Google Groups no longer supports new Usenet posts or subscriptions. Historical content remains viewable.
Dismiss

Le Marquis de/du Carabas

189 views
Skip to first unread message

joye

unread,
Jul 13, 2004, 10:41:52 AM7/13/04
to
Pour ceux qui ne connaissent pas « Le Chat botté » de Perrault, c'est le
titre dont le chat munit son jeune maître afin de lui faire sa fortune.

1) « de » ou « du » en v.o. (je n'ai que la traduction sous la main) ?

2) Prononce-t-on le « s » ?

3) Y aurait-il un sens caché à ce nom ?

4) D'autres réflexions sur cette histoire ou Perrault qui pourraient
intéresser de jeunes anglophones ? (évidemment, je prépare une
présentation...) ?

Merci d'avance !

Joye

(dito)

unread,
Jul 13, 2004, 10:59:21 AM7/13/04
to
not...@notins.not (joye ), membre de la gens Academie de Versailles, a
eu inscrit dans le volumen de fr.lettres.langue.francaise :


>3) Y aurait-il un sens caché à ce nom ?

Marc Soriano énumère les différentes origines possibles du marquis de
Carabas :
-- Un certain Gouffier qui aurait reçu la terre de Carravagio dans le
Milanais de la part de François Ier après Marignan.
-- Un fou nommé Carabas qui aurait été pris pour roi par les Juifs afin
de bafouer Agrippa (Histoire des empereurs, Lenain de Tillemont, 1690).
-- Le sens du mot « carabag » dans le Dictionnaire oriental de
Berthélemy d'Herbelot (1697), à savoir jardin, verger noir, lieu de
délices où les sultans se rendent en été. Mais les contes paraissent en
1695. Mais Perrault a pu connaître le manuscrit avant publication.
Le résumé de Soriano fait pencher pour la dernière hypothèse malgré les
prudences d'usage.

Bernard Cordier

unread,
Jul 13, 2004, 11:12:26 AM7/13/04
to
joye wrote:
> Pour ceux qui ne connaissent pas « Le Chat botté » de Perrault, c'est
> le titre dont le chat munit son jeune maître afin de lui faire sa
> fortune.

Chère Madame,

Je vous colle infra la réponse de l'Universalis :

CARABAS MARQUIS DE

Titre que le Chat botté attribue à son maître, fils cadet d'un meunier,
dans le célèbre conte tiré du recueil de Perrault, Contes de ma mère l'
Oye (1697). Le narrateur ne fournit aucune précision sur ce marquisat de
fantaisie, devenu synonyme de noblesse d'emprunt.

Première piste. Le mot Carabas (de l'hébreu keroub, chérubin) se trouve
dans une interpolation du traité In Flaccum de l'écrivain juif de langue
grecque Philon ; c'est le nom d'un fou qui se promenait nu et que les
Alexandrins, en l'an 38, affublèrent d'une couronne de papier et d'un
sceptre de roseau, pour se moquer d'Agrippa, nommé roi de Judée par
Caligula. En étudiant cette interpolation, le philologue Bernard Dubourg
a pu établir en 1969 qu'il pourrait s'agir d'un récit parodique visant
le Christ lui-même et que Carabas serait mis à la place de Barabbas.

Autre étymologie : le nom pourrait être emprunté à des formulettes, par
exemple celle de l'élimination au jeu, Du bibi, du bobo, carafi, carafo,
ou celle du tricheur puni « Et marquis de Carabas/mets ta tiète din un
sa' » (Dictionnaire de la Flandre française, 1867, dans E. Rolland,
Rimes et jeux de l'enfance, 1883). Il pourrait aussi se référer à la
chanson enfantine Compère Guilleri dont le refrain est justement bibi
carabi.

Carabas pourrait aussi présenter un rapport avec Carabosse, fée qui n'
intervient pas nommément dans l'œuvre mais qui est souvent considérée
comme vieille et maléfique. Il semble qu'elle ne l'ait pas toujours été
dans la tradition orale, et la valeur positive et ironique attachée à
Carabas irait dans le même sens. Comment ne pas remarquer enfin que
Carabas contient le mot ARAB(E)S, avec les lettres K et A pour accentuer
le dépaysement ? C'est l'époque où l'explorateur François Bernier met le
Moyen-Orient à la mode.

La substitution du titre de comte à celui de marquis en cours de récit,
erreur manifestement volontaire du narrateur, rend plus sensible encore
la fragilité de cette noblesse de pacotille.

(dito)

unread,
Jul 13, 2004, 11:28:00 AM7/13/04
to
"Bernard Cordier" <cordier-be...@wanadoo.fr>, membre de la gens
Wanadoo, l'internet avec France Telecom, a eu inscrit dans le volumen de
fr.lettres.langue.francaise :


>Je vous colle infra la réponse de l'Universalis :
>
>CARABAS MARQUIS DE
>
>Titre que le Chat botté attribue à son maître, fils cadet d'un meunier,
>dans le célèbre conte tiré du recueil de Perrault, Contes de ma mère l'
>Oye (1697).

Ça commence fort mal. Il n'est paru aucun ouvrage de Perrault sous ce
titre. Les _Histoires ou contes du temps passé_ contiennent un
frontispice illustré avec l'inscription _Contes de ma mère loye_, mais
ce n'est pas le titre du volume, ni sur la couverture, ni dans le
privilège accordé pour l'édition et nécessaire à l'impression. Ce titre
n'a jamais été celui de ce livre du vivant de Perrault.

(dito)

unread,
Jul 13, 2004, 1:06:54 PM7/13/04
to
not...@notins.not (joye ), membre de la gens Academie de Versailles, a

eu inscrit dans le volumen de fr.lettres.langue.francaise :

>2) Prononce-t-on le « s » ?

Une chanson de Béranger montre que le <s> ne se prononçait pas au
XIXe s. et cela devait être le cas du temps de Perrault :
Chapeau bas ! chapeau bas !
Gloire au marquis de Carabas !
Il se moquait du retour des émigrés. Le <s> se prononce aujourd'hui.

>3) Y aurait-il un sens caché à ce nom ?

Voici le texte de Lenain de Tillemont qui reproduit le pseudo-Philon :
Les Alexandrins prirent un fou nommé Carabas qui courait les rues tout
nu, le couvrirent d'une natte pour lui servir de cotte d'armes, lui
mirent un diadème de papier et un brin de roseau à la main. Après
l'avoir ainsi habillé en roi, ils le mirent en un lieu élevé,où chacun
lui venait rendre ses respects, plaider devant lui, prendre ses ordres
et faire tout ce que l'on fait aux princes. D'autres, avec des bâtons
sur l'épaule en lieu de hallebardes, étaient autour de lui, comme ses
gardes ; et tout le peuple en criant l'appelait Maris, qui en syriaque
signifie Prince.
Ce texte n'appartient pas à des sources historiques sûres, la traduction
est un peu antérieure aux contes de Perrault, mais rien ne dit qu'il l'a
lue. On a vu ce lien en 1932. Il y a un rapport, le fait que les
apparences suffisent à établir une légitimité.

Le deuxième texte d'Herbelot dit :
Carabag : ce mot qui signifie en langue turquesque un jardin ou un
verger noir est le nom des montagnes voisines de Tauris, dans lesquelles
il y avait autrefois des lieux de délices où les sultans mogols et
autres princes faisaient leur séjour pendant l'été. Carabag : l'ambre
jaune, que les Arabes appellent du nom persien kah rubah.

Et à cet endroit je me demande si le carabag n'est pas en fait le fruit
la ou le caroube. Je fouille et je trouve que la carouble ou la caroube
est la fausse clé en argot de l'italien carruba clé, le caroubleur ou le
caroubeur est le cambrioleur en argot, et qu'est-ce que le marquis de
Carabas sinon celui qui se livre à une sorte de cambriole ? La clé
serait fausse depuis le départ !


>4) D'autres réflexions sur cette histoire ou Perrault qui pourraient
>intéresser de jeunes anglophones ? (évidemment, je prépare une
>présentation...) ?

Pourquoi Perrault a-t-il fait établir les privilèges d'édition de ses
contes au nom de son fils et n'a-t-il jamais signé les textes de son
propre nom ? Qu'est-ce que cette histoire d'héritage a bien à voir avec
la vie de Perrault et avec sa place dans sa famille ? Quel lien entre
l'anonymat de Perrault lors de la publication et puis l'histoire de ce
fils sans nom qui devient tout d'un coup marquis ? Comment cette
histoire est-elle un instrument de guerre dans la querelle des modernes
(dont est Perrault) et des classiques ? Comment Perrault a-t-il pu lier
sa propre histoire à celle des combats littéraires et idéologiques de
son temps tout en reprenant les histoires anciennes ? Perrault suscite
tellement de questions.

Stéphane De Becker

unread,
Jul 13, 2004, 3:34:59 PM7/13/04
to
Voulant nous délecter du fond de sa pensée
Et ne calculant pas la force dépensée,

joye a écrit :

> Pour ceux qui ne connaissent pas « Le Chat botté » de Perrault, c'est le
> titre dont le chat munit son jeune maître afin de lui faire sa fortune.

>Après une série impressionnante de maillots, une paire de bottes. Vous ne
vous refusez décidément rien...
J'attends avec impatience la suite de la garde-robe. Un chapeau de paille
(italien) peut-être ?

Tardigradus

unread,
Jul 13, 2004, 5:22:39 PM7/13/04
to
joye <not...@notins.not> wrote:

> 4) D'autres réflexions sur cette histoire ou Perrault qui pourraient
> intéresser de jeunes anglophones ? (évidemment, je prépare une
> présentation...) ?

Brassens utilise le nom de ce faux marquis dans sa chanson "Histoire de
faussaire" :

La seule chose un peu sincère
Dans cette histoire de faussaire
Et contre laquelle il ne faut
Peut-être pas s'inscrire en faux,
C'est mon penchant pour elle et mon
Gros point du côté du poumon
Quand amoureuse elle tomba
D'un vrai marquis de Carabas.

Et montre ainsi que selon lui on ne prononce pas le "s".
--
Tardigradus
lentement mais sûrement

Anacharsis Cloots

unread,
Jul 13, 2004, 6:04:58 PM7/13/04
to
Le Tue, 13 Jul 2004, (dito) a dit ces mots ailés :

> -- Un certain Gouffier qui aurait reçu la terre de Carravagio dans le
> Milanais de la part de François Ier après Marignan.

Artus Gouffier, comte de Caravas, duc et pair de Roannais, baron de
Passavant, de Maulévrier, de Roanne, de la Moth-Saint-Romain, de
Bourg-sur-Charente et de Saint-Loup, seigneur d'Oiron, de Villedieu, de
Valence et de Cazamajor, comte d'Etampes à titre viager.

Gouverneur de François 1er enfant.
Grand Maître de France, Gouverneur du Dauphiné

--

Les facultés intellectuelles ne se développent
que dans le silence des besoins physiques
(Sonnerat)

joye

unread,
Jul 13, 2004, 7:55:38 PM7/13/04
to

"Tardigradus" et alia :

[...]

> Et montre ainsi que selon lui on ne prononce pas le "s".

Merci à tous.

Joye


Rafi

unread,
Jul 13, 2004, 8:11:08 PM7/13/04
to

"(dito)" <desi...@alussinan.org> a écrit dans le message de
news:n138f0hrib9a8t7at...@4ax.com...

| not...@notins.not (joye ), membre de la gens Academie de Versailles,
a
| eu inscrit dans le volumen de fr.lettres.langue.francaise :
|
| >2) Prononce-t-on le « s » ?
|
| Une chanson de Béranger montre que le <s> ne se prononçait pas au
| XIXe s. et cela devait être le cas du temps de Perrault :
| Il se moquait du retour des émigrés. Le <s> se prononce aujourd'hui.


Vous m'étonnez. Je n'ai jamais entendu une seule personne prononcer le
s.


| >4) D'autres réflexions sur cette histoire ou Perrault qui pourraient
| >intéresser de jeunes anglophones ? (évidemment, je prépare une
| >présentation...) ?

Rappelons que les contes ne sont pas précisément pour les enfants.

Lisez les bien, y compris les morales. Celle du Petit chaperon rouge
signifie : Mesdemoiselles, méfiez-vous des séducteurs.
Et que faisait le petit poucet avec les dames auxquelles il allait
porter des messages grâce aux bottes de 7 lieues ?

Quid de la critique contre le casuiste qui accepte que le père de Peau
d'âne épouse sa fille ?


joye

unread,
Jul 13, 2004, 8:57:12 PM7/13/04
to

"Stéphane De Becker"

> J'attends avec impatience la suite de la garde-robe. Un chapeau de paille
> (italien) peut-être ?

Peut-être des bôteaukus, qu'en pensez-vous ?

Joye
maillot de poêle

Frédérique M.

unread,
Jul 14, 2004, 3:59:52 AM7/14/04
to
Rafi nous a dit:

> "(dito)" <desi...@alussinan.org> a écrit dans le message de
> news:n138f0hrib9a8t7at...@4ax.com...
>> not...@notins.not (joye ), membre de la gens Academie de
>> Versailles, a eu inscrit dans le volumen de
>> fr.lettres.langue.francaise :
>>
>>> 2) Prononce-t-on le « s » ?
>>
>> Une chanson de Béranger montre que le <s> ne se prononçait pas au
>> XIXe s. et cela devait être le cas du temps de Perrault :
>> Il se moquait du retour des émigrés. Le <s> se prononce aujourd'hui.
>
>
> Vous m'étonnez. Je n'ai jamais entendu une seule personne prononcer le
> s.

Moi non plus, mais ça fait bien trente ans que je n'ai pas ré-entendu cette
histoire.


>
>>> 4) D'autres réflexions sur cette histoire ou Perrault qui
>>> pourraient intéresser de jeunes anglophones ? (évidemment, je
>>> prépare une présentation...) ?
>
> Rappelons que les contes ne sont pas précisément pour les enfants.
>
> Lisez les bien, y compris les morales. Celle du Petit chaperon rouge
> signifie : Mesdemoiselles, méfiez-vous des séducteurs.
> Et que faisait le petit poucet avec les dames auxquelles il allait
> porter des messages grâce aux bottes de 7 lieues ?
>
> Quid de la critique contre le casuiste qui accepte que le père de Peau
> d'âne épouse sa fille ?

Si, les contes s'adressent aux enfants.
Vous devriez lire "Psychanalyse des contes de fées" de B. Bettelheim.

--
Frédérique

Ru Chri

unread,
Jul 14, 2004, 4:06:16 AM7/14/04
to

"Rafi" <Ra...@inconnu.org> schreef in bericht
news:2ljbudF...@uni-berlin.de...
[...]

> | >2) Prononce-t-on le « s » ?
> |
> | Une chanson de Béranger montre que le <s> ne se prononçait pas au
> | XIXe s. et cela devait être le cas du temps de Perrault :
> | Il se moquait du retour des émigrés. Le <s> se prononce aujourd'hui.
>
>
> Vous m'étonnez. Je n'ai jamais entendu une seule personne prononcer le
> s.
[...]


Moi, je suis allé consulter Fouché.
Lui, tout comme vous, il dit qu'il est muet, ce /s/.

RC

(dito)

unread,
Jul 14, 2004, 4:11:23 AM7/14/04
to
"Frédérique M." <f-mezi...@free.fr>, membre de la gens Guest of
ProXad - France, a eu inscrit dans le volumen de
fr.lettres.langue.francaise :


>> Vous m'étonnez. Je n'ai jamais entendu une seule personne prononcer le
>> s.
>
>Moi non plus, mais ça fait bien trente ans que je n'ai pas ré-entendu cette
>histoire.

Et je suis certain que les enregistrements sonores (disques, cassettes)
de cette histoire donnent un /s/ prononcé.

Frédérique M.

unread,
Jul 14, 2004, 5:01:27 AM7/14/04
to
(dito) nous a dit:

L'influence de Bartabas, Caracas ?

--
Frédérique

(dito)

unread,
Jul 14, 2004, 5:23:52 AM7/14/04
to
"Frédérique M." <f-mezi...@free.fr> a eu inscrit dans le volumen de
fr.lettres.langue.francaise :


>L'influence de Bartabas, Caracas ?

Le nom du metteur en scène de canassons est souvent prononcé sans /s/.
Je ne sais quelle est la forme la plus exacte et s'il faut éviter le
bar-tabac. De même, le nom du criminel Barrabas est traditionnellement
sans /s/ et on peut l'entendre avec /s/.

un.gabacho.s...@free.fr

unread,
Jul 14, 2004, 6:23:10 AM7/14/04
to
"(dito)" <desi...@alussinan.org> writes:

> not...@notins.not (joye ), membre de la gens Academie de Versailles, a
> eu inscrit dans le volumen de fr.lettres.langue.francaise :
>
> >2) Prononce-t-on le « s » ?
>
> Une chanson de Béranger montre que le <s> ne se prononçait pas au
> XIXe s. et cela devait être le cas du temps de Perrault :
> Chapeau bas ! chapeau bas !
> Gloire au marquis de Carabas !
> Il se moquait du retour des émigrés. Le <s> se prononce aujourd'hui.

Tiens ? Je ne l'aurais pas prononcé. J'ai toujours lu « caraba ». Il
faut dire qu'on ne m'a jamais raconté ce genre d'histoire.

Paul Rivaud

unread,
Jul 14, 2004, 6:30:48 AM7/14/04
to

"joye " <not...@notins.not> a écrit >

> 1) « de » ou « du » en v.o.
De.

>
> 2) Prononce-t-on le « s » ?
Non

>
> 3) Y aurait-il un sens caché à ce nom ?
?
>


Rafi

unread,
Jul 14, 2004, 7:54:23 AM7/14/04
to
"Frédérique M." <f-mezi...@free.fr> a écrit dans le message de
news:40f4e7f9$0$9378$626a...@news.free.fr...

| Rafi nous a dit:
| > "(dito)" <desi...@alussinan.org> a écrit dans le message de
| > news:n138f0hrib9a8t7at...@4ax.com...
| >> not...@notins.not (joye ), membre de la gens Academie de
| >> Versailles, a eu inscrit dans le volumen de
| >> fr.lettres.langue.francaise :
| >>
| >>> 4) D'autres réflexions sur cette histoire ou Perrault qui
| >>> pourraient intéresser de jeunes anglophones ? (évidemment, je
| >>> prépare une présentation...) ?
| >
| > Rappelons que les contes ne sont pas précisément pour les enfants.
| >
| Si, les contes s'adressent aux enfants.
| Vous devriez lire "Psychanalyse des contes de fées" de B. Bettelheim.

Peau d'âne ne les a pas publié d'après l'avis de Bettelheim (que j'aime
bien tout de même). On peut les lire aux enfants sans que pour cela il
ne s'adressent aux enfants.


Rafi

unread,
Jul 14, 2004, 7:54:57 AM7/14/04
to

"Frédérique M." <f-mezi...@free.fr> a écrit dans le message de
news:40f4f669$0$30092$626a...@news.free.fr...


Je ne sais pas / passe.


Rafi

unread,
Jul 14, 2004, 7:55:36 AM7/14/04
to

"(dito)" <desi...@alussinan.org> a écrit dans le message de
news:clu9f0h62501te0p3...@4ax.com...

Nouvel étonnement de ma part. J'ai toujours entendu "Barrabasse".


Rafi

unread,
Jul 14, 2004, 7:56:04 AM7/14/04
to

"Ru Chri" <r...@invalid.com> a écrit dans le message de
news:40f4e8e3$0$14256$d525...@news.wanadoo.nl...

Fouché ? Le ministre de Napo 1 ?


Rafi

unread,
Jul 14, 2004, 7:57:01 AM7/14/04
to

<un.gabacho.s...@free.fr> a écrit dans le message de
news:m2zn62j...@lupi.matesco.unican.es...

Quel dommage ! J'ai bénéficié d'une histoire chaque soir jusqu'à l'âge
de 6 ans (où j'ai appris à lire).


dphn

unread,
Jul 14, 2004, 9:18:11 AM7/14/04
to
Rafi :

> "Frédérique M." <f-mezi...@free.fr> a écrit dans le message de
> news:40f4e7f9$0$9378$626a...@news.free.fr...
>

>> Si, les contes s'adressent aux enfants.
>> Vous devriez lire "Psychanalyse des contes de fées" de B. Bettelheim.
>
> Peau d'âne ne les a pas publié d'après l'avis de Bettelheim (que j'aime
> bien tout de même). On peut les lire aux enfants sans que pour cela il
> ne s'adressent aux enfants.

Et deux billets pour le pilori... au moins.

--
dphn

Anne

unread,
Jul 14, 2004, 9:35:10 AM7/14/04
to
(dito) a écrit:
> "Frédérique M."

>>>Vous m'étonnez. Je n'ai jamais entendu une seule personne prononcer le
>>>s.

>>Moi non plus, mais ça fait bien trente ans que je n'ai pas ré-entendu cette
>>histoire.

> Et je suis certain que les enregistrements sonores (disques, cassettes)
> de cette histoire donnent un /s/ prononcé.

J'avais trop la flemme, hier, pour aller fouiller dans mes vieux vinyles
et vérifier que j'avais bien, toujours, entendu ce /s/.
Maintenant que je me sens moins seule, j'irais bien m'en assurer.

--
Anne

Clotilde

unread,
Jul 14, 2004, 9:56:33 AM7/14/04
to
Rafi :

> "(dito)" :
> | "Frédérique M."

> |
> | >L'influence de Bartabas, Caracas ?
> |
> | Le nom du metteur en scène de canassons est souvent prononcé sans /s/.
> | Je ne sais quelle est la forme la plus exacte et s'il faut éviter le
> | bar-tabac. De même, le nom du criminel Barrabas est traditionnellement
> | sans /s/ et on peut l'entendre avec /s/.
>
> Nouvel étonnement de ma part. J'ai toujours entendu "Barrabasse".

Moi aussi. Et pour avoir vu le spectacle des "chevaux du vent" je
confirme que son auteur et metteur en scène s'intitule lui-même (par la
bouche de son présentateur) Bartabass. Par contre je n'ai jamais entendu
de Marquis de Carabass.


--
Clõ

Ru Chri

unread,
Jul 14, 2004, 10:01:14 AM7/14/04
to

"Rafi" <Ra...@inconnu.org> schreef in bericht
news:2lkl84F...@uni-berlin.de...

Non, non, pas celui-là.
Celui-ci : Pierre Fouché, c'est-à-dire son Traité de prononciation française.

RC


Anacharsis Cloots

unread,
Jul 14, 2004, 2:57:26 PM7/14/04
to
Le Wed, 14 Jul 2004, Anacharsis Cloots a dit ces mots ailés :

> Le Tue, 13 Jul 2004, (dito) a dit ces mots ailés :
>
>> -- Un certain Gouffier qui aurait reçu la terre de Carravagio dans le
>> Milanais de la part de François Ier après Marignan.

En fait, c'est Artus qui a reçu la seigneurie de Caravas, mais c'est son
fils Claude, richissime, qui "est" _le_ marquis de Carabas.

0 new messages