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Question scientifique a propos d'un fuller dome volant.

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Yann Minh

unread,
May 17, 2000, 3:00:00 AM5/17/00
to
Salut les experts...
Pour mon roman j'ai besoin d'une info technique précise...

Villes volantes.

L'architecte américain, Buckminster Fuller, inventeur de la géométrie
géodésique et qui donnera son nom au fullerene (Carbone 60 ou BuckyBalls
de la nanotechnologie), affirme dans les années 70, qu'on pourrait
construire des domes suffisament grands, pour que, par effet de
mongolfière, la chaleur dégagée par la ville permette au Dôme de
s'envoler... à condition que la ville soit construite en matériaux
légers... (plastique, aluminium) et que le dôme ait des proportions
énormes...
A l'époque, je crois que Buckminster Fuller évaluait une ville de la
taille de Manhatan...

Quelqu'un sur FraSF saurait-il faire le calcul, pour estimer la taille
du dôme en question.

Ou plutôt :

Quelle taille doit faire un dôme géodésique, pour pouvoir soulever une
ville dans les airs... on va déjà imaginer une ville de 3 étages,
construite en matériaux léger...donc pas en béton qui est d'une densité
avoisinant les 2, 8, mais plutôt de densité 1, ou densité 0,5... je
connais pas la densité de l'aluminium ou de la fibre de plastique...

Merci...

Yann pas matheux du tout...

--
ANTIPU...@yannminh.com
enlever ANTIPUB pour m'ecrire...
http://www.yannminh.com

Christophe Grand

unread,
May 17, 2000, 3:00:00 AM5/17/00
to

Raah ? Energétique ?
Sinon une donnée essentielle que je ne sais où trouver est : quelle est
la quantité de chaleur dégagée par l'activité humaine. A laquelle il
faut ajouter celle perçue par effet de serre. Ce qui permettra d'évaluer
la différence de température entre l'atmosphère hors-dôme et
sous-le-dôme.

ToF

Gessler Vincent

unread,
May 17, 2000, 3:00:00 AM5/17/00
to
Très sincèrement, tu devrais poster ton message sur :

http://forsv.overlogic3.com/

le forum de www.science-et-vie.com, le site consacré au magazine
science-et-vie. Les gars, là-bas, adorent répondre à ce genre de
questions (si si)

Nebulus, Lien magique du net

Thomas VIUTTI

unread,
May 17, 2000, 3:00:00 AM5/17/00
to
> Quelqu'un sur FraSF saurait-il faire le calcul, pour estimer la taille
> du dôme en question.
>

a peu pres 42 m , avec une tolerance egale a la largeur d`une bretelle
d`autoroute hyperspatiale...

lg

unread,
May 17, 2000, 3:00:00 AM5/17/00
to Yann Minh
le calcul est envisageable.
il faut d'abord savoir que la densité d'un matériau n'est pas
nécessairement le plus important, cela dépend aussi de la résistance de
ce matériau, (donc de son épaisseur pour obtenir une structure
résistante d'une certaine dimension) .
On peut imaginer qu'une maison puisse peser qq T pour 4-5 personnes,
auquelles il faut ajouter quand même le poids de ces même personnes, des
divers matériels/ meubles et aliments, eau et autres utilités. Arriver à
par exemple 2-3T/ personne n'est pas irraisonnable.
Il faut encore ajouter le poids de la structure même (plateforme air et
dôme) pour arriver au poids total tout ceci sera biensur fonction du
diamètre de la plateforme et donc de sa surface et donc du nombre de
personnes qui peuvent y habiter.
Ensuite il faut évaluer le volume total d'air contenu dans ce dôme, ceci
en fonction de son diamètre (et de la courbure choisie) ce qui permet
d'arriver à une formule permettant d'évaluer la poussée verticale en
fonction de la différence de densité entre l'air extérieur disons à 15°C
et l'air intérieur disons à 25°C (que l'on trouve dans des tables) donc
toujours en fonction du diamètre de la plateforme. cette poussée varie
grosso-modo comme un peut moins que le cube du diamètre alors que le
nombre de personnes varie comme la surface donc comme le carré du rayon
de la plateforme...)
pour arriver à une équivalence c'est envisageable mais à condition que
le poids des marériaux (surtout de la structure de la plateforme et du
dôme) ne varient pas comme le cube du rayon de la plateforme, ce qui
suppose des matériaux qui peut être n'existent pas encore.
<http://www.usatoday.com/weather/wdencalc.htm>
si le calcul est approximativement bon, 1M3 d'air représentera dans ces
conditions environ 27g de poussée.
:-))))))

Yann Minh wrote:
>
> Salut les experts...
> Pour mon roman j'ai besoin d'une info technique précise...
>
> Villes volantes.
>
> L'architecte américain, Buckminster Fuller, inventeur de la géométrie
> géodésique et qui donnera son nom au fullerene (Carbone 60 ou BuckyBalls
> de la nanotechnologie), affirme dans les années 70, qu'on pourrait
> construire des domes suffisament grands, pour que, par effet de
> mongolfière, la chaleur dégagée par la ville permette au Dôme de
> s'envoler... à condition que la ville soit construite en matériaux
> légers... (plastique, aluminium) et que le dôme ait des proportions
> énormes...
> A l'époque, je crois que Buckminster Fuller évaluait une ville de la
> taille de Manhatan...
>

> Quelqu'un sur FraSF saurait-il faire le calcul, pour estimer la taille
> du dôme en question.
>

> Ou plutôt :
>
> Quelle taille doit faire un dôme géodésique, pour pouvoir soulever une
> ville dans les airs... on va déjà imaginer une ville de 3 étages,
> construite en matériaux léger...donc pas en béton qui est d'une densité
> avoisinant les 2, 8, mais plutôt de densité 1, ou densité 0,5... je
> connais pas la densité de l'aluminium ou de la fibre de plastique...
>

> Merci...
>
> Yann pas matheux du tout...
>
> --
> ANTIPU...@yannminh.com
> enlever ANTIPUB pour m'ecrire...
> http://www.yannminh.com

--
passionnés : forum sur "les couteaux" aller à :
<http://communities.msn.fr/lescouteaux/homepage>
pour y accèder, penser à vous ouvrir une hotmail (gratuit) sur le page
racine de MSN

Arnaud Tardif

unread,
May 17, 2000, 3:00:00 AM5/17/00
to
"Gessler Vincent" <gess...@etu.unige.ch> a écrit dans le message news:
39224AB6...@etu.unige.ch...

> Très sincèrement, tu devrais poster ton message sur :
>
> http://forsv.overlogic3.com/
>
> le forum de www.science-et-vie.com, le site consacré au magazine
> science-et-vie. Les gars, là-bas, adorent répondre à ce genre de
> questions (si si)

J'avais lu un livre avec un tel sujet... Mais du diable si je me
souviens du titre ! :-( Je vais faire des recherches... :-)

--
Arnaud TARDIF

"Bonnes plongées et bons vols à tous !"
"Good dives and happy flights all !"


JF Seignol

unread,
May 18, 2000, 3:00:00 AM5/18/00
to
lg <lionel....@libertysurf.fr> écrivait :
> le calcul est envisageable.

Sans doute ! Mais Archimède et tout ça, c'est loin...

> il faut d'abord savoir que la densité d'un matériau n'est pas
> nécessairement le plus important, cela dépend aussi de la résistance de
> ce matériau, (donc de son épaisseur pour obtenir une structure
> résistante d'une certaine dimension) .

Yep. Si pour empécher le dome de s'envoler, il suffit de l'attacher
à la circonférence de la ville, c'est beaucoup plus compliqué de
soulever une « plaque » : au delà d'un certain diamètre, le matériau
ne supporte plus la flexion créée. Pour une plaque circulaire, je n'ai
pas trop d'idée, mais pour une poutre en béton armé, de mémoire, je
dirais que ça ne peut pas dépasser une cinquantaine de mètres de
portée.

On peut maintenant supposer que le dome est attaché à la base de la
ville non seulement à la circonférence, mais aussi en de nombreux
points à l'intérieur de la plaque, via des cables (ça doit donner un
drôle de look !).

> On peut imaginer qu'une maison puisse peser qq T pour 4-5 personnes,
> auquelles il faut ajouter quand même le poids de ces même personnes, des
> divers matériels/ meubles et aliments, eau et autres utilités. Arriver à
> par exemple 2-3T/ personne n'est pas irraisonnable.

En faisant une estimation très grossière à partir des méthodes de
calcul utilisées pour les bâtiments, on peut prendre pour un étage de
maison :

400 kg / mètre carré du bâtiment lui-même (murs, plancher...) auxquels
on ajoute (ça, c'est plus ou moins du « réglementaire ») dans les 200
à 300 kg / mètre carré de « charge d'exploitation » (les habitants,
les meubles, etc.).

Avec ça, on suppose qu'une ville est constituée (chiffres totalement
pifomètriques) de 50 % de bâtiments et de 50 % d'espaces non
construits (rue, jardins, etc.) et que les bâtiments font en moyenne 3
étages (ou 42, je n'en sais rien), par conséquent la plaque qui sert
de support à la ville est soumise à :

600 kg x 0.5 x 3 = 900 kg par mètre carré.

On rajoute à ça une plaque de 10 m d'épaisseur constituée de
duraschtrumph (c) de masse volumique 1 tonne / mètre cube, et on a
donc une charge surfacique de 1900 kg / mètre carré à faire décoller
:-)

> si le calcul est approximativement bon, 1M3 d'air représentera dans ces
> conditions environ 27g de poussée.

Si tu le dis, ça doit être vrai ! Alors continuons gaiement :

Imaginons que la plaque est circulaire, et le dome qui la recouvre est
hémisphérique (oui, je sais, j'ai des idées très simples sur
l'architecture).

L'air sous le dome représente 2/3 pi R^3, où R est le rayon. La masse
(en kg) à soulever est de 1900 pi R^2. Donc si l'on veut que ça
décolle, il faut vérifier :

2/3 pi R^3 x 0,027 > 1900 pi R^2 ;

soit R > 106 km (oui, oui, km !)

Pour faire moins grand, il faut une forme de dome plus haute que
large, style une demi-pastèque (ou ellipsoïde, ça fait
quand même plus chic dans un roman de SF).

Qui dit mieux ?

> > A l'époque, je crois que Buckminster Fuller évaluait une ville de la
> > taille de Manhatan...

Hum... Manhatan, c'est quelque chose comme 5 km sur 20, non ? Ou bien
je me suis planté, ou bien c'est M. Fuller qui avait bu... Je
pencherais pour la première solution :-)

Yann Minh écrivait :

> > Quelle taille doit faire un dôme géodésique, pour pouvoir soulever une
> > ville dans les airs... on va déjà imaginer une ville de 3 étages,
> > construite en matériaux léger...donc pas en béton qui est d'une densité
> > avoisinant les 2, 8, mais plutôt de densité 1, ou densité 0,5... je
> > connais pas la densité de l'aluminium ou de la fibre de plastique...

Bon, même calcul que précédemment, mais avec une densité de 0,5 (gosh
! c'est du léger !) pour tous les matériaux, on remplace le 1900 par :

500 (la plaque de 10 m) + 1,5 x 200 (exploitation) + 1,5 x 100
(structure) = 950, on trouve alors

R > 53 km ! Et on passe à une vingtaine de km si on suppose que la
base de la ville est constituée d'une plaque de 2 m d'épaisseur.

Yann, si tu écris un chapitre qui se passe en hiver, je peux aussi te
donner les charges réglementaires pour prendre en compte le poids de
la neige qui s'accumule, en fonction de la pente du toit ;-)

--

Jean-François.

Yann Minh

unread,
May 18, 2000, 3:00:00 AM5/18/00
to
JF Seignol <jfse...@teaser.fr> wrote:


>
> L'air sous le dome représente 2/3 pi R^3, où R est le rayon. La masse
> (en kg) à soulever est de 1900 pi R^2. Donc si l'on veut que ça
> décolle, il faut vérifier :
>
> 2/3 pi R^3 x 0,027 > 1900 pi R^2 ;
>
> soit R > 106 km (oui, oui, km !)

Non!... donc c'est possible... GENIAL !
Un Énauurme merci !!!... :-))

J'avais une grosse inquiétude, celle que vous m'anonciez des chiffres
beaucoup plus astronomiques...

En fait je ne suis pas certain que Buckminster Fuller pensait à la
circonférence de manhatan précisément... si ça se trouve, il envisageait
des dimensions de ce type...car il précise que seule la géométrie
géodésique permet de construire des architectures aux échelles
nécessaires... :-))

Maintenant, faut que je résolve le probléme de la rigidification d'un
support cylindrique plat, d'un diamètre de 200km... :-))

Uniquement pour des raisons esthétiques, car je préfére un dome
hémisphérique, à une sphère comme l'avait dessiné Bucky...

Moi, je le sens bien du côté d'une myriade de monofilaments porteurs,
accrochés depuis les superstructures du dôme, et de poutrelles "tendus"
construites à base de matériaux composites "intelligents" imaginaire...
genre nanomécanismes de fullerene... mmmmHHH ??

> R > 53 km ! Et on passe à une vingtaine de km si on suppose que la
> base de la ville est constituée d'une plaque de 2 m d'épaisseur.
>

Encore mieux... un grand merci pour votre collaboration... promis...
vous serez aux remerciements si le livre parait un jour... enfin... si
vous voulez bien être compromis dans mes écrits légèrement
sulfureux...:-)

> Yann, si tu écris un chapitre qui se passe en hiver, je peux aussi te
> donner les charges réglementaires pour prendre en compte le poids de
> la neige qui s'accumule, en fonction de la pente du toit ;-)

Euh... non pas de neige, elle fond à cause de la chaleur générée par la
ville et qui lui permet de voler... par contre, l'accumulation
d'humidité sur les charpentes n'est sand doute pas négligeable...
AInsi que la raréfaction de l'air en altitude qui doit modifier la
différence de densité...

Christophe Grand

unread,
May 18, 2000, 3:00:00 AM5/18/00
to
Yann Minh wrote:
>
> JF Seignol <jfse...@teaser.fr> wrote:
>
> >
> > L'air sous le dome représente 2/3 pi R^3, où R est le rayon. La masse
> > (en kg) à soulever est de 1900 pi R^2. Donc si l'on veut que ça
> > décolle, il faut vérifier :
> >
> > 2/3 pi R^3 x 0,027 > 1900 pi R^2 ;
> >
> > soit R > 106 km (oui, oui, km !)
>
> Non!... donc c'est possible... GENIAL !
> Un Énauurme merci !!!... :-))

J'ai repris les calculs, et moi je trouve pour une atmos extérieure à
15°C et intérieur à 25°C une poussée de 40 g/m3 ce qui fait dans les
mêmes conditiosn que ci-dessus : R=71km

> Maintenant, faut que je résolve le probléme de la rigidification d'un
> support cylindrique plat, d'un diamètre de 200km... :-))
>
> Uniquement pour des raisons esthétiques, car je préfére un dome
> hémisphérique, à une sphère comme l'avait dessiné Bucky...

Oui, mais si tu complètes tu faisais une assiette cylindrique pour la
ville et une demi-sphère d'air de chaque côté, tu pourrais diviser les
distances par deux.

> Moi, je le sens bien du côté d'une myriade de monofilaments porteurs,
> accrochés depuis les superstructures du dôme, et de poutrelles "tendus"
> construites à base de matériaux composites "intelligents" imaginaire...
> genre nanomécanismes de fullerene... mmmmHHH ??

En utilisant des techniques de construction similaires aux guêpes pour
les nanones ? (J'ai perdu le mot qui va bien pour indiquer ce type de
comportementd e construction par une intelligence en essaim et
reconnaissance locale des sites)

> > R > 53 km ! Et on passe à une vingtaine de km si on suppose que la
> > base de la ville est constituée d'une plaque de 2 m d'épaisseur.
> >

ici, j'ai R>35km500 et la vingtaine de kilomètres en devient une
douzaine.

Par contre il y a un pb non évoqué : la température extérieur ne
peut-être de 15°C constament. L'été le fullerdome volera beaucoup moins
bien (à peu près autant qu'une tortue) (enfin comme une tortue sans
éléphants sur le dos). Il faut compter une dizaine de degrés au dessus
de la température extérieure. (plus il fait chaud dehors plus la
"dizaine" est grosse : 11 ou 12)

ToF

Nicolas Delsaux

unread,
May 18, 2000, 3:00:00 AM5/18/00
to

Yann Minh <ANTIPU...@yannminh.com> a écrit dans le message :
1easzui.urq7mz1rbxv2tN%ANTIPU...@yannminh.com...

> JF Seignol <jfse...@teaser.fr> wrote:
>
>
> >
> > L'air sous le dome représente 2/3 pi R^3, où R est le rayon. La masse
> > (en kg) à soulever est de 1900 pi R^2. Donc si l'on veut que ça
> > décolle, il faut vérifier :
> >
> > 2/3 pi R^3 x 0,027 > 1900 pi R^2 ;
> >
> > soit R > 106 km (oui, oui, km !)
>
> Non!... donc c'est possible... GENIAL !
> Un Énauurme merci !!!... :-))
>
> J'avais une grosse inquiétude, celle que vous m'anonciez des chiffres
> beaucoup plus astronomiques...
>
> En fait je ne suis pas certain que Buckminster Fuller pensait à la
> circonférence de manhatan précisément... si ça se trouve, il envisageait
> des dimensions de ce type...car il précise que seule la géométrie
> géodésique permet de construire des architectures aux échelles
> nécessaires... :-))
>
> Maintenant, faut que je résolve le probléme de la rigidification d'un
> support cylindrique plat, d'un diamètre de 200km... :-))

Tiens, j'y pense comme ça : un petit problème se pose pour une dimension de
200 km : l'épaisseur de l'athmosphère dense est largement inférieure à cette
dimension, donc comment construire un objet en partie dans une athmosphère,
et en partie dans le vide ???

>
> Uniquement pour des raisons esthétiques, car je préfére un dome
> hémisphérique, à une sphère comme l'avait dessiné Bucky...

Personnellement, je pencherais plutôt pour une forme en dem-pastéquoïde
(demi-ellpsoïde) de grand axe deux fois plus-grand que le petit axe. On
obtient ainsi un avantage énorme : le volume intérieur augmente alors dans
une plus grande proportion que la surface, malheureusement pour toi, comme
je n'ai pas le courage de faire les calculs, je ne peux pas te dire de
combien.

>
> Moi, je le sens bien du côté d'une myriade de monofilaments porteurs,
> accrochés depuis les superstructures du dôme, et de poutrelles "tendus"
> construites à base de matériaux composites "intelligents" imaginaire...
> genre nanomécanismes de fullerene... mmmmHHH ??

Par contre, au niveau de la construction, plusieurs problèmes demeurent
reliés à une question fondamentale : ta ville sera-t-elle statique
(c'est-à-dire attachée au sol) ou dynamique ? Chacun de ces cas implique
plusieurs problèmes annexes :
- Ville statique : il faut prendre en compte dans le poids de la ville le
poids des attaches au sol, qui dépend de la contrainte qu'elles subissent,
cette contrainte étant elle-même dépendante de la form de la ville : plus
elle sera bombée en hauteur plus ces contraintes seront importantes.
- Ville dynamique : comment alimenter en eau, électricité,... cette
structure ?

>
> > R > 53 km ! Et on passe à une vingtaine de km si on suppose que la
> > base de la ville est constituée d'une plaque de 2 m d'épaisseur.
> >

> Encore mieux... un grand merci pour votre collaboration... promis...
> vous serez aux remerciements si le livre parait un jour... enfin... si
> vous voulez bien être compromis dans mes écrits légèrement
> sulfureux...:-)
>
> > Yann, si tu écris un chapitre qui se passe en hiver, je peux aussi te
> > donner les charges réglementaires pour prendre en compte le poids de
> > la neige qui s'accumule, en fonction de la pente du toit ;-)
>
> Euh... non pas de neige, elle fond à cause de la chaleur générée par la
> ville et qui lui permet de voler... par contre, l'accumulation
> d'humidité sur les charpentes n'est sand doute pas négligeable...
> AInsi que la raréfaction de l'air en altitude qui doit modifier la
> différence de densité...
>

Tiens tant que j'y pense, tu dervais étudier Zalem, dans l'excellent manga
_gunnm_. Cette ville, sans être sous un dôme comme tu le veux, tient en
l'air grâce à l'équilibre entre la gravité et la force centrifuge. Ca doit
également pouvoir marcher pour un dôme, ce qui présente quelques avantages :
tu peux facilement implanter un port orbital dans la structure haute,
d'autant plus que plus elle est lourde, plus la ville volera bien. De plus,
ce modèle impose une ville statique; En effet, si le vent va dans le sens
contraire de la rotation de la terre, l'altitude de la ville diminue, mais
sa vitesse sol augmente, ce qui rend l'atterissage on ne peut plus
problématique. Enfin, dans le cas où la partie haute est quasiment dans le
vide, il se peut, mais ce n'est qu'une conjecture, que la dilatation de
l'air à l'intérieur n'affecte plus la portance, puisque celle-ci peut avoir
lieu dans un tube vertical isolé, ce qui rend la poussée d'Archimède
inutile.

>
> --
> ANTIPU...@yannminh.com
> enlever ANTIPUB pour m'ecrire...
> http://www.yannminh.com

Nicolas Delsaux
"Putain, mais quelle fichue imagination je peux avoir !"

Christophe Grand

unread,
May 18, 2000, 3:00:00 AM5/18/00
to
Nicolas Delsaux écrit fort pertinemment :

> > Maintenant, faut que je résolve le probléme de la rigidification d'un
> > support cylindrique plat, d'un diamètre de 200km... :-))
>
> Tiens, j'y pense comme ça : un petit problème se pose pour une dimension de
> 200 km : l'épaisseur de l'athmosphère dense est largement inférieure à cette
> dimension, donc comment construire un objet en partie dans une athmosphère,
> et en partie dans le vide ???

très juste, dans nos calculs, on a considéré une demi-sphère de quelques
dizaines de kilomètres avec un gradient de pression constant. Caramba ça
marche pas.
Il faut reprendre les calculs avec une toute petite ville (e.g. le
village dans les nuages) et un demi-ellipsoïde très haut (mais pas
trop). On ne doit pas pouvoir dépasser la dizaine de kilomètres et même
là, il faudra prendre en compte le gradient de pression dû à l'altitude.
Schmouarf.

quelqu'un intègre la différence de pression sur un demi-ellipsoïde ?

C'est quoi la formule déjà ? grad P=F.dTau où dTau est un petit élément
de volume ?

Ca me rappelle le bon temps... l'an passé.

ToF

ich...@my-deja.com

unread,
May 18, 2000, 3:00:00 AM5/18/00
to

> quelqu'un intègre la différence de pression sur un demi-ellipsoïde ?

Voila pourquoi j'aime ce forum...


Sent via Deja.com http://www.deja.com/
Before you buy.

Christophe Grand

unread,
May 18, 2000, 3:00:00 AM5/18/00
to
ich...@my-deja.com wrote:
>
> > quelqu'un intègre la différence de pression sur un demi-ellipsoïde ?
>
> Voila pourquoi j'aime ce forum...

J'ambitionne à devenir spécialiste du hors sujet (tout petit déjà...
enfin bon, c'est une autre histoire).

Et pis de toute façon la digression est discipline olympo-frassienne. Na
!

Et pis je raconterai pas tant de connerie si le forum était pas si mort
ce matin.


ToF, bruiteur

--
"Beaucoup de bits pour rien"

Jeam Tag

unread,
May 18, 2000, 3:00:00 AM5/18/00
to

Yann Minh

> Salut les experts...
> Pour mon roman j'ai besoin d'une info technique précise...
>
> Villes volantes.

Hé hé hé...
Te casses pas la tête, serts-toi des Spindizzies.
Cà marche pour Manhattan, même si c'est du vieux mathos ;-))

--
Bonsoir chez Vous
_______________jeam...@free.fr
"Le bouton de porte ouvrit un oeil bleu et le regarda" Lewis Padgett


Soltan

unread,
May 18, 2000, 3:00:00 AM5/18/00
to
> > Tiens, j'y pense comme ça : un petit problème se pose pour une dimension
de
> > 200 km : l'épaisseur de l'athmosphère dense est largement inférieure à
cette
> > dimension, donc comment construire un objet en partie dans une
athmosphère,
> > et en partie dans le vide ???
>
> très juste, dans nos calculs, on a considéré une demi-sphère de quelques
> dizaines de kilomètres avec un gradient de pression constant. Caramba ça
> marche pas.
> Il faut reprendre les calculs avec une toute petite ville (e.g. le
> village dans les nuages) et un demi-ellipsoïde très haut (mais pas
> trop). On ne doit pas pouvoir dépasser la dizaine de kilomètres et même
> là, il faudra prendre en compte le gradient de pression dû à l'altitude.
> Schmouarf.

Même 10 Km, c'est énorme, et ca va pas faire voler ta ville trés haut...
mais rien ne t'ampéche d'étaler ton dome en largeur sinon
(attention a la courbure de la terre...bein ouais, l'air chaud va s'échapper
par les
bords si le dome est bien droit...)
L'important, c'est le rapport poids-porté/volume-porteur, aprés t'organises
ca comme
tu veux genre, si tu mets ta ville en haut du dome, vu qu'elle sera plus
loin de la terre,
elle pésera moins lourd, mais elle va faire de l'ombre donc diminuer la
différence de
température.
Le mieux c'est de mettre ta ville en orbite...

Pour zalem, ca m'a toujours paru bizare cette idée de compensation de la
gravité par
la force centrifuge, et je pense quu'il y à une faille dans le
raisonnement... mais j'en sais
rien.

>
> quelqu'un intègre la différence de pression sur un demi-ellipsoïde ?
>

Frederic Testuz

unread,
May 19, 2000, 3:00:00 AM5/19/00
to
Christophe Grand <christop...@eleves.ec-nantes.fr> wrote

> Yann Minh wrote:
> > Quelle taille doit faire un dôme géodésique, pour pouvoir soulever une
> > ville dans les airs... on va déjà imaginer une ville de 3 étages,
> > construite en matériaux léger...donc pas en béton qui est d'une densité
> > avoisinant les 2, 8, mais plutôt de densité 1, ou densité 0,5... je
> > connais pas la densité de l'aluminium ou de la fibre de plastique...
>
> Raah ? Energétique ?
> Sinon une donnée essentielle que je ne sais où trouver est : quelle est
> la quantité de chaleur dégagée par l'activité humaine. A laquelle il
> faut ajouter celle perçue par effet de serre. Ce qui permettra d'évaluer
> la différence de température entre l'atmosphère hors-dôme et
> sous-le-dôme.

Si quelqu'un veut se lancer dans ce calcul....
La consommation moyenne pour la planètre est de 2 kW/personne. Pour l'Europe
occidentale compte 6 kW et pour les USA ~10 kW (là j'ai un doute). Je crois
qu'il faut encore rajouter la chaleur corporelle (mais j'ai plus le chiffre
en tête).
Pour le béton la densité est plutôt de 2.5.

--
Frederic Testuz
mailto:test...@perso.ch


Frederic Testuz

unread,
May 19, 2000, 3:00:00 AM5/19/00
to

Christophe Grand <christop...@eleves.ec-nantes.fr> wrote

> Nicolas Delsaux écrit fort pertinemment :
> >
> > Tiens, j'y pense comme ça : un petit problème se pose pour une dimension
de
> > 200 km : l'épaisseur de l'athmosphère dense est largement inférieure à
cette
> > dimension, donc comment construire un objet en partie dans une
athmosphère,
> > et en partie dans le vide ???
>
> très juste, dans nos calculs, on a considéré une demi-sphère de quelques
> dizaines de kilomètres avec un gradient de pression constant. Caramba ça
> marche pas.
> Il faut reprendre les calculs avec une toute petite ville (e.g. le
> village dans les nuages) et un demi-ellipsoïde très haut (mais pas
> trop). On ne doit pas pouvoir dépasser la dizaine de kilomètres et même
> là, il faudra prendre en compte le gradient de pression dû à l'altitude.
> Schmouarf.

Non, tu fais erreur. Vous avez déjà tenu compte d'un gradient du pression.
Je te rappelle que la force d'Archimède résulte justement du gradient de
pression. La pression est plus élevée dessous que dessus, donc ça pousse
vers le haut. Ce que manque sur une telle hauteur c'est le gradient sur g.
Mais avoir le sommet dans le vide doit être positif puisque cela supprime la
composante qui pousse vers le bas...

Christophe Grand

unread,
May 19, 2000, 3:00:00 AM5/19/00
to
Frederic Testuz wrote:
>
> Christophe Grand <christop...@eleves.ec-nantes.fr> wrote
> > Nicolas Delsaux écrit fort pertinemment :
> > >
> > > Tiens, j'y pense comme ça : un petit problème se pose pour une dimension
> de
> > > 200 km : l'épaisseur de l'athmosphère dense est largement inférieure à
> cette
> > > dimension, donc comment construire un objet en partie dans une
> athmosphère,
> > > et en partie dans le vide ???
> >
> > très juste, dans nos calculs, on a considéré une demi-sphère de quelques
> > dizaines de kilomètres avec un gradient de pression constant. Caramba ça
> > marche pas.
> > Il faut reprendre les calculs avec une toute petite ville (e.g. le
> > village dans les nuages) et un demi-ellipsoïde très haut (mais pas
> > trop). On ne doit pas pouvoir dépasser la dizaine de kilomètres et même
> > là, il faudra prendre en compte le gradient de pression dû à l'altitude.
> > Schmouarf.
>
> Non, tu fais erreur. Vous avez déjà tenu compte d'un gradient du pression.
> Je te rappelle que la force d'Archimède résulte justement du gradient de
> pression. La pression est plus élevée dessous que dessus, donc ça pousse
> vers le haut. Ce que manque sur une telle hauteur c'est le gradient sur g.
> Mais avoir le sommet dans le vide doit être positif puisque cela supprime la
> composante qui pousse vers le bas...

Oui, je me suis mal exprimé, je parlais bien du fait qu'on avait jugé
Pext=cte et Pint=cte sur toute la sphère.

Je ne suis pas convaincu que le sommet dans le vide soit un gain. En
effet, il n'y a plus d'air ni à l'intérieur ni à l'extérieur, il ne
reste que la structure du dôme. qui ne sert plus à rien. En fait, si le
dome est si grand on n'a pas besoin de le fermer, la gravité est là pour
ça !

ToF (la fizik sans les mains)

Yannick Larvor

unread,
May 19, 2000, 3:00:00 AM5/19/00
to
Christophe Grand a écrit :

> Je ne suis pas convaincu que le sommet dans le vide soit un gain. En
> effet, il n'y a plus d'air ni à l'intérieur ni à l'extérieur, il ne
> reste que la structure du dôme. qui ne sert plus à rien. En fait, si
> le dome est si grand on n'a pas besoin de le fermer, la gravité est là
> pour ça !

Ben non. Ou alors j'ai pas bien suivi le délire. Le truc de départ c'est
bien que l'air sous cloche de la ville est supposé faire monter le tout
car il est chauffé, non ?

Dans ce cas, devrait y avoir plus d'air à l'intérieur, qui pousse sur le
sommet. Si tu supprimes le sommet, peut-être que la gravité va retiendre
l'air chaud (enfin, pas trop longtemps chaud, si la paroi n'empêche plus
les échanges de chaleur) , mais comme cet air n'est plus « rattaché » à
la ville (c'est à ça que sert la calotte), la ville risque pas d'aller
bien haut.

--
Yannick (Sorcier demi-celte)
Fini : /Mécomptes de fées/, Terry Pratchett

La FAQ de fr.rec.arts.sf : <http://www.noosfere.com/FAQ/fras/faq.htm>

Christophe Grand

unread,
May 19, 2000, 3:00:00 AM5/19/00
to
Yannick Larvor wrote:
>
> Christophe Grand a écrit :
>
> > Je ne suis pas convaincu que le sommet dans le vide soit un gain. En
> > effet, il n'y a plus d'air ni à l'intérieur ni à l'extérieur, il ne
> > reste que la structure du dôme. qui ne sert plus à rien. En fait, si
> > le dome est si grand on n'a pas besoin de le fermer, la gravité est là
> > pour ça !
>
> Ben non. Ou alors j'ai pas bien suivi le délire. Le truc de départ c'est
> bien que l'air sous cloche de la ville est supposé faire monter le tout
> car il est chauffé, non ?
>
> Dans ce cas, devrait y avoir plus d'air à l'intérieur, qui pousse sur le
> sommet. Si tu supprimes le sommet, peut-être que la gravité va retiendre
> l'air chaud (enfin, pas trop longtemps chaud, si la paroi n'empêche plus
> les échanges de chaleur)
échange de chalaur avec quoi ? à cette hauteur on est dans le vide ! Il
n'y a que des pertes par rayonnement. (je suis une tare en énergétique,
alors si j'énonce une très grosse connerie, dites le !)

> , mais comme cet air n'est plus « rattaché » à
> la ville (c'est à ça que sert la calotte), la ville risque pas d'aller
> bien haut.

Selon les calculs, on a une ville d'une centaine de kilomètres de haut,
c'est à dire que posé sur le sol, que le haut est dans la ionosphère !
On va avoir du mal à monter avec la principe de la mongolfière dans le
vide ! Non ?


ToF

Dominique Fournier

unread,
May 19, 2000, 3:00:00 AM5/19/00
to

Il me vient une idee qui pourrait peut etre faire avancer le schimi... machin,
pourquoi ne pas remplir une partie du dome recouvrant la ville par un gaz plus
leger que l'air, genre de l'Helium? De cette facon on pourrait peut etre
limiter le volume necessaire a la sustentation du systeme.
Il y a aussi un element qui ne semble pas avoit ete pris en compte (a moins
que je n'ai oublie un episode) le poids du dome, s'il est aussi haut que
certains calculs le laisse présager, il ne manquera pas de faire son poids...

A+

Dom.

Christophe Grand

unread,
May 19, 2000, 3:00:00 AM5/19/00
to
Dominique Fournier wrote:
>
> Il me vient une idee qui pourrait peut etre faire avancer le schimi... machin,
> pourquoi ne pas remplir une partie du dome recouvrant la ville par un gaz plus
> leger que l'air, genre de l'Helium?

Mais après ils vont parler comme Donald Duck !
Non sérieusement : poursuivons cette idée jusqu'au bout : deux parties
dans le dome (la partie basse respirable, la partie haute avec un gaz
léger à très basse pression à défaut de vide.
je me rends compte que j'ai utilisé le mot "sérieusement" !

> De cette facon on pourrait peut etre
> limiter le volume necessaire a la sustentation du systeme.

> Il y a aussi un element qui ne semble pas avoit ete pris en compte (a moins
> que je n'ai oublie un episode) le poids du dome, s'il est aussi haut que
> certains calculs le laisse présager, il ne manquera pas de faire son poids...

une centaine de tonnes en imaginant un dome qui serait une énorme
structure d'un seul atome d'épaisseur.

ToF

Nicolas Delsaux

unread,
May 19, 2000, 3:00:00 AM5/19/00
to

Soltan <sol...@multimania.com> a écrit dans le message :
8g1b1t$22ck$3...@news4.isdnet.net...
>
> snip la ville en apesanteur

>
> Pour zalem, ca m'a toujours paru bizare cette idée de compensation de la
> gravité par
> la force centrifuge, et je pense quu'il y à une faille dans le
> raisonnement... mais j'en sais
> rien.
>
L'expérience adéja été tentée par la navette spatiale, mais sur une
distance assez faible : une antenne était attachée à un bout "bas" du câble,
et la navette faisait contrepoids. Le but de l'antenne était de pénétrer la
très haute athmosphère pour faire des mesures. A cette occasion, ils ont
attachée celle-ci à un treuil dans la soute de la navette, qui s'est alors
légèrement éloignée de la terre pour maintenir l'équilibre. La force
cenrifuge qui s'exercait sur la navette compensait alors la pesanteur
s'exercant sur l'antenne afin de maintenir le tout à la bonne altitude.

Nicolas Delsaux

unread,
May 19, 2000, 3:00:00 AM5/19/00
to

Christophe Grand <christop...@eleves.ec-nantes.fr> a écrit dans le
message : 392544FF...@eleves.ec-nantes.fr...

> Dominique Fournier wrote:
> >
> > Il me vient une idee qui pourrait peut etre faire avancer le schimi...
machin,
> > pourquoi ne pas remplir une partie du dome recouvrant la ville par un
gaz plus
> > leger que l'air, genre de l'Helium?
>
> Mais après ils vont parler comme Donald Duck !
> Non sérieusement : poursuivons cette idée jusqu'au bout : deux parties
> dans le dome (la partie basse respirable, la partie haute avec un gaz
> léger à très basse pression à défaut de vide.

OK, mais à ce moment-là, la partie basse sera plus une espèce de coussin
d'air chaud; En effet, afin de profiter de l'effet ascentionnel de l'hélium,
on doit remplir les conditions suivantes : la pression de l'hélium doit être
assez faible pour que la masse de l'hélium contenue soit inférieure à celle
de l'air environnant (sinon la poussée d'Archimède ne sert plus du tout !)
ce qui impose une couche d'hélium assez basse, et qui donne à la ville
l'aspect d'un hamburger géant : deux grosses poches de gaz posées sur une
basse approximativement planne, afin de la rendre vivable.

Tiens au fait Yann : Quel sera le support pour la base ?
Parce que si c'est un métal entretoisé, il faut aussi tenir compte des nids
qui ne manqueront pas de pousser (certains oiseaux aiment nicher _très_ haut
!)

On se retrouve donc obligatoirement avec une pastèque à l'horizontale,
contrairement à ce que je disais précédement ce qui
1 - augmente la portance (comme quand on fait la planche)
2 - diminue le rapport entre le volume porteur et la surface sur laquelle
sera disposée la masse.

> je me rends compte que j'ai utilisé le mot "sérieusement" !

Mais c'est très sérieux comme discussion !

>
> > De cette facon on pourrait peut etre
> > limiter le volume necessaire a la sustentation du systeme.
>
> > Il y a aussi un element qui ne semble pas avoit ete pris en compte (a
moins
> > que je n'ai oublie un episode) le poids du dome, s'il est aussi haut que
> > certains calculs le laisse présager, il ne manquera pas de faire son
poids...
>
> une centaine de tonnes en imaginant un dome qui serait une énorme
> structure d'un seul atome d'épaisseur.

Au moins, ou alors on peut utiliser des érogels qui, il me semble, ont une
densité proche de celle de l'air, ce qui diminue terriblement le poids de la
structure. Mais avec un peu de temps, il seront largement assez résistants !
Surtout si ils sont entretenus par des nanomachines.

>
> ToF

Yannick Larvor

unread,
May 19, 2000, 3:00:00 AM5/19/00
to
Nicolas Delsaux a écrit :

> Au moins, ou alors on peut utiliser des érogels qui, il me semble, ont
> une densité proche de celle de l'air, ce qui diminue terriblement le
> poids de la structure. Mais avec un peu de temps, il seront largement
> assez résistants ! Surtout si ils sont entretenus par des
> nanomachines.

Ça me fait penser que, question sécurité, vaudrait mieux que le dome
soit compartimenté en plusieurs poches, histoire d'avoir une chance de
se poser en douceur si le truc est endommagé et perd du gaz. Cf. « Cinq
semaines en ballon », de Jules Verne :-)

Yannick Larvor

unread,
May 19, 2000, 3:00:00 AM5/19/00
to
Christophe Grand a écrit :

> Yannick Larvor wrote:

>>
>> Dans ce cas, devrait y avoir plus d'air à l'intérieur, qui pousse sur
>> le sommet. Si tu supprimes le sommet, peut-être que la gravité va
>> retiendre l'air chaud (enfin, pas trop longtemps chaud, si la paroi
>> n'empêche plus les échanges de chaleur)

> échange de chalaur avec quoi ? à cette hauteur on est dans le vide !

Ben non, puisqu'on vient d'y envoyer du gaz :-)

> Il n'y a que des pertes par rayonnement.

Possible. Disons donc : perte par rayonnement des couches supérieures
qui redescendent refroidir l'enthousiasme des masses plus bas.

>> , mais comme cet air n'est plus « rattaché » à la ville (c'est à ça
>> que sert la calotte), la ville risque pas d'aller bien haut.

> Selon les calculs, on a une ville d'une centaine de kilomètres de
> haut, c'est à dire que posé sur le sol, que le haut est dans la
> ionosphère ! On va avoir du mal à monter avec la principe de la
> mongolfière dans le vide ! Non ?

Moins de mal qu'avec le principe de la cheminée, amha :-)

Et on ne monte pas *dans* le vide. Y a juste une partie qui dépasse (ou
qui affleure, sinon c'est du poids mort), en fait, je vais peut-être
dire une connerie (on n'est plus à ça près), mais ça me fait penser à un
iceberg. C'est moins dense que l'eau (l'air "froid") et plus que l'air
(le "vide"). Le rapport partie immergée / émergée risque d'être un poil
différent, quand même :-)

M@T

unread,
May 20, 2000, 3:00:00 AM5/20/00
to
Bien que sérieuse, cette discution m'a beaucoup amusé...
Je vais essayer d'y contribuer dans la mesure de mes moyens...

Premier point:

En cas d'incendie (pas un petit feu mais un gros sinistre),...
L'oxygène se combinera avec du carbone, créant des molécules plus lourdes
(et/ou plus chaudes), induisant des mouvements de convections dans
l'atmosphère du dôme pastèquoïdal, mais le gaz carbonique ou le CO finiront
par s'accumuler dans les niveaux inférieurs du dôme (niveau de la ville?)

Il faut donc prévoir des circuits d'aération (pour renouveler l'air),
apportant, à l'intérieur du dôme de l'air froid (très froid à très hautes
altitudes).
Ces circuits sont nécessaire pour maintenir la proportion d'Oxygène à
l'intérieur du dôme (histoire qu'on étouffe pas) mais aussi de CO2 ! Je
crois me rapeller d'un cours de bio que si la concentration en CO2 dans
l'atmosphère dépasse 5%, le plantes meurent, asphyxiées... A moins d'avoir
recours à des plantes génétiquement modifiées...

Il ne faut pas perdre de vue que l'arrosage de ces mêmes plantes peut être
une source de froid (minime, sans doute) puisque l'eau qui ne serait pas
entièrement absorbée s'évaporerait et que toute évaporation entraine une
diminution de température,...


Autre point: en dehors de l'atmosphère, bonjours les UV et divers
rayonnements solaires nocifs...


...et de quelle couleur sera-t-il ce dôme ? Selon la couleur de la surface,
il absorbera plus ou moins la lumière du soleil. Il est sans doute possible
de mettre au point un système de capteurs solaires pour réguler la
température, en cas de baisse rapide de celle-ci...


Quel est l'influence du vent sur ce dôme (mouvement, bruit, température,
EQUILIBRE...)

Et les cycles jour/nuit,...?

Yann Minh

unread,
May 20, 2000, 3:00:00 AM5/20/00
to
Un grand merci à tous pour vos contribs...

Nicolas Delsaux <nicolas...@online.fr> wrote:

> Tiens au fait Yann : Quel sera le support pour la base ?
> Parce que si c'est un métal entretoisé, il faut aussi tenir compte des nids
> qui ne manqueront pas de pousser (certains oiseaux aiment nicher _très_ haut
> !)

Ce qui m'arrangerait, c'est un entrelac genre poutrelles triangulées,
dans un matériau composite fait d'essaims nanorobotiques organisés en
intelligence collective pour compenser les variations de tension et les
déformations...
Les poutres étant suspendues aux superstructures géodésiques du dôme par
une myriade de monofilaments...

Pour les nids, pas de probléme, des petits singes génétiquements
modifiés sont spécialement dressés pour faire la chasse aux intrus, et
assurer la maintenance extérieure... :-))


Globalement, je retiens la notion d'ellipsoide applati pour ne pas
sortir de l'atmosphère, genre immense lentille volante à fond plat,
ayant environ 50 km de diamètre... c'est ça ?
Mais pourquoi pas un autre ellispoide à font plat inversé en dessous
rempli d'un gaz ultra-léger genre hélium pour aider... c'est moins
élégant, car on se dirige vers la notion de zeppelin, mais c'est assez
beau...

Le dôme est en général "ancré" au dessus d'une région précise, et pour
la plupart , il n'y a pas de ville à l'intérieur, mais des plantations,
car plus de place sur terre pour les cultures...

Sauf un dôme spécifique, le dôme présidentiel, dans le quel Venise a été
remontée pierre par pierre... avec les canaux et tout... oui je sais
j'exagère... :-)))

Le dôme est relié au sol par des microfilaments qui l'ancrent, mais il y
a également les gaines d'évacuation des déchets organiques, ainsi qu'une
sorte de téléphérique vertical support de VLS (vehicle like a Snake)
pour le transport des passagers...
exemple de VLS à :
http://mozu.mes.titech.ac.jp/research/snake/snake.html

Au vu du débat, je sens l'impasse technique se profiler... et j'ai le
pressentiment que ça n'est qu'un beau rêve, et que Bucky délirait quand
même pas mal... :-)))


Voici l'adresse dans laquelle est relaté le concept de megastructures de
Bucky...
http://www.pbs.org/wnet/bucky/cities.html

Un extrait si ça peut aider :

One scheme called for two-mile-diameter spheres of 5000 inhabitants,
moored or floating freely in the air. (At about one-half mile in
diameter, geodesic spheres are lighter than the air they contain, and so
will float like helium balloons.)


Nicolas Delsaux <nicolas...@online.fr> wrote:


> Au moins, ou alors on peut utiliser des érogels qui, il me semble, ont une
> densité proche de celle de l'air,

C'est quoi des érogels... ? des truc qui servent à refroidir eros...
trés peu pour moi... :-))

Christophe Huguet

unread,
May 20, 2000, 3:00:00 AM5/20/00
to
Salut à toi Nooguru !
Hello les noonautes architectes !

On Sat, 20 May 2000 04:01:49 +0200, ANTIPU...@yannminh.com (Yann >


>Nicolas Delsaux <nicolas...@online.fr> wrote:
>
>> Tiens au fait Yann : Quel sera le support pour la base ?
>> Parce que si c'est un métal entretoisé, il faut aussi tenir compte des nids
>> qui ne manqueront pas de pousser (certains oiseaux aiment nicher _très_ haut
>> !)
>
>Ce qui m'arrangerait, c'est un entrelac genre poutrelles triangulées,
>dans un matériau composite fait d'essaims nanorobotiques organisés en
>intelligence collective pour compenser les variations de tension et les
>déformations...

Si je peux donner mon opinion, je verrais un système à trois couches :
Première couche : en fait c'est l'intérieur de la patatoïde contenant
l'air (chaud et respiré par les habitants de la ville).
Deuxième couche (recouvrant la poche d'air) : il s'agit d'un ensemble
de compartiments/poches contenant de l'hélium et permettant (en plus
de la sustentation) de compenser les désquilibres extérieurs de
pression d'un bout à l'autre de la structure.
Troisième couche : une enveloppe rigide et complètement vide de tout
gaz permettant une isolation maximale du froid relatif de l'extérieur.

Je laisse les considérations de faisabilité aux fizissiens.

Amicalement,

Christophe, savant fou.

David N.A. MATHIEU

unread,
May 20, 2000, 3:00:00 AM5/20/00
to
Bonjour. "Nicolas Delsaux" <nicolas...@online.fr> parlait ainsi:

>> Pour zalem, ca m'a toujours paru bizare cette idée de compensation de la
>> gravité par la force centrifuge, et je pense quu'il y à une faille dans le
>> raisonnement... mais j'en sais rien.
>>
>L'expérience adéja été tentée par la navette spatiale, mais sur une
>distance assez faible : une antenne était attachée à un bout "bas" du câble,
>et la navette faisait contrepoids.

Il me semble qu'il y avait aussi une idée assez délirante de dynamo
spatiale sur ce principe (le câble étant en mouvement dans le champ
magnétique de la Terre, il serait donc logiquement parcouru par un
courant).

Juste mes 0.02$


Amicalement
--
\_\_\_\_\ <Enlever/remove 'NISPAM_NISPAM'> \_\_\_\_\_
\_\_\_David NyAxxter MATHIEU- Galerie Artefactuelle Ny Axxter\_\_\_
\_Illus SF+Homestudio-> http://perso.club-internet.fr/dnam/index.htm \_

Nicolas Delsaux

unread,
May 22, 2000, 3:00:00 AM5/22/00
to

David N.A. MATHIEU <dnamNISP...@club-internet.fr> a écrit dans le
message : 39267875.52119893@news...

> Bonjour. "Nicolas Delsaux" <nicolas...@online.fr> parlait ainsi:
>
> >> Pour zalem, ca m'a toujours paru bizare cette idée de compensation de
la
> >> gravité par la force centrifuge, et je pense quu'il y à une faille dans
le
> >> raisonnement... mais j'en sais rien.
> >>
> >L'expérience adéja été tentée par la navette spatiale, mais sur une
> >distance assez faible : une antenne était attachée à un bout "bas" du
câble,
> >et la navette faisait contrepoids.
>
> Il me semble qu'il y avait aussi une idée assez délirante de dynamo
> spatiale sur ce principe (le câble étant en mouvement dans le champ
> magnétique de la Terre, il serait donc logiquement parcouru par un
> courant).

Affirmatif, ils tentaient d'utiliser le principe d'un cadre conducteur
plongé dans un champ magnétique en mouvement qui génère du courant. Le
retour, par rapport au cable, était une antenne qui renvoyait directement un
flux d'électrons.

>
> Juste mes 0.02$
>
Oui, enfin pour envoyer une navette, àa fait pas beaucoup !


>
> Amicalement
> --
> \_\_\_\_\ <Enlever/remove 'NISPAM_NISPAM'> \_\_\_\_\_
> \_\_\_David NyAxxter MATHIEU- Galerie Artefactuelle Ny Axxter\_\_\_
> \_Illus SF+Homestudio-> http://perso.club-internet.fr/dnam/index.htm \_

Nicolas Delsaux
"Putain, mais quelle fichue imagination je peux avoir !..."

Nicolas Delsaux

unread,
May 22, 2000, 3:00:00 AM5/22/00
to
Avant de répondre, voici un petit résumé sur les aérogels (le a a sauté
durant la frappe !)
Il s'agit de structures ultra-légères actuellement développées par certains
laboratoires de recherches. Le but est d'oibtenir des éléments de densité
inférieure à celle de l'air ambiant, mais solides tout de même. A ce
moment-là, leur poids dans la structure devient franchement une aide,
puisqu'à la surface du sol, il est carrément négatif ! Donc, si on considère
que la surface, soumlise à une pression assez faible, est constituée
d'aérogels maintenus en forme par des nanomachines, on obtient quelque chose
de très léger, et capabkle de conserver une forme donnée, grâce aux
nanomachines. Oui, mais et l'énergie ? Les nanomachines ne sont en effet
pas, contrairement à ce que la rumeur publique leur prête, complètement
autonomes, il leur faut de l'énergie ! Et pour celà, plusieurs solutions
existent : leur fournir un moyen de capter les rayonnements nocifs pour les
transformer en courant, ce quiç protège l'intérieur de la structure, et
présente l'avantage de ne nécisster aucune énergie annexe; une autre
solution, probablement à joindre à celle-ci, est d'utiliser un treillage de
fibres monofilaments conductrices tout le long de la structure, pour mieux
conserver la forme et fournir une source d'énergie permanente aux
nanomachines.

Voilà, voilà, maintenant, répondons aux diverses questions.

Pour en savoir plus sur les aérogels :
http://www.crit.archi.fr/produits%20innovants/FICHES/aerogel.html,
http://www.cstb.fr


Yann Minh <ANTIPU...@yannminh.com> a écrit dans le message :

1eawv8z.d0cb4xm1jo5jN%ANTIPU...@yannminh.com...


> Un grand merci à tous pour vos contribs...
>
> Nicolas Delsaux <nicolas...@online.fr> wrote:
>

> Ce qui m'arrangerait, c'est un entrelac genre poutrelles triangulées,
> dans un matériau composite fait d'essaims nanorobotiques organisés en
> intelligence collective pour compenser les variations de tension et les
> déformations...

> Les poutres étant suspendues aux superstructures géodésiques du dôme par
> une myriade de monofilaments...
>
> Pour les nids, pas de probléme, des petits singes génétiquements
> modifiés sont spécialement dressés pour faire la chasse aux intrus, et
> assurer la maintenance extérieure... :-))
>

Il y a plus simple : il suffit que tes essaims nanorobotiques soient
oreganisés comme des fourmis : avec des gardes chargés de s'assurer que la
surface reste toujours rigoureusement propre. Ce qui ferait que dès qu'un
oiseau poserait les pattes dessus, les nanorobots émettraient des jets
d'acide (ou quelque chose d'approchant) pour le faire lacher prise, et de
même pour les matériaux du nid qui disparaîtraient en quelques heures, ce
qui rendrait toute construction impossible à la surface du dôme.
Surtout que les singes, c'est terriblement lourd et déstabilisant, et si ils
se révoltent, c'est carrément le bordel !


>
> Globalement, je retiens la notion d'ellipsoide applati pour ne pas
> sortir de l'atmosphère, genre immense lentille volante à fond plat,
> ayant environ 50 km de diamètre... c'est ça ?
> Mais pourquoi pas un autre ellispoide à font plat inversé en dessous
> rempli d'un gaz ultra-léger genre hélium pour aider... c'est moins
> élégant, car on se dirige vers la notion de zeppelin, mais c'est assez
> beau...
>

Ca dépend, imagine un peu l'apparence du tout quand le jour se lève : les
irrisations du soleil à la surface polymère du coussin d'hélium
transformerait chaque matin en un véritable enchantement.


>
> Le dôme est en général "ancré" au dessus d'une région précise, et pour
> la plupart , il n'y a pas de ville à l'intérieur, mais des plantations,
> car plus de place sur terre pour les cultures...
>
> Sauf un dôme spécifique, le dôme présidentiel, dans le quel Venise a été
> remontée pierre par pierre... avec les canaux et tout... oui je sais
> j'exagère... :-)))
>

Un peu quand même car Venise est tout de même affreusement lourde, comme
ville, surtout avec l'eau et sa densité complètement affolante de 1. Tu ne
préférerais pas une couche de plastique animé de mouvement, dans lequel les
gondoles ne seraient que des véhicules robotisés posés sur un système de
rail, ou mieux, sur des coussins d'air. Pareil pour les murs, on peut
tout-à-fait les remplacer par du polystyrène expansé enduit d'une épaisseur
de brique (ou de pierre) d'une épaisseur inférieure au centimètre, car
après, les contraintes ponctuelles deviennent trop importantes et entraînent
une augmentation trop brutale de la masse de la structure.


>
> Le dôme est relié au sol par des microfilaments qui l'ancrent, mais il y
> a également les gaines d'évacuation des déchets organiques, ainsi qu'une
> sorte de téléphérique vertical support de VLS (vehicle like a Snake)
> pour le transport des passagers...
> exemple de VLS à :
> http://mozu.mes.titech.ac.jp/research/snake/snake.html
>

Dans ce cas, il faut envisager tout une série d'événements méttéo propres à
faire dériver le dôme : les orages, les vents d'altitude dépassant les 500
km, les pluies de grêlons gros comme le poing, les dépressions qui font se
former ces grêlons (pendant lesquelles la pression chute de moitié) les
courants ascendants formés par les gros cumulonimbus,...


>
> Au vu du débat, je sens l'impasse technique se profiler... et j'ai le
> pressentiment que ça n'est qu'un beau rêve, et que Bucky délirait quand
> même pas mal... :-)))
>

Il n'y a pas d'impasse technique, juste une remise à niveau du projet.
Personnellement, je pense que ce type de dôme peut tout à fait fonctionner,
mais faut voir !


>
> Voici l'adresse dans laquelle est relaté le concept de megastructures de
> Bucky...
> http://www.pbs.org/wnet/bucky/cities.html
>
> Un extrait si ça peut aider :
>
> One scheme called for two-mile-diameter spheres of 5000 inhabitants,
> moored or floating freely in the air. (At about one-half mile in
> diameter, geodesic spheres are lighter than the air they contain, and so
> will float like helium balloons.)
>
>
> Nicolas Delsaux <nicolas...@online.fr> wrote:
>
>
> > Au moins, ou alors on peut utiliser des érogels qui, il me semble, ont
une
> > densité proche de celle de l'air,
>
> C'est quoi des érogels... ? des truc qui servent à refroidir eros...
> trés peu pour moi... :-))

CF le début du post !

Nicolas Delsaux
"Putain, mais quelle fichue imagination je peux avoir !..."

Christophe Grand

unread,
May 22, 2000, 3:00:00 AM5/22/00
to
Yann Minh wrote:
>
> Bon bon bon... je suis largué... il me manque un résumé la...sans
> calculs, que j'ai du mal à déchiffrer... :-))

désolé :-<

> Sur le site dédié à Bucky, ils avancent carrément des valeurs de 3Km 200
> de diamètre pour faire des villes volantes sphériques pouvant contenir
> 5000 habitants... si si si... (2 miles)
> Soi-disant qu'un dôme géodésique sphérique de 1,6 km de diamétre est
> suffisant pour pouvoir décoller... poid de la structure géodésique
> compris...

Je viens de faire le calcul (en approximant donc le résultat en fait est
moindre) dans un tel cas, on peut compter sur 80kg d'installations (tout
compris) au mètre carré... ce qui te fait 8cm d'eau !

Mais au vu de mes approximations (j'ai négligé la variation de pression
en fonction de l'altitude alors que sur 3km, elle est presque divisée
par deux), compte de l'ordre de 50 kg (correction autement pifométrique.
Si je trouve le temps, je recalculerai avec une approx linéaire (oui,
ok, j'arrêtes)).

> Donc... je vais reformuler la question plus précisément, au vu de tout
> ce qui s'est dit...

Reformulation du problème (De l'art de rédiger un cahier des charges)

> si je propose un mix des deux... qui correspond à des proportions limite
> plausibles en terme de dimensions...
>
> Imaginons une sphere aplatie de, 6km de diamètre horizontal, et de 3km
> de haut..., mais dont la ville, plus petite en surface, est suspendue au
> centre de la lentille, sur une dalle cylindrique en maillage de
> poutrelles, d'un diamètre de 3km. (histoire de réduire le poid).

euh, une sphère applatie comme ça, son volume est le quart de la sphère
normale non ? (je ne connais pas les formules de volume des ellipsoïdes
et j'ai pas envie de les redémontrer)

> Pour cette sphère applatie de 6km de diamètre horizontal et de 3km de
> haut, quel poid peut-elle soulever, en ne raisonnant qu'avec une
> différence de température, sans ajouter de gaz du genre hélium... ? et
> en ne tenant pas compte du poid des structures et du dôme lui-même...?

Dans les mêmes conditions que précédemment (et avec le volume intuité
ci-dessus), j'ai 160kg par mètre carré sur la dalle. Donc une valeur
pifo-corrigée de 100kg/m².
(Bien sûr, j'ai négligé le poids du treillis de la dalle du dôme comme
tu l'as demandé.)

> Déja si on a une valeur de poid soulevable, par rapport à ces
> dimensions, on pourra estimer ensuite les problémes techniques de
> structure...

Je t'ai donné la masse soulevable par mètre carré, c'est plus parlant
(en particulier si tu convertis en centimètre d'eau).

ToF

Arnaud Tardif

unread,
May 22, 2000, 3:00:00 AM5/22/00
to
"Christophe Grand" <christop...@eleves.ec-nantes.fr> a écrit dans le
message news: 39252E20...@eleves.ec-nantes.fr...

> On va avoir du mal à monter avec la principe de la mongolfière dans le
> vide ! Non ?

Ben en tout cas, cela a été imaginé dans les livres suivants : The
Ragged Astronauts et The wooden Spaceships de Bob Shaw aux éditions
FUTURA... :-)

L'hisoire d'aéronaute sur un monde de 'Roche' (Je crois bien que cela
s'appelle comme cela...) qui passe d'un monde à l'autre au travers de la
zone de faible gravité grâce à des ballons à air chaud dotés en plus d'un
propulseur additionnel... :-)) Une tentative sympa de Fantasy et de Hard
SF... J'ai bien aimé...

--
Arnaud TARDIF

"Bonnes plongées et bons vols à tous !"
"Good dives and happy flights all !"


David N.A. MATHIEU

unread,
May 24, 2000, 3:00:00 AM5/24/00
to
Bonjour. "Nicolas Delsaux" <nicolas...@online.fr> parlait ainsi:

>> Il me semble qu'il y avait aussi une idée assez délirante de dynamo


>> spatiale sur ce principe (le câble étant en mouvement dans le champ
>> magnétique de la Terre, il serait donc logiquement parcouru par un
>> courant).
>
>Affirmatif, ils tentaient d'utiliser le principe d'un cadre conducteur
>plongé dans un champ magnétique en mouvement qui génère du courant. Le
>retour, par rapport au cable, était une antenne qui renvoyait directement un
>flux d'électrons.

Je ne me souvenais justement plus de comment était "fermé" le
circuit. Un flux d'électrons? On sait faire ça, ou c'était de la pure
prospective (je pensais aux micro-ondes, mais d'une manière ou d'une
autre, ça ne boucle guère mieux le circuit)

>> Juste mes 0.02$

>Oui, enfin pour envoyer une navette, àa fait pas beaucoup !

Hé oui, mais tu connais le refrain, si tous les gars et les
filles... ;)))

Christophe Grand

unread,
May 24, 2000, 3:00:00 AM5/24/00
to
"David N.A. MATHIEU" wrote:
> >Affirmatif, ils tentaient d'utiliser le principe d'un cadre conducteur
> >plongé dans un champ magnétique en mouvement qui génère du courant. Le
> >retour, par rapport au cable, était une antenne qui renvoyait directement un
> >flux d'électrons.
>
> Je ne me souvenais justement plus de comment était "fermé" le
> circuit. Un flux d'électrons? On sait faire ça, ou c'était de la pure
> prospective (je pensais aux micro-ondes, mais d'une manière ou d'une
> autre, ça ne boucle guère mieux le circuit)

le flux d'électron t'en as un dans ta télé (sauf si tu es moderne et
pété de thunes (j'adopte un parlé jeune pour marquer ma condition de
gamin ;-p)). Mais là, il va falloir une sacré différence de potentiels :
chanmé (idem).

ToF

Nicolas Delsaux

unread,
May 25, 2000, 3:00:00 AM5/25/00
to

Christophe Grand <christop...@eleves.ec-nantes.fr> a écrit dans le
message : 392C0B44...@eleves.ec-nantes.fr...

Oui, la même que pour ton téléviseur. En fait, la seule chose qui compte
réellement, c'est la précision de ce canon à électrons. Car pour pouvoir
avoir un retour convenable, et surtout un équilibre correct, il faut que la
partie basse soit _très_ loin de la partie haute. Il faut donc pouvoir viser
précisément "l'antenne" qui captera ces électrons libres.

>
> ToF

David N.A. MATHIEU

unread,
May 25, 2000, 3:00:00 AM5/25/00
to
Bonjour. Christophe Grand <christop...@eleves.ec-nantes.fr>
parlait ainsi:

>> Je ne me souvenais justement plus de comment était "fermé" le
>> circuit. Un flux d'électrons? On sait faire ça, ou c'était de la pure
>> prospective (je pensais aux micro-ondes, mais d'une manière ou d'une
>> autre, ça ne boucle guère mieux le circuit)
>
>le flux d'électron t'en as un dans ta télé

Ah oui, tiens :))))


--
.DNAM

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