent, et d'autres ont cherchᅵ occasionnellement
dans cette voie. Vous non. Il apparait que si un fait ou une portion
d'analyse ne vous agrï¿œe pas, votre argument est d'ordre historique,
prᅵ/post Galilᅵe, prᅵ/post Newton (aucun apport sur les donnᅵes
entrantes ni sur la mï¿œthode d'analyse autre que le refus). Jusqu'ici ï¿œa
ne relï¿œve que de lacunes de mï¿œthodologie pour la rï¿œsolution de
problᅵmes (au risque de me rᅵpᅵter, la rᅵponse ᅵ la question initiale
ne m'intᅵresse pas, je ne la cherche pas et je ne m'exprime qu'ᅵ propos
de mï¿œthode, ni sur les faits que j'aurais pu observer mais c'ï¿œtait il y
a longtemps, ni sur la thï¿œorie).
Plutï¿œt que rester factuel, vous prï¿œfï¿œrez passer en mode totalement
subjectif, comme si le physicien (?) devenait pseudo-psychologiste.
Alors vous exprimez une sorte de dï¿œsarroi violent du thï¿œoricien (non
observateur) envers le praticien (observateur). Les praticiens sont
pour vous les "ennemis", ainsi que vous l'avez ᅵcrit ᅵ l'attention de
SLD que vous trouviez maladroit (d'oᅵ mon "coach en malignitᅵ" du
dᅵbut, et d'avoir parlᅵ ici de "guerre" montre que votre ᅵtat d'esprit
est inchangᅵ mᅵme si ici vous renversez les rᅵles par rapport ᅵ ceux
exprimï¿œs dans votre rï¿œponse pour SLD). Vous les appelez aussi la
"meute", terme de louverie, idï¿œe de chasseurs en ï¿œquipe dont le but est
d'acculer leur proie et passer ᅵ la curᅵe, et terme en vogue chez
d'autres personnes gᅵnᅵes en sociᅵtᅵ et en mal de reconnaissance (avec
un emploi rï¿œpï¿œtitif, ï¿œa me semble un rï¿œvï¿œlateur de ce stress, mais je
n'irai pas plus loin, n'ayant que peu de connaissances sur ce genre de
syndrome de persï¿œcution).
Faute de considï¿œrer les faits observï¿œs, une thï¿œorie quelle qu'elle soit
est irrecevable. Alors qu'une thï¿œorie mï¿œme farfelue (e.g. influence
vibratoire, de SLM) qui arriverait ᅵ ces faits observᅵs est discutable.
C'est le lot des thï¿œories et un travail commun du thï¿œoricien et du
praticien, dont malheureusement vous pronez la sï¿œparation radicale. Je
disais que les conditions d'expᅵrience sont discutables et ᅵ bien
prï¿œciser, mais quoique vous pensiez l'expï¿œrimentation n'est pas
refutable. L'approche scientifique proposï¿œe par Newton peut se rï¿œsumer
en : synthï¿œse, extrapolation, intuition (avec le sens de tenir pour
vraie une proposition gï¿œnï¿œrale obtenue par l'expï¿œrience tant qu'une
autre expï¿œrience n'est pas venue la contredire). Pour Bacon, le
mï¿œcanisme est : observation, expï¿œrimentation et vï¿œrification, puis
thï¿œorisation, puis prï¿œvision (dans cet ordre).
Mï¿œme avec d'autres formulations, l'approche scientifique est dans cette
ligne depuis plus de 300 ans. Il me semble que vous le savez, aussi
pourquoi ï¿œtre surpris par l'accueil reï¿œu par votre propre dï¿œmarche si
ï¿œloignï¿œe de ces prï¿œceptes ?
Au fait, je ne sais pas si le cross-post sur fsp vous sert ᅵ chercher
du soutien partisan ou ᅵ travailler votre image (ne rᅵpondez pas ᅵ ce
"miroir", c'est vous que ï¿œa concerne, pas moi).
Au chapitre des insultes puisque vous y allez souvent de ce couplet et
en cross-postant presque systï¿œmatiquement... Comment qualifier vos
allᅵgations de mythomanie et autres prises d'alcool et hallucinogᅵnes ᅵ
l'encontre des pilotes habituᅵs au vol glissᅵ dont les propos vous
dï¿œplaisent ?
Ah, ce ne sont pas des insultes ? Ce sont des tentatives d'humiliation
(de diffamation ?) bien plus sournoises que des qualificatifs et jurons
de cour d'ᅵcole. Mais ᅵa vous a peut-ᅵtre ᅵchappᅵ, ces tentatives sont
tellement "hï¿œnaurmes" que l'effet produit est de vous prï¿œsenter sous un
jour ridicule, qui ne colle pas plus ᅵ l'image d'un croisᅵ en guerre
sainte (ou "civile" comme vous l'ï¿œcrivez) que vous voudriez vous
donner, qu'ᅵ celle d'un scientifique. Et puis associer reproche -"vous
m'insultez"- et mï¿œdisance -"vous avez encore pris des hallucinogï¿œnes"-
n'est pas seulement paradoxal, c'est vulgaire (et non grossier, faï¿œon
Jean Yanne qui n'ï¿œtait pas un scientifique mais qui connaissait bien
les gens et leurs manies).
Dans fr.rec.aviation, "rec." signifie "rï¿œcrï¿œatif". On y vient pour
ï¿œchanger des infos et passer un peu de bon temps. Si vous voulez y
jouer au scientifique, soyez dans une approche scientifique. Sinon ne
vous ᅵtonnez pas d'apporter de la gaitᅵ en ce lieu frᅵquentᅵ par des
personnes de tous niveaux d'ᅵducation scolaire (d'annᅵes avant ᅵ annᅵes
aprï¿œs BAC).
Raison de plus si vous refusez de vous asseoir en passager dans un
cockpit pour vï¿œrifier les observations des autres par votre propre
expᅵrimentation. D'un autre cᅵtᅵ, je comprends que ceux qui vous ont
proposᅵ un tel vol d'essai reviennent sur leur invitation aprᅵs avoir
lu vos derniï¿œres interventions.
On ne se refait pas, mais on peut s'amï¿œliorer. En commenï¿œant par se
connaï¿œtre soi-mï¿œme avec le miroir des autres, aprï¿œs c'est question de
volontᅵ, de temps, et d'objectivitᅵ (et c'est de plus en plus difficile
avec l'ï¿œge).
Z'ᅵtes pas obligᅵ d'ouvrir les yeux ni de rᅵpondre : je ne crois pas au
bï¿œnï¿œfice d'une 2ï¿œme "consultation" si la premiï¿œre ne suffit pas. Les
temps sont durs, je fais long mais j'ï¿œconomise sur les coups rï¿œpï¿œtï¿œs de
phrases ᅵ l'emporte-piᅵce qui ont encore moins d'efficacitᅵ.
Et puisque vous aimez les florilï¿œges, vous pouvez rï¿œutiliser ce post
pour votre "bᅵtisier", ᅵ la condition honnᅵte de le citer
intᅵgralement, ainsi que votre post du 05/10/11 ᅵ 15:02 dans le fil
"Bille : la photo" en rᅵponse ᅵ Stᅵphane Legras-Decussy, auquel j'ai
fait rï¿œfï¿œrence.
;oD
dᅵsolᅵ d'ᅵtre taquin et (trᅵs) long, mais ᅵa va de pair avec ma manie
de toujours vouloir rendre service (et ce que je dis plus haut
s'applique ᅵ moi aussi, mes taquineries et mes posts longs : on ne se
refait pas...)
sinon un commentaire sur le r�sultat qu'obtient J.Dassi� ?
1) Je ne suis pas s�r en lisant J. Dassi� � 6h45 de savoir si ce sont ses
reflexions � froid sur ce qu'il a observ� lors de diff�rents vols, ou si ce
sont ses obsvervations lors de manoeuvres r�alis�es 'ad hoc' pour se forger
une opinion sur ce sujet pr�cis. Il nous le dira s�rement.
Ce n'est pas ce que j'ai personnellement observ�, et d'autres ici non plus.
Pour �tre parfaitement honn�te, je n'ai pas eu non plus l'id�e ni le besoin
de faire durer ind�finiment ce genre de vol, puisque dans mon cas, la bille
d�centr�e (en vol rectiligne ailes horizontales ou pas) indique justement
une situation qui n'est pas utile et que dans certaines phases de vol, elle
est m�me � �viter � tout prix (proximit� du d�crochage et du sol simultan�).
Avec une altitude g�n�reuse, c'est exactement la situation dans laquelle le
moniteur montre � un stagiaire comment le d�part en autorotation survient
bien plus brutalement qu'on ne l'imagine. On se met � une vitesse proche du
d�crochage bille au milieu ailes parfaitement horizontales, on r�duit la
vitesse, abatt�e sans frais, on recommence, mais cette fois on met du pied,
la bille s'�carte, on maintient et on continue � laisser ralentir, et dans
la plupart des cas, sans autre avertissement qu'une vibration dans la manche
(voir rien!!) c'est parti. Tu peux varier le plaisir en faisant l'inverse,
bille au milieu, vitesse faible, tu mets du pied en empechant le roulis
induit. M�me r�sultat, ca part en autorotation.
Tu prends un pilote de planeur � qui il manque 20 m d'altitude pour rentrer
confortablement, il va instinctivement essayer de rester le plus � plat
possible (facteur de charge = vario n�gatif, proximit� du sol avec
l'envergure) et la mise en dernier virage avec trop peu de manche va faire
passer l'aile int�rieure au virage en d�crochage. R�sultat imm�diat.
C'est juste une constatation pour moi : Ma famille compte 3 g�n�rations
regroupant une dizaine de pilotes qui ont tous toujours consid�r� que la
bille indique la sym�trie du vol, y compris en ligne droite.
2) Je ne sais pas pour vous, mais j'ai pass� un bon week end au grand air
(pas en l'air, mais sur l'eau).
N�anmoins, j'avais sous les yeux un magnifique instrument charg� de donner
de pr�cieuses informations sur l'inclinaison du mobile � bord duquel il
est install�. Et cet instrument n'est rien d'autre qu'un disque de
plastique pivotant autour d'un axe parallele � l'axe longitudinal du voilier
et dot� d'une masselotte le maintenant � une position constante lorsque le
bateau g�te. Une
s�rie de rep�res sur la partie fixe indiquent l'angle de g�te.
Si le cahier des charges est d'indiquer la direction de la pesanteur
apparente, le fil � plomb suffit. Si on ajoute la possibilit� de ne pas
bringuebaler n'importe ou, on arrive � ce genre d'instrument. Si on demande
� Mac Gyver de faire ce truc qui indique uniquement la direction de la
pesanteur apparente dans un mobile, il fera �a en 10 mn avec un clou, un
couvercle de boite et un machin pour le lester. Alors pourquoi depuis plus
d'un siecle se casse-t'on les pieds � cintrer un tube en verre et � y
emprisonner une bille si l'intercation du tube avec la bille n'a aucun
int�r�t voir m�me n'existe pas pour galileton?
> C'est juste une constatation pour moi : Ma famille compte 3 g�n�rations
> regroupant une dizaine de pilotes qui ont tous toujours consid�r� que la
> bille indique la sym�trie du vol, y compris en ligne droite.
Toujours la confusion entre le proxy, qui est inertiel, et l'info vitale
qu'on voudrait en d�duire, qui est a�rodynamique, elle.
> ... sur l'eau).
> N�anmoins, j'avais sous les yeux un magnifique instrument charg� de donner
> de pr�cieuses informations sur l'inclinaison du mobile � bord duquel il
> est install�. Et cet instrument n'est rien d'autre qu'un disque de
> plastique pivotant autour d'un axe parallele � l'axe longitudinal du voilier
> et dot� d'une masselotte le maintenant � une position constante lorsque le
> bateau g�te. Une
> s�rie de rep�res sur la partie fixe indiquent l'angle de g�te.
>
> Si le cahier des charges est d'indiquer la direction de la pesanteur
> apparente, le fil � plomb suffit. Si on ajoute la possibilit� de ne pas
> bringuebaler n'importe ou, on arrive � ce genre d'instrument. Si on demande
> � Mac Gyver de faire ce truc qui indique uniquement la direction de la
> pesanteur apparente dans un mobile, il fera �a en 10 mn avec un clou, un
> couvercle de boite et un machin pour le lester. Alors pourquoi depuis plus
> d'un siecle se casse-t'on les pieds � cintrer un tube en verre et � y
> emprisonner une bille si l'intercation du tube avec la bille n'a aucun
> int�r�t voir m�me n'existe pas pour galileton?
On te l'a d�j� expliqu� : le fluide amortisseur permet d'obtenir un
filtre passe-bas, de gagner une stabilit� de l'info, sans oscillations.
Et tu as encore une fois confondu "pesanteur", qui seule compte pour un
observateur immobile ou en translation uniforme, avec "pesanteur
apparente", soit la pesanteur combin�e � la r�action d'inertie
centrifuge. Aucun r�le en voilier, mais vitale pour coordonner les
virages en aviation.
--
Je me doutais que l'enseignement de la m�canique est malade,
je ne savais pas que c'est une leuc�mie.
http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,1682.0.html
c'est ce que je proposais il y a quelques jours,
je parlais d'un pendule dans un pot de confiture transparent
rempli d'huile pour amortir.
JVB & co sarcasmaient � tout va... que vont-il dire cette fois ? ;-)
�a c'est du blabla d'ambassadeur...
alors ce que dit J.Dassi� c'est faux ou pas ?
choup dit que c'est faux (faut bien chercher mais il le dit).
> JVB & co sarcasmaient � tout va... que vont-il dire cette fois ? ;-)
Que, manifestement, le simple mot "boutade" ne fait pas partie de votre
vocabulaire. Ni sans doute de votre vraie vie.
--
JVB
Tout ce que j'aime est immoral et/ou fait grossir.
>c'est ce que je proposais il y a quelques jours,
>je parlais d'un pendule dans un pot de confiture transparent
>rempli d'huile pour amortir.
je pr�cisais bien :
> une bo�te PLATE, transparente, r�duisant ipso-facto ses deux degr�s
> de libert� � UN SEUL...
Ce qui n'est nullement le cas d'un pot de confiture.
Etrange question!
Que ce soit en avion ou en bateau, le point avec un sextant se fait en
mesurant la hauteur d'un astre au dessus de l'horizon...le vrai bien
sur. sinon �a n'a aucun sens.
alors Troll ?
boutade ne veut pas dire que ce qu'il dit ne fonctionne pas !
et tu penses qui si � un degr� de libert� �a marche,
�a ne marche plus avec 2 degr�s ??
tu as pourtant �crit :
"Bille, fil � plomb, niveau � bulle et bol de soupe ou verre de gros
rouge : m�me combat !"
ce qui est vrai !
j'attends que vous disiez que ce que dit J.Dassi� est faux et
que manisfestement, je vous cite :"il n'a pas de vraie exp�rience
de vol"...
--
Je me doutais que l'enseignement de la m�canique est malade,
je ne savais pas que c'est une leuc�mie.
http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,1682.0.html
je ne vois pas bien le principe
je suis curieux d'en savoir plus